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Critiques de Jim Dodge (176)
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L'oiseau Canadèche

Auteur peu prolifique, Jim Dodge est, entre autre, derriére le texte de ce fort réussit Oiseau Canadéche...







Pépé Jake a 80 ans lorsque sa fille meurt de maniére assez violente. Il décide alors de recueillir son petit fils. Un choix qui surprend à son âge, d'autant que le bonhomme est porté sur la bouteille. Mais il pense être immortel, et alors qu'il approche la centaine, lui et son petit fils recueille un oiseau hors norme...







En une centaine de page (cette édition comprend une postface), l'auteur raconte assez simplement, à la maniére d'un conte, l'histoire de cette famille peu commune. On ressent cependant cette impression d'être dans le grand ouest américain. Et d'y croiser des personnages typiques, notamment un vieil indien nommé Sept-Lunes, dont Pépé Jake est persuadé qu'il s'est réincarné dans un sanglier, qu'il appelle Cloué-Legroin. Un Sanglier que Titou, le petit fils, pourchasse dés qu'il en a l'occasion. Et c'est avec fluidité que se déroule ce texte, cette histoire qui en dit beaucoup sur ce que peut être une vie remplie, et des liens fort qui se créent. Un texte à découvrir, su vous en avez l'occasion, ça ne vous prendra pas beaucoup de temps, mais vous en sortirez probablement conquis !
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Stone Junction : Une grande oeuvrette alchi..

Une fois la dernière page tournée, il est des livres dont vous doutez de ce que vous venez de lire. Stone Junction est de ceux là. Etait-ce un roman de fantasy ? Un trip hallucinatoire échappé on ne sait trop comment de la grande période de la littérature hippie voire beatnik ? Ou simplement la version littéraire d’un road-trip movie à l’américain où la contemplation des paysages prend le pas sur l’intrigue ? À moins que ce ne fût une étude des caractères rencontrés tout au long de sa vie par le personnage principal ?

Et tout d’abord, que lui arrive-t-il à ce personnage, le si évanescent et bien nommé Daniel Pearse ? De quelques semaines après sa conception à sa mort (ou son avènement ?) vingt-cinq ans plus tard, nous le suivons pas à pas. Faisant son éducation auprès d’une mère jeune, fantasque et pourtant douée d’un solide bon sens, puis d’une collection d’olibrius, anarchistes et magiciens qui lui apprendra des talents indispensables dans sa vie quotidienne. Plutôt variés ceux-ci vont de la fabrication de faux-papiers à la menuiserie fluviale en passant par le trafic, la culture et l’usage de drogues en tout genre, la méditation en forêt, l’art du déguisement et les arts martiaux ou encore le poker et ses infinies variantes. Pourquoi ? Pourqu’il mène à bien deux quêtes. La sienne propre d’abord : trouver qui est responsable de la mort de sa mère. Et celle de son protecteur : trouver le secret de la sphère philosophale, qui se trouve être aussi la plus pure des pierres. Derrière ces deux enquêtes, il y a une même question : qui est Daniel Pearse. Lui apprend la vérité, mais ne nous la dévoile pas. C’est à nous lecteurs de nous créer la notre, suivant les échos que Stone Junction a éveillés en nous. Le tout tissé dans une histoire haletante qui vous happe dès le début et ne vous lâche que 445 pages plus lui sur un « Mais pourquoi ? » final, aussi suivi d’un « au fait oui, c’est logique. »
Lien : https://www.outrelivres.fr/s..
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L'oiseau Canadèche

C'est un très bon roman pour se lancer dans l’œuvre - succincte mais absolument merveilleuse - de ce vieux loufoque, ce génie incontesté et ce hippie encanaillé qu'est Jim Dodge (m'est avis que s'il s'est procuré cette fameuse recette, il pourrait bien en profiter pour nous en conter deux ou trois nouvelles). Court, simple, bougrement efficace, ce petit livre qui ne paye pas de mine compte pourtant des délices dans chacune de ses pages. Avec des personnages fortement contrastés qui sont fortement attachants, tant dans leurs qualités que dans leurs vices, un attrait certain pour la vie dans la nature sauvage et un pichet d'humour bien tassé, l'auteur signe une sorte de fable bizarre, symbolique, légèrement inspirée de la spiritualité amérindienne.



Ce que j'aime chez Jim Dodge, c'est que lorsqu'on a aimé un de ses livres, on est tout à fait convaincu d'adorer les suivants. L'oiseau Canadèche peut se lire comme une sorte d'introduction à Stone Junction, étant les similitudes entre ces deux livres : la mort de parents, les figures paternelles de remplacement, l'initiation à la vie sauvage, le soupçon psychédélique, l'impossibilité à vivre selon des normes, la paillardise bon enfant et le piège des jeux d'argent. A ceci près que celui-ci est beaucoup plus accessible, plus abordable, presque un livre à mettre entre les mains de toute la famille. Le tragique est tout à fait compensé par une malice bienveillante et un sens de la solidarité bien développé, malgré les airs bourrus et solitaires ; le piquant du breuvage tord-boyaux est soulagé par le grand bol d'air frais du printemps ; l’irascibilité du grand-père centenaire adoucie par la candeur du petit-fils.



Pour finir en beauté, je vous conseille de vous reporter à la postface de Nicolas Richard (traducteur de Stone Junction), parce qu'en fait tout y est dit, de façon extrêmement bien argumentée et surtout presque aussi drôle que le roman lui-même. Notons d'ailleurs que ce monsieur a traduit pas mal de super bons bouquins et qu'il serait bien de jeter un bec dans sa propre production personnelle (prochain à paraître chez Inculte en 2018, save the date).



(voir la critique intégrale sur le blog)
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Stone Junction : Une grande oeuvrette alchi..

Daniel Pearse coule des jours heureux avec sa mère : il grandit dans une maison à l'écart où, pour aider une société secrète nommée l'AMO, ils recueillent des gens en fuite. Criminels, anarchistes, scientifiques, marginaux, rebelles de toutes sortes... Daniel a reçu ainsi une éducation pour le moins non-conventionnelle, et a appris toutes sortes de choses. C'était une vie assez paisible, jusqu'au jour où sa mère meure, et de façon violente.

L'AMO va prendre Daniel sous son aile, et lui donner des cours encore plus poussé, que ce soit dans l'art du poker, les ouvertures de coffres-forts, l'art du déguisement. Pour Daniel, ce sera l'occasion de chercher la vérité sur la mort de sa mère. Pour l'AMO, c'est la possibilité de lui confier une mission dangereuse : voler un diamant retenu par le gouvernement.

En finissant Stone Junction, je me suis longuement interrogée sur ce que je venais de lire : pas tout à fait du fantastique, par tout à fait du polar, pas tout à fait du contemporain... Bref, un bon OLNI comme Super 8 sait si bien les faire !

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
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Stone Junction : Une grande oeuvrette alchi..

Annalee Fargo Pearse vient de s'échapper de chez les bonnes sœurs et a été prise en stop par un routier plutôt bienveillant, Smiling Jack, qui lui offre de rester dans son chalet à condition d'accepter de temps en temps quelques hôtes en cavale. Au fil des années, ils se remplument un peu, apprennent tous les deux la vie, et découvrent des individus tous aussi improbables qu'enrichissants. Pour Daniel qui n'a jamais eu de père (faute de savoir lequel était le sien parmi de nombreuses possibilités), c'est une vraie occasion de choisir parmi de nombreuses figures paternelles, de se construire une nouvelle famille éphémère mais extrêmement solidaire et soudée.



Commence alors son incroyable apprentissage de la vie en marge de la société, dans cette grande communauté composite constitués de hors-la-loi. Les hors-la-loi ne font le mal que lorsqu'ils estiment agir pour le bien ; alors que les criminels, eux, ne se sentent bien que lorsqu'ils font le mal. Son éducation ressemble étrangement à une initiation alchimique, un dépouillement extrême et un affinement du corps, de la conscience, de l'esprit, de la tactique, pour finalement apprendre à déjouer tous les systèmes, les identités et les lois humaines, et terminer par apprendre à disparaître complètement, et ceci afin d'aller dérober en déjouant les systèmes de sécurité les plus sophistiqués du monde le Diamant le plus étrange, le plus pur et le plus lumineux.



L'entraînement de Daniel, draconien et sans concession, passe par l'apprentissage de la vie dans les montagnes, la méditation, la science des drogues, la neutralisation des système de sécurité, le toucher tantrique, les jeux d'argent, le déguisement et la magie de l'évasion / disparition. C'est à la fois très zen et hyper déjanté, ésotérique et très terre-à-terre. C'est peut-être le roman qui en dit le plus long sur l'homme qu'est Jim Dodge, fils de militaire qui a également longtemps vécu dans une communauté autonome, et qui a terminé par être diplômé en poésie, directeur d'écriture créative à l'Université Humboldt State en Californie.



L'histoire dans son intégralité est dense, complexe, inventive, improbable, anarchique, visionnaire et explosive. Chacun des personnages est une mine d'or d'informations, de richesse d'enseignement, et chacun est à la fois fortement attachant et désespéramment irritant. Certains autres, uniquement de passage, sont là pour redonner un éclat, un souffle de fraîcheur et de promesses. C'est également un récit qui est très ancré dans la nature humaine, animale et végétale, dans l'essence même des choses - un vrai conte de hippie sans les cheveux gras, une œuvrette alchimique qui donne envie d'aller s'exiler au fin fond du monde et d'apprendre à se ré-apprivoiser, se connaître, se dépasser, à se fondre dans la puissance de la pierre philosophale.



Surtout, ce n'est pas un roman qui se prend au sérieux, et qui le fait admirablement bien. Jim Dodge est un génie littéraire qui signe de vraies pépites, entre l'Oiseau Canadèche et Not Fade Away, dont on regrette qu'il n'ait pas été plus prolifique. Écrit en 1989, c'est un livre résolument intemporel qui célèbre ce qu'il y a de plus fou, de plus beau, de plus magique dans la vie, à travers la joie et les peines, les tragédies et les explosions, la jeunesse et l'éternité, l'entraide et la débrouillardise. Ayant eu la chance de le découvrir lors de sa première parution en français, je suis doublement contente de le voir réédité aujourd'hui, et j'en remercie les éditions Super 8. Et n'oubliez pas, c'est une œuvre de fiction. DE FICTION.



(voir la critique intégrale sur le blog)
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L'oiseau Canadèche

Si j'ai bien aimé cette nouvelle, en riant franchement aux éclats à de nombreux moments, tellement c'est du grand n'importe quoi (et ça me plait quand c'est du grand n'importe quoi), je suis restée un peu... dubitative devant cette fin qui me semble pour le coup trop irrationnelle et un peu bâclée. C'est dommage.

J'ai bien aimé Canadèche, elle me fut très sympathique, comme oiseau de compagnie.
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L'oiseau Canadèche

La lecture de L’oiseau canadèche, c’est d’abord une plongée au cœur du Grand Ouest américain que se partagent les propriétaires de ranch et amateurs de chemises à gros carreaux, de soirées poker, de ballades en pick-up et de chasse au sanglier. On y retrouve le paysage sec, poussiéreux et sans fin auquel la littérature des grands espaces nous avait habitué. Malgré cela, ce court roman de Jim Dodge – une petite centaine de pages – nous surprend par son originalité, sa tendresse et son humour.



Une belle réflexion sur la vieillesse.
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L'oiseau Canadèche

Malgré tout ce que j'avais vu, de mes yeux vu, je doutais qu'un canard puisse avoir bon ou mauvais esprit intentionnellement.

Désormais je sais que le canard n'est pas ce qu'on croit.



Si toi aussi tu détestes les canards, prends une heure et lit cette jolie fable.



Si toi aussi tu adules les canards, prends une heure et lit cette jolie fable.







...un début et une fin sur le blog:
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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L'oiseau Canadèche

Avec L'oiseau canadèche, Jim Dodge réconcilierait n'importe quel rétif avec l'imaginaire de l'Ouest américain et avec la vie de famille - une famille constituée d'un octogénaire bourru et contemplatif, de son petit fils Titou, qui a la passion des clôtures, et avec pour élément féminin un colvert boulimique, l'oiseau canadèche - dans une Amérique, celle du ranch de pépé Jake, où le temps peut s'écouler lentement, puisque celui-ci distille un whisky « Râle d'agonie » qui rend immortel.



« Quand pépé eut joué de la manivelle pour abaisser sa vitre, le gérant jeta un coup d'œil à l'intérieur de la cabine pour bien s'assurer de la présence de Canadèche et demanda :

- Que fait ce canard dans mon établissement ?

- Elle veut voir le film, dit aimablement Titou, devançant son grand-papa qui commençait à écumer.

- Nous refusons absolument tout ce qui sort de l'ordinaire.

Jake explosa :

- Eh ben, ça doit vous faire une petite vie bien merdeuse et salement étroite, non ? Alors voilà : il se trouve que vous avez ici un canard d'attaque, dressé pour le kung-fu et spécialement élevé pour nous par la société Tong. Nous la laisserions bien à la maison mais elle massacre tous les coyotes. »



Un court roman enlevé, poétique et tendre, avec une postface à ne pas rater de Nicolas Richard, traducteur de Stone Junction de Jim Dodge.

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L'oiseau Canadèche

Canadèche est un conte assez délirant, cocasse et certaines scènes restent gravés dans nos mémoires. Celle du cinéma par exemple, où l’on apprend les goûts cinématographiques très sûrs de Canadèche, ou encore celle durant laquelle le grand-père décide d’apprendre au volatile à voler, sans prendre en compte la loi de l’attractivité terrestre…







Les personnages sont profondément humains, inspirés, hors-normes et nous permettent d’évoluer dans un monde parallèle bienheureux, simple dans lequel ennemis et amis sont clairement identifiés. Tout coule dans l’univers de cette drôle de famille.







« On pense à Richard Brautigan et son Général sudiste de Big Sur pour les divagations pacifistes, au James Crumley de La danse de l’Ours pour mille raisons, au Denis Johnson de Déjà mort pour les vies d’aventure remontées au petit bonheur, à Will Oldham de Palace Music pour le trémolo dans la voix, à Sherman Alexie pour l’eau de feu, les visions… à tous ces tendres déconneurs qui dans le effluves matutinaux de café remettent leur casquette, leur épaisse chemise à CARREAUX, et remontent dans le pick-up intersidéral de leurs vies cabossées. » ( Postface de Nicolas Richard)











Ce que j’ai moins aimé :







Trop court, je suis restée sur ma faim, surtout que j’en avais énormément entendu parler par la blogosphère.







Pour moi, ce court roman souffre d’un problème de construction : les premiers chapitres mettant en place l’action sont trop longs par rapport au court nombre de pages du roman : « Brève histoire de famille » présentant la famille des personnages court de la page 11 à 55, soit près de la moitié du roman, « Canadèche » centré sur le canard, partie plus drôle et intéressante à mon goût, de la page 59 à 105.



Les ellipses temporelles sont des tunnels occultant tout un pan de l’histoire des personnages, puisque l’on passe de Titou enfant à Titou adulte de vingt ans en quelques pages à peine.







Le tout aurait pu être plus fluide en étant plus travaillé à mon sens.








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Stone Junction : Une grande oeuvrette alchi..

Voilà le roman le plus déjanté et jubilatoire qui m'ait été donné de lire depuis bien longtemps, le "Stone Junction" de J. Dodge, entre roman initiatique, balade hallucinée et récit d'une formidable destinée.

David Pearse est un enfant élevé par sa mère, Annalee, jeune fille de 16 ans un peu en marge de la société. Quant au père, 7 possibilités et aucune certitude, mais cet enfant, c'est toute sa vie, son avenir. A sa naissance, elle fuit le foyer où on l'a placée jusqu'à sa majorité. Ainsi débute l'existence pour le jeune David, sur la route, au hasard des rencontres, et l'amour de sa mère sera la meilleure des écoles. Jusqu'à ses 14 ans où il se retrouve orphelin, Annalee mourant dans une explosion de bombe. Une obscure société le prend en charge, l'AMO, Alliance des Magiciens et des Outlaws, tout un programme cette dénomination, des plus organisées et puissantes. Le contenu de sa formation va se révéler éclectique et au-delà de toute imagination. Daniel va tour à tour être initié aux drogues (récolte et ingestion), à la méditation, au perçage de coffre-fort, au poker, à l'art du déguisement et autres choses irrationnelles jusqu'à les maîtriser à la perfection. Pour ce, il rencontrera une pléiade de personnages hauts en couleur (ah, Mott Stocker qui insulte ses piments pour qu'ils soient plus méchants en bouche) et se déplacera aux 4 coins du pays. Mais dans quel but tout ces enseignements? L'AMO a forcément un objectif, Daniel le découvre au bout de ses quelques années de formation : dérober un diamant détenu par le gouvernement. Acceptera-t-il de mettre en pratique ses savoirs pour commettre le vol le plus audacieux alors qu'il n'a qu'une obsession, faire la lumière sur la mort de sa mère tant aimée?

"Stone Junction" est une pure merveille, un roman déjanté et hallucinatoire, divisé en 4 parties '"L'air", "La terre", "L'eau", "Le feu", soit les éléments clefs de l'alchimie), et rythmé par des extraits du journal intime d'une étrange jeune femme, Jennifer Raine dont le chemin finira par croiser celui de Daniel Pearse.
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L'oiseau Canadèche

Titou se retrouve orphelin à trois ans. Il n’a qu’au monde un parent : son grand-père Jake octogénaire qui aime sa dose quotidienne de Vieux Râle d’Agonie (dont il a la recette « quatre-vingt-dix-sept degrés : un véritable concentré de vapeurs divines » ) et porté sur le jeu. Pepé Jake bataille (de façon plus ou moins légale) et obtient la garde de son petit-fils. Les années passent, Titou devient un solide jeune homme de vingt-deux ans qui a pour passion les clôtures.



Avertissement : Si vous êtes allergique à quelques lignes de déjanté, ce livre n’est pas pour vous...



Et l’oiseau Canadèche dans tout ça, me direz-vous ? On ne se s’impatiente pas car il faut savoir que ce livre c’est un moment de bonheur ! Rires, émotion et plaisir sont garantis si vous aimez ce qui sort de l’ordinaire.



la suite sur : http://fibromaman.blogspot.fr/2012/03/jim-dodge-loiseau-canadeche.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Stone Junction : Une grande oeuvrette alchi..

De l'auteur de L'oiseau Canadèche, on pouvait s'attendre à un truc assez improbable, et on n'est pas déçu. Au bout de quelques dizaines de pages, je me réjouissais déjà que le roman dépasse les 500 pages, un bon signe!



Mais comme moult lecteurs avant moi, je suis bien embêtée pour en parler.















Roman d'apprentissage? Oui, bien sûr, le jeune Daniel Pearse, après la disparition de sa mère, est pris en main par l'AMO, qui lui fournira divers "professeurs" très pointus dans des disciplines assez peu ordinaires : "faire pousser de la drogue, ouvrir des coffre-forts et jouer au poker", plus méditer et survivre dans la nature, se déguiser parfaitement, et finalement ... disparaître à volonté! Talents qu'il mettra en oeuvre pour la mission confiée par Volta, ex-magicien : dérober un mystérieux diamant jalousement gardé par le gouvernement américain.







Une société secrète? L'AMO, ou Alliance des magiciens et Outlaws, "alliance historique de criminels, d'inadaptés, d'anarchistes, de shamans, de mystiques de la terre, de romanichels, de magiciens, de scientifiques fêlés, de rêveurs et autres individus sociologiquement marginaux."







Tiens, parmi les membres, un au hasard, Mott Stocker et son mulet Pissgums.



"Dis donc tu deviens difficile, dit Mott au mulet, puis il se retourna pour expliquer : il aime pas si c'est pas au moins du un mois d'âge."



(le mulet s'enfuit)



"Mott dégaïna son .45, le stabilisa en posant la main gauche par dessus, tout en visant le mulet en fuite.



-Hé! s'écria Daniel. Ne tirez pas!



Motte fit feu; une gerbe de poussière s'éleva à une vingtaine de mètres devant la bête. Pissgums s'arrêta net et se mit à brouter innocemment.



Mott avisa Daniel.



-T'en fais pas, Dan. Je balance toujours une balle de sommation avant de tirer pour de bon.



-Vous ne devriez peut-être pas lui donner du whiskey, fit remarquer Daniel.



-Tu parles, le whiskey c'est bien pour lui. Ça lui file la pêche. En revanche, il faut jamais lui refiler de la dope. Il tient pas du tout le choc. Il se chope la mauvaise parano."







Mott Stocker et ses piments qu'il va injurier, car "C'est les insultes qui font qu'ils sont méchants." Plus tard Daniel ira en cachette leur parler gentiment pour les rendre moins méchants...







Le Diamant? "Le diamant sphérique est le souvenir, l'écho, le fantôme de ce cataclysme ayant donné naissance au monde; le point d'origine emblématique." Ou "le cristal originel"? Ou la pierre philosophale? Ou autre chose, allez savoir...







Une enquête? Daniel veut absolument connaître les circonstances de la disparition de sa mère, qui a trahi...







Ce billet part dans tous les sens, ce qui est fatalement normal, avec ce roman plutôt brindzingue, aux dialogues percutants et souvent drôles, aux personnages haut en couleur, jamais ennuyeux (on peut zapper les détails des jeux de poker, voilà tout), au style imagé parfois( "il a dû paumer ses rames dans les rapides, si vous voyez ce que je veux dire" - oh que oui!), dont je n'ai pas tout compris, mais qui offre un immense plaisir de lecture.



Je conseillerais de ne lire la préface de Pynchon, la quatrième de couverture et les billets dont le mien, qu'après!




Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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L'oiseau Canadèche

Roman bref ou grosse nouvelle, ce livre des éditions Cambourakis commence à faire le tour des blogs et c'est tant mieux ! Dès le début, il prend le lecteur par surprise en racontant les faits de manière concise, en passant allègrement sur plusieurs années en un paragraphe, un évènement dramatique en une ligne, quitte à s'étendre davantage sur une partie de pêche ou la découverte d'un oisillon plus mort que vif. Canadèche, dont je vous laisse découvrir l'origine du nom en français, s'appelait Fup dans la version anglaise et je mets au défi quiconque n'a pas lu le roman de trouver pourquoi… Petit indice, il s'avère être un canard colvert femelle ! Pépé Jake et son petit-fils Titou, réunis par les hasards malheureux de la vie sous un même toit, cohabitent malgré de nombreuses différences fondamentales, énumérées avec beaucoup d'humour. L'arrivée de l'oiseau, qui deviendra rapidement une bonne grosse canne à la limite de l'obésité, les rapproche encore une peu. Canadèche a une vie bien réglée, des habitudes immuables, qui tournent autour de la nourriture, mais pas que cela.

Chronique familiale et animalière pleine d'humour, L'oiseau Canadèche est de plus fort bien traduit et agrémenté d'une postface qui éclaire cet auteur peu connu qu'est Jim Dodge.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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L'oiseau Canadèche

Livre léger et court mais oh combien attachant, Jim Dodge c’est un nom qui ne dit rien et je ne l’aurais jamais lu sans le billet de Claude.

Faites connaissance avec un trio improbable et hilarant :

Titou, de son vrai nom Jonathan Adler Makhurst II, confié à son grand-père après la disparition de ses parents, Jake le grand-père littéralement confit dans l’alcool, et Canadèche un volatil obèse.

Pépé se serait bien passé d’un petit-fils, son activité de bouilleur de cru lui suffit, d’autant qu’il détient une recette de Whisky qui lui permet de rêver à l’immortalité. Titou en grandissant va devenir lui aussi spécialiste mais d’un tout autre genre, lui ce sont les clôtures, faire des trous, y planter des piquets, voilà sa passion. Grâce à lui le ranch peut résister à n’importe quel assaut.

Et Canadèche me direz-vous, là je vous laisse découvrir ses nombreux dons mais sachez que cela a à voir avec les échecs et les sports de combat.

Ah j’allais oublier il y a encore un personnage dans l’histoire : Cloué-Legroin mais là je n’en dirais rien sachez seulement que c’est un méchant, très très méchant et l’ennemi juré du trio.

Du burlesque, du loufoque, du déjanté, en quelques 100 pages on s’offre une lecture très très réjouissante que vous pouvez en ces temps de fête accompagner d’un petit verre de quelques chose c'est Jake qui vous l'offre.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Stone Junction : Une grande oeuvrette alchi..

Bonjour Mesdames, bonsoir Messieurs, ouvrez vos esgourdes, délassez votre ouïe, ici c’est le DJ qui murmure à l’oreille des aventuriers, des magiciens, des rêveurs et des drogués, le Devil July à l’antenne pour vous causer au creux de l’orillon, écoute bien, détends-toi, tu y es, quand à savoir si tu vas tout comprendre, oublie ce que tu sais et laisse-toi embarquer, vogue, vogue sur mes pensées. Je dois vous raconter une histoire, celle d’un bouquin qu’est pas la Bible mais qui va vous guider sur un chemin spirituel connu que des grands esprits ou des fous, si la folie n’est pas signe de grandeur d’esprit. C’est le prophète Jim Dodge qui tient les manettes et qui vous invite dans ses pensées. Le chemin n’est pas facile, [...]



Pour lire la suite de cette chronique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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L'oiseau Canadèche

"Nous cherchons absolument tout ce qui sort de l'ordinaire" est la ligne de conduite de cette famille qui n'en suit aucune.

N'est-il pas le plus sage celui parmi les fous celui qui n'abandonne jamais la partie, qui rêve sans contrepartie, qui perfectionne sa folie, qui bien que de peu d'amis, jamais ne les oublie, et accepte toutes leurs envies.

Bien au delà de l'humour je retrouve là le style incisif de Jorn Riel qui invoque l'absurde pour mettre a nu les évidences de l’âme humaine.
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L'oiseau Canadèche

Avant même d’ouvrir le livre, le ton était donné, avec cette couverture enfantine, toute en rondeurs et en couleurs. Et ce titre… L’oiseau Canadèche… Je n’ai même pas pu le ranger dans ma bibliothèque, l’envie de le lire immédiatement a été la plus forte. J’ai tout mis en pause, et c’était parti pour 115 pages de pur délire...
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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L'oiseau Canadèche

Un petit bijou...

Un petit fils un grand père un duo explosif et tendre et Canadèche qui vient s'ajouter.

Je l'ai acheté pourquoi? à cause du surnom du gamin: " Titou". Si quelqu'un a les mêmes références que moi...

A lire.







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L'oiseau Canadèche

Une novella qui se dévore en une petite heure. Un très bon moment à suivre les personnages truculents et les réflexions hilarantes de "pépé Jake". L'histoire de Canadèche est drôle et touchante, et finit presque trop vite.

Ca donne envie de retrouver Johnny Sept-Lunes - et la plume sympathique de Jim Dodge - dans Stone Junction.
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