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Critiques de Jim Dodge (176)
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L'oiseau Canadèche

Un canard, un sanglier, et des hommes.



Trop court! Ce roman fournille de tellement d'idées, de réflexions absurdes et profondes à la fois, de traits d'humour, que j'en redemande encore et encore.



A lire et relire.

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Stone Junction : Une grande oeuvrette alchi..

Beaucoup à dire et cela sera encore faible par rapport à l'inventivité de ce roman.

J'ai été conquis et je ne vais pas m'appesantir sur l'histoire dont vous trouverez, j'en suis sûr, de bons résumés sur ce site ou un autre.

On ne voit pas passer les près de sept cents pages et je suis sincèrement admiratif par l'inventivité et les différents niveaux symboliques pouvant être appréciés à la lecture de cette œuvre.

Il est difficile de passer à autres choses après un monument (méconnu) comme celui-là.
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L'oiseau Canadèche

Un ovni d'une centaine de pages rempli de fantaisie, de petits drames tendres et de situations cocasses.

Les thèmes sont forts : comment construire sa vie : en n'ayant aucune contrainte amis aussi aucune relations stables ou en se sécurisant en construisant des barrières, autant de balises pour une vie mal commencée ?

Avec ça : un indien "surnaturel", un whisky qui rend immortel, un oiseau presque aussi gros qu'un cochon....autant d'éléments qui rendent la lecture de ce court texte vraiment spéciale.
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L'oiseau Canadèche

Très jouissive la lecture de ce court roman. Trop drôles, trop tendres sont les protagonistes de ce livre inclassable.

Les deux gus (les héros de ce bouquin), ce sont Pépé Jake et Titou (le p'tit fils) qui vivent dans un coin reculé quelque part dans l'Ouest Américain.

Le premier a découvert la recette de l'immortalité via une bibine faite maison (le Vieux Râle d'Agonie) à vous étaler parterre à la moindre gorgée.

Le second est un maniaque de la clôture, du piquet et du fil de fer barbelé. Toute la propriété de Pépé Jake est jalonnée par cette nouvelle enceinte montée de manière tatillonne.

Rien ne semble rassembler nos deux énergumènes si ce n'est la venue de l'Oiseau Canadèche, un caneton femelle trouvé au fond d'un des trous prévu pour loger un piquet. Celui-ci va devenir la mascotte de la maisonnée, le troisième larron de l'aventure, car événement, il y a.

Eh oui, le sanglier Cloué le Grouin va venir jouer le trouble fête dans ce petit monde organisé. Serait-il la réincarnation d'un vieux pote Indien de Jake?



Bon, j'en dis pas plus. Les autres Babeliophiles vous ont bien planté les pieux et le fil du récit. je ne voudrais pas y mettre un couac



En tout cas que de belles aventures . ça vous change de l'ordinaire pareille histoire.
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L'oiseau Canadèche

Nombreux sont les lecteurs qui vantent les mérites de Jim Dodge. Lorsque j'ai entendu parler de ce titre, j'ai tout de suite été emballée. Ma première surprise en ayant le livre entre les mains, c'était sa taille. Il est très fin et ne comporte qu'une centaine de pages. Cela nous donne encore plus envie de le lire.



Titou, orphelin de père depuis toujours, et de mère lorsqu'il avait 3 ans, est recueilli par son grand-père...qui n'a rien de tel ! Suite à un conseil d'ami, il a créé le " Vieux Râle d'Agonie", un whisky très fortement dosé qui a, parait-il, le pouvoir de vous rendre immortel. Avec un bon nombre de mariages (et surtout de divorces) au compteur, Pépé Jack est loin d'être un modèle !



On suit les deux hommes lorsque Jack a 99 ans et Titou, la vingtaine. Deux personnages se joignent à eux : l'oiseau Canadèche et Cloué-Legroin, le sanglier. Dans le fond, ils ont beaucoup de similitudes avec Jack et Titou.



J'ai adoré ce livre, il n'y a pas d'autre mot. Il se lit vite et avec délectation. La couverture est magnifique, elle représente bien le livre : à la fois drôle, loufoque mais aussi beau et hypnotique. L'écriture de Jim Dodge est sublime. On y trouve à la fois humour et poésie, et ce cocktail nous donne un petit bijou !
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L'oiseau Canadèche

A mi-chemin entre le roman et le conte, ce petit livre de Jim Dodge est aussi plaisant et sympathique que le canard Canadèche recueilli par Titou et son grand-père Jake.

Bien que de nature et de caractère totalement différents, les deux principaux personnages (hormis le canard) se retrouvent dans leur attachement à Canadèche.

Poésie et tendresse dans ce conte qui semble inspiré des légendes indiennes visant à la sagesse vis à vis du monde et de la mort.
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L'oiseau Canadèche

Vivant seul dans son ranch du Grand Ouest américain, Jake, un vieil homme de plus de quatre vingt ans, ancien aventurier, chercheur d'or, bouilleur de cru et joueur de poker itinérant, plusieurs fois marié, se retrouve avec la garde de son petit-fils Titou, orphelin de père et de mère. Alors qu'ils ont deux caractères parfaitement opposés (Titou est calme, docile et se plait à poser des clôtures partout, Jake, amoureux des grands espaces, est alcoolique et rebelle), ces deux-là vont vivre en parfaite harmonie avec Canadèche, un col-vert apprivoisé et boulimique qui viendra compléter leur improbable trio.

Ce très court roman (105 pages) ou plutôt cette « novella » est un petit bijou littéraire pour plusieurs raisons. Tout d'abord par son esprit. C'est un vrai conte naturaliste moderne comme on n'en écrit plus et qui apporte une grande bouffée d'air pur dans nos poussiéreuses et parfois déprimantes bibliothèques. Ensuite par son intrigue et ses personnages. C'est une histoire d'amour et d'amitié pleine de malice et de tendresse, une véritable leçon de vie. Et enfin, « last but not least », par sa qualité littéraire. C'est un style minimaliste capable de dire énormément avec fort peu de mots, une technique à l'emporte pièce faite de mises en exergue souvent brossées à la vitesse de l'éclair et de laissés dans l'ombre un peu mystérieux. Dodge suggère plus qu'il ne dissèque ou décrit et c'est très bien. En grand conteur, il sait laisser la part au rêve, à l'imaginaire ce qui est très agréable pour le lecteur.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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L'oiseau Canadèche

Délicieux conte drolatique, décalé, plein de finesse et de chaleur de Jim Dodge publié pour la première fois il y a 40 ans.

C'est l'histoire improbable, poétique et tendre d'un trio improbable: Jake, un vieux solitaire, rétif aux obligations sociales telles que les impôts,  joueur et buveur impénitent d'une mixture fortement alcoolisée censée le rendre immortel,  Titou son petit-fils qui passe sa vie à construire des clôtures abhorrées par son grand-père et un canard nommé Canadèche.



Une petite pépite  à découvrir !
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L'oiseau Canadèche

Tout petit livre plein de poésie où il est question de Titou, un petit garçon taiseux élevé par Jack, son grand-père excentrique porté sur la boisson et qui use et abuse de son remède miracle, un whisky sensé lui apporter l’immortalité. Tous deux adoptent un caneton qui deviendra énorme trouvé dans ce qu’il reste d’une souche d’arbre et qui a survécu à l’attaque d’un énorme sanglier que le vieil homme croit être la réincarnation d’un ami indien. Quant à Titou, il s’adonne à la plantation de clôtures alors qu’ils n’ont aucun bétail à empêcher de vagabonder et que personne ne vit dans la forêt environnante.

Ce roman a tout d’un conte merveilleux qui se déguste en un éclair et qui met de bonne humeur.
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Stone Junction : Une grande oeuvrette alchi..

Je n'ai pas réussi à accrocher à ce roman. Les côtés "magie", road trip, semblaient me plaire mais je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. Ça part dans tous les sens.

Peut-être aurais-je du découvrir l'auteur avec un autre titre, ou est-ce juste son style qui ne me plaît pas.
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L'oiseau Canadèche

Déjà orphelin de père, Titou perd sa mère à l’âge de trois ans. Il est recueilli par son grand-père, inénarrable vieil homme solitaire et férocement anticonformiste.



Très court roman de l’écrivain américain Jim Dodge, L’Oiseau Canadèche est un hymne à la liberté. Un appel à mener sa vie comme on l’entend, sans se préoccuper des normes ni du regard des autres. Tous les attachants héros de ce conte sont des originaux qui vivent heureux en n’en faisant qu’à leur tête, qu’ils soient passionnés de clôtures, distillateurs d’un alcool à 97% ou amoureux de la nature. Les règles, la normalité ? Des empêcheuses de tourner en rond. D’ailleurs, plus que l’intrigue, mince et complètement loufoque, c’est le style de Jim Dodge, concis et bourré d’humour, qui fait le charme de ce délicieux conte philosophique.



Une savoureuse novella américaine.

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L'oiseau Canadèche

L'esprit de la côte nord-ouest étasunienne en une centaine de pages. Mais, bon, est-ce assez pour tous devenir baba ?
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L'oiseau Canadèche

Voilà un petit livre bien sympathique. C'est enlevé, brillant, divertissant !



On passe un excellent moment avec ces trois personnages (non quatre, il ne faut pas oublier le sanglier Cloué-Legroin) : Titou un grand beau gaillard de 22 ans qui a la passion des clôtures, Pépé Jake, un presque centenaire truculent, et l'oiseau Canadèche, la cane colvert qui se nourrit comme quatre et qui ne sait pas voler mais qui demande à sortir de la maison comme un chien, pour faire ses besoins ou pour manger.



C'est un conte naturaliste plein d'humour et de tendresse, un petit texte qui fait du bien, qui fait rire, sourire, et qui nous emmène loin de nos préoccupations quotidiennes. C'est une œuvre salutaire.




Lien : http://krol-franca.over-blog..
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L'oiseau Canadèche

Comment vous parler de cette histoire ,Si l'on se contente d'une trame ,il s'agit de la vie d'un enfant orphelin de père puis de mère à 3 ans qui est recuelli par son grand-père juste âgé de 83 ans!Paspossible me direz-vous eh bien si !! Et tout se passe bien les années coulent tranquilles l'un avec sa passion de planter des barrieres et l'aure le grand- père son elixir de longue vie.Et puis un jour ils découvrent un oiseau dans un de ces trous et ils vontl'adopter .A partir de là ,le récit bascule et le conte commence

je m'arrête là il n'y a qu'un mot MAGIQUE

A lire sans modération et à relire
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Stone Junction : Une grande oeuvrette alchi..

Il y a peu de temps de ça, un réjouissant petit opus fit le tour de la blogosphère : L'oiseau Canadèche. La curiosité me poussa à découvrir son autre roman qui est aussi gros que Canadèche était succinct.

Bien m'en a pris...



" Ce livre est une œuvre de FICTION. Pensez le contraire à vos risques et périls. "



Le ton est donné !



Dans Stone Junction, nous suivons le destin de Daniel Pearse, depuis son enfance jusqu'à ...

Daniel a pour mère une adolescente rebelle de 16 ans qui préfère fuir l'asile des bonnes soeurs qui veulent faire adopter son enfant, pour mieux élever le fruit d'un plaisir inconnu (elle ignore qui est le père parmi tous ses amants).



Suit un début de vie rocambolesque ( tout comme le sera aussi la suite !). Annalee et son fils se retrouvent pris en charge par l'AMO, Alliance des magiciens et Outlaws. Logée gratuitement dans une vieille maison au milieu de nulle part, Annalee est simplement chargé d'accueillir de mystérieux visiteurs en fuite pour le compte de l'organisation (dont un certain Johnny Sept Lunes... rappelez-vous... ). Regroupant une floppée de personnages tous plus originaux les uns que les autres, l'AMO est une société secrète aux fonctions un peu floues mais inévitablement hors la loi.



Daniel, déscolarisé, apprend la vie auprès de sa mère et de ses différents visiteurs. Il grandit et fait preuve d'une curiosité et d'une vivacité d'esprit peu communes.

Mais son univers est bouleversé quand sa mère meurt dans l'explosion d'une bombe. Accident ou meurtre ? Daniel jure de découvrir la vérité. Mais en attendant, Daniel, à 14 ans, est encore un enfant. C'est l'AMO qui, une fois de plus, le prend en charge et s'occupe de lui donner une éducation par l'intermédiaire de Volta, sorte d'agent coordinateur et magicien à ses heures. Volta, qui a descellé chez lui des capacités alchimique hors du commun, va diriger le destin du jeune homme et le confier successivement aux mains d'experts bien particuliers... Mais dans quel but ? Trouver la cause de la mort de sa mère ou pour un autre dessein plus ésotérique... Une soi-disant pierre philosophale à voler, par exemple... ?



Wild Bill Weber lui enseignera l'art de la méditation et de la patience. Lui imposant des séances quotidiennes, il l'obligera aussi à pêcher et à savoir survivre dans la nature.

Ensuite c'est Mott Stocker qui initie le jeune Daniel aux plaisirs de la drogue ! Toujours en train de planer ou avec la gueule de bois, nourrissant sa mûle de whisky, il est néanmoins LE spécialiste des stupéfiants. Il connait tout sur les plantes psychotropes, les mélanges détonnants et les pouvoir de la drogue.

Daniel poursuivra son apprentissage avec Willis Clinton, le roi de la fauche. Crocheteur redoutable, aucune serrure ne l'arrête. Il a transformé ses capacités en art de haut vol et se plait plus à ouvrir les coffres qu'à voler leur contenu.

Bad Bobby prendra le relai pour lui apprendre tous les subtilités des jeux et du poker en particulier.

Puis c'est Jean Bluer qui initiera Daniel à l'art du travestissement et du déguisement. Grace à une connaissance poussée des postiches, du maquillage, des vêtements, des langues et des accents, des postures propres à chaque profession ou origine.

Enfin, c'est dans les mains de Volta que Daniel terminera son apprentissage. Volta, grand spécialiste de la disparition, connaît la manière de dématérialiser son corps. Un art dangereux qui comporte de nombreux risques et auquel Daniel semble très sensible.

Toutes ses techniques permettront-elles au jeune homme de trouver la raison du décès de sa mère ? Rien n'est moins sûr !



Difficile de résumer un tel roman à la fois simple et complètement foutraque !

Stone junction tient bien évidemment du roman d'apprentissage. Suivant Daniel depuis sa naissance, on assiste à son évolution et à l'acquisition des différentes connaissances, aussi originales soit-elles ! Il rencontre donc une série de personnages hauts en couleur et se révèle un très bon élève. Il mènera notre héros dans une véritable quête existentielle où ce dernier se trouvera enfin, de quelque manière que ce soit.

Mais ce roman totalement anticonformiste va bien au-delà : roman d'aventures, traité mystico-ésotérique, roman anarchiste et libertaire, ... Les dénominations sont nombreuses pour ce roman qui ne se laisse pas appréhender facilement !

Le ton est ironique et humoristique à souhait et n'est pas sans me rappeler les excentricités de Tom Robbins, autre spécialiste des romans déjantés. Certains dialogues valent leur pesant d'or !

Le pitch de départ qui est de découvrir la cause de la mort d'Annalee finit par devenir complètement secondaire au profit du parcours de son fils.



Découpé en 4 parties : l'air, la terre, l'eau et le feu, le roman reprend ici les éléments de base de l'Alchimie. Le sous-titre du roman est d'ailleurs : "Une grande oeuvrette alchimique".

Ecrit en 1989, en pleine montée d'internet, du monde virtuel et du numérique, Stone Junction se veut une ode à un monde à taille humaine où les gens continuent de vivre grace à l'entraide de quelques uns (le réseau AMO) qui fournissent secours et informations en cas de besoin, le tout en marge du système officiel. Critiques consuméristes, FBI tourné en ridicule, apologie de la contre-culture et d'un choix de vie libre et libertaire.

A travers le destin hors-norme et en dehors des "circuits officiels" de Daniel, Jim Dodge appelle à l'imagination, au libre choix des individus. La fin de l'histoire en est la parfaite illustration. Il vaut peut-être mieux parfois se noyer dans sa propre imagination plutôt que d'avoir à vivre une petite vie étriquée, bien balisée.



Stone Junction est donc un roman vraiment très particulier qui plaira forcément aux lecteurs de Pynchon (qui signe par ailleurs la préface) et Robbins.

Inutile de vous dire que j'ai adoré ce roman qui est pour moi un très grand livre !

Je conçois néanmoins que ses nombreuses digressions et circonvolutions, son histoire déjantée ne trouve pas forcément preneur chez d'autres lecteurs moins amateurs de bizarreries !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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L'oiseau Canadèche

Le vieux Jake est bien planqué dans ses collines de Californie. Il distille sa gnôle, la boit, perd aux cartes, crapahute pour se refaire, puis revient cuver. La gueule de bois le guette quand il doit accueillir son p'tit fils Titou, récent orphelin. Avant de s'en faire un atout pour gagner le poker face à la mort.



La paire devient vite un brelan: le gamin adopte une cane trouvée en plantant une clôture. Canadèche, ça sera son nom, est comme un joker dans ce couple ronronnant.



Paysages grandioses, leçons de vie alcoolisées, tendresse et chasse au sanglier. Court. Intense. Culte. Vous reprendrez bien une lichette de Vieux Râle d'Agonie?
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L'oiseau Canadèche

Canadèche ! Mais quel oiseau qui sort de l'ordinaire, tout comme ce livre.

J'ai bien aimé, une lecture tranquille pas trop longue. J'ai eu l'impression que le livre essayait de faire passer des messages censés faire réfléchir mais je n'ai pas été particulièrement réceptif. Tant pis pour moi !



Ce que j'ai apprécié est la description de la vie dans cet endroit isolé des États-Unis au milieu du 20ème siècle, j'ai été touché par la relation grand-père petit-fils et par la liste de leurs différences qui ne les séparent pas pour autant parce qu'ils s'aiment.



Par contre, les histoires avec l'oiseau, le sanglier et l'indien ne m'ont pas tellement intéressé.



Mais le livre n'est pas long donc je ne regrette pas cette lecture du tout !
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L'oiseau Canadèche

Le livre de Jim Dodge, romancier et poète américain, auteur rare et globalement très apprécié des amateurs, comme moi, de contes naturalistes et d'humour bucolique, est arrivé précédé de sa réputation. J'y suis donc allé, insouciant, avec le sentiment de m'aventurer en terrain conquis et providentiel. Mais ne serait-ce pas précisément la raison pour laquelle j'ai eu le sentiment d'emprunter un sentier trop défriché ? Toujours est-il que je referme ce court roman avec une impression de déjà-lu, surtout mâtinée d'un gout de trop-peu. En effet, le livre semble parfois viser l'épure à tout prix, au risque du dépouillement, ce qui toutefois reste en totale cohérence avec l'un de ses thèmes principaux - l'éloge de la simplicité. Je reste donc un peu sur ma faim, alors que j'aurais aimé voir certains éléments plus développés, comme la symbolique des clôtures ou l'interprétation des parties d'échecs, sur lesquelles il y aurait eu beaucoup à dire. Mais regretter ce point ne m'a pas empêché d'apprécier les protagonistes, simples et colorés, et de savourer le discours sur le retour aux fondamentaux de personnages foutraques, butés et anticonformistes.



L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
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L'oiseau Canadèche (BD)

Les éditions Tishina ont encore frappé… ! Je ne sais comment qualifier l’œuvre, je lis BD, opus, roman illustré mais mon cœur crie œuvre d’art. Oui, c’est ça, il s’agit d’une œuvre d’art. Il m’est arrivé, parfois, de corner les pages de mes livres, même d’en surligner certains passages, pour me souvenir, en un survol, d’une phrase que j’avais tant aimé. Avec les éditions Tishina, j’apprends à lire autrement : j’apprends à lire en écarquillant les yeux, en prenant soin de bien tourner ma page pour ne pas l’âbimer, en cherchant chaque détail des mots dans les illustrations des artistes et chaque fois, c’est un enchantement.



L’oiseau Canadèche, c’est l’histoire d’un oiseau, de Titou et de son vieux pépé Jake, trio assez surprenant aux premiers abords. D’autant plus surprenant que tous trois n’étaient sans doute pas destinés à cohabiter. Ils sont si différents par tant d’aspects mais depuis quand l’amour a besoin de points communs ? C’est donc un roman qui parle d’amour, de filiation, de partage, de choses simples, en somme.



C’est un roman très court, on se dit trop court, en le refermant. Puis, les minutes, les heures qui suivent, permettent de se rendre compte que la furtivité de celui-ci ajoute à sa beauté. Il serait plus long qu’il ne serait pas pareil. Il fallait de quelques pages seulement pour apprendre à découvrir ces personnages et les apprivoiser. Il suffisait de quelques pages pour voir cet oiseau boulimique se dandiner, Titou grandir et pépé Jake s’adoucir.



Cette sobriété textuelle est élégamment racontée par les dessins de Tom Haugomat. Des couleurs aux tons pastels, des dans des nuances de bleu, rouge et vert ; il en aura peu fallu à l’artiste pour nous donner à voir près de deux cents illustrations oniriques, à peine posées sur le papier qu’elles semblent presque sur le point de s’envoler. La jaquette, elle aussi, si intelligemment pensée, nous donne à voir deux panoramas somptueux et dont les rabats se déploient à la manière de deux ailes.



C’est un roman cyclique me semble-t-il, car, s’il commence tristement par la mort, il se finit par la vie, ou comme dirait pépé Jake, par une immortalité finie.


Lien : https://littecritiques.wordp..
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L'oiseau Canadèche



L’oiseau canadèche.

Jim DODGE



Titou vit avec son pépé Jack dans son ranch du Kentucky depuis qu’il est orphelin.

Le vieil homme a 80 ans et Titou même pas 10 alors évidemment la cohabitation est balbutiante et difficile.

En grandissant les choses s’arrangent un peu puisque Titou se plaît beaucoup à fabriquer des clôtures, ce que pépé déteste !

Pépé est un vieux grigou excentrique qui refuse de payer ses impôts, fabrique du tord boyau de contrebande de compétition : le vieux râle d’agonie et n’aime rien tant que jouer aux cartes et picoler.

Mais cet inattendu duo est cimenté par la tendresse er l’affection qu’ils se portent mutuellement.

Et alors quand le caneton recueilli (qui deviendra une cane au caractère bien trempé) intègre le duo c’est une fable comique et sensible qui s’offre à nous.

Car Canadèche est gloutonne, malicieuse et aussi têtue qu’une mule (ou qu’un pépé Jack ça marche aussi !).



🦆 Une jolie fable contemporaine qui prône la liberté (de vivre comme on l’entend, sans payer ses impôts, sans barrières), les liens du sang, la camaraderie et l’acceptation de l’autre.

C’est un tout petit livre (104 pages) mais grand par le talent.



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