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Critiques de Jérémie Moreau (505)
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Le singe de Hartlepool

En acceptant de lire ce que me proposent mes amis, je fais des découvertes étonnantes, dont cette BD qui comme un conte philosophique nous parle de stéréotypes et d'altérité, sur fond d'ignorance. Un singe est le seul survivant du naufrage d'un navire français dont le capitaine peu de temps avant, avait déjà passé le mousse par dessus bord au motif qu'il chantait des chansons à boire de l'ennemi anglais détesté. Le singe et le mousse arrivent dans un village côtier anglais. Les habitants, qui n'ont jamais vu de singe et qui détestent cordialement les Français sans les connaitre, organisent le procès du singe. Le seul vrai Français lui, passe inaperçu car il parle anglais. C'est savoureux dans les dialogues, le graphisme et les personnages. Une histoire originale qui fait réfléchir, à mettre dans toutes les mains.
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Le singe de Hartlepool

1814, au large des côtes d’Hartlepool (petite bourgade anglaise), un navire français est pris dans une tempête. Quelques heures plus tard, les débris de l’épave sont déposés par le ressac sur la plage d’Hartlepool.



Au milieu des décombres, la mascotte du navire – un singe – est l’unique rescapé du naufrage. Étant donné que ce dernier est vêtu d’un uniforme de l’armée napoléonienne, les habitants de Hartlepool prennent pour un Français. Surpris par la bestialité des réactions de l’énergumène, les indigènes décident de le lyncher. Quelques voix avisées raisonnent les esprits… avant de le tuer, il est préférable de lui soutirer des informations sur les stratégies militaires de Napoléon. Il est plus plus pertinent d’organiser son procès et de lui de lui soutirer des informations à cette occasion…



-



Dès le quatrième de couverture, le lecteur est sensibilisé au fait que ce récit trouve son origine dans une légende du nord de l’Angleterre. Intimement, je caresse l’espoir que cette farce en soit restée au stade de la légende urbaine. Malheureusement, connaissant un peu l’espèce humaine et sa propension à la stupidité et la cruauté…



« - Ah ? Vous avez été marchand d’esclaves ? Vous ne me l’aviez pas dit.

- C’est parce que je préfère ne plus en parler.

- Des regrets ?

- Boaf ! Sur la fin, on n’y gagnait plus autant sa vie qu’avant ! Ces satanés humanistes, toujours à nous empêcher de travailler, à nous coller des Droits de l’Homme partout, y compris chez les nègres ! Croyez-moi, on ne mesure pas encore le mal que le soi-disant siècle des Lumières a fait à l’idée de grandeur nationale ».



Wilfrid Lupano va droit au but. Dans une courte partie introductive se déroulant sur le bateau (avant le naufrage), nous nous habituons peu à peu à l’idée de côtoyer des avons déjà tout loisir de nous familiariser aux conceptions étriquées des protagonistes. Racisme, clichés, méconnaissance de l’autre, peur de l’étranger… voici les principaux ingrédients sur lesquels se construit le scénario de Wilfrid Lupano (Alim le tanneur). L’auteur utilise habillement quelques personnages secondaires (des enfants) pour faire figurer son positionnement à l’égard de ces courants de pensée rétrogrades ; sans tomber dans le jugement de valeur, il place quelques petits pics humoristiques dont le lecteur se saisit avec plaisir. Contre toutes attentes et malgré la teneur de l’orientation narrative, je trouve que le scénariste est parvenu à éviter l’écueil du jugement de valeur. Il a su exploiter la présence de certains personnages secondaires – un petit groupe d’enfants – pour diffuser innocemment quelque critiques innocentes (en apparence) sur la manière dont la situation est gérée. Un petit décalage à la fois ironique et salvateur sur la question.



Jérémie Moreau quant à lui réalise ici son premier album. Au dessin comme à la couleur, il crée une ambiance qui épouse parfaitement le scénario. Durant les passages muets, le récit conserve cohérence et fluidité. Son trait m’a semblé spontané et soucieux du détail. Le dessinateur a créé des « gueules » très expressives et que l’on investit facilement. On a l’impression que certaines mimiques ont été prises sur le vif (comme une photo), ce qui rend la lecture très vivante. Le tout contribue à asseoir l’ambiance générale. A vrai dire, j’étais plutôt étonnée de constater que l’auteur n’avait jamais publié tant… c’est fluide et impeccable. L’agencement des planches donne une bonne dynamique au récit.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Penss et les plis du monde

Cette bande dessinée est envoûtante et singulière. Toutefois, il est très difficile de dire pourquoi. Le dessin de type aquarelle, trace des lignes fluide, et marque des paysages du premier millénaire où l'homme a commencé à fouler cette terre. La découverte de l'agriculture et des secrets de la nature semble magique. Le lien qui unit hommes et femmes au sein d'un même clan, est indéfectible.
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La saga de Grimr

XVIIIe siècle en Islande - la misère règne dans ce pays, sous le joug du Danemark, entre froid, mauvaises récoltes et éruptions volcaniques. Le personnage principal est Grimr, un orphelin, enlevé tout d’abord pour ses cheveux roux, puis recueilli par Vigmar le valeureux, fils d’Arnar. C’est sa « saga », c’est-à-dire son destin exceptionnel que l’on va suivre, lui qui n’était personne : sans famille, ni biens, ni terres. Il rêve de ne pas mourir dans l’indifférence, comme ses parents ou Vigmar. Un destin superbement rendu, au pays des montagnes qui crachent du feu. Les somptueux paysages sont représentés, malgré leur côté brut et aride, avec beaucoup de douceur, à l’aquarelle je suppose. Une jolie lecture.
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Le singe de Hartlepool

J'avais entendu parler de ce album quand il avait été présenté à Angoulême mais je n'avais jamais eu l'occasion de le lire.

Suite au naufrage d'un vaisseau français de la flotte napoléonienne près des côtes anglaises, les habitants d'un petit village pensent avoir capturé un français en découvrant un singe habillé d'un uniforme français.

Ce quiproquo donne lieu à des discussions sur comment déterminer la nationalité - et donc l'étrangeté - d'un individu ; qui sont les plus humains et qui des primates...

édifiant !
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La saga de Grimr

XVIIIe siècle. Islande sous domination danoise. Alors qu’il n’est qu’un enfant, Grimr perd sa famille et son nom dans l'éruption d’un volcan. Il est recueilli par Vigmar, un drôle de personnage marginal qui s’autoproclame “le Valeureux”. Leur petite affaire de passeurs de fjord va leur permettre de subsister, mais pas sans attiser la rancœur de leurs voisins.

Jérémie Moreau nous propose un récit initiatique à la façon des sagas nordiques. Grimr est une force de la nature, taciturne, un volcan qui gronde continuellement. Sa soif de justice est aussi grande que sa colère. Les épreuves le confrontent à la bonté et à la cruauté, à l’amour, à l’amitié, et à la plus grande haine.

Alors que la couverture m’avait passablement rebuté, j’ai trouvé les dessins d’une beauté brute. L’aquarelle met en valeur de manière étonnante ces paysages sauvages islandais. A vous couper le souffle.

L’histoire est prenante, jusqu’à la conclusion saisissante et bouleversante.
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Penss et les plis du monde

Jérémie Moreau fait partie de ces jeunes auteurs prodiges talentueux qui se sont fait récemment remarqués dans le domaine du dessin ces dernières années au même titre que Timothé Le Boucher ( Ces jours qui disparaissent). Moreau a été propulsé sur le devant de la scène graphique grâce à une oeuvre magnifique, gravée dans la roche islandaise avec La Saga de Grimr. Titre qui lui a valu ni plus ni moins que le fauve d'or 2018 du festival d'Angoulème. Tragique, féroce, puissante et généreuse, cette digne saga islandaise a placé la nature et le héros au premier plan. C'est une confrontation passionnée que nous retrouvons dans le dernier album de Mr Moreau , Penss et les plis du monde.

J'ai adoré , c'est un nouveau coup de cœur après celui de La Saga de Grimr (bien avant que ce titre ait eu le fauve d'or !) . Pour ce titre, comme Moreau le souligne dans une vidéo pour France Inter , l'auteur aborde un trait plus aiguisé, légèrement plus acéré pour ses personnages comparé à La Saga de Grimr. Cela n'empêche pas le graphisme d'être de la même force avec le même style peinture et aquarelle. Cet album est peut-être plus doux que La Saga de Grimr, moins tragique, moins féroce , même si un passage en particulier est assez rude ! L'auteur a réalisé ici une sorte d'aventure préhistorique dans laquelle un jeune homme rêveur décide de faire face à la nature.

On retrouve la nature , dans tout son éclat, au rythme plus marqué par les saisons et donc le temps. Nous retrouvons la nature, sans doute dans une vision plus poétique à travers l'image du pli. On retrouve ces fabuleuses peintures denses et frappantes sur des pleines planches... Un régal pour le regard.

Penss est un bd réussie mais elle est aussi très actuelle. En effet, comment ne pas penser au climat environnemental actuel quand on est en train de lire ce titre ? On retrouve la même quête intérieure qui animait déjà La Saga de Grimr. On retrouve ce même personnage un peu paumé qui va au final découvrir son rôle au sein d'un monde pas forcément amical. Nous retrouvons donc cette quête intime mais en même temps Penss et les plis du monde est assez ouvert sur notre réalité. Je pense qu'on peut dire que cette aventure possède des valeurs écologiques bien mieux reflétées que d'autres titres au propos plus directs.

La nature devient un personnage omniprésent de cette histoire, peut-être même le personnage principal et c'est pour cette raison que je recommande avant tout ce titre aux amoureux de la nature et aux écologistes convaincus . Avec ce titre, Moreau nous conte un fabuleux conte naturel, parfois rude, intime mais d'une grande envergure.



Personnellement, j'ai été totalement séduit par ce titre tout comme je l'ai été pour la Saga de Grimr donc je ne vais pas juger dans le détail ces 5 étoiles. Dès qu'une bd parvient à vous faire tirer une petite larme, pour moi, c'est que c'est une totale réussite.



Au niveau éditoriale, Delcourt a fais un très bon travail même si je ne trouve pas l'utilisation du bandeau-titre très confortable. Après, c'est une belle couverture. Notons aussi la double-page très spectaculaire qui clôture le prologue de la BD, très réussie et qui nous plonge de suite dans l'ambiance. C'est une belle glorification du travail d'auteur !



Penss et les plis du monde, nouvelle réussite pour Jérémie Moreau, nouvelle réussite tout court. Un très bel album contemplatif et intelligent. Je pense que je vais me relire La Saga de Grimr ainsi que Le singe de Hartlepool !

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La saga de Grimr

Au XVIIIè siècle, Grimr, jeune adolescent islandais, voit la force monstrueuse de son île en colère changer sa vie pour toujours. Il est seul au monde et sera recueilli par un homme tout juste toléré par ses pairs, un "outsider".

Mais le malheur s'acharne sur Grimr, qui rêve de devenir le héros sa propre saga.

Il demeurera lui aussi et malgré lui, un outsider.



Les dessins sont d'une beauté et d'une poésie remarquables, tout comme cette histoire et son final.
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Le singe de Hartlepool

Une histoire distrayante basée sur une légende anglaise démontrant l'absurdité du nationalisme aveugle et des méprises dangereuses liées à l'ignorance.

Cette fable est intéressante à suivre mais je dois bien avouer ne pas être vraiment entrée dans cette histoire somme toute assez tragique.

Les personnages ne sont pas franchement sympathique et seul le pauvre singe est attachant.

Le dessin, vif est expressif sert bien le propos mais je n'accroche pas trop à ce style.

Bref, j'ai passé un bon moment mais sans plus.
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La saga de Grimr

Il se prénomme « Grimr ». Prononcez-le à voix haute. Sentez les consonnes vous irriter le palais. Un bref rictus vous déforme le visage. « GRIMR ». Répétez-le encore ; plus fort ! Ça y est, vous tenez le personnage. Rude ; insoumis. Le jeune Grimr, c’est l’incarnation du cœur bouillonnant de l’Islande.



Les panoramas majestueux dévoilent des terres blanches et désolées ou perce la roche. Les cases apaisées ne résistent jamais longtemps à la fureur des nappes de lave sous-jacentes, à l’impétuosité du jeune homme qu’une tragédie guette. Le découpage éclate, alors, tandis que les ombres dansent dans le regard du héros. Il résiste à toute force aux hommes devenus lâches, soumis aux joug des Danois et imprégnés de superstitions. Contre vents et marées, il tente de forger sa saga, par la force de ses bras fusionnée à celle des sentiments.



Jérémie Moreau nous livre une fresque âpre et sensible où l’histoire humaine se confond avec la nature islandaise. La justesse des expressions, des attitudes, nous conquiert autant que le dépouillement du trait au profit des nuances colorées ; de même que les cadrages inventifs insufflant un supplément de vie à cet ouvrage qui vient de remporter le Fauve d’Or d’Angoulême. Une récompense qui n’aura jamais aussi bien porté son nom.
Lien : https://avoslivreschroniques..
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Le singe de Hartlepool

Excellente bande dessinée sur la bêtise humaine, la bétise crasse, sale, infecte. Celle des mouvements de groupes, racistes et nationalistes.



En plus, non contents d’être seulement méchants, voilà de sacrées bandes de crétins, idiots dégénérés !



Tiré d’une histoire possiblement vraie où un pauvre petit singe fera les frais de son uniforme français. (Des français pas moins cons et que les anglais, d’ailleurs. Pas de frontière pour ça !)



Un magnifique album avec un scénario à la hauteur du dessin !
Lien : https://www.noid.ch/le-singe..
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Le singe de Hartlepool

Lupano ? C'est affiché Lupano. Vite vite. Je ne connaissais qu'un Océan d'amour à mon actif alors il fallait me rattraper avec un autre duo dont Lupano faisait partie. Ce singe m'a ainsi interpellée. Court ouvrage, le singe de Hartlepool est synonyme de l'ignorance en temps de haine et de guerre amenant intolérance et racisme. C'est fort tant la bêtise engrange la violence. Tenez vous prêts et ne partez pas sur ces dessins doux avec des préjugés. Très bonne découverte !
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Le singe de Hartlepool

En 1814, au large des côtes anglaises de Hartlepool, un navire napoléonien chavire. Les anglais capturent la mascotte du bateau, un singe, qu'ils prennent pour un espion français ! Inspirée d'un légende anglaise, l'intrigue de Wilfrid Lupano est édifiante. Les dessins de Jérémie Moreau sont moins convaincants.
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La saga de Grimr

J'ai bien aimé cette saga islandaise qui explique la survie d'un village et la géographie particulière d'une partie de l'île. C'est intéressant car ça fait référence à des légendes, à la littérature islandaise, à la géographie bien particulière de ce pays, à ses mœurs et à son histoire. Les illustrations sont parfois difficiles à décryptées, mais dans l'ensemble l'aspect visuel est attrayant et esthétique.
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Max Winson, tome 1 : La Tyrannie

Max Winson est le héros de tout un pays. Joueur de tennis, il n'a jamais perdu un match. C'est une légende.



Mais son père qui est son terrible et exigeant entraîneur est malade. Il délègue alors à son entourage un certain nombre de tâches concernant la carrière de son fils.



Arrivé seul à une interview, Max s'effondre devant l'agressivité de la journaliste qui lui demande si ses victoires ne sont pas autant de tombeaux pour ses adversaires... Le jeune homme se révèle timide et peu sûr de lui.



L'événement provoque une nouvelle crise du père de Max qui se voit contraint d'engager un nouvel entraîneur. Celui-ci a des méthodes très étranges et étonnantes. Il tente de prévoir tous les impondérables...



Max invite la jeune journaliste à le rencontrer dans sa demeure alors qu'il prépare un nouveau match contre un nouveau joueur issu d'une dictature dont l'enjeu du match sera pour ce dernier le triomphe ou la mort...



Cette bande dessinée tout en noir et blanc est formidable car elle évoque avec justesse le monde de la compétition et ses enjeux. On y trouve le père tyrannique, les médias prêts à tout pour un scoop et la création d'un champion.



Le portrait d'Andy Madison en coach fou est une vrai prouesse. Le lecteur accompagne le jeune sportif dans son parcours personnel.



Une histoire en deux tomes à ne pas manquer !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Le singe de Hartlepool

Issu d’une légende dont les habitants de Hartlepool doivent encore le surnom de Monkey hangers (pendeurs de singe), Le singe de Hartlepool est avant tout une histoire sur l’ignorance et la bêtise humaine. Drôle et grinçant à la fois, Wilfrid Lupano nous offre un ouvrage doté de plusieurs niveaux de lecture allant de la caricature à un réquisitoire contre la haine voire le racisme.

Pour son premier album, Jérémie Moreau entre directement dans la cour des grands. Ses dessins tendant vers la caricature accompagnent et renforcent le ton sarcastique du scénario et les couleurs donnent à l’ensemble une atmosphère plus lourde et sombre.

En bref un très bon album, drôle, intelligent et finalement pas si lointain de la réalité.
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Le singe de Hartlepool

Plusieurs fois j’ai vu des critiques positives au sujet de cette bande dessinée. L’ayant trouvé en bibliothèque, je m’y suis lancé. Je dois reconnaitre que je ne suis pas très fan de ce genre de dessin, que je trouve trop imprécis. Mais le contenu du récit m’a vite fait oublier cet aspect.



La BD raconte une légende supposée, enfin on ne sait pas bien où se situe vraiment la réalité historique. Donc au début du XVIII° siècle un singe déguisé en soldat français se retrouve dans un village de ploucs anglais. Il va faire les frais de l’ignorance des autochtones. Leur caractère abêti est renforcé par un nationalisme exacerbé en temps de guerre et qui est stimulé par certains qui ne savent pas grand chose mais que l’on présente sans difficulté comme maitres de la connaissance. Même si le récit se situe dans un cadre historique daté, la description des comportements trouve un écho avec certains évènements actuels. Alors sans forcer on se retrouve avec une critique du nationalisme et de l’intolérance.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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Le singe de Hartlepool

Oh la bêtise humaine!! Comme elle est bien contée dans "le singe d'Hartlepool". Il en faut souvent peu (même dans la vie) pour déclencher une révolte collective. Avec de beaux parleurs, quelques hystériques querelleurs, des menteurs convaincus et des ignorants de première, eh ben là, on peut dire que la mayonnaise prend facilement.

Et ce n'est pas fini. L'histoire, ici présente, donne à en découdre dans la légendaire rivalité rosbeefs / bouffeurs de grenouilles.

Eh oui!! Le singe, échoué sur les terres de sa majesté est sans doute un français, selon les habitants du cru. Peut-être un espion envoyé par Napoléon, en tout cas un bon bouc émissaire pour cette bande de demeurés qui n'est jamais sortie de son village et très friande de ragots d'égouts.

Excellente et efficace cette BD. Je l'ai avalé... J'ai juste eu du mal à digérer l'imbécilité de ces attardés.
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Les Pizzlys

C’est un roman long , c’est l’histoire d’une renaissance, vous savez la chrysalide cet état intermédiaire entre la chenille et le papillon c’est un peu cela l’histoire d’Annie, de Nathan, de Zoé et d’Etienne le petit frère. Les Pizzlys c’est une légende, ce serait un animal issu du croisement entre un ours polaire et un grizzly. Cette rencontre de l’ours polaire et du grizzly serait due au réchauffement climatique.

C'est une œuvre symbolique qui nous transforme interieurement, qui nous ouvre les portes de nouveaux horizons, loin du systeme, de la ville et surtout du numérique. L'auteur nous fait réaliser ce monde d'esclavage qui nous engoufre dans une misère sociale et humaine. Les pizzlys, c'est la vie que l'on a perdu, cette vie faite de nature et de simplicité. On perçoit tous les bienfaits de se monde sauvage qu'il faut juste apprendre à comprendre pour en sortir grandit, humainement et un peu pizzlys.

C’est un conte initiatique que je mets dans ma bibliothèque idéale.

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Les Pizzlys

Une BD sublime, qui m'a emportée autant par son récit que par ses couleurs, ses paysages de neige, ses couchers de soleil et son humanité.



Nathan, chauffeur de taxi, peine dans son quotidien. Il élève seul ses frère et soeur et tente de joindre tant bien que mal les deux bouts. Quand une de ses clientes l'invite lui et sa famille à changer de vie et à venir en Alaska, il accepte.



Récit du changement, du retour à la nature, au rapport humain, au temps qui s'écoule, aux choses vraies. C'est beau, touchant, avec des bons sentiments mais pas trop, de la bienveillance et du suspens, de l'amour et de la crainte. Une histoire où brille l'espoir ; des cendres peut renaitre la vie, il faut croire au renouveau, au recommencement, à la renaissance.



A découvrir !
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