L'histoire, cruelle et désespérante, d'un enfant livré à lui-même dans la campagne d'Europe de l'Est en pleine Seconde Guerre Mondiale. Le récit est beau, très beau, et d'une violence percutante, partagé entre poésie et réalité crue. C'est un de ces romans troublants, dérangeants, révoltants, qu'on n'oublie jamais vraiment.
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Petit roman très court (120 pages) de l'écrivain états-unien Jerzy Kosinski (1933-1991).
Particulièrement original et inclassable, ce roman est une sorte de conte dans lequel le personnage principal est un homme d'âge moyen, qui n'est jamais sorti de chez lui et qui a passé toute sa vie entre sa chambre, où il regarde la télévision, et son jardin.
Un jour, cet homme sans nom se retrouve contraint de quitter son domicile. Ne connaissant le monde extérieur que par la télévision, il ne comprend pas les gens, mais une série de hasards le rendent rapidement célèbre.
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Lecture abandonnée une fois atteintes les 120 pages.
On n'en peut plus de cette énumération ennuyeuse de vilénies et autres bassesses humaines, étalées sans ironie, ni aucun style, comme une litanie qui se veut triste récit d'aventures...
On suit les errances d'un enfant se retrouvant orphelin dans la campagne (polonaise ?) durant la Seconde Guerre Mondiale ; sa malédiction : ressembler à un bohémien et pour cette raison, devant subir à longueur de chapitres, actes malveillants et de violence extrême, le tout décrit par un auteur très soucieux du détail lorsqu'il s'agit de faire état de l'ingéniosité humaine dans le domaine de la cruauté et du sadisme. Non pas que je fasse preuve d'hypersensibilité s'agissant de violence, mais lorsqu'un récit n'offre aucune respiration au lecteur et qu'il se contente de montrer la laideur du monde et des hommes sans même un quelconque "alibi littéraire", sans rien dénoncer, sans même faire preuve d'aucune fibre poétique, cela devient lassant et on a l'impression de lire un livre "inutile".
Pas d'empathie, et donc pas même émouvant, je passe à ma lecture suivante.
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L'oiseau bariolé tire son nom, si l'on en croit les propos de l'auteur dans la préface de son oeuvre, d'une pratique paysanne fort cruelle. On capture un oiseau, on le peint des couleurs les plus vives, et on le relâche parmi ses congénères, qui, malgré son chant, ne le reconnaissant pas comme étant de leur espèce, saisi par la crainte et l'incompréhension, ne tardent pas à le tuer. C'est le sort qui menace le jeune narrateur de cette histoire, envoyé par ses parents, qui pensaient le mettre à l'abri à la campagne en le plaçant dans une famille d’accueil, alors que la guerre fait rage. La femme qui s'occupait de lui décède très vite; débute alors un long chemin émaillé de tribulations et d’adversités que lui vaut son physique noiraud, qualifié de bohémien ou de juif, et qui éveille l'hostilité et la méchanceté de la populace.
Les paysans polonais y sont décrits comme des êtres arriérés dans leur mode de vie, abjectes d'inhumanité, superstitieux dans leur croyance, bestiaux dans leur appétits, cruels jusqu'au sadisme, collaborant servilement avec l'occupant nazi. Le roman, l'autobiographie romancée, le mystère demeure tant la personnalité de l'auteur est complexe, est composé de chapitres assez indépendants les uns des autres, c'est l'horreur des tableaux qui en assure la cohésion, cette succession effroyable et écœurante de turpitudes, de sévices, de massacres. L'auteur et sa famille a survécu grâce à la bonté de polonais de l'est du pays, pourtant à la lecture du texte parût en 1967, on a l'impression d'un procès à charge de la paysannerie polonaise, alors que l'armée de "libération" soviétique est décrite avec une certaine complaisance.
L'intérêt principal de cette oeuvre réside dans le regard naïf et versatile que l'enfant porte sur ce monde incompréhensible qui le rejette. L'oiseau bariolé est un livre atroce, dérangeant et controversé, qui pêche par un certain manque d'unité et par la noirceur complète du tableau proposé.
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C’est un roman fantastique qui relate sur la mœurs et la vie social que l’on comprend aisée et complétante c’est qui est attirant c’est la vieil Amérique rien de plus beau c’est splendide et attirant des faits qui nous incitent à y aller et y vivre rituel.
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Ce roman (publié en 1965) est quasiment insoutenable et sa lecture m'a demandé d’énormes efforts, car son sujet est des plus pénibles. Il retrace les tribulations d’un jeune Polonais qui a toutes les apparences d’un Juif ou d’un Tzigane, au cours de la seconde guerre mondiale. Pendant tout le récit, il ne cesse pas d’être exploité, persécuté, torturé, menacé de mort, à deux doigts d’être exécuté, par les villageois polonais et par les Allemands. Sans compter les scènes terribles dont il est le simple témoin. Une telle accumulation d’atrocités est insupportable et peut-être même contre-productive, à mon avis. Certes, les exactions ont été innombrables pendant ce conflit, mais le lecteur de "L’oiseau bariolé", lassé par toutes ces horreurs, en arrive à ne plus y croire. On ne peut pas "aimer" ce livre. Il faut noter que l'auteur, un Juif polonais réfugié aux USA, n'a jamais prétendu qu'il s'agissait d'une autobiographie.
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1939. Comme des milliers d'autres, un petit garçon d'Europe centrale est envoyé par ses parents à la campagne afin de lui donner plus de chances de survivre. Ils perdent sa trace. Abandonné, il erre de village en village, pourchassé comme bohémien ou comme Juif. A l'époque des ghettos, ses hôtes craignent les pires représailles en l'hébergeant. Courageusement, dans un long et pénible monologue, cet enfaant, témoin et victime de l'horrible tourmente, raconte sa vie parmi les paysans ignorants et brutaux, dans un pays au sol aride et au climat rude, au milieu de ces véritables esclaves de la terre envoûtés par la sorcellerie et les croyances, dans une région aux moeurs violentes et cruelles, à la merci de la soldatesque ivre et vengeresse. Ce récit a de multiples implications : psychologiques, sociologiques et même anthropologiques, témoignage sur les populations d'Europe centrale obéissant aux moeurs primitives et aux coutumes ancestrales.
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La claque ! Dur, cruel, agaçant, choquant, parfois insoutenable... Mais si la littérature c'est provoquer des émotions, on en prend plein la figure avec ce roman (?) récit (?) qui nous entraîne au fond des ténèbres et de la désespérance. Une très noire humanité. A essayer, malgré la personnalité controversée de l'auteur et les accusations de plagiat dont il a fait l'objet.
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Ce livre est terrible. Si vous avez aimé Les Bienveillantes de Jonathan Littell, vous trouverez ce livre à votre gout. Terrible, terrible. Il ne faisait pas bon vivre durant la seconde guerre mondiale, même loin de la Guerre en elle même. La violence occupe chaque page de ce livre. On n'en ressort pas indemne de ce livre. J'ai lu de nombreux livres et témoignages sur les camps de concentration et ce livre qui ne traite uniquement de ce qu'il y avait tout autour (les villages, les campagnes) est pire ! J'ai mis une excellente note.
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Très beau livre, je l'ai lu étant jeune, l'histoire m'a beaucoup marqué.
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imaginer une adaptation contemporaine d'un enfant pas comme les autres qui doit fuir face à la barbarie
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ce livre lu à 20 ans m'a laissé un souvenir d'horreur avec des scènes atroces de violence et de cruauté insupportable. on me l'avait donné à lire et je n'y arrivais pas, je bloquais . j'ai eu la bêtise (du moins je le crois) de me forcer à le finir; j'en ai fait des cauchemars longtemps
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Chance, jardinier qui ne connaît le monde qu'à travers la télévision, est renversé par la voiture d'Elisabeth Eve. Elle l'amène chez elle pour le soigner. Par hasard il y rencontre le président des Etats-Unis et lui donne des conseils sur la politique financière du pays basés sur ses connaissances horticoles. Le président en fait son conseiller et Chance devient la cible des médias.
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