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Citations de Jérôme Kerviel (100)


... de manière générale, plus on montait dans la hiérarchie de la banque et plus les responsables semblaient en difficulté face au juge.
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La thèse [de Van Ruymbeke] tenait en une phrase : il était clair qu'ils s'étaient montrés laxistes, mais je ne les en avais pas moins abusés.
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En trois ans, disais-je à Van Ruymbeke, j'ai vu croître mes résultats de 1700% ! Dans quelle entreprise peut-on obtenir une telle croissance sans truquer ouvertement les règles ? Durant ces mêmes trois ans, j'ai laissé plus de 900 opérations en pending, c'est-à-dire en ne renseignant jamais les contreparties avec lesquelles la banque était supposée avoir négocié des milliards d'euros, contreparties d'autant moins référencées dans ses fichiers qu'elles n'existaient pas !
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À force de crever les yeux, les choses deviennent invisibles [...] J'ai tendance à croire que, pour la seule fois dans une carrière ponctuée de positions courageuses et indépendantes, Renaud Van Ruymbeke a connu cet aveuglement ; les évidences étaient trop énormes pour qu'il puisse les croire.
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Après trente-huit jours d'incarcération, un nouvel épisode de ma vie commençait.
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Je n'avais qu'une seule idée : rentrer dans ma cellule, retrouver le seul endroit qui était devenu mon chez moi, mon unique lieu de vie. Pendant sept ans, c'est la Société Générale qui avait constitué mon havre ; aujourd'hui, c'était ma cellule.
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La célèbre réflexion de Michael Douglas dans le film Wall Street, "Si tu veux un ami, paie-toi un chien", était sinistrement vraie.
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Le constat était amer. J'avais donné sept ans de ma vie à une société pour moisir dans une cellule de prison, et mes amis se révélaient intrigants et dissimulateurs.
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Quant à Moussa, je découvris plus tard, à la lecture des procès-verbaux d'instruction, qu'il n'était pas l'ami fidèle que j'avais cru. Ce fut une réelle épreuve, une de plus.
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L'inconnu affable finit par se présenter. Il me confia avec un certain naturel : "Je suis là pour viol." Gros blanc de ma part.
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Le lendemain matin, au moment de m'habiller, je réalisai que je portais toujours ma ceinture et mes lacets ! [...] Pour compléter le tableau, un câble télé pendait le long du mur. La justice [et la prison] n'en était pas à une contradiction près.
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Dès cette première nuit, j'ai aussi découvert qu'une prison ne dort jamais. Les bruits métalliques des portes, les plaintes des canalisations vétustes, les cris de ceux qu'on a collés au mitard, les hurlements des détenus qui, au fond de leur cellule, ne supportent plus leur sort, les coups frappés sur les portes avec les mains ou la tête, la souffrance, la misère et les angoisses des hommes, tout ressort avec la nuit. Je me retrouvais plongé dans un monde inconnu, et je ne savais rien du futur.
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La Santé, j'y étais. Nous rejoignîmes le quartier dit VIP. [...] Le gardien m'ouvrit la porte de ma cellule. Elle avait les neuf mètres carrés réglementaires, avec un lit, une table, une chaise un lavabo et des toilettes. Au point où j'en étais, elle ne me parut pas pire que ce que j'aurais pu craindre.
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Il me signifia ma mise en examen pour faux et usage de faux, abus de confiance, et introduction frauduleuse dans un système de données informatisées par usurpation d'identifiant. Souhaitais-je m'exprimer sur les motifs de ma mise en examen ?
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J'étais sale, pas rasé, pas coiffé, sans lacets ni ceinture, mes vêtements étaient fripés, et je devais puer la sueur. Van Ruymbeke m'accueillit par quelques mots aimables, me demanda comment j'allais et si je supportais tout cela.
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... je balayai la pièce du regard en espérant y découvrir le fameux poster de Lucky Luke sur lequel, disait-on, du temps qu'il était à Rennes, le juge [van Ruymbeke] avait inscrit : I am a poor lonesome judge. Mais il n'y était pas [...]
"Monsieur le juge, vous n'avez plus votre poster de Lucky Luke ?
_ Non, il a brûlé dans l'incendie du parlement de Rennes", me répondit le juge sur le ton le plus neutre.
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En fait, j'étais complètement paumé.
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Lors des entretiens que j'avais eus avec mes responsables [...] au siège de la Société Générale, j'avais également été enregistré. "Il me semble que c'est une pratique illégale", fis-je remarquer au lieutenant [de la brigade financière]. Elle me le confirma. Il y eut un moment de silence gêné.
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J'appris au détour d'une phrase un point qui me troubla : toutes les auditions étaient enregistrées.
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Non, je n'étais pas cet esprit machiavélique qui avait mis au point des techniques capables de déjouer l'ensemble d'un système bancaire complexe.
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