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Citations de Joe R. Lansdale (461)


Le téléphone resta muet. Il devait sentir que je l'épiais du coin de l'oeil. Téléphone surveillé, silence assuré. Ou quelque chose comme ça.
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- Grovetown est un endroit merdique. Hap, tu ne devrais pas y aller avec Leonard. Ils n’aiment pas les Blacks dans le coin, sauf quand ils nettoient les chiottes et qu’ils jouent du balai.
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- Le problème, c'est que j'adore danser et que les Blancs n'ont aucun sens du rythme. Et vous savez ce qu'on raconte encore sur les cachets d'aspirine de votre genre ?
Un merveilleux sourire illumina alors son visage.
- On raconte quoi ? demandais-je.
- Z'ont des queues riquiqui.
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La ville était morte.
Et les morts marchaient.
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Quand il entra, l'air froid du dehors s'engouffra avec lui dans la maison. Ça caillait vraiment.
- Ça y est, l'hiver est là ! annonça-t-il. Mes couilles se sont ratatinées. Elles en doivent pas être plus grosses que des raisins secs.
- Allez, arrête de frimer.
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Maintenant, vous êtes prêts. Les films commencent. Série B et plans à budget réduit. Un grand nombre pris avec guère mieux qu'un Kodak, quelques jurons et une prière. Mais dès qu'on commence à regarder ce genre de films, on y prend goût. C'est comme la choucroute.
Micros faiblards, mauvais acteurs et monstres en rut vêtus de caoutchouc, en quête de femmes, non pour se nourrir, mais pour s'accoupler: un plaisir! Vous pouvez siffler et vous faire tout petit lorsqu'un des monstres attaque une femme qui hurle sur une plage ou dans un bois, et vous voyez la fermeture Eclair sur l'échine du monstre qui vous lance un clin d'oeil, tel un rapide sourire éméché du chat-du-Comté-de-Chester.
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Il faut parfois savoir regarder les fantômes dans les yeux. Sinon, ils continuent à te hanter. 
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Le temps est comme ça. Surtout quand on est jeune. Il est capable de garder la trace de tas de choses, mais on oublie tout le reste, ou, du moins, on le repousse pour ne s'en souvenir qu'à certains moments – ce qui arrivait parfois, la nuit, juste avant de succomber au sommeil.
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Un matin, on s’était réveillés sous la neige – et avec une croix qui brûlait dans la cour. Le mot ‘nègre’ était écrit au gasoil cramé sur le gazon. Alors, maman et moi on est rentrées ici, et nos parents ont déménagé dans un quartier noir – et cette idée de sanctuaire, cette idée qu’on pouvait trouver un endroit où il n’y avait pas de préjugés, pas de haine raciale, était foutue.
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Je suis kidnappé par des aliens… pensa-t-il. Et je vais me retrouver sur une table d’opération avec des pinces à salade pour m’écarter les fesses et un doigt d’extraterrestre, froid et humide, planté dans le fion…
Quand on entend parler de ces enlèvements par des êtres venus d’ailleurs, le trou du cul est toujours, en effet, une cible prioritaire. Et puis ils aiment branler leurs prisonniers pour leur tirer du sperme. Bill se dit qu’il préfèrerait encore ça au doigt dans le cul. Ça pourrait même le relaxer, d’une certaine façon.
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Une baraque à hamburgers, voilà l'idée que Hanson se faisait d'un bon repas. 
Je pris un café, un cheeseburger et des frites. On avait l'impression qu'un gros animal avait chié dans le café, mais le burger et les frites étaient juste gras comme il fallait. En tordant leurs papiers d'emballage, on aurait récupéré assez d'huile pour faire jouir un gond de porte qui grinçait. 
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La cérémonie fut menée par un pasteur du coin. Il dit quelques mots qui paraissaient à peu près aussi sincères que s'il les avait prononcés à l'enterrement de la souris apprivoisée d'une lointaine cousine morte de vieillesse.
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- Je veux juste nous faciliter les choses, mec. Ce qui m'ennuie avec toi, c'est que tu aimes trop la confrontation.

- Et moi, ce qui m'ennuie avec toi, Hap, c'est que tu ne l'aimes pas assez....
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(…) même aujourd’hui, à plus de quatre-vingts ans, alors que je suis allongé ici dans cette maison de retraite, dans une chambre empuantie par le fumet de mon corps pourrissant, et que j’attends un repas ou quelque chose qui y ressemble – en purée, en petits cubes et sans goût avec une sonde dans la queue et la télévision branchée sur un talk-show où s’agitent des idiots, les souvenirs d’il y a près de soixante-dix ans me reviennent comme si c’était hier.
(Prologue)
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- Les cafards sont assez gros pour revendiquer la propriété des lieux, grogna-t-il.
- Je sais. Y'en a un qui vient de m'aider à descendre les poubelles.
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Parfois, au milieu de la nuit, à travers la cloison, je l'entendais pleurer.
Impossible d'expliquer le mal que ça fait d'entendre son père pleurer.
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- […] On sort ensemble, on en est là ?
- Exact, on sort ensemble. On baise, aussi. Mais ça ne suffit pas toujours.
- Moi, je pensais qu’on faisait l’amour.
- Hap, je t’en prie. Ne deviens pas technique.
- « Baiser », c’est technique. « Faire l’amour » ressemble au cours d’une rivière. A un nuage dans le ciel.
- Bon sang, où est-ce que tu vas chercher ces conneries ?
- J’crois que c’est le moine qui dit ça à Grasshoper dans Kung Fu. T’as jamais vu cette série télé ? David Carradine ne connaissait pas un pet aux arts martiaux.
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Papa estimait - et je partage absolument son opinion- que la chasse n'est pas un sport. Ca le deviendra le jour oùles animaux pourront riposter. On peut éventuellement chasser pour se nourrir - c'est l'unique justification de cette pratique de merde. Dans tous les autres cas, on tue juste pour repousser ce qui mijote encore au fond de nos cœurs archaïques et primitifs.
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Je ne fais pas vraiment confiance à ce qu'on voit dans les yeux des autres (…). C'est peut-être son propre reflet qu'on y contemple.
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- Comment a-t-il été persécuté , Rosy Mae ?
Elle tira sur sa cigarette et souffla la fumée. Un petit nuage blanc resta suspendu un instant au-dessus de son nez, s'étendit et disparut.
- C'est un homme, Stanley. Juss'comme toi tu l'seras quand tu grandiras. Et comme ton père. C'est un homme. Mais Bubba Joe, on l'traite comme un gosse. Le Blanc l'appelle "mon garçon", alors qu'c'est un adulte. L'est plus grand qu'la plupart des types qu'tu verras jamais. Y fait un mètre quatre-vingt-dix et y pèse dans les cent cinquante kilos. Il est fort comme un bœuf. Et j'vais t'expliquer une aut-chose. C'est un héros de guerre.
- Vraiment ?
- Oui, oui. L'est parti là-bas, en Corée, et c'est un héros. L'est revenu avec une blessure qui l'oblige à marcher avec la patte un peu raide. Mais quand il est rentré à Dallas, on lui a dit de s'asseoir au fond du bus. Et on lui a expliqué qu'y pouvait plus manger à la table des Blancs. L'est devenu mauvais à cause d'la façon dont on l'a traité, Stanley.
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le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
Les Mécanos d'Uranus
Les Mécanos de la Terre

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