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Critiques de Joanne Harris (219)
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A Narrow Door

(J'ai lu ce livre en Anglais, je ne crois pas qu'il soit disponible en français...J'ai traduit le titre mot à mot: The narrow door.)



Il s'agit de la dernière partie de la trilogie de romans policiers de Joanne Harris, après Classe à part, qui se déroule dans l'école de St Oswald, mettant en vedette le vieux maître latin Roy Straitley.

Le lycée pour garçons a une femme à la tête, Rebecca Buckfast, pour la première fois de son histoire et a ouvert ses portes aux filles.

C'est bien assez pour que Straitley s'en occupe, mais certains de ses élèves préférés découvrent un corps dans l'enceinte de l'école le premier jour du trimestre.

Comme le dit Straitley, à sa manière typiquement sèche : 'Les deux dernières années ont été difficiles pour nous tous. Multiples scandales ; un garçon assassiné; vengeance, abus et honte publique… La dernière chose dont nous avons besoin cette année, de toutes les années, est plus d'excitation.'

Lorsqu'il rapporte sa découverte à la nouvelle directrice, il s'avère qu'elle a sa propre histoire à raconter, celle d'un frère qui a disparu il y a des années.

Se déplaçant entre les perspectives de Straitley et de Buckfast - 'dans sa vieille robe noire et son costume taché de craie, il ressemble au dernier morceau de peau morte laissé sur une blessure qui guérit rapidement' - elle pense à son nouveau partenaire d'entraînement.

C'est la digne conclusion d'une excellente série. Straitley et son humour ironique et acerbe nous manqueront beaucoup.
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Chocolat

Il ne s'agit pas seulement d'une histoire de chocolat. Au-delà du fumet qui s'exhale de chaque page et du souvenir coloré que l'on peut garder de l'adaptation avec Juliette Binoche et Johnny Depp, ce roman parle de la fuite désespérée, la vie sans attache, l'état nomade dont parle Aude Seigne.

La magie fait partie intégrante de la vie de Vianne, qui n'a pas seulement un don pour deviner les friandises préférées de chacun.

Là où l'adaptation garde un côté bon enfant et joue la carte de l'exotisme et du conte, le roman se sert de son cadre apparemment innocent pour explorer plus en profondeur la psychologie humaine.



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Chocolat

"Le Bonheur ! Aussi simple qu'un verre de chocolat. Ou aussi tortueux que le coeur. Amer, doux, vivant".





Vianne Rocher s'installe avec sa fille Anouk, 6 ans, dans un petit village du Sud-Ouest de la France et y ouvre une chocolaterie, La céleste Praline.



« A 6 ans le monde rayonne encore d'un éclat singulier ».

« A 6 ans on peut percevoir des subtilités qui, un an plus tard, sont déjà hors de portée. Derrière le papier mâché, le glaçage, le plastique, elle parvient encore à voir la vraie sorcière, la vraie magie ».





Du chocolat, à croquer, à déguster, à siroter, dans 39 chapitres, du 11 février (Mardi gras, cette année-là), au 31 mars (Lundi de Pâques, cette année-là).

En plein Carême !





Le curé, le père Reynaud, déteste Vianne, et l'idée même de plaisir. Personnage odieux et manipulateur, il monte ses ouailles contre elle, c'est la « brigade de Reynaud ». Il n'est pas plus tendre vis à vis des gitans, il est intransigeant, et prêche « les liens sacrés du mariage », même à une paroissienne qu'il sait battue par son mari.



Dans les chapitres où il a la parole, véhéments, désagréables à lire, le père Reynaud s'adresse à un ancien prêtre, « mon père », confidences réelles ou en pensées ( ?)



« le mal affiche un sourire charmeur et des couleurs vives. Quand j'étais enfant, j'écoutais toujours avec terreur l'histoire de la maison en pain d'épice, de la sorcière qui attirait les petits enfants chez elle et qui les mangeait. »



L'on découvre in fine une sorte de trauma originel, qui l'a fait vriller.





A l'opposé de ce personnage antipathique et méprisant, la douce Vianne, ses friandises, ses recettes gourmandes, son don pour deviner les préférences des uns et des autres, son talent pour faire le lien entre chacun.



L'on comprend in fine pourquoi Vianne a fui toute sa vie, via le souvenir de ses conversations, avec sa mère, qui tirait les cartes, et craignait « l'Homme noir ».



Trauma originel, là aussi.



J'ai en tête ces mots : « Admirable et terrible épreuve dont les faibles sortent infâmes, dont les forts sortent sublimes » (Victor Hugo, dans Les Misérables (je mets le passage complet plus bas) )



Je traduis.

L'infâme, c'est le curé.

La sublime, c'est Vianne et sa chololaterie. Et les chapitres où elle a la parole sont exquis.





Le film magnifique, « le chocolat », tiré du livre, est bien différent, qu'il s'agisse du « méchant », c'est Monsieur le maire, le comte de Reynaud, et non (en tout cas moins directement) le curé, comme de l'histoire d'amour avec le gitan (Johnny Depp encore propret, avant sa période « Eau sauvage »).





Le livre « pêche » un peu, par son manichéisme. Petite amertume…

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Chocolat

Tout d'abord ce livre déborde de descriptions très détaillées de confiseries, de chocolats et de pâtisseries. L'auteur donne de longues listes de noms de gâteaux et pâtisseries. Difficile parce qu'indigeste. Bref, l'histoire est un peu trop manichéenne malgré une construction bien menée. Seul le personnage de curé tordu est bien intéressant.
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Chocolat

Comment réconcilier tout un village ou règne la discorde, tout simplement installer une chocolaterie avec une jeune femme un peu sorcière. Un livre qui se dévore. Si vous êtes gourmand, rêveur et imaginatifs ce roman est pour vous. J'ai littéralement adoré cette histoire.
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Chocolat

’ai eu du mal à rentrer dans le roman. Pourtant, l’histoire n’est pas inintéressante. On suit Vianne Rocher et sa fille, Anouk, qui s’installent dans un paisible petit village au fin fond de la campagne française. Vianne chamboule cette tranquillité en ouvrant une chocolaterie… ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Malgré tout, petit à petit, elle réussit à s’intégrer à la vie du village.



Plusieurs éléments ont rendu ma lecture laborieuse. Le début est assez lent à démarrer et j’ai été déstabilisée par le côté « sorcellerie » du roman. Pourtant, d’habitude cela ne me dérange pas, mais ici cela m’a vraiment bloquée. Je ne m’attendais pas à trouver de la magie dans ce livre, d’autant plus qu’elle n’est pas clairement explicitée. Toutefois, ce qui m’a le plus agacée c’est le curé Reynaud. Il a la fâcheuse habitude de se victimiser. Je n’ai pas compris pourquoi, mais il a tendance à voir Vianne comme le Diable incarné et à interpréter chacun de ses faits et gestes comme une provocation. Reynaud m’a donc profondément exaspérée.



La suite sur le blog :)
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Chocolat

Un roman drôle et qui se lit facilement mais qui n'a pas été a la hauteur de mes attentes.

Je suis sceptique sur le coté magique qui parfois fait rêver mais pour moi qui suis très terre à terre j'ai parfois eu du mal a accrocher à l'histoire.

J'ai trouvé par contre que ce roman était une belle leçon de tolérance car on voit tout au long du roman que l’héroïne et sa fille ont beaucoup de mal a se faire accepter dans ce village en pleine campagne française.

Enfin rien que le titre et l'évocation du chocolat m'ont beaucoup plu, et je m'imaginais souvent passer la porte de la boutique. A travers les pages de Joanne Harris, j'arrivais presque a sentir l'odeur du cacao... (enfin la c'est la gourmande qui vous parle)
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Chocolat

Chocolat était dans ma Pile à Lire depuis tellement longtemps que je n’arrive plus à me souvenir quand il est arrivé. Je sais comment en revanche. Une surprise pour mon anniversaire, mes parents qui ont débarqué sans prévenir pour me faire un bisou. Et avec des tas de livres, dont ce roman de Joanne Harris et la suite Des pêches pour Monsieur le curé. Je savais que je les lirais à un moment, mais que je les lirais à la suite et que, du coup, il me faudrait un peu de temps devant moi pour le faire. Oui, mais à raisonner comme cela, on peut laisser traîner et d’ailleurs, plusieurs années de PAL montrent bien que c’est ce qui est arrivé. Et puis, là, je suis dans une période de lâcher-prise, pas le choix, j’ai moins de temps pour lire et bizarrement, je ne me sens pas sous pression. J’en profite donc pour exhumer des livres qui ne devraient pas être ignorés si longtemps.



J’ai vu, il y a environ mille ans, le film inspiré de Chocolat, avec Juliette Binoche et Johnny Depp. Même si je ne me souviens pas de l’histoire. A part quelques bribes cachées derrière un gros nuage de brume. Le film date de 2000, donc j’exagère un peu, mais pas du tout quand je dis que je ne me souviens pas de grand chose. Dommage d’ailleurs car il semble qu’il y ait pas mal de différences entre le roman et le film.



Vianne s’installe dans un petit village en France avec sa petite fille Anouk. Un petit village où on n’aime pas franchement les étrangers, on s’en méfie. On est plus habitué à écouter le curé dimanche et à filer doux. Alors l’arrivée de Vianne interpelle. Et l’ouverture de son commerce – une chocolaterie – en plein carême n’est pas du goût de tout le monde à Lansquenet.



Chocolat est comme un conte de fée, une fable, avec une pointe de magie et un ennemi tapi dans l’ombre. On se laisse complètement envoûter par l’histoire, racontée par Vianne et par le curé de Lansquenet. On y découvre des personnages attachants et d’autres qu’on aimerait bien faire disparaître d’un coup de baguette magique.



C’est une belle histoire, un peu fantastique, très humaine et je me suis empressée de me plonger dans Des pêches pour Monsieur le curé pour retrouver cette ambiance magique qui imprègne ce roman. Bref, je n’aurais jamais dû attendre si longtemps pour lire Chocolat, mais peut-être que je l’ai lu au moment où j’en avais besoin ? J’ai envie de croire qu’il y a un peu de magie dans tout cela.
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Chocolat

A Mardi Gras, Vianne Rocher et sa fille Anouk, deux personnes itinérantes qui ont passé leur vie à vaquer d’un endroit à un autre, arrivent à Lansquenet-sous-Tannes, un petit village du sud-ouest de la France. Appréciant toutes deux le festival, elles décident d’y demeurer. C’est la raison pour laquelle Vianne décide d’y faire son commerce en ouvrant une chocolaterie, La Céleste Praline. Cependant cette décision n’est pas sans déplaire au curé du village, le père Reynaud, qui y voit une menace et une insulte à la religion, cette chocolaterie s’installant face à l’église. Comprenez-bien : ouvrir une chocolaterie en pleine période de jeûne, qui plus est face à l’église ne se fait pas… Le prêtre est sévère. Il compte bien réserver un accueil particulièrement inhospitalier à ces deux demoiselles venues d’on ne sait-où. On ne sait jamais quelles mauvaises influences elles pourraient avoir, se dit-il. Est-ce une vision subjective de Vianne qui voit en lui l’incarnation vivante du « Médecin de la Peste » ou est-ce la dure personnalité de cet homme qui s’exprime réellement ?



Dans tous les cas, force est de constater que ce curé semble bien raide dans ses principes. Le père Reynaud en effet n’approuve pas la venue des deux étrangères. Vianne ne va pas à l’église, ce qui renforce sa colère. Il réussit à convaincre alors certains paroissiens de rester éloignés de la chocolaterie, qu’il considère comme le suppôt de Satan. Malgré cette mise en garde, certains paroissiens sont attirés par les chocolats présentés et deviennent rapidement de véritables assidus, changeant subrepticement d’attitude. Non seulement Vianne a le chic pour découvrir les pêchés mignons de ses clients mais elle se révèle également être une très bonne confidente qui sait mettre à l’aise les gens. Vianne a des talents cachés. Elle est persuadée que certains endroits ont « besoin d’un peu de magie. Les vieux réflexes ont la vie dure, et quand votre activité a un jour consisté à exaucer les vœux des autres, la manie ne vous en quitte jamais vraiment. »

Ainsi, elle reconnait toujours les chocolats préférés des gens. « C’est un don, un secret professionnel, comme une diseuse de bonne aventure lisant les lignes de la main. (…) je vends des rêves, de menues consolations, d’exquises tentations inoffensives pour qu’une multitude de saint dégringolent de leur piédestal et viennent se fracasser au milieu des noisettes et des nougatines ».



Dans ce roman le curé est présenté sous un jour diabolique contrairement à Vianne qui l’est comme la sainte mère de Dieu… Les apparences seraient donc trompeuses à en croire l’auteur ou alors la religion n’est plus selon elle ce qu’elle était. Les personnages secondaires ne sont pas en reste pour décrire les caricatures présentes dans la société : femme battue, bohémien rejeté par le monde…



Je ne sais si les catholiques apprécieront ce livre ou s’ils seront tout simplement rebutés par la description qui est faite de leur religion. Il faut avouer que la foi catholique est décrite de manière plutôt négative. Par ailleurs, le contraste entre Vianne et le Père Reynaud peut être perçu comme une guerre entre le catholicisme et la laïcité. Cependant je pense que cela dénaturerait complètement la finalité du livre que de penser ainsi. Bien que la description de la religion apparaisse ici stéréotypée voire même, limitée, il me semble que le but du livre est tout autre. Il s’agit notamment de montrer le caractère faillible de l’être humain.



Ecrit à la première personne, donnant ainsi la parole tantôt à Vianne, tantôt au père Reynaud, nous entrons plus intimement dans leurs vies respectives, opposant constamment leur mode de vie et leurs idées. Bien que le roman ne précise pas qui parle, j’ai la sensation que l’auteur voulait à dessein nous faire perdre pied, mêlant les deux personnages à loisir dans notre esprit au départ, voulant les confondre, jusqu’à nous faire remarquer que le bien et le mal ne sont au final que les facettes que d’une seule et même pièce.





Bien que je n’aie pas été passionnée par cette histoire que j’ai trouvée parfois mollassonne par les longs descriptifs concernant le père Reynaud et par le manque d’actions, j’ai pourtant grandement apprécié les nombreux non-dits de ce livre ainsi que l’ambiance mystique qui jalonne ce roman, totalement en adéquation avec l’évolution que subit chaque habitant. Voici un monde assez atypique que j’ai hâte de retrouver au travers de sa suite, Des Pêches de Monsieur le Curé.
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Chocolat

Superbe roman, bien écrit, qui nous invite à aimer et à regarder le chocolat d’une autre façon. Je me suis régalée en lisant les descriptions des recettes des bonbons au chocolat…



J’ai suivi l’histoire de personnages attachants. Il y a Vianne femme non mariée, mystérieuse, un peu sorcière qui veut le bonheur des autres, sa fille Anouk, gaie et intelligente, la femme du patron café du village, femme battue ; Guillaume très attaché à son chien, Roux et ses amis gitans et nomades, qui s'arrêtent dans le village avec leurs péniches ; Luc, adolescent timide, bégayant, avec une mère critique et petit-fils d’Armande, une vieille femme indépendante, qui mène sa vie comme elle l'entend malgré les critiques de ses proches et des « biens pensants » du village…




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Chocolat

Chocolat n'est pas qu'un titre appétissant, même si les éditions Folio n'ont pu s'empêcher de mettre un affolant gâteau sur la couverture de sa dernière édition.



Chocolat n'est pas non plus qu'un film plutôt bien fait, où Juliette Binoche est impeccable (comme d'habitude), au succès international.



Non : Chocolat est avant tout un excellent roman, supérieur à son adaptation au cinéma, qui donne toutes leurs lettres de noblesse au genre du feel good book.



Ce n'est pas un hasard si, lors de sa sortie, cette oeuvre a rencontré un vaste succès de part le monde : Joanne Harris réussit, dans un récit malin, à divertir le lecteur tout en posant (et en répondant) à toute une série de questions sur des sujets aussi grave (et d'une brûlante actualité ! ) que la tolérance et le rapport à l'autre, différent.



J'ai été étonné de voir avec quelle facilité et quel bonheur Joanne Harris, une anglaise pure souche, à pu retranscrire l'atmosphère d'un petit village du sud de la France.



Certes, peut-être pas celle d'un village d'aujourd'hui car les mœurs et le rôle de chacun ont beaucoup évolué dans les "campagnes" françaises depuis deux générations, et plus particulièrement celui du prêtre, directeur de conscience. Mais, disons... celle d'un village d'hier, pendant tant de générations.



Lire la suite sur le site Le Tourne Page
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Chocolat

Les éditions Charleston ont choisi en cette nouvelle rentrée littéraire, de rééditer Chocolat de Joanne Harris ainsi que la suite de cet ouvrage Des Pêches pour Monsieur le Curé. Vous avez peut-être déjà lu Chocolat qui a été écrit en 1999 pour l’auteur Franco-anglaise. Ou alors peut-être avez-vous vu l’adaptation de Lasse Hallström avec Juliette Binoche et Johnny Depp.



Vianne Rocher et sa fille Anouck ne tiennent pas en place et changent régulièrement de vie, non pas pour le plaisir, mais pour fuir… Mais cette fois c’est décidé, elles s’installent à Lansquenet, petit village du Sud-Ouest de la France et elles y restent ! Elles vont même y ouvrir une chocolaterie, La Céleste Praline. Oui mais voilà, ouvrir une chocolaterie, en plein carême, en face de l’Eglise d’un village où les habitants sont très croyants, le pari est loin d’être gagné d’avance ! Pourtant Vianne va résister et utiliser le chocolat comme véritable psychothérapie avec les villageois et notamment le père Reynaud, son plus farouche opposant.



Je me suis très vite attachée aux personnages, notamment Vianne et Anouck bien sur, mais aussi quelques personnages plus secondaires comme Guillaume et son chien, Joséphine ou Armande. Et bien sur j’ai également tout de suite détesté Reynaud, Muscat et Caroline Clairmont.

Je suis passé très rapidement sur les passages plus « ésotériques » qui n’est pas un domaine qui m’attire et qui finalement n’apporte pas grand chose à l’intrigue. La seule chose amusante étant son pouvoir pour deviner les chocolats préférés de chacun !

J’ai beaucoup apprécié l’écriture sous forme de journal et l’alternance entre les points de vue, complètement opposés, de Vianne et Reynaud. Cependant, le fait que l’on soit dans la « tête » de chacun fait que l’on a peu de recul sur les personnages et qu’en tant que lecteur, on met par exemple, du temps à comprendre qui est le Père auquel se confesse Reynaud régulièrement. Et certains secrets restent tout de même bien gardés…

La comparaison ne plaira peut-être pas à tout le monde mais j’ai le sentiment que Vianne est un peu comme Joséphine-Mimie Mathie : un petit bout de femme avec un joli pouvoir qui ne fait de mal à personne mais qui fait beaucoup de bien autour d’elle ! Et qui nous fait beaucoup de bien !



Bref, un livre à lire, avec un chocolat chaud et une boite de chocolats à portée de main (du coup, même s’il est disponible en numérique et papier dés aujourd’hui, vous devriez peut-être attendre qu’il fasse un peu moins chaud – ou pas !) !



PS : Concernant le film, je l’ai lu après ma lecture (bien sur!) et je n’ai pas vraiment apprécié cette adaptation ! Le film est un peu lent et niais, pour moi l’action ne se situe pas dans les années 50 ou 60 (d’autant que dans la suite du livre, Anouck est sur Facebook…) et les personnages principaux ne sont pas les mêmes puisque c’est au maire que Vianne est opposé et non au curé. Je trouve donc qu’il y a trop de différence entre le roman et l’adaptation cinématographique ! Et vous ?
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Chocolat

Une pure merveille !!


Dans la même veine que "le parfum" de suskin's, on vit, on sent, on s'émerveille....
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Chocolat

Chocolat m'a un peu agacée, Vianne le personnage principal m'a un peu agacée...

Elle est trop parfaite. Je rêverai d'être Vianne, femme libre, indépendante, un peu sorcière sur les bords, douée en cuisine, à l'aise avec chacun et qui va là où le vent m'emporte sans avoir d'attache nulle part.

De plus, le roman est très manichéen, dans l'opposition de la tradition chrétienne à l'esprit libre que représente Vianne. J'aurai aimé plus de contraste.



Ceci dit, j'ai passé un agréable moment à lire ce livre, tout n'est pas négatif non plus. Notamment les descriptions de Vianne en cuisine qui vous apportent l'eau à la bouche !
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Chocolat

Dès la première page, c'est l'écriture de Joanne Harris qui m'a accrochée. Simple et poétique, mais pas à l'eau de rose, jamais. Sans trop de description, l'ambiance de dégage, très claire. Je ne me suis jamais ennuyée, malgré quelques passages un peu trop longs à travers les pensées du curé ; c'est le style de l'auteure, entraînant et plutôt gai, qui mène la danse, ni trop rapide, ni trop lent.

Beaucoup d'éléments séduisants : un petit village français, du chocolat, de amitié, un peu d'amour, des bohémiennes et des gitans, "the river people"... Si ce n'est pas du tout le côté gastronomique du chocolat qui m'est resté, c'est plutôt l'ambiance que je trouvais dans le livre, un ambiance simplement délicieuse.

Un livre avec un fond aussi, pas la simple histoire d'amour que l'on trouve dans le film, mais une vraie histoire. Une petite touche de magie, légère, qui complète l'image.

D'après moi, c'est proche de la perfection - la simplicité, le fond, la délicatesse, l'ambiance - merveilleux!
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Chocolat

Une belle surprise que ce livre. Je me suis régalée comme je me régale d'une bonne tablette de chocolat bien noir. Avec une pointe d'amertume.



C'est une sorte de fable onirique où les préjugés sur la différence ont la part belle, mais sont combattus avec humanité et humour. J'adore et n'en dirai pas plus. Lisez-le
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Chocolat

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Chocolat?



"Les éditions Charleston vont éditer ce mois-ci "des Pêches pour Monsieur le Curé", du même auteur, et en ont profité pour rééditer le premier volet des aventures de Vianne."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"Vianne Rocher et sa fille sont arrivées dans ce petit village de campagne avec le vent et leur installation va bouleverser la vie des gens du cru et particulièrement déranger le curé qui voit en elles des ennemies."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"On éprouve rapidement une tendresse pour cette femme déracinée, cette Mary Poppins qui ne reste jamais longtemps au même endroit et qui apporte un peu de bonheur autour d'elle. Certains des habitants vont devenir des habitués de sa chocolaterie et les descriptions de ce qu'elle leur concocte met l'eau à la bouche. Il y a un petit côté ésotérique également mais très léger de façon à ce que l'on puisse choisir d'y croire ou non. L'histoire est racontée de deux points de vue différents, le sien et celui du curé. J'avoue que ces passages-là m'ont moins plu. J'avais presque l'impression d'être dans un thriller et de suivre les pensées d'un serial killer tellement il est dérangé mais finalement sur la fin, j'avais seulement pitié de lui."



Et comment cela s'est-il fini?





"C'est le genre d'histoire où l'on se dit que cela pouvait difficilement finir autrement mais pourtant j'aurais aimé que se soit le cas. Et même si j'ai trouvé certains passages un peu long, ça se lit facilement et c'est un bien joli roman."


Lien : http://booksaremywonderland...
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Chocolat

Vianne, trentenaire, décide juste après le carnaval et de longues errances de ville en ville d'établir sa chocolaterie salon de thé au cœur du village de Lansquenet dans le sud-ouest de la France et ceci accompagnée de sa fille Anouk. Elles s'installent en face de l'église du village où officie un prêtre, rigoureux, rigide et qui déteste l'image que pourrait renvoyer cette boutique aux croyants sortant de l'église : car oui la gourmandise est péché et il ne faut surtout pas y céder. Dès lors, Reynaud de son nom ne cessera d'agir comme il le peut contre ce lieu de tentation et Vianne d'en faire profiter les villageois en leur ouvrant les yeux sur les plaisirs gustatifs ou plutôt les papilles vers tant de pâtisseries et chocolats.



Vianne est un personnage très attachant qui s'efforce de faire ressortir le meilleur de chaque être humain croisant sa route. Elle est remplie d'humanité, pour sa fille d'abord qu'elle protège et aime plus que tout puis envers les villageois, les nomades installés sur les bords de la rivière... Si tout le monde était bienveillant comme elle l'est tout irait mieux dans ce monde.

L'écriture est très fluide et le livre se lit rapidement.

Dommage qu'il n'y ait pas vraiment de suspense ou de fil conducteur dans ce roman di ce ne sont les réactions du prêtre prêt à tout.



Un feel good roman comme je n'ai pas l'habitude d'en lire habituellement, mais plus réaliste et moins mièvre que la plupart !
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Chocolat

Ayant vu et adoré le film réalisé il y a quelques années à partir de ce roman avec Johnny Depp, je me suis un jour dit que j’avais envie de découvrir le texte d’origine, et si possible en langue originale. C’est chose faite. A noter : il sera réédité cet été par les éditions Charleston.

A noter également : il ne faut pas lire ce roman en période de famine ou sans chocolat sous la main, sinon c’est une torture !



Car tout commence par la création d’une chocolaterie, dans les années 1950, dans le petit village de Lansquenet. Vianne Rocher et sa fille Anouk arrivent en plein Carnaval dans ce lieu tranquille et vont le bouleverser à tout jamais. C’est ça, la force du chocolat !



"I sell dreams, small conforts, sweet harmless temptations."



En réalité, c’est surtout le mode de pensée et l’indépendance de Vianne qui va avoir le plus d’impact sur la communauté : sans s’immiscer directement, elle met en confiance et aide à prendre les décisions. Autour de sa nouvelle petite boutique, elle crée du lien entre les habitants.

Pour cela, elle s’attire les foudres du curé, Francis Reynaud, qui a grandi dans ce village et en connaît tous les secrets.



Ces deux personnages sont les narrateurs principaux du texte, s’opposant dans leurs conceptions du monde et leur vision de l’homme. Sans s’attaquer directement à la religion, Vianne fait du chocolat, en pleine Pâques, une arme subversive et un contrepoids aux arguments du curé, en soulevant également des problèmes que ce dernier tolérait pour préserver l’équilibre du village.



Mais un vent de liberté et de révolte souffle …



Il ne se passe pas énormément de choses dans ce roman, tout est dans le non-dit, les secrets de chacun, les préjugés de tous. Il a cependant un charme très … français (c’est pour cela que le lire en anglais est préférable, pour les expressions françaises qui sonnent d’une manière charmante, surtout quand on parle de cuisine !), et très début de siècle.



Je n’ai pu cependant m’empêcher de remarquer quelques divergences entre le film et le roman, ne serait-ce qu’autour de ce qui est comme un leitmotiv dans le film : l’histoire d’amour entre Vianne et le bohémien Roux, qui n’existe pas dans le roman …
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Chocolat

Un beau jour de carnaval, dans un petit village du Sud-Est de la France, Vianne Rocher s’installe avec sa fille Anouk, ses cartes de tarot et le souvenir très tendre de sa mère un brin sorcière. Elle ouvre une confiserie et grâce à ses chocolats, ses belles vitrines, les senteurs et la chaleur de sa petite entreprise et toutes ses autres qualités qui sont nombreuses et tendrement féminines, elle attire toutes les âmes jeunes, naïves, fragiles, endolories ou esseulées de l’endroit, déclenchant par là-même le venin des «bonnes âmes» et des «grenouilles de bénitier» avec à leur tête le cabaretier haineux et surtout Reynaud, le curé trop rigide.



Bien sûr cette opposition des deux clans est un peu simpliste et trop systématique transformant le récit en conte de fées en faveur d’une vie douce et indulgente contre les tabous religieux et les vices cachés des puissants et pourtant ce parti-pris ne m’a pas gênée une seconde puisque je me suis sentie constamment du côté des faibles finalement victorieux dans la lutte qui oppose tour à tour les deux narrateurs : Vianne et Reynaud, la gentille chocolatière et le vilain curé. Je me suis laissée prendre au jeu et c’était un grand plaisir de voir les bons l’emporter ainsi sur les méchants dans un roman qui n’a rien de policier et qui pencherait plutôt vers le feuilleton un peu gentillet si ce n’était le talent de la romancière qui a réussi à me séduire d’un bout à l’autre de son récit et à me donner envie, non seulement de voir le film tiré du roman, mais d’en lire la suite.



Evidemment je n'ai pas pu éviter le rapprochement entre le repas de fête offert à l'occasion de son départ définitif par Armande , la grand -mère rebelle, et le fameux "Dîner de Babette" de Karen Blixen.
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