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Critiques de Jérémy Wegmann (39)
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Isolement

Soyez les bienvenus dans un joli village de Normandie, Thiers-sur-Mer. Tout y est calme, paisible et prospère, surtout depuis qu’un groupe pharmaceutique y a installé un de ses laboratoires, que les chercheurs ont afflué dans le village, eux et leurs proches. Une vraie manne pour l’économie locale, et une promesse d’un nouveau traitement contre la maladie d’Alzheimer. Tout allait pour le mieux dans ce village tranquille, quand on découvre le corps d’une jeune et brillante chercheuse, assassinée. Pas de bol pour la tranquillité. Pas de bol pour les administrés. L’enquête commence donc, et jusque-là, l’on peut se dire que tout est somme toute assez classique.

Sauf que… ce serait beaucoup trop simple. Déjà, l’on sort de sa retraite un ancien de la DGSI, sommé de faire équipe avec la capitaine de police locale. L’on pourrait se trouver face à une guerre des polices (autre sujet classique) mais il n’en est rien, les deux enquêteurs décident de s’unir face à ce qui leur semble un double mystère. Oui pourquoi tient-on tant que cela, en haut lieu, à faire appel à eux ?

Alors… nous sommes face à une enquête bien menée, bien construite, parce qu’elle nous surprend, parce que l’on se surprend à dire : « et si c’était possible, tout ce qui nous est raconté là ? ». Oui, malheureusement, tout ce qui nous est conté reste très crédible, y compris la bonne dose de manipulation que cela nécessite. Les découvertes que le lecteur fait au fur et à mesure de sa lecture, en suivant les personnages, chercheurs, familles des chercheurs, journaliste, ne sont pas pour le rassurer, elles font monter peu à peu la tension – jusqu’à la révélation finale.

Un roman policier que j’ai pris plaisir à lire et que je prends plaisir à partager.
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Le Diamant (S 607)



Embarquez à bord d’un sous-marin de légende !

Le Diamant est le fleuron de la marine française, tellement bien que personne ne le connaît. Ses missions sont donc réalisées top secret (défense, bien sûr).

Chaque protagoniste prend la parole pour faire avancer la narration et apporter des éléments nouveaux au lecteur, seul témoin de la vue d’ensemble que propose l’auteur.

C’est un thriller efficace, bien ficelé qui m’a tenue en haleine par son scenario très rythmé. Les contours des personnages sont définis avec les nuances requises pour leur donner profondeur et complexité.

Ce roman, c’est aussi celui du quotidien de l’équipage, ses protocoles au cordeau, sa hiérarchie militaire, ses secrets. C’est passionnant.

La fin est un peu rapide mais j’espère que c’est pour préparer une suite !

J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman secret-défense à mettre dans toutes les mains.

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Isolement

Le programme

Thiers sur Mer, petite bourgade de la côte normande, fréquentée par les touristes en période estivale s’étiole lentement les autres mois de l’année. Aussi, le maire et les commerçants ont vu d’un très bon œil BioPharma y installer une annexe de ses laboratoires : de nouveaux habitants, des recettes pour la commune et de nouveaux clients, principalement des chercheurs qui ne regardent pas à la dépense. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’au jour où une jeune femme, qui travaillait pour BioPharma, est retrouvée assassinée dans un champ. La capitaine Maire Joint est dépêchée sur place, bientôt rejointe par François Smedt, fraîchement retraité de la DGSI. A eux de mener l’enquête et de découvrir qui a tué la jeune chercheuse, et pourquoi.

C’est le troisième roman de Jérémy Wegmann que je lis (j’en profite pour remercier les éditions Librinova et plus particulièrement Mathieu Mazza), et tous sont différents tout en explorant des thèmes voisins ou cousins (je crois que celui-ci est son premier). Le moins que l’on puisse dire est que cet auteur a une imagination débordante qu’il met au service de son écriture pour en faire bénéficier les lecteurs. Il s’agit ici d’un polar d’anticipation qui, sans vouloir trop en dire pour ne pas divulguer l’intrigue, flirte avec l’expérimentation médicale (clin d’œil assumé à Big Pharma ?).

C’est très bien pensé, la construction est maline et même si on devine (un peu) l’endroit où Jérémy Wegmann veut nous emmener, le suspens est préservé jusqu’au bout. Peut-être certains aspects pourraient être un peu plus développés, mais l’ensemble tient vraiment la route pour un premier roman.

Je vous invite à découvrir l’auteur et ses trois bouquins, mon préféré étant Le Diamant (S607) dont j’espère lire la suite bientôt (cher Jérémy, si vous me lisez…).

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Le Diamant (S 607)

Bien que ma note ne soit pas très élevée, que le plaisir de lecture s’est avéré en dent de scie, je reconnais que j’ai vraiment envie de lire la suite ! Suite il y a, obligatoirement, sinon c’est une mauvaise farce et je doute qu’un auteur fasse ce genre de choses !



Jérémy Wegmann a réussi ce que tout écrivain désire : accrocher le lecteur, en l’occurrence la lectrice, parce que je reconnais avoir hésité à continuer l’histoire, bien que l’idée d’un sous-marin qui n’existe pas officiellement soit très tentante !



Par contre j’ai beaucoup moins apprécié la forme donnée au roman que je n’ai pas trouvé crédible à travers les personnages et leurs réactions peu appropriées quel que soit le moment ! L’écriture est très correcte mais manque un peu de fantaisie, plus particulièrement dans la description des personnages et de leurs caractères, à part le Pacha !



A voir les chroniques des autres lectrices, j’imagine aussi que le moment où je l’ai lu ne fut pas le bon, mais je tiens à connaître la suite, le suspens, lui, est au rendez-vous !



Challenge 50 Objets 2023/2024
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Le Diamant (S 607)

Roman choral qui nous emmène dans les profondeurs de la Méditerranée, transportés dans un sous-marin français ultra secret pour une mission encore plus ultra secrète.

Je ne suis, habituellement, pas très fan des romans d'espionnage mais j'ai adoré découvrir le fonctionnement d'un SNA (sous-marin d'attaque nucléaire), la vie à bord, la promiscuité exacerbant les rivalités et les rancœurs, l'histoire de chaque protagoniste, les flash-back éclairant la mission en cours.

Je regrette de n'avoir pu rester un peu plus longtemps avec l'équipage, j'aurai aimé les suivre jusqu'au bout, avoir les détails du dénouement (difficile de ne pas spoiler!)

Un grand merci à l'auteur pour cette découverte très enrichissante et ce bon moment de lecture !



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Génération figée

Un jour que rien ne diffère des précédents, le temps se fige et plus personne ne meurt, les malades dans le coma se réveillent, les femmes enceintes, restent enceintes interrogeant toute la communauté scientifique !



L’histoire va se dérouler dans un village fictif français, bien que selon les descriptions faites ou les faits qui s’y déroulent cela ressemblerait plutôt à une ville conséquente. Des dissensions apparaissent au sein d’une famille car la veille le fils a été donné pour mort et donneur d’organes !



Petit à petit une ambiance délétère s’installe, des Zorros des temps modernes, s’arrogent le droit de juger, condamner et exécuter ceux qui leur semblent coupables !



L’idée de départ est bonne, les événements négatifs développés sont quasiment incontournables, donc attendus mais là où j’ai été grandement déçue c’est que pas un seul des protagonistes ne s'est lancé ou n’a même émis l’idée d’utiliser ce temps figé pour mettre sur pied et développer un mouvement pour la protection de la planète alors que l’infini était devant eux !



Du coup le phénomène mondial a joué petit jeu, en restant un roman dystopique régional égocentré !



Question écriture : il y a trop de répétitions de mots dans un même paragraphe et trop de petites descriptions qui recentraient un peu plus le récit sur lui-même ! Une idée à retravailler en lui donnant plus d’envergure ou des buts plus grands.



Challenge Entre Deux Thèmes 2023

Lecture Thématique septembre 2023 : Découverte auteur
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Génération figée

Le commentaire de Nathalie : ♥ Coup de coeur ♥

Un cauchemar, un mauvais rêve, un événement qu’on ne voudrait jamais vivre.

Le 10 janvier, c’est l’incompréhension la plus totale partout dans le monde et pour nous lecteur en particulier dans la petite ville fictive de Montsardieu. À l’hôpital, les comateux se réveillent, les blessés graves guérissent, les maladies disparaissent.

Chez Jacques et Rose, c’est l’Alzheimer de celle-ci qui s’est envolée. C’est vraiment à n’y rien comprendre, les gens ne meurent plus, mais les femmes n’accouchent plus.

Est-ce un virus, une malédiction comment savoir quand même les scientifiques ne trouvent rien ? Dans la même ville la nouvelle fait mal à Louise et Joachim la veille de l’événement, ils ont acceptés de débrancher leur fils décédé suite à un accident, et ce, malgré les doutes et les supplications de leurs filles Judith.

Nous sommes maintenant 5 ans le jour J et rien n’a changé. Les gens continuent de ne pas mourir et vivent parfois avec tous les excès qui se montrent à eux.

Louise travaille dans un centre pour aider ceux qui vivent avec certaines dépendances, anxiétés et tout ce qui vient avec cette nouvelle vie, elle a pour collègue Marie, la petite fille de Rose revenue de Paris pour espérer changer de vie.

Tout semble bien aller dans ce nouveau monde de la génération figée, certains s’y habituent, d’autres essaient de survivre. Mais un groupe très mal intentionné a décidé de faire le ménage sur la terre. Ce groupe nommé Les Trieurs extrémistes ont décidé d’éliminer ceux qu’ils n’estiment pas devoir vivre. Car oui, il existe bien une façon de mourir et une seule : recevoir une balle dans la tête.

Louise et Marie prennent la décision d’organiser des marches, des rencontres avec tous ceux qui veulent bien les suivre pour dénoncer ces gens très violents qui parfois tuent pour aucune bonne raison. Mais existe-t-il une bonne raison ? Elle décide de faire ce que le maire et la police ne semblent pas vouloir faire. Par peur ou ont-ils une raison précise de ne pas trop enquêter ? Y auraient-ils un traître dans les forces de l’ordre, dans le monde politique ? Ce qui est sûr, c’est que les gens en ont assez que Les Trieurs font la loi et sèment la peur partout.

Une seule chose pourrait les arrêter et cette chose pourrait être le temps.

Et si tout recommençait comme avant et si le phénomène faisait marche arrière et remettait tout en ordre, la mort, la vie ?

Mais la question qui se pose, qu’elle est la vraie raison de ce moment figé.

Pourquoi tous ces rêves prémonitoires, tous ces comateux réunis par un même rêve, un même but ?

Cette génération figée qui a vu sa vie être mise sur pause réussira-t-elle à remettre le monde dans le droit chemin ?

L’auteur a su capter mon attention dès le début, les pages se sont mises à tourner toutes seules. Je voulais savoir qui, quand et comment ?

Une plume fluide, colorée et presque futuriste en n'espérant pas fataliste.

Un thème hors de l’ordinaire, mais oh ! Combien captivant et fascinant, on ne peut que se poser une seule question : que ferions-nous ?
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Le Diamant (S 607)

J'ai eu, il y a quelques semaines, une demande de l'auteur pour lire ses livres.

J'ai pris le temps d'y réfléchir. Lire pour faire plaisir à un auteur ou une autrice ne m'intéresse pas et surtout, je veux pouvoir être libre de mes retours.

Le thème de celui-ci était susceptible (et non submersible 😅) de me convenir et il en allait de même de ma réponse à l'auteur.

Nous avons donc convenu que c'est "Le diamant (S607)" qui ferait une courte plongée dans ma PAL.



Sitôt rentré, sitôt sorti. Je voulais voir ce qu'il avait dans le ventre. Pas l'auteur mais bien ce roman ^^.

C'est un roman d'espionnage court, moins de 300 pages. Les phrases sont également courtes ce qui donne un rythme rapide à l'histoire.



Le Diamant est un sous-marin. Entre la classe Rubis, qui est une classe de six sous-marins nucléaires d'attaque de 1ʳᵉ génération français et la classe Suffren, de deuxième génération. Mais le Diamant, officiellement, n'existe pas.

On trouve à son bord le commandant dit "Le Pacha" Fabrice Duprat, sa seconde Anne Lecourt, son oreille d'or Nicolas Hans, son Docteur Nour Yerna, mais également un prisonnier Lybien du nom de Amar Baas, placé sous la garde de Lou Kyma et deux de ses acolytes.

L'équipage a une mission mais évidemment, tout ne se déroule pas comme prévu.



J'ai trouvé, l'histoire très fluide. Les chapitres s'enchaînent avec une alternance du narrateur et du temps (passé ou présent) indiqués par l'auteur.

Sept narrateurs, mais on ne s'y perd pas car Jérémy Wegmann a pris le temps de bien nous les décrire. Plus psychologiquement que physiquement mais ce n'est pas un souci, pour moi en tout cas.

Il place deux autres sujets d'actualité le féminisme et l'homosexualité. Effectivement, avec seulement six femmes dans le soum (=sous-marin), la perche était facile.



Ce qui m'a dérangée le plus, c'est les termes utilisés tout au long du roman. On fini, pour les novices comme moi, par comprendre ou chercher ce qu'ils signifient mais avec une description dès le départ ou en marge, ma lecture en aurait été moins perturbée.

(J'ai déjà du mal lorsqu'on me parle de deux voitures, à faire la différence mais pour les sous-marins, c'est encore pire 😅. Pour moi, le véhicule me permet d'aller d'un point A à un point B, de toute façon, on est tous limité à 80km/h !)



J'ai évidemment tout de suite pensé au magnifique film "A la poursuite d'Octobre rouge" à un certain moment du roman mais différent pour la suite.

Suite qu'il y aura peut-être ??? Car j'ai trouvé la fin un peu expéditive et elle pourrait-être la bienvenue.



Oui, ce roman est une bonne surprise.

Merci donc à l'auteur de m'avoir fait découvrir sa plume.

N'hésitez pas vous aussi à plonger dans ce roman.
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Le Diamant (S 607)



Le Diamant est un sous-marin qui n'apparaît sur aucun radar. Ils ne sont qu'une poignée d'initiés à savoir qu'il existe. C'est dans les entrailles de ce bâtiment hermétique qu'Anne Lecourt prend pour la première fois son poste de Second. Dans ce monde majoritairement masculin, elle doit faire ses preuves pour être acceptée. Le fait que le sous-marin transporte dans le plus grand secret un espion, agent triple que la France veut remettre à la Lybie, ne va pas lui faciliter la tâche...



A ma très grande surprise j'ai adoré ce roman d'espionnage. Pourtant, j'avoue que le huis-clos dans un sous-marin, je n'étais pas sûre de m'y sentir confortable. Et c'est là le tour de force de l'auteur parce qu'en plus d'apprendre pas mal de choses sur un univers qui m'est totalement étranger, j'ai très vite été intéressée par les différents personnages et happée par le suspense du récit.



Le choix du roman choral était très ingénieux car il permet de lecteur de bien cerner plusieurs personnages sans que l'un soit plus principal que l'autre. Les rôles de chacun sont différents au sein de l'équipage et leurs enjeux par rapport à la mission diffèrent également en fonction de leur vie privée qui nous est dévoilée petit à petit tout au long du roman.

Cette construction a donné un rythme fort dès les premières pages et comme le style de l'auteur permet une lecture très fluide, j'ai lu ce roman très rapidement tant il était difficile de le lâcher.



Le seul petit bémol pour moi est le ressenti d'une certaine lassitude face à la répétition des cycles, mission dans le présent et flash backs d'avant mission, personnage par personnage. Si au début c'était plaisant, sur la longueur, il aurait fallu trouver une autre astuce pour lever le voile sur le passé en s'affranchissant de cette construction répétitive.



Ca me plairait bien de refaire un tour au fond des mers s'il prenait l'envie à Jeremy Wegmann d'embarquer pour une nouvelle mission.
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Isolement



J’ai lu ce roman d’une traite, prise par la perplexité tant le nœud de l’intrigue m’échappait. C’est suffisamment rare pour le souligner, non pas que j’aie un talent quelconque pour découvrir le pot aux roses aux deux tiers des polars mais plutôt parce que la plupart des auteurs « best-seller » n’ont pas le talent suffisant pour maîtriser leur intrigue jusqu’au terme.

Ici, pas de bavardage, des personnages ordinaires qui permettent au lecteur de s'identifier et de s’immerger dans ce thriller, un style fluide malgré quelques maladresses de débutant qui sont facilement pardonnables.

Partez à la découverte des secrets d’un labo pharmaceutique installé dans une petite ville normande aux côtés de Jérémy Wegman : les secrets d’État sont au rendez-vous ainsi qu’une intrigue dont la crédibilité fait froid dans le dos.

Je me suis régalée. J’ai mis les deux autres romans de cet auteur sur le dessus de ma PAL.



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Le Diamant (S 607)

Le commentaire de Nathalie :

Le Diamant est un sous-marin français qui n’existe pas.

Plus de 60 personnes y travaillent depuis 10 ans, mais il n’existe pas.

Du moins pour le reste du monde, car pour ceux qui gravitent autour, il existe.

Anne Lecourt est nommée seconde auprès du commandant (le pacha) Fabrice Duprat, la première femme à accéder à ce poste, ce qui ne fait pas le bonheur de tout le monde et d’un en particulier qui convoitait se poste. Trouble à l’horizon ?

L’histoire se situe en deux temps, on suit les personnages principaux avant leur départ pour leur mission dans le Diamant, puis dans le sous-marin durant ce qui devait être une mission secrète d’escorte pour un prisonnier. Malheureusement, ce sera la pire sortie en 10 ans. Le Diamant sera torpillé, déstabilisé, endommagé sérieusement. Tout le monde doit se serrer les coudes et travailler à réparer le Diamant pour pouvoir survivre. Car il ne faut pas oublier qu’ils sont très loin sous l’eau et surtout supposément inexistants. Pourtant, rien ne se passera comme prévu, un des membres ne verra pas la chose de cette façon et après avoir découvert un secret caché au fond du Diamant, il déclenchera le chaos total, séparera l’équipage en deux clans, provoquera la mort autour de lui et mettra la vie des membres du sous-marin en péril.

Comment pourront-ils s'en sortir , qui pourra venir à leur secours et surtout comment ?

L’auteur nous transporte dans une aventure sous-marine très enlevante avec des revirements de situations qui nous déstabilisent, des personnages prenants, attachants, parfois détestables, mais tous importants pour l’histoire.

Une plume intense, rapide et captivante. On découvre un monde, un univers qui nous est inconnu.
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Génération figée



Plongés dans le coma, malades sans espoir de rémission : ils retrouvent tous leurs conditions physiques et mentales.

Le même jour.

Voilà ce que le monde entier nomme « le phénomène » ou « le miracle » pour les croyants.

Formidable, me direz-vous. Oui, mais.

Pas de naissances non plus. Les grossesses en cours semblent être mises sur pause.

Voilà pour les grandes lignes de l’univers de cette dystopie.

Le récit se passe dans une petite ville de province, 5 ans après l’apparition de ce que certains appellent la génération figée.

Sur fond de thriller, les personnages évoluent dans ce nouvel ordre du monde.

J’ai lu ici et là que ce roman n’est pas abouti, qu’il est superficiel. En fait, tout dépend de l’intention de l’auteur.

A-t-il souhaité écrire un thriller dans un monde différent ? Auquel cas, ce n’est pas trop mal réussi.

A-t-il voulu créer un univers avec un thriller comme base de développement narratif ? Alors, oui, dans ce cas, c’est assez superficiel. En tant que lecteur, on se pose beaucoup de questions et peu de réponses sont apportées.

J’avoue que ce qui m’a le plus dérangé est le langage parlé. Parfois, je ne savais plus si je lisais un dialogue ou une narration.

Il me semble qu’il y a matière à un bon roman pour autant que l’auteur affirme ses intentions et revoit son procédé narratif pour que les ruptures de style soient davantage mises en évidence.

Le concept de l’immortalité a fait couler beaucoup d’encre. Voilà un texte qui pourrait y trouver sa place après un nouveau travail d’écriture.

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Génération figée

Les immortels

Je remercie Mathieu Mazza des éditions Librinova pour m’avoir adressé ce roman de science-fiction signé Jérémy Wegmann, un auteur à suivre dont j’avais bien aimé le thriller Le Diamant (S607).

Imaginez un monde où plus personne ne meurt, et où plus personne ne nait. Subitement, sans explication, ceux qui étaient dans le coma se réveillent, les blessés les plus désespérés guérissent instantanément, les malades d’Alzheimer voient leurs maux disparaître, les personnes âgées obtiennent une seconde jeunesse. Parallèlement, les femmes enceintes n’accouchent plus, et les naissances provoquées se terminent par le décès des bébés. Aucun scientifique ne peut expliquer le phénomène… Après la stupeur, la résignation : cinq ans plus tard, rien n’a changé. Plus personne ne vieillit, plus personne ne tombe malade... Enfin, physiquement, car mentalement, c’est une toute autre histoire : comment vivre sans perspective, comment vivre… éternellement ?

J’ai beaucoup aimé l’idée de départ de ce roman d’anticipation, un petit peu moins la manière dont l’auteur l’a traitée. Je regrette notamment qu’aucune explication au phénomène ne soit donnée, idem pour les rêves collectifs… La fin notamment m’a semblée assez abrupte. Certains aspects auraient pu être mieux exploités, il y avait du potentiel.

En revanche, j’ai bien aimé que l’action soit centrée sur un tout petit groupe de personnages circonscrit dans une petite ville de province ce qui accentue le côté réaliste du roman et permet au lecteur de s’identifier.

En résumé, une super idée de départ qui m’a laissée un peu sur ma faim…

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Génération figée

J aime beaucoup la dynamique dès le début. L écriture est vraiment fluide mais surtout, c est le sentiment installé au départ. C est très difficile à expliquer, entre urgence, joie, perplexité et peur. On va suivre au fil de l histoire plusieurs personnages selon les chapitres, ce qui dynamisent encore plus le récit. Ils sont super bien construits, différents et surtout chacun réagissant différemment vis à vis de cet état nouveau. J aime beaucoup la psychologie et tout ce que l auteur imagine pour le « après ». C est très intéressant et vraiment bien réfléchi. Même moi, je me suis prise à réfléchir sur ce que je ferais dans cette situation. Surtout, l histoire est vraiment originale mais on veut savoir ce qu il va arriver, ce qui va se passer. Je n aurais pas penser à ça et surtout pas à la fin! Il y a pas mal de rebondissements, on échafaude des théories mais surtout on s attache aux personnages. Bravo pour cette lecture peu commune qui m a vraiment plu. Inclassable selon moi, peut être en roman d anticipation. Je le recommande, il est dérangeant par certains aspects car cela peut paraître réel.
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Génération figée



D'habitude, dans les dystopies, le nombre d'humains sur terre a diminué drastiquement et les héros tentent d'une manière ou d'une autre d'échapper à la mort.

Le roman de Jérémy Wegmann est complètement disruptif puisqu'il a choisi de ne plus faire mourir personne (ou presque), en parallèle, plus personne ne nait. Ca pourrait être le point de départ d'une utopie mais nous sommes bien dans la dystopie.



J'étais très intriguée par le parti pris de l'auteur, assez inédit. Le fait que l'intrigue se concentre principalement sur un petit groupe de personnes dans une petite agglomération au fin fond des Pays de la Loire devait permettre de sortir des habituelles considérations géopolitiques.

Si on se pose à soi-même la question: et si la mort n'existait plus, et que je reste "calée" à l'âge que j'ai pour toujours.... comment réagirais-je? Plein de considérations très terre à terre me sont venues à l'esprit. Le roman promettait d'être passionnant.



Petite déception pour moi quand je me suis aperçue que l'auteur ne creusait pas ces aspects du quotidien et que finalement, on ne sait pas trop ce qui se passe dans la tête de ses personnages. Le parti pris de Jérémy Wegmann repose principalement sur deux axes: une milice privée qui a décidé de rendre la justice selon ses propres règles et l'activité au sein d'un établissement médical où l'on soigne les addictions en tout genre. L'ensemble m'a semblé un peu trop artificiel et a, de mon point de vue, manqué d'amplitude.



Malgré tout, la lecture fut agréable grâce à la plume équilibrée de l'auteur. Quand il s'est agi de ménager du suspens dans le dernier tiers du roman, il est parfaitement parvenu à me tenir en haleine. L'intrigue pouvait se prêter à une telle forme, suspens/action. Jeremy Wegman a, semble-t-il, plutôt choisi la voie de la réflexion sur un sujet somme toute grave et là, j'ai eu un goût de trop peu.

Ce n'est pas grave, cette lecture était cependant bien plaisante et je lirai donc avec plaisir un autre de ses romans rapidement.

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Le Diamant (S 607)

Ravie d'avoir lu ce très bon roman d'action ! L'intrigue est efficace, bien amenée et les retours en arrière permettent à la fois de faire monter la tension et de mieux connaître les principaux protagonistes de cette histoire. Il y a un côté très cinématographique dans ce récit et on imagine bien retrouver certains personnages dans une suite (ou plusieurs) ou d'en voir un jour une adaptation (une mini-série me semblerait parfaite). Il y a plusieurs personnages féminins forts, ce qui est toujours agréable 😊. Il me semble qu'un petit travail éditorial pourrait affiner encore l'écriture mais je pinaille car la correction linguistique est une déformation professionnelle chez moi et le roman est déjà très, très bien, avec de bons dialogues également. La fin peut sembler abrupte, mais elle m'a personnellement beaucoup plu car elle ne nous donne pas tous les détails de A à Z comme si on n'était pas capables de deviner par nous-mêmes les conséquences à venir. Un auteur qui ne prend pas ses lecteurs et lectrices pour des idiot(e)s, c'est appréciable! Je lirai avec plaisir son autre roman Génération figée. Ce roman pas trop long plaira à mon avis aux amateurs de romans d'espionnage, policiers, d'action, à celles et ceux qui ont aimé la série Vigil, le film Le chant du loup, ou encore Octobre rouge. Merci à l'auteur pour sa confiance.
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Le Diamant (S 607)

Le thriller de Jeremy Wegmann nous entraîne pendant six jours, en mer Méditerranée, à bord d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) français, un navire de guerre ultra secret, sans existence officielle. le bâtiment héberge trois commandos surentraînés cachés à l'insu des autres marins, dans une coursive encombrée par un tas de matériaux rendant le lieu très difficile d'accès, dont la mission secrète consiste à livrer un prisonnier en Libye. Seuls le commandant et sa seconde sont au courant de la mission.



Au large des côtes libyennes, ce qui semblait être une traversée de routine tourne au drame pour l'équipage bleu de 63 hommes et femmes, à 500 mètres de profondeur.



De chapitre en chapitre – il y en a 18 au total –, la narration du récit repose sur le point de vue en alternance de chacun des six personnages principaux :



Amar Baas, le prisonnier, ancien diplomate libyen, officiellement mort lors d'un raid franco-américain dix ans plus tôt, ayant probablement participé à la chute de Kadhafi. Un passager mystérieux, manipulateur.



Le commandant Fabrice Duprat, le pacha comme on appelle le maître à bord du navire, le central des opérations (CO), son champ d'action entouré de ses officiers, prêt à diriger 63 sous-mariniers, dont six femmes, pour une plongée de 70 jours en eau profonde.



Anne Lecourt, la commandante en second du Diamant qui a déjà quelques années d'expérience ayant occupé un tel poste à bord d'un autre navire, un SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins), en conflit avec Armand Girot, ayant été nommée à sa place pour assister Fabrice Duprat et dont le destin basculera au troisième jour de la mission.



Nicolas Hans, celui qu'on appelle « l'oreille d'or » en raison de ses capacités auditives à détecter le type et la nationalité des navires que le sous-marin croise sur sa route à l'aide de son casque d'écoute toujours bien fixé sur les oreilles.



Nour Yerna, le médecin généraliste de profession, responsable de la santé physique et psychologique des officiers, qui a des années de boxe à son actif et plusieurs championnats de France amateur. Sa réputation de foutre le bordel n'a d'égal que sa consommation d'alcool lorsqu'elle fréquente l'Arbre blanc, le bar de Prade-sur-Mer, la base secrète du Diamant.



L'officier Armand Girot, frustré de se retrouver sous les ordres d'une femme à un poste qu'il considérait devant lui revenir de plein droit, prêt à tout acte d'insubordination jusqu'à mettre en danger l'équipage et faire avorter la mission.



Cette technique d'écriture dévoile aussi progressivement les traits de personnalité avec le retour dans le passé de chacune et de chacun quelques jours, semaines, mois ou années avant le déroulement de la mission. Ces insertions permettent de comprendre la dynamique qui anime les protagonistes.



L'ambiance oppressante de la vie à bord dans ces étroites coursives (centrale des opérations, infirmerie, cantine, dortoirs des matelots, bannettes des officiers...) est palpable. Particulièrement lorsque la traversée prend une tournure dramatique. le roman repose sur une documentation irréprochable recueillie auprès du ministère des Armées. L'histoire est bien menée, bien que le suspense ne soit pas insoutenable. À quelques pages de la fin, je m'interrogeais sur l'issue possible à la tragique impasse dans laquelle se retrouvaient les différents acteurs. Sur le coup, la chute rapide presque bâclée m'a déçu. Avec le recul, je me suis dit que l'auteur avait peut-être une suite en tête.



Un mot sur l'auteur, Jérémy Wegmann, qui a aussi publié en autoédition (Librinova) simultanément avec la sortie en janvier 2023 du thriller le Diamant (S 607), un polar (Isolement) et un roman fantastique (Génération Figée).



Après une carrière d'assistant de production, de scénariste télé, d'écriture d'une série quotidienne, il est sélectionné au festival international des scénaristes de Valence en 2017 pour un projet en huis clos dans un sous-marin nucléaire d'attaque, le Diamant (S 607) pour lequel il remporte la Plume de Cristal. Il décide alors d'en publier une adaptation sous forme de roman. Jérémy Wegmann caresse d'autres projets d'écriture tout en étant en parallèle responsable d'une brasserie dans le XXe arrondissement de Paris.



Vous pouvez commander et récupérer votre exemplaire numérique via le site leslibraires.ca.



Merci à l'auteur pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : ****



Intrigue : ***



Psychologie des personnages : ****



Intérêt/Émotion ressentie : ***



Appréciation générale : ****


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Le Diamant (S 607)

Alors comment expliquer ce livre? J ai déjà eu la chance de lire un autre de l auteur qui m avait scotchée sur son originalité et la construction solide de son récit. Ici, on est dans quelque chose de différent, un huis clos dans un sous marin. Dès les premières pages, on est happé par l histoire. Il va droit au but. C est quelque chose que j aime beaucoup. A chaque chapitre, ça sera un personnage différent. Ça permet d appréhender toute l histoire de plusieurs points de vue mais surtout de garder la tension et le dynamisme car dans cette histoire, la tension est maximale! Bravo pour cette ambiance qui ne faiblit jamais. Être comme ça dans un sous marin, ça nous mets directement dedans. Et même si on est confortablement dans son canapé, on a l impression d être la bas. J ai plusieurs fois été mal, comme oppressée avec ce sentiment d être enfermée sous l eau. Pour arriver à créer cela chez le lecteur, il faut une sacrée plume mais surtout, des descriptions incroyables. On sent des grandes recherches et une profonde maîtrise de ce monde qui était inconnu pour moi. J ai même été jusqu a googler certains éléments et beaucoup de choses sont vraies! (Sauf biensur l histoire). Tout ce qu il explique techniquement, les appellations des sous marins et autres. C est très très fort! Ça met une qualité incroyable à son récit. Ce n’est jamais trop lourd, c est parfaitement dosé. Bref, c’est une lecture terriblement prenante, de A a Z avec ce sentiment d oppression, ce niveau de connaissance, cette intensité, ce huis clos. PARFAIT!! C est définitivement un auteur à lire et à surveiller. Un petit coup de cœur? Oui je pense bien 🤗.
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Génération figée

Le 10 janvier, brusquement un phénomène étrange apparaît. Subitement, les malades guérissent, les comateux se réveillent, les femmes enceintes n'accouchent pas, plus personne ne vieillit. Cinq ans plus tard, tout le monde s'est résigné. Ils font partie de ce qu'on appelle désormais la génération figée. Mais en sont-ils devenus heureux pour autant ?

L'idée de base m'a beaucoup plu. Et si le vieillissement disparaissait ainsi que les maladies et la mort, est-ce que ça ne serait pas finalement la solution idéale à toutes les souffrances ? Et pourtant non. Le temps s'est figé pour tout le monde. Les enfants ne grandissent plus, les femmes restent enceintes toutes ses années, personne ne vieillit ni ne peut mourir. Le monde sombre dans la mélancolie et les comportements à risques se multiplient car ils sont sans conséquences. L'humain se perd sans les limites.

J'ai trouvé que malheureusement cela manquait d'action. Je ne me suis pas attachée aux personnages qui avaient une vision cynique de ce qu'il leur arrivait. J'ai trouvé qu'il manquait de diversité dans les réactions. Pourquoi pas avoir une partie de la population, même minime, qui choisit d'en profiter pour faire des choses créatives et positive ?

Il y a l'apparition d'une milice, d'un mouvement qui se sent le droit de juger qui doit mourir. Des meurtres se multiplient et des corps à la tête tranchée sont retrouvés. J'aurais aimé que l'enquête soit plus approfondie et plus haletante.

Par ailleurs, la fin m'a déçue, je suis restée avec beaucoup de questions sans réponses dont la plus importante. Pourquoi ce phénomène est-il apparu ?

Bref. Je suis déçue mais je vous invite à vous faire votre propre idée.
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