Jo Cotterill

Au début, il est difficile de voir Calypso comme une enfant de 10 ans. Elle a un raisonnement et des questionnements qui sont proches de ceux d’un adolescent. Elle a acquis une grande autonomie depuis le décès de sa mère. Elle se réfugie dans les livres, jusqu’à ce que Mae lui révèle le monde extérieur. L’histoire se déroule en Angleterre. Il y a donc plusieurs différences avec la société française et ses traditions. Seule avec son père, Calypso a peur qu’on les sépare. Elle aime toujours autant son père. Il est question d’assistante sociale, de maladie mentale et du rôle que joue alors l’enfant. Calypso participera à un groupe d’entraide pour les enfants s’occupants leur parent malade. Cette histoire est bouleversante. Elle montre que même si de l’extérieur tout semble aller, chaque famille a ses problèmes. Ce récit est très réaliste. Il sonne juste. Calypso et son père cherche encore leur équilibre à la fin de livre, mais on sent qu’ils sont sur la bonne voie même s’il y aura des hauts et des bas.

Le père a sombré dans une dépression à la mort de sa femme. Il s’est consacré à la rédaction de son livre sur les citrons. Calypso découvre qu’il a mis dehors les livres de sa mère, pour ranger dans la bibliothèque des citrons. Ce fait et le refus des éditeurs permettent la mise à jour du problème du père.

La bibliothèque des citrons est un coup au cœur, une lecture qui ne peut pas vous laisser insensible. Jo Cotterill nous émeut par cette description d’une relation inversée entre un père enfermé dans son chagrin contenu et une petite fille qui a du grandir trop vite et assumer son quotidien et celui de son père toute seule. Il n’y a aucun pathos, aucune volonté de faire pleurer dans les chaumières mais une réflexion sensible et intelligente sur notre façon de gérer le deuil, sur l’importance de s’ouvrir aux autres, de demander et d’accepter de l’aide, et sur la puissance de l’amitié. L’écriture est toute en retenue et pleine de douceur, à l’image de Calypso, et c’est sans doute aussi ce qui la charge émotionnellement. Il y a également l’atmosphère, cette maison un peu perdue au fond d’un jardin où la nature a repris ses droits, où il fait froid, son allure de demeure ancienne, voire hantée, où se trouvent tous les vieux livres de sa mère (des classiques que l’on a d’ailleurs bien envie de découvrir pour ceux qu’on ne connaît pas). La solitude de cette petite fille nous transperce et son amitié avec Mae, salutaire et généreuse, lui ouvre les yeux et le cœur et lui apporte l’espoir de surmonter enfin ce chagrin aux côtés de son père. La bibliothèque des citrons est un roman bouleversant et débordant d’amour, à lire absolument !
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J'étais très très enthousiaste lorsque j'ai été sélectionné au dernier masse critique pour recevoir La bibliothèque des citrons. Le titre du livre m'inspirait une lecture légère, pleine d'entrain et de bonne humeur mais ce que j'ai découvert lors de ma lecture est bien plus fort que ça.



Pour vous dire la vérité, je ne sais pas comment qualifier ce livre, j'ai beaucoup aimé l'histoire, elle est émouvante, teinté de tristesse mais en même temps en tant qu'adulte je ne pouvais que compatir avec les personnages. Je n'ai réussit à détester personne alors que certaines situations pour nous amener à ne rien ressentir d'autre.



J'ai eu un tel attachement a Calypso et a Mae, ce sont deux petites filles pleines de vie, pleine d'entrain qui se complètent et qui forme un duo d'amies tellement agréable à suivre. J'ai adoré cette joie de vivre que Mae apporte à Calypso elle lui permet d'être une petite fille comme les autres, de profiter de sa vie en lui permettant de s'échapper de son quotidien en s'amusant.



Mais ce que je n'avais pas prévu dans ce livre, c'est l'histoire de Calypso qui m'a rebondit en pleine figure, son histoire n'est pas facile, elle peut effrayer ou vous briser le coeur. Pour moi, j'ai eu ces deux effets en double dose, à tel point que je me suis sentie mal à la fin de ma lecture.



Calypso n'a que dix ans et pourtant elle parait plus adulte que n'importe quel enfant de son âge. La situation dans laquelle se trouve sa famille l'ont obligé à se débrouiller seule dans la vie avec les moyens du bord. J'ai été impressionnée par le courage dont elle fait preuve. Mais en même temps j'ai eu tellement de peine pour elle que c'était presque douloureux de terminer cette lecture sans que les larmes menacent de tomber.



Son histoire a fait écho à des souvenirs dont j'aurais aimé ne pas voir remonter à la surface. Au début ça m'a énormément gêné mais j'ai pu grâce à ça voir l'histoire d'un point de vu plus personnel et comprendre le ressenti de Calypso et de son père.



C'est pour cette raison que je ne sais pas comment qualifier ce livre, je sais juste une chose, c'est un livre que j'ai quand même aimé, pour le caractère de cette petite fille, pour son amour pour les livres et la lecture, pour ses premiers sourires dans le livre mais surtout pour son courage et sa patience. Son histoire est difficile, triste mais à la fin du livre elle se transforme et j'ai trouvé ça vraiment magnifique.



Donc merci les Editions Fleurus, Babelio et l'auteur pour m'avoir bouleverser avec un livre aussi émouvant.
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C’est le deuxième titre des éditions Fleurus que je lis en quelques semaines et je suis vraiment charmée ! Je vais m’intéresser plus sérieusement à leurs publications et à ces lectures plus dédiées à la jeunesse car c’est vraiment très sympathique.



Que de belles émotions j’ai eu avec cette lecture. Calypso m’a profondément émue et elle nous ressemble tellement, cette petite lectrice déjà accro aux livres. Elle a perdu sa maman d’un cancer et se retrouve seule avec son papa. Lui écrit un livre, un grand essai sur la vie du citron. Il y passe tellement de temps qu’il ne se consacre pas à sa fille, il est totalement absent et Calyspo en est contrainte à se gérer toute seule, se faire à manger avec le peu qu’il y a dans le frigo. On a immédiatement de la peine pour elle, elle prend sur elle, elle se contente du peu que son papa lui donne et garde le sourire. Mais au fond, elle est bien triste.



Et puis, Mae arrive dans la classe de Calypso et c’est la naissance immédiate d’une très belle amitié, unie par les livres que les deux jeunes filles vont partager. Calypso va être accueillie avec une immense bienveillance par la famille de Mae. Elle va trouver là comme un second foyer, un lieu protégé où elle pourra vivre sa vie de petite fille normale et être choyée. C’est extrêmement touchant de lire Calypso à ce stade, quand elle renoue finalement avec la normalité de la vie qu’elle a perdue avec le décès de sa maman.



Ce roman évoque un sujet que je ne connaissais pas, du moins par son nom, celui des enfants veilleurs. Ce sont ces enfants qui ont perdu leur rôle d’enfant le jour où ils ont dû prendre en charge les tâches qui sont normalement celles de leurs parents. Calypso va être aidée par une assistance sociale qui va lui faire intégrer un groupe d’autres enfants veilleurs où elle pourra parler de ce qu’elle traverse et renouer avec l’insouciance qu’elle ne devrait pas avoir perdue.



Au cours de ce roman, on traverse plein d’émotions et de sacrés montagnes russes. J’ai été profondément touchée par la seconde phase du roman qui amène, un pas à la fois, la possibilité pour Calypso et son père de faire enfin leur deuil et pouvoir repartir vers une vie plus sereine et douce pour eux.
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Bonsoir à toi qui passe par là. Ce soir, j'ai lu " La bibliothèque des citrons " de Jo Cotteril paru aux éditions Fleurus (qu'il faut vraiment suivre car leur ligne éditoriale est à tomber) et c'est un bijou. L'auteur nous raconte l'histoire d'une amitié, celle qui nait entre deux êtres singuliers, Maé et Calypso, toutes deux fascinées par le monde des livres et de la beauté des mots. J'ai adoré la plume sensible de l'auteur, c'est bourré de poésie. Elle nous raconte avant tout l'histoire d'un deuil, celui que Calypso et son père doivent faire suite à la mort prématurée de la mère de la jeune fille, des suites d'un cancer. Depuis, son père n'est plus le même et Calypso doit gérer les choses seules, du dîner aux lessives à seulement 10 ans et demi. Mais Calypso est forte, si forte et si émouvante, un petit bout de femme qu'on a persuadé de ne compter que sur sa force intérieure. Cette amitié avec Maé va tout bouleverser, le rapport avec son père va être modifié aussi au fur et à mesure, avec douceur et bienveillance. " La bibliothèque des citrons ", c'est l'histoire de la reconstruction d'une famille après la perte d'un être cher. C'est un roman vibrant, juste et bourré d'espoir. Une littérature jeunesse authentique comme une bouffée d'air frais vers la résiliance. Je vous partage mes extraits préférés en story.

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Extrait : " Les livres nous donnent plus que des histoires. Les livres peuvent nous rendre des êtres chers que nous avons perdus. "



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Le titre est original, le résumé aussi mais j'ai été déçue de voir que le point de vue de Calypso est celui d'une fille de 10 ans. Le langage paraît adapté mais je n'ai pas été prise de cette histoire. Cette élève rencontre la nouvelle de la classe Mae et c'est le début d'une amitié. J'ai pas plus aimé que ça mais j'ai été touché par le passé de Calypso

Un très bon livre.

En l'achetant je m'attendais à un bon livre, mais c'est une agréable surprise car c'est maintenant un de mes livres favoris. L'histoire est prenante on découvre une naissance d'amitié, une histoire familial compliqué, j'ai lu ce livre en une journée et je n'ai pas où décrocher ! Je m'attendais a ce que ce soit enfantin mais loin de là !

Calypso est une jeune fille de 10 ans solitaire. A l'école, dans la cour de récréation, pendant que les autres enfants jouent autour d'elle, elle préfère lire, lire, et lire encore. Chez elle, Calypso est seule aussi. Depuis la mort de sa mère, il y a 5 ans, elle vit seule avec son père, relecteur de manuscrits et futur auteur d'une somme encyclopédique sur le citron. Mais un jour, une nouvelle élève, Maé, se prend d'intérêt pour elle. Petit à petit, elle parvient à surmonter les réticences de Calypso et les deux fillettes deviennent amies. Pour Calypso, c'est le début d'une nouvelle vie, où elle découvre avec délices les joies de l'amitié, des confidences, du partage. Mais cette nouvelle amitié va aussi lui ouvrir les yeux sur sa propre vie, et sur sa famille.



Je ne savais pas trop sur quoi j'allais tomber en ouvrant ce roman destiné à la jeunesse, et finalement, j'ai bien aimé. Même si le début ressemble à n'importe quel petit roman sur l'amitié entre deux fillettes, il va bientôt plus loin en explorant les relations entre des êtres en deuil, et leur façon de réagir face à leur entourage. A conseiller à partir d'une dizaine d'années.

Nous suivons ici le quotidien de la jeune Calypso, 10 ans à peine, qui vit seule avec son père depuis le décès de sa mère lorsqu'elle avait 5 ans.



Son père lui a toujours appris à se suffire à soi-même, et que les livres font de loin de bien meilleurs compagnons que les humains.



Tout change lorsqu'elle rencontre Mae, sa future meilleure amie. Elle découvre ce qu'est une vie de famille par l'intermédiaire de la famille de celle-ci. Ces découvertes et les émotions qu'elle ressent sont touchantes.



Elle comprend que sa famille est dysfonctionnelle. Qu'un père, qu'une mère, un parent a le droit d'embrasser ses enfants, de se disputer, de leur faire à manger. Des actes simples de la vie quotidienne qu'elle ne partage plus avec son père depuis qu'il s'est mis à l'écriture de son livre sur les citrons suite au décès de sa femme.







Un événement va faire basculer ce fragile équilibre entre père et fille et plonger la pauvre Calypso dans un gouffre qu'elle n'osait même pas imaginer.



Ce lire m'a tenue en haleine du début à la fin, je ne l'ai pas lâché.

J'avais pas envie d'abandonner la petite Calypso. Ses craintes et ses questionnements m'ont profondément touchés, émus.



C'est un livre poignant. Et bien qu'il s'agisse d'une littérature jeunesse, il est à mettre entre toutes les mains.

Un récit simple qui, avec des mots justes, nous parle et résonne en nous. L’histoire d’une petite fille, d’une famille, qui va vous bouleverser.



Dès les premières lignes, j’ai été emportée par le rythme du récit, par cette petite fille que j’ai trouvé tout aussi forte que touchante. Très souvent, j’ai eu envie de la prendre dans mes bras tant on sent qu’elle manque d’amour, de câlins, d’attention de la part de son papa.



Un homme qui s'est consacré corps et âme à la création de son œuvre, son livre sur les citrons. Des citrons qui ont pris beaucoup (trop) de place dans la maison. La recherche d'un but qui l'aura poussé à commettre des actes qui, à l'instant où ils seront découverts, feront énormément souffrir son enfant. La manière aussi dont il va se sentir plus encore démuni le jour où cette fameuse œuvre est terminée. Toute la difficulté à ouvrir les yeux, à se rendre compte qu'il a un problème, une "maladie".



Un récit écrit de manière simple pour être accessible aux plus jeunes lecteurs mais également avec beaucoup de justesse dans les mots choisis. Une histoire qui nous parle du deuil et ses conséquences. Des moyens mis en place par l’assistance sociale, « les veilleurs » pour aider les familles à s’en sortir. Il va nous ouvrir les yeux sur un problème que de trop nombreux enfants rencontrent.



Une petite fille à laquelle les amoureux des livres pourront facilement s’identifier. Elle nous partage sa passion pour les ouvrages mais également celle pour la création de ses propres histoires. Sa bibliothèque qui est pour elle un refuge. Son bonheur de découvrir, au fur et à mesure qu'elle grandit, les ouvrages que sa maman a tant affectionné lorsqu'elle avait le même âge.



Un très bel exemple d’amitié avec Mae. Grâce à cette dernière, Calypso va sortir de sa solitude car elles vont se découvrir de nombreux points communs.



La famille de Mae qui est vue ici comme « l’idéale », avec leurs moments de convivialités, de bonheurs mais également leur désaccords. Avec surtout une maman au cœur énorme qui sera pour Calypso une épaule sur laquelle se reposer et « enfin » verser des larmes.



De nombreux moments dans ce livre m’ont émue. Je pense qu’il est impossible de rester insensible face à la souffrance de cette famille. Pourtant, tout l’art de l’auteur ressort dans le fait qu’il ait réussi à ne pas faire de son histoire un drame. Non, c’est une bouffée d’espoir, de bonheur. Un récit qui fait du bien car ses protagonistes partagent énormément avec le lecteur.



Un énorme coup de cœur.
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C’est un roman magnifique, touchant et bouleversant. On y retrouve une histoire de famille complexe et une histoire d’amitié naissante et très forte dès les premiers instants.

Nous avons d’un côté Calypso qui doit faire face à des problèmes et choix d’adultes. Et nous avons d’un autre côté une jeune fille qui vit paisiblement dans une famille soudée.

À travers ce roman, nous découvrons un combat pour se sortir de la solitude ainsi que de la dépression et remettre les choses dans les normes: l’adulte s’occupe de l’enfant et non l’inverse.



C’est un roman que j’ai beaucoup aimé, je n’aurai pas de mal à qualifier ce roman de coup de coeur. Une fois plongée dedans il m’a été impossible de m’arrêter. Il ne m’a fallu que quelques heures pour le dévorer. Un roman bouleversant, qui délivre un message d’espoir: même quand ça ne va pas, qu’on se sent seul et que l'on pense être seul, il y aura toujours une solution à notre problème et quelqu’un pour nous soutenir et nous aider à avancer.


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Un beau coup de cœur pour cette histoire pleine d'émotions, belles comme difficile. En bonus, une véritable ode à la lecture et à ses pouvoirs !



[Chronique détaillée sur le blog]
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Ce livre est un concentré d'émotions. La première partie du roman relate de l'amitié naissante entre Calypso, 10 ans et Mae, nouvelle élève de son école.

Leur point commun : la lecture : une passion venue à Calypso via sa mère, décédée bien trop tôt.

Pourquoi La bibliothèque des citrons ? On le découvre dans la seconde moitié du roman, qui est en lien avec le livre qu'écrit le papa de Calypso.

Ce livre est rempli d'émotions sur la relation père/fille, sur l'amitié fusionnelle, sur l'entraide, sur les difficultés à gérer la maladie....

J'ai passé un très bon moment de lecture qui convient, à mon avis aux lecteurs à partir de 13 ans : les émotions qui en ressortent peuvent toucher les plus fragiles.

Il y a des livres dont il est difficile de parler, même après un certain temps, que l’on pourrait appeler « deuil de lecture », ou bien « digestion »… Celui-ci fait partie de ma liste.



Coup de coeur me semble être une expression trop facile pour vous exprimer à quel point ce livre m’a marquée, à quel point il m’a touchée, émue, traversée.



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L’écriture pudique et délicate des sentiments humains



C’est ce qui se dégage fondamentalement de ce roman : la justesse de l’expression des sentiments humains. Je suis d’ailleurs dans l’incapacité totale d’être objective, ni même d’étayer mes propos. L’émotion que j’ai ressentie face à ce roman est trop forte, trop piquante, trop poignante pour qu’elle puisse être exprimée de façon constructive.



J’en suis d’ailleurs navrée, car j’aimerai vous convaincre de lire cet ouvrage. Je me contenterai donc de mettre quelques titres de paragraphe comme d’habitude, sans trouver la force d’expliquer mes propos.



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Le symbolisme comme cristallisation du ressenti



Ces cartons de livre honteusement entassés dans le fond du jardin… dont je ne vous expliquerai pas la représentation ni la symbolique pour ne rien vous gâcher, ont été comme un coup de poignard dans mon cœur déjà bien abîmé par le texte.



Le ressenti que j’ai beaucoup de mal à exprimer ici est si puissant et si fort que l’expliquer semble ridicule. Sachez cela dit, que ce roman est aussi fort dans ses représentations symboliques que dans son écriture, dont la justesse frôle la perfection.



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la suite sur le blog ;)


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Un très bon livre young adulte sur les thèmes de l'amour des livres, l'amitier, le deuil et la dépression.



Nous allons être aux côtés de Calypso qui après la mort de sa mère est devenu la maîtresse de maison. Et l"aidante" de son père à l'âge de seulement 10 ans. En effet, après l'écriture de son roman sur l'histoire des citrons 🍋 non plébiscité par les maisons d'édition et la mort de sa femme, son père est tombé dans une grande dépression. Grâce à son "âme soeur" Mae et la mère de celle-ci, elle va réussir à retrouver le bonheur enfantin et soigner son père avec l'aide de spécialistes.

La plume de Jo Cotterill est fluide, vibrante et pleine d'émotion. J'ai lu ce livre sans regarder le résumé et sans faire attention à la couverture, mes comparses l'avaient lu et pour valider notre case il fallait que je le lise. Je ne suis pas allée plus loin.

J'ai été happé dès le premier chapitre que j'ai trouvé très prenant. On se rend compte dès le départ que la relation entre Calypso et son père est dysfonctionnelle mais on ne mesure pas l'ampleur de ce que cette relation représente pour les deux personnages. En tout cas pas tout de suite et je dois dire que j'ai été bouleversé par l'histoire.



C'est un roman très dur qui est pourtant magnifique mais tellement dur.

J'ai eu parfois beaucoup de mal à le lire car on suit l'histoire du point de vue de Calypso et par certains aspects, surtout dans la seconde partie, je me suis dit que cela pourrait être ma fille avec moi-même. Cela m'a profondément remué car si je fait tous ce que je peux pour la protéger de mes états d'âmes et de ma dépression, elle est présente et je sais que ça l'a touche aussi. Malgré des thèmes assez difficile à lire, j'ai adoré découvrir les enfants veilleurs et l'aide qu'on peut leur apporté de l'extérieur en étant attentif aux signes.



De plus les personnages sont tous touchants et parfaitement construits. J'ai adoré découvrir Calypso et la voir s'ouvrir et faire ses propres découvertes malgré l'éducation de son père qui l'enfermait dans un certain isolement. J'ai également beaucoup aimé ses réactions qui sont à la fois immature, à cause de son âge, et très mature, à cause des conditions dans lesquelles elle grandit.

Mae est également une petite fille adorable, plus insouciante certes mais elle apporte de la légèreté, de la joie et rappel l'importance de l'amitié.

Quand aux différents adultes j'ai trouvé qu'elles représentaient parfaitement la société d'aujourd'hui avec des adultes dépassés par leurs émotions et leurs douleurs, d'autres qui voudraient les aidés mais qui ne peuvent pas être partout, certains qui prennent le temps de secourir un enfant en détresse en leurs proposants des échappatoires et une école là aussi dysfonctionnelle car les maîtresses ne s'inquiètent pas de voir un enfant s'isoler. Ou n'ont juste pas le temps de s'occuper de classes surchargées et de rencontrer tous les parents.

En bref tous les personnages sont attachants et réalistes. Ils ont tous une évolution plausible, du moins lorsqu'ils sont sur le devant de la scène, et il est très facile de se mettre à leur place, de partager leurs émotions et de les comprendre tout en se réconciliant avec l'humanité.



Je crois que vous l'aurez compris à travers ma chronique, ce roman est un de mes coups de coeur d'avril. Je suis ravie d'avoir pu découvrir cette merveille, même si je ne le mettrais pas dans toutes les mains. Il m'a donné envie de creuser le sujet des enfants veilleurs, un sujet que j'ajoute à ma liste pour quand j'aurais l'énergie de reprendre les articles de fond.
Lien : https://justineetseslectures..

Une petite fraîcheur pour commencer l’année ! Qualifié de roman ado, même si le narrateur est une fille de 10 ans dans ce roman, ça ne dérange absolument pas.



Dès les premiers chapitres je suis rentrée dans l’histoire et j’ai beaucoup aimé me replonger dans l’atmosphère douce et tendre de ce livre.



Il aborde (et très bien !) des sujets lourds avec pleins de sentiments complexes mais la légèreté de l’amitié entre Calypso le personnage que vous découvrirez permet de ne pas rendre ce livre plombant.



J’ai beaucoup aimé toutes les références à Anne de Green Gables, Anne Frank (tous deux de très bons livres) et toutes les autres que je n’avais pas.



Pour résumer ce livre je dirais :

-livres

-citrons

-rencontre

Calypso est une fillette en CM2 qui a perdu sa mère d'un cancer des ovaires lorsqu'elle avait 5 ans. Suite à ce tragique événement, elle a dû prendre en main la maison et se charger de son père qui ne s'en était pas remis. 5 ans plus tard (donc lorsqu'elle est en CM2), elle rencontre Mae, une filette chaleureuse et émotive, qui deviendra sa meilleure amie, celle-ci lui réapprendra à être heureuse et lui permettra de s'épanouir. Toutes deux vivront des aventures comme Anne et Diana (dans Anne... et les pignons verts) qui sont leurs idoles...

Mais comment annoncer à Mae que son père est spécial ?!



Maintenant parlons de la note, j'ai mis la moitié des points et cela est dû au fait que le livre ne m'a fait ni chaud ni froid : l'histoire ne m'a pas passionnée mais pour autant je ne l'ai pas détesté... Tout ça pour dire que je ne sais pas quoi penser de ce livre.



*avis posté sur Booksta (Instagram) : @the_books_lover1167

Ici on va suivre Calypso, une fille de 10 ans, qui a perdu sa mère d'un cancer. Elle vit avec son

père dans une maison sombre et sans vie. Après la mort de sa femme, le père se réfugie dans l'écriture de son livre et oublie son enfant jusqu'au repas, aux tâches ménagères et même l'affection. Calypso le vit très mal. Elle va rencontré Mae dans son école et leur amitié sera liée à jamais. C'est touchant, bouleversant, authentique. Mae et Calypso sont des personnages adorables et leur complicité et entente est parfaite. Le soutien de Mae apporte de la douceur et du réconfort à la tristesse et à la dureté de l'histoire. La grande maturité de Calypso m'a impressionné. Faire preuve d'autant d'indépendance à son âge est rare. L'histoire est simple mais complexe. La 2eme partie du roman est à mon goût plus développée et propose plusieurs rebondissements. L'écriture, fluide, parfois un brin enfantin. Le livre est destiné à de jeunes lecteurs. Ça se lit comme de rien, une jolie histoire dramatique sur fond d'amitié sincère.

"Maintenant qu'il a terminé son livre, il ne sait plus quoi faire de lui-même."



J'ai lu hier ce livre tout doux. Je l'ai acheté par hasard chez @noz_officiel, attirée par sa couverture et son titre. En l'ouvrant, je ne savais pas qu'il s'agissait d'un roman jeunesse (mais la taille de police aurait dû me donner un indice 😂), et j'ai passé un super moment.



Calypso n'a plus de mère, elle vit avec son père et ses livres. Un jour, une nouvelle, Maé, lui demande de devenir son amie. Elle refuse d'abord, puis découvre les joies d'être entourée.



Ce roman est doux et acide comme un citron. Il y a les bonheurs d'enfants, la lecture indispensable à la vie, les relations parfois compliquées avec les parents. C'est mignon, jamais cliché (meeerci de ne pas avoir ajouté de péripéties ou disputes pour rien) et c'est le moyen d'aborder des sujets délicats.



Le seul hic : les deux fillettes ont dix ans et s'expriment comme si elles en avaient vingt, et même si elles sont matures, c'est à peine réaliste (+ j'ai trouvé le père insupportable).
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