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Critiques de Jérémie Moreau (505)
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Les Pizzlys

Un coup de cœur !



Déjà dès le début, l’objet entre les mains est beau, tout simplement. Et, cela va se poursuivre tout au long de la lecture. La colorisation choisie, forte et originale, est un pari gagnant pour Jérémie MOREAU. Son coup de crayon, très personnel et poétique aussi. Un vrai style graphique. Un artiste à suivre !



L’histoire humaine est au départ assez simple, une fratrie à la dérive au cœur de la ville, une ville polluée et aliénante dont ne sort rien de bon. Babylone. Vient la rencontre avec une vieille dame qui leur propose un nouveau départ, loin de toute civilisation, aux confins du monde, en Alaska. Un lieu pensé comme idyllique pour se reconstruire et se déconnecter.



Puis, la réalité.



La terre ancestrale n’est plus protégée des errements de la société. L’image se fissure. Alcool, violence, réchauffement climatique, la mondialisation est là. Ses conséquences aussi.



Malgré cela, les personnages vont avancer, s’ouvrir, chacun dans sa quête. Le lecteur aussi.



Un roman graphique initiatique, beau, émouvant.

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Les Pizzlys

S'envoler.

Hier, il y a eu des aurores boréales en Bretagne. Comme sur la couverture de ce livre. Est ce pour cela que ma main l'a choisi?

La couverture avait un petit quelque chose de Peter Pan, avec une forêt en contrebas. Comment résister! J'ai donc été déconcertée par les premières planches, aux dessins assez simplistes, et parlant de tout autre chose. Il faut dire qu'au départ, l'histoire de Nathan est loin de faire rêver! Une mère « partie », un boulot de chauffeur mal payé, des prêts bancaires en veux-tu en voilà, un frère et une soeur à s'occuper, et j'en passe. À force de, Nathan perd ses repères. S'absente. Et puis soudain… une passagère pas comme les autres. Et Nathan qui lâche prise, et décide de tout quitter pour l'Alaska.

Ce changement radical va se sentir aussi dans l'intrigue. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on va avoir droit à une accumulation de thèmes différents : écologie, anciens mythes, tragédie des peuples autochtones, addiction aux réseaux, retour à la terre. On s'y perd, un peu parfois, comme le héros finalement. Mais les visuels nous embarquent à leur suite, on se laisse submerger par les couleurs fortes, les paysages immenses (comme ces doubles pages magnifiques), et on finit par lâcher prise aussi, bien loin de la réalité.

Finalement, ce n'est pas une bd. C'est un conte symbolique, une allégorie, une métaphore. Les concepts abstraits sont transformés en scènes poétiques, en images sensorielles, invitant le lecteur à voir au-delà des cases, au-delà des apparences. Mais je me laisse emporter!

Cela peut plaire ou pas, il y a des maladresses, tout n'est pas parfait, mais cet album à mon sens ne peut pas laisser indifférent.

S'envoler. N'est-ce pas ce que cherche tout lecteur?
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Le Roi-Chat

L’illustratrice coréenne Selynn Lee enrichit le tout d’aquarelles chargées d’une végétation luxuriante et d’animaux aux regards éloquents — elle excelle particulièrement dans celui, perçant, du Roi-Chat. Son style réaliste se double d’une aura mystérieuse qui appuie avec raffinement et intelligence le propos de Moreau.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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Penss et les plis du monde

Énorme travail graphique bien maîtrisé

mais j'ai trouvé ça beaucoup trop long

malheureusement je décroche

Ce n'est pas une histoire de vitesse de lecture c'est que le contenu aurait pu être plus dense .

..........

Voilà ma critique est finie mais il faut meubler pour attendre 250 caractères....
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Les Pizzlys

Surprenant, inattendu. J'aime bien les couleurs, les dessins. L'histoire me laisse assez perplexe... La fin encore plus. Une suite prévue? J'imagine que non. C'est un beau livre, mais je ne suis pas pour autant vraiment charmée. Pas spécialement envie de le conseiller.
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Le Discours de la panthère

C'est un joli album, une série de petites fables animalières, assez variées dans leurs héros de l' étourneau à l'éléphant en passant par un buffle qui a essayé de me faire pleurer, le bougre.

J'ai aimé le dessin mais ça n'a pas été non plus un coup de coeur incroyable, parfois il est un peu inégal, superbe par moments, bizarre à d'autres.

Bon, n'est pas Esope qui veut, le message est parfois un peu simpliste, mais c'est une lecture bien agréable, et on se surprend à rêver sur les images et à espérer malgré tout qu'un peu de la sagesse des animaux détaigne sur nos contemporains.
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Tempête au haras (BD)

C'est avec une attirance toute particulière depuis l'acquisition de ce livre que j'écris cette critique (positive).



L'histoire, le trait des dessins, les détails, jamais je n'ai été déçue de cette BD.

Il est vrai que je trouve certains faciès assez... déformés par la façon de dessiner mais ce n'est qu'un détail.



Le garçon et le cheval nous raconte une histoire attachante que je recommande sans aucune hésitation.
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Le Discours de la panthère

Un enchevêtrement de courtes histoires qui se recoupent avec plusieurs groupes d'animaux, auxquels l'auteur leur a inventé la parole (ou en tout cas traduit), se posant des questions sur l'origine du monde, le sens de leurs actions réalisées originellement par pur instinct et de leur présence sur Terre.



Chaque être vivant écoutera les souvenirs racontés par ses rencontres et en tirera quelque chose. Chaque histoire recoupe avec le contexte des autres histoires, pour finir au point culminant géographique de la 1ère histoire, avec le fameux discours de la panthère et sa sagesse, qui donnera son titre bien mérité à l’œuvre.



Jamais déçue par cet auteur.



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Les Pizzlys

Coup de cœur pour ce roman graphique qui déjoue nos prêt-à-penser. Cette ère capitaliste, ces solitudes urbaines, cette lassitude c'est ainsi que démarre ce récit aux teintes fluorescentes d'où naît une douce étrangeté. Jérémie Moreau nous embarque dans un voyage à la fois réflexif, onirique, tendre et cruel. Une œuvre lumineuse et éclairante sur notre monde en mutation.
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Les Pizzlys

Ce roman graphique est juste incroyable ! La connexion entre la vieille dame et les enfants est très intéressante.

Nathan, un jeune coursier Uber à Paris ne comptent plus ses heures et élève seul son petit frère et sa sœur, après le décès de leurs parents. Une nuit, il rencontre une vieille femme, Annie, qui souhaite retourner vivre en Alaska d’où elle venait à l’origine. C’est alors qu’arrive un accident, Nathan plonge dans un vide assourdissant et lui fait perdre connaissance. Suite à celui-ci, Annie, sa dernière cliente, lui propose de l’embarquer lui et sa petite famille avec elle, dans un voyage presque initiatique sur une terre hostile, où il n’y a pas d’électricité.



Ce voyage est le début d’une nouvelle vie pour la famille. D’abord très difficile pour chacun, elle permet aux protagonistes de prendre conscience que chaque instant compte, jusqu’au moment où…



Cette lecture militante, initiatique et remplie d’humour m’a beaucoup touchée. La première de couverture, au premier abord, peut laisser le lecteur un peu dans le flou, mais la curiosité va vite prendre le dessus. Jérémy Moreau arrive à nous transporter dans son univers de conte moderne et les illustrations apportent un dynamisme aux planches. Le grand format de ce roman graphique apporte également toute cette magie à l’histoire. A vous de découvrir ce qui s’y cache à l’intérieur…
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Les Pizzlys

Ce roman graphique est sublime visuellement. Les couleurs sont incroyables.



C'était assez touchant par moments et ça m'a rendue mélancolique de la montagne. Mais aïe, aïe, aïe… malgré l' « effort », la représentation des populations natives était bizarre.
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Le Discours de la panthère

Une suite de fables animalières a priori sans liens. Des histoires sur la vie et sur la mort .. Jai beaucoup aimé suivre ses animaux dans leurs aventures philosophiques. Le dessin est très beau, et les interactions parfois surprenantes et drôles.

J'ai particulièrement aimé l'histoire du Bernard L'Hermite 💜
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Le singe de Hartlepool

Mmmouais, bof, v'là tout quoi...

De temps en temps y a du dessin qui claque un peu mais tout ça est bien foutraque et difficile à suivre, à cause notamment d'une typographie difficile à déchiffrer...

Non, sincèrement ce ne fut pas un plaisir de "lecture" et le message a eu du mal à passer!
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Les Pizzlys

Ce roman graphique commence par une série de scènes trépidantes dans l'enfer parisien. Nathan, jeune chauffeur UBER dépense tout son maigre salaire pour le confort de ses jeunes frère et sœur, Etienne et Zoé. Ils vivent tous hyper-connectés et la rencontre d'Annie va bouleverser leur vie. Elle veut les amener avec elle en Alaska, pour les soigner, les « arracher à cette ville toxique » car « ils ne savent même plus regarder dans les yeux ». Marché conclu, mais dure sera la chute. Au début surtout, avec la rupture des réseaux sociaux, les épreuves de la solitude et la rudesse du climat. Une magie va opérer : la retour des vrais liens sociaux, l'entraide, l'amitié, le contact brutal avec la nature (par exemple, manger de la viande de chasse pour survivre). Et Annie qui a quitté son village et sa culture durant 40 ans, fait les remarques les plus sensées, alors que son ami retrouvé, Mike, nous explique les signes du changement climatique. Et il annonce des drames de grande ampleur. Faut-il tirer une conclusion pour les 3 jeunes qui vont être obligés de retourner à leur vie antérieure ? Ils auront une prise de conscience, mais à part ça ?

Le graphisme de Jérémie Moreau est superbe, aux couleurs chatoyantes et plein de contrastes teintés de poésie. L'absence de texte (sur conseil de Lupano?) aide le lecteur à s'imprégner de l'image. Les pointes d'humour sont des coups de théâtre. Tant mieux si J. Moreau s'est inspiré de l'auteur Miguel Benasayag qui dit : « le monde que préparent les scientifiques risque d'être habité par la folie et la maladie ». Malgré le manque d'optimisme, bravo l'artiste !
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Tempête au haras (BD)

Cette bande dessinée ne m'attirait pas du tout, mais je me suis laissée prendre dans l'histoire. Je n'aime pas particulièrement les chevaux, mais j'ai été sensible à la passion qui anime les personnages et qui est très présente dans l'histoire. J'ai aimé également le courage et la persévérance dont fait preuve Jean-Philippe. Malgré la gravité du thème traité, on rit assez souvent, parfois aux dépends de certains personnages et le ton est sérieux mais plein d'espoir. Une très belle histoire que je vous recommande.
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Le singe de Hartlepool

J'ai d'abord cru à une histoire créée de toutes pièces pour en faire une satire sociale...puis j'ai lu la postface. J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. C'était assez déstabilisant de voir cette stupidité combinée à la fureur chez les membres du village.

Je crois que j'ai trouvé ça pas mal surtout grâce au dessin mais je le recommanderais pas à tout le monde.. je sais pas à qui je pourrais recommander ça en fait.
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Penss et les plis du monde

L'idée est intéressante : un jeune homme préhistorique, Penss, se distingue des autres membres de son clan car c'est un contemplatif de la nature et un piètre chasseur. Il voit des plis partout et imagine un autre monde en lien avec la nature. C'est une belle réflexion sur le lien entre l'homme et la nature, la place de l'homme au sein du monde, la survie d'un clan. Mais j'ai trouvé un peu trop de réflexions philosophiques et des propos parfois en décalage. Les dessins et couleurs servent bien le récit.
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Les Pizzlys

Ce qu'il a de plus étonnant dans cette bd ce sont les couleurs acidulées, fluorescentes... comme un gros gâteau et des bonbons chimiques auxquels on n'ose pas toucher par peur de s'empoisonner.

Ce choix est tout à fait cohérent avec le propos car il est question de terres polluées, de cycles naturels détraqués et d'humains déphasés.



L' histoire débute à Paris, on entre dans la vie d'un jeune taxi uber, Nathan, totalement dépassé par les événements. Par un des coups du destin il rencontre Annie, américaine d'Alaska qui après 40 ans d'absence décide de retourner vivre chez les siens autrement dit les Eskimos.

Elle propose d'emmener Nathan, son frère et sa sœur aux confins du monde pour qu'ils redonnent un sens à leur vie.

La suite est une succession d'aventures pour ces jeunes parisiens. J'ai trouvé la fin un peu brutale et dénuée de travail. Le thème de l'écologie est, primo, d'actualité, deuzio, pertinent mais ça devient barbant.... Je dois dire que je me suis lancée dans cette lecture sans avoir lu la 4eme de couverture et je m'attendais à un sujet différent.

Il y a un travail artistique indéniable, mon fils a été tenu en haleine et moi aussi, il y a de belles planches psychédéliques mais il manque un petit quelque chose sur la fin...
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Le Discours de la panthère

"Il existe probablement une conscience de la mort chez certaines espèces de primates ."Sabrina Krief, primatologue au Musée de l’Homme. Et chez d'autres, comme les éléphants...

Qu’est-ce que le deuil? Qu’est-ce que la mémoire?



Dans cette belle BD, des questions existentielles dans les actes et discours d' animaux, comme chez Esope.



Un varan mord un buffle qui meurt ... Le buffle poussait une montagne afin de déplacer son île qui risquait d'être détruite par un astéroïde. La varan va aider le buffle puis ( au lieu de le dévorer ) enterrer son ami, à sa mort, au grand dam des vautours!



Homo, un petit primate doit aller écouter le discours de Sophia, la panthère noire, sur ce sujet brûlant. Les animaux ont convoqué le grand Conseil!

- "Mais maman, tu es malade, je ne peux pas te laisser!

- Je vais mourir de toute façon, Homo."
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Le singe de Hartlepool

Spoilers.



Une très bonne BD qui se démarque déjà rien qu'avec le lettrage en majuscules original.



Le dessin tombe presque dans la caricature avec ses personnages au gros nez ou dents manquantes. Les dialogues sont excessifs, drôles, absurdes. Quelques personnages plus raisonnables (le médecin, son fils, l'enfant survivant du naufrage moitié Français-Anglais, la petite-fille du héros de guerre...) viennent apporter leurs remarques de bon sens qui sont balayées par la folie vengeresse et aveugle des villageois.

Ce pauvre singe qu'on interroge pour ses supposés secrets de guerre qui ne comprend pas ce qui lui arrive provoque parfois l'hilarité chez le lecteur mais aussi la pitié. On est interloqués par cette anecdote historique qui aurait eu lieu en 1814. Du tragi-comique avec cette mascarade de procès et la pendaison du singe, sans oublier, plus discret, le sort du naufragé français qu'on saurait en danger s'il était démasqué.



La BD comporte un dossier très riche d'une dizaine de pages écrit par Pierre Serna, qui revient sur les origines du racisme en lien avec les sciences naturelles. C'est intéressant mais l'écriture n'est pas facile d'accès, les tournures de phrase sont très alambiquées, ce qui rend le propos peu clair et finalement hermétique. Dommage.
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