Jillian Tamaki

Si je devais retenir quelques cases ce serait ce contraste sublime entre l'enfance et l'entrée en adolescence. Une qui bouge, court, expansive, ouverte, et l'autre qui économise déjà ses mouvements, et traverse à mouvements comptés son existence.



S'il fallait résumer ce livre en une phrase, celle de Craig Thompson en quatrième de couverture est parfaite.



S'il fallait en garder trace, je dirais que cette BD n'est pas parfaite ni inoubliable mais traduit très bien et avec de très belles cases l'été qui semble infini, la magie que l'on garde des lieux, même bruts et misérables , les chroniques familiales et le temps qui passe.

Comme tous les ans, Rose vient passer ses vacances à Awago près d'un lac. Elle y retrouve Wendy qui a un an de moins qu'elle. Contrairement aux années précédentes, ses parents semblent tendus, stressés : sa mère peu enthousiaste, son père, au contraire, un peu énervé. Ils ne sont plus sur la même longueur d'ondes. Rose a 13 ans, au début de l'adolescence, elle se pose des questions sur la sexualité, sur les jeunes autour d'elle, elle a envie de regarder des films d'horreur et elle discute beaucoup avec Wendy, plus petite fille qu'elle, qui l'agace un peu mais qu'elle apprécie beaucoup. Après une nouvelle dispute, son père repart pour travailler tandis que sa mère sombre dans la somnolence. Alors avec Wendy, elle va se passionner pour un drame qui se déroule devant elles, une jeune fille découvre qu'elle est enceinte et le futur papa, pour lequel Rose éprouve un petit coup de coeur, refuse d'envisager un avenir commun.

Cet été sera exceptionnel pour elle car elle va grandir brutalement, prendre de la maturité en observant le couple de ses parents, celui de ses jeunes ados et ses propres transformations. Un roman touchant et sensible sur l'adeolescence et la complexité des sentiments. A lire.

Une bd sympathique où on suit les 2 personnages avec attention mais rien de transcendant ne se passe réellement

Un très joli roman graphique, très juste, sans fioritures, avec des choix graphiques très esthétiques dans le noir et blanc. Difficile de s'imaginer comment mieux rendre les tourments de la pré-adolescence, les secrets de famille, la lenteur d'un été passé au même endroit chaque année, les choses qui changent sans vraiment changer, le temps qui passe. Plein de choses qu'on n'imaginerait pas trop transposables en BD... et là elles l'ont fait. Je n'en avais pas entendu parler mais j'ai l'air d'avoir été le seul au vu du nombre de critiques postées sur Babelio.

Le fait que la dessinatrice et la scénariste soient métisses contribue je pense au coté ovni de l'ouvrage, surtout quand ses deux cultures sont nord-américaine et japonaise, deux approches différentes de l'art de raconter des histoires par le dessin mais que ce livre permet de considérer comme joliment complémentaires.

Le fait qu'elles soient des femmes... et des féministes... leur donne forcément ce regard si particulier sur ces deux pré-adolescentes qui découvrent l'amour, la puberté, les ombres que comportent une famille... et les films d'horreur au cœur de cet été qui ne sera peut-être pas si semblable que ça aux précédents.... mais pas forcément si différent non plus...

Comme chaque été, Rose va passer les vacances d'été à Awago Beach avec ses parents. Elle y retrouve sa copine d'enfance Windy, et, ensemble, vont passer leur temps entre discussions, plage, virées à la supérette, visionnage de films d'horreur et observations des jeunes du coin.



On découvre alors une tranche de vie contée et dessinée avec talent, un portrait de pré-ado, au moment du balancement entre enfance et entrée dans l'adolescence. Partagée entre l'envie de retrouver ses jeux d'enfance et l'attirance pour les mystères du monde adulte.



C'est sensible et les dessins sont réussis. Les ambiances ressortent vraiment avec force.

Mais je ne suis pas complètement emballée, gênée par un petit quelque chose que j'ai du mal à définir, peut-être l'aspect un peu trop noir de tout ça, un petit côté glauque et déprimant qui ne me donnent pas trop envie d'encourager les jeunes à lire cette BD.

Awago beach, petite localité cise au bord d'un lac canadien où Rose et Windy se retrouvent chaque année, avec leurs familles, pour goûter aux joies des grandes vacances. Mais cet été là les jeux habituels prendront une dimension nouvelle. Les fillettes, au seuil de l'adolescence découvrent de nouveaux centres d'intérêts, se questionnent sur les choses de la vie, le monde des adultes qu'elles abordent avec autant de prudence que de curiosité en rêvant à leur futur et espionnant les jeunes gens de leur voisinage. Simple jeu qui prendra un tour plus sérieux face aux détresses et secrets latents constatés sous l'apparente insouciance des beaux jours. Pour Rose en particulier, dont la mère semble gagnée depuis leur arrivée par une mystérieuse mélancolie, cet été signe la fin d'une certaine innocence. Le regard et le crayon sensibles et vifs des autrices transfigurent ainsi le déroulement somme toute banal de congés à la campagne - entre baignades, barbecues, séances de cinéma maison et balades à vélo - en un récit d'une grande justesse sur cette période d'éveil fondatrice. Une lecture dont on ressort nostalgique à conseiller à tous les publics dès le collège lorsqu'arrive l'heure des questionnements.
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Cet été-là ce fut d’abord pour moi une très belle couverture. Puis une très belle lecture, tout en douceur. Jillian et Mariko Tamaki signent un beau récit d’adolescence, avec une réelle adéquation entre le dessin et le scénario.



Rose et Windy se sont quittées enfants l’été précédent, elles se retrouvent un an plus tard, adolescentes. Leurs préoccupations évoluent, par forcément au même rythme. Leur amitié est toujours la même, mais certains tiraillements commencent à se faire sentir. La maturité des deux filles est différente, à ces âges où l’on change rapidement. il n’est pas évident pour les deux jeunes filles de continuer à vivre leur amitié de la même façon, des ajustements vont devoir se faire au fil des jours.



L’été passe lentement, entre séances de cinéma à la maison pour jouer à se faire peur, promenades sur la plage et observations des ados plus âgés. En filigrane, derrière cette réflexion sur l’adolescence, se dessine une réflexion plus poussée sur le fait d’être une femme, sur la maternité et son importance (ou non) dans l’accomplissement d’une femme. On croise dans cette bande dessinée, des femmes pour qui la maternité n’arrive pas au bon moment et d’autres pour qui elle tarde à pointer le bout de son nez, jusqu’à en devenir clairement problématique.



J’ai vraiment été charmé par ce livre, avec son ambiance estivale, son trait doux. J’aimerai pouvoir retrouver encore une fois Rose et Windy pour un été supplémentaire. Une bande dessinée pour ados et adultes.
Lien : https://calokilit.wordpress...

Si, tout comme moi, vous en avez marre de la grisaille de l’hiver, je ne peux que vous recommander “Cet été-là” de Jillian et Mariko Tamaki. Alerte gros coup de coeur ! 💖

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Des baignades, des parties barbecue, des films d'horreur regardés en cachette des adultes pour se faire peur, des démonstrations de danse de Miss Hip Hop, une certaine curiosité pour les “grands” ados que les deux jeunes filles espionnent et avec eux la découverte du sexe, la prise de conscience de son propre corps, le regard porté aux autres qui va changer et un secret familial... Tous les ingrédients sont là pour passer un été inoubliable.⁣

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“Cet été-là” raconte avec brio le passage de l'enfance à l'adolescence, cet âge charnière qui me fascine. Vous savez, ce moment où on commence à faire face au monde des adultes, et où ne le comprend pas forcément.

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Mais il n’y a pas que des ados dans ce livre. Jillian et Mariko Tamaki dépeignent de beaux (et très justes) portraits de femmes modernes très attachants et riches, comme par exemple la mère de l'héroïne, Alice, nappée de mystère au début et qui se révélera au fur et à mesure des pages.⁣

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Graphiquement, c'est vraiment tout simplement magnifique. Le trait de Jillian Tamaki est vraiment super élégant et doux. Certaines planches sont de véritables tableaux tout en finesse où l’on ressent bien l'atmosphère des vacances d'été. 🏖⁣

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Au final, un beau roman graphique qui raconte des événements simple mais d’une très jolie façon. Je le recommande chaudement à tous ceux qui veulent se replonger dans la mélancolie de cet âge là et des vacances d'été.⁣

J'ai acheté ce roman graphique il y a quelques mois, sans avoir pris le temps de le lire à tête reposée. Je m'y suis lancée en revenant de vacances et je me suis pris une jolie petite claque...



- C'est beau

- J'aime cette couverture

- J'aime ce lac frais

- Cette petite fille est touchante de tendresse et de maturité

- Cette grand-mère qui boit plus que de raison m'a fait rire

- Tous les passages qui se passent dans l'eau sont superbes



J'ai fini le livre avec quelques mélancolies !

C'est une BD qui m'a également été prêtée par ma petite-fille, comme "la louve boréale".

Cette BD est en noir et blanc.

Deux gamines en vacances, des copines depuis toujours, pas encore femmes, mais déjà plus des enfants découvrent les problèmes d'adultes.

Elles voyagent dans l'entredeux.

Pas trop emballée ni par les dessins ni par l'histoire.

une BD qui ne paie pas de mine au premier regard, et puis rapidement le charme opère.



Le dessin façon crayonné est fin, puissant avec énormément de délicatesse. C'est une histoire toute simple. L'histoire d'un été passé par Rose au bord de l'eau à Awago Beach. Comme tous les étés, elle y retrouve son amie Windy. Elle sont à l'aube de leur adolescence, joue encore dans le sable mais commencent à se poser des questions sur les garçons, sur les filles qui couchent avec des garçons ; tout ça quoi.



La location de films d'horreur, trop horribles pour elles, sert d'excuse à Rose pour observer Dunc, le vendeur du magasin local, un grand qui a au moins 16 ans.

Les jours se succèdent doucement, dans la torpeur des vacances. Mais Alice et Evan, les parents de Rose ont aussi des problèmes... L'été ne se passe pas bien pour eux, surtout pour Alice.



L'histoire est toute simple, ce sont de petits riens, des trucs de jeunes filles. Des trucs de grands aussi. Le récit de Mariko Tamaki se marie à merveille au traits esquissés par Jillian Tamaki. tout l'ensemble baigne dans cette langueur estivale ou les drames couvent. Certaines planches sont de véritables tableaux tout en finesse.



Longtemps après la lecture, des images et des phrases nous reviennent à l'esprit. Une belle rencontre.



Voici une petite chronique amusante pour les anglophones : http://www.bustle.com/articles/22596-13-things-graphic-novel-this-one-summer-gets-right-about-being-a-preteen

C’est un très beau récit intimiste, l’histoire d’une jeune fille qui sort à peine de l’enfance, c’est la découverte du monde des adultes lors de vacances d’été sur le bord d’un lac américain. Rose et son amie Windy sont maintenant trop grandes pour les châteaux de sable, et le monde des “grands” attire leur curiosité, Rose découvre les problèmes de couples de ses parents, et les histoires des jeunes adultes du camp, c’est un récit sur la perte de l’innocence. Le trait est brut et réaliste, en noir et blanc, le graphisme reste en retrait par rapport au récit, le rythme est lent, mais on ne s’ennuie pas, parce que le ton, tout en restant très pudique, est très juste, très finement décrit, les petits détails maintiennent un lien ténu avec ce qu’il reste encore d’enfance, tout est dans la précision, on ne tombe jamais dans le spectaculaire, on reste au niveau de ce que la jeune fille peut comprendre et sentir, donc tout ne sera pas dit et c'est ce qui rend le récit si réaliste. Un beau récit délicat, sobre et pourtant très efficace et marquant.

Une chronique douce-amère sur la sortie de l'enfance, remarquable de tendresse.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..

L'histoire commence au début des vacances et prend fin avec la fin des vacances.

Les deux héroïnes sont à l'entrée de l'adolescence. Elles ne sont plus vraiment dans l'enfance et les jeux des années passées sont un peu dépassés mais pas encore grandes, du moins pas assez pour se mêler aux jeunes du coin.

Rose vit un été difficile. Sa mère traverse une grave dépression, des parents se disputent beaucoup. Rose vit mal tout cela.



Les illustrations apportent beaucoup à l'histoire. Elles montrent la différence entre Windy, un peu plus jeune, encore potelée et Rose, déjà adolescente. La dominante bleu contribue à donner une tonalité triste à l'ensemble.



La description de ces vacances ratées, de ces adolescentes qui ne jouent plus et s'ennuient, de la mère dépressive et de la réaction de son entourage est très réaliste, on s'y croirait. Tout est très soigné. Très bien vu. Mais justement, parce qu'on s'y croirait, on s'ennuie un peu avec les héroïnes. Tout est très morose pendant ces vacances, on plonge aussi dans la morosité.



Je reconnais que c'est très beau, travaillé, intéressant… mais je ne recommande pas la BD. Une fois refermée, comme les héros qui sont passé à coté de leurs vacances, on a gout amer. C'est plutôt déprimant.

Comme tous les étés, Rose et Windy se retrouvent à Awago beach. Passé le récit succinct de leur année réciproque, elles reprennent leurs habitudes. Mais elles ne sont plus tout à fait les petites filles de l'année dernière. L'adolescence pointe le bout de son nez et avec elle tout un florilège de questions.



Elles vont naviguer entre les baignades, les jeux d'enfants, les premiers films d'horreurs et l'observation des histoires d'amour des plus grands.



Parallèlement, on va suivre les parents de Rose dont le couple est en pleine crise. Sa mère vit repliée sur elle-même, suite à un désir d'enfant qui ne se concrétise pas. Le père lui entend bien profiter des joies des vacances.







Mon avis:



Voilà, tout à fait le genre de BD/Roman graphique que j'adore.



Une BD qui aborde de manière intelligente et subtile cette période particulière qu'est l'été et surtout celle de la pré-adolescence/adolescence.



Rose est le personnage central. Elle est la plus âgée et on la sent tout à fait prise entre l'innocence de l'enfance et les turpitudes de l'âge adulte. Cet été-là, Windy et son père vont la maintenir dans le côté enfantin tandis que sa mère et les jeunes du village vont l'attirer involontairement dans l'âge adulte.



Chronique douce amère, ce roman graphique est d'une très grande richesse et se lit comme on laisse passer l'été. Tranquillement, doucement ...



A laisser entre les mains de vos ados et dans les vôtres car cette BD permet de se glisser à nouveau dans la peau pas toujours confortable d'une ado...
Lien : http://www.livr-esse.com/201..

... Que ce soit les adultes, les enfants, on se reconnait dans ces personnages qui sont monsieur et madame "Tout le monde", qui ont des choses à nous raconter, des leçons qu'ils ont tiré des obstacles de la vie. Les sujets abordés sont menés d'une (ou plutôt de deux) main(s) de maître, en parlant de la vie dans toute sa complexité et simplicité à la fois, tout simplement. Nous suivons Rose du début à la fin, Rose et ses problèmes, son incompréhension face aux adultes dont elle aimerait pourtant faire partie. Quitter l'enfance est tellement compliqué, pourtant quand elle regarde sa copine Windy et son insouciance, ça a l'air plus facile d'y rester... J'ai donc dévoré en une petite heure ce roman graphique qui m'a laissé un pincement au cœur de quitter ces personnages, qui m'a également laissé méditer sur les sujets abordés. Il s’agit donc de mon premier coup de cœur de l'année, qui n'est pas des moindres par le travail de cette bande dessinée et la beauté de son histoire. A découvrir sans hésiter !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

Après mon marathon de bonnes lectures hier, je pensais être sur une belle lancée et oups, ce qui devait arriver arriva, me voilà face à un flop. Bien que j'ai facilement tourné les pages de ce roman graphique pavé, ce n'était pas par passion, plutôt pour aller rapidement au bout de l'histoire..



Rosie et Windy sont des copines de vacances. Été, même heure, même endroit, ce sont les retrouvailles. Cet été est différent car la mère de Rosie est renfermée, elle est au bord de l'eau mais ne s'y jette jamais. Les filles, elles, sont dans la pré-adolescence. La puberté est pour bientôt et elles se passionnent sur le seul potin du village : les mamours d'un couple ado/adulte.

J'ai trouvé ça froid, lent avec une ambiance amère d'une nostalgie perdue. On ressent bien la différence de ressenti entre les 2 gamines et les non-dits entre tous les personnages, c'est peut-être ça la force de cette BD, d'où ma note.

Cet été là est un roman graphique, qui décrit l'été de deux jeunes filles tiraillées entre l'enfance et l'adolescence. Les jeux et les goûter font encore partie de leur quotidien mais l'une d'elle est déjà attirée par les garçons, fascinée par les adolescentes plus âgées.

Les auteurs abordent également d'autres thèmes de société comme la dépression, l'homosexualité, l'adoption.

Bref, un bon roman graphique à conseiller plutôt à des adolescents.

Rose sort de l'enfance, et découvre le monde de l'adolescence avec sa copine de vacances d'été. Les dessins sont jolis, en noir et blanc. Par contre, je n'ai pas trop accroché avec l'histoire que je trouve trop simple et assez banale somme toute. Je pense que cela aurait pu être un peu plus profond sur les émotions et les sentiments. Et je trouve cela un peu plat.

J'avais entendu parlé de ce roman graphique à sa sortie et puis il m'est sorti de la tête jusqu'à ce week-end ou je l'ai déniché chez emmaus. J'étais impatiente de le découvrir alors sitôt rentrée à la maison, je me suis plongée dans la lecture et je dois dire que j'ai été extrêmement déçue.



L'intrigue est plate, il ne se passe rien et l'on s'ennuie très rapidement. Nos deux héroïnes Rose et Windy, sont deux jeunes adolescentes, qui grandissent mais qui sont encore très enfants. On les suit le temps d'un été sur leur lieu de vacances. Le rythme est très lents et le seul point positif que j'ai trouvé est les dessins. J'ai aimé ce noir et blanc, les traits de crayons qui apportent beaucoup.



Bref, je pense être complètement passé a côté de cette lecture ou bien j'en attendais peut-être trop d'autant que j'avais lu de bonnes, voir d'excellentes critiques.
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