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Citations de Joe R. Lansdale (461)


- (Il observa mon crâne.) Là, c'est vraiment le pire coup que vous ayez reçu.  Vous avez des pertes de mémoire ? 
- Je ne m'en souviens plus.
- Ha, ha ! fit le véto. 
Plus personne n'a le sens de l'humour aujourd'hui. 
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Je l'avais déjà rencontré une fois, un jour où j'étais malade, et il m'avait donné un médicament en flacon dont le goût m'avait fait penser qu'il devait sortir tout droit du cul d'une mule.
(p. 88)
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Je remarquai alors quelque chose qui dépassait des magazines pornos, une feuille plus petite qui ne semblait pas en faire partie. Je la tirai. C’était une page de la Bible. Les Psaumes. J’examinai les autres revues : chacune en contenait une.
- Ca c’est trop ! s’exclama Leonard. Tu lis un passage des Psaumes, tu te branles avec des trucs pédophiles, puis tu lis d’autres Psaumes. Foutu cocktail !
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Des fois, quand je suis con, je me sens coupable d’être homo. Sauf que j’suis pas responsable de mes hormones ! Lorsque Chester l’a découvert, il m’a considéré comme un pervers. Comme si être gay signifiait obligatoirement que tu bastonnes des gosses ou que tu profites de la faiblesse de certaines hommes pour les tirer…
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- Hap, même si je suis une salope raciste et castratrice qui souhaite que tu t’améliores, que tu fasses quelque chose de ta vie en plus d’être clown, penses-tu que dans ton cœur et dans ta queue riquiqui d’homme blanc tu pourrais avoir la trique pour moi ? En d’autres termes, tu veux qu’on baise ?
Je me tournai vers elle et j’embrassai son front, son nez, puis, finalement, ses lèvres. Elle descendit la main et me toucha.
- C’est ça, ta réponse ? demanda-t-elle.
- Sûr. Je n’ai aucune pudeur.
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Je passai à la salle de bains et je me coiffai. N'empêche que j'avais toujours ce bout de melon déplumé. Je n'étais pas idiot au point d'essayer de rabattre les cheveux dessus. Je veux dire, les gars, vous trouvez ça naturel ? Ça revenait à brandir une pancarte annonçant : JE SUIS CHAUVE, ET EN PLUS REGARDEZ COMME JE SUIS CON !
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- Nous savons que quelqu'un est venu, dit Price. Nous ignorons s'il s'agit de Russel.
Ann regarda Price:
- Vous êtes sérieux? Moi, je crois que c'est Boucle d'Or. Il y a un ours et un lit, et si vos types peuvent trouver une chaise cassée et du porridge renversé, vous pouvez boucler l'affaire en un rien de temps.
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La lune n'était pas pleine, mais elle était assez lumineuse et l'air était clair et un peu frais. La nuit débordait de lucioles. On aurait dit que toutes les étoiles étaient tombées sur la terre et rebondissaient de-ci de-là.
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Moi aussi j'ai mal agi une ou deux fois dans ma vie, mon trésor. Des trucs dont je ne parle même pas. Parfois, on est pris d'une espèce de fièvre, et ça arrive, c'est tout. Toutes sortes de choses peuvent se produire, et ensuite on vit avec des regrets. Et c'est plus facile de vivre avec certains qu'avec d'autres.
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- Les cafards sont assez gros pour revendiquer la propriété des lieux, grogna t-il .
- Je sais. Y en a un qui vient de m'aider à descendre les poubelles.
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- Au fur et à mesure de la journée, le cerveau d'un flic se tasse, dis-je. un peu comme les sédiments. C'est bien connu.
- Et en plus il ne bénéficie pas de la magie des M & M's fondus, fit Leonard.
- Y'a de ça aussi.
- Les M & M's verts te font un effet particulier ? demanda Leonard. j'ai toujours entendu dire qu'il fallait aller chercher les verts.
- Le type, à l'usine, y s'branle dans le jus pour fabriquer les verts, c'est tout c'que je sais.
- Mais non, ça, c'est pour la mayonnaise des McDo ou des Burger ou d'une chaîne de c'genre. Et c'est un Black qui le fait. Ça fout la trouille aux visages pâles, parce que les clients noirs sont au courant, c'est un truc du genre conspiration, tu vois. Eux, ils savent se passer de mayo. Mais les p'tits Blancs ne sont pas au parfum, et ils la mangent. Au fait, le Black qui jute là-dedans, il a le sida.
- Sans rigoler ?
- Sans rigoler. N'est-ce pas affreux, un nègre avec le sida se branlant dans la mayonnaise de ces pauvres Blancs ?
- Un nègre pédé, bien sûr ?
- Evidemment. Et très laid, en plus.
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Elle se leva et ôta son short. Elle ne portait pas de culotte. Elle posa son short sur la table de pique-nique puis se débarrassa de son T-shirt. Pas de soutien-gorge non plus.
- T'essaies d'économiser la poudre à laver ? murmurai-je.
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C’est facile de haïr, Harry. C’est facile de dire que les Noirs sont responsables de tout, mais la vie n’est pas aussi simple. En tant que constable, j’ai rencontré les pires êtres humains qui existent, chez les Blancs comme chez les Noirs. La couleur de la peau n’a rien à voir avec la méchanceté. Ni avec la bonté. Rappelle-toi ça.
Chapitre 11
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-Vous creusez un nouvel égout ?
-Naan, répondit-il, en finissant sa cannette de bière et en la balançant sur le tas. […]. J’ai perdu mon dentier.
-Ah ! Souffla Leonard.
- J’étais tellement bourré, la nuit dernière, qu’j’ai laissé tomber mes dents en vomissant dans les chiottes et j’ai tiré la chasse. Elles sont là, qu’part dans le tuyau. Si elles ont filé dans la fosse, j’crois bien que j’ suis baisé.
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Quand le bon vieux Hap ici présent écrase une mouche, dit Leonard, il rumine ça pendant deux jours, et ensuite il met un peu de sucre sur une crotte de chien pour les parents de la disparue...
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- Je n'ai jamais violé personne, et la plupart du temps, je me fous du sexe. Mon problème, c'est que je suis presque toujours attiré par des mecs hétéros, et que ça ne marche pas. Des tas de gays agissent comme des gays, et ça me gonfle.

- C'est bizarre, ça, Leonard.

- Non, c'est commun à beaucoup d'homos.
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- Content de constater que tu n'as pas pris ton bazooka, dis-je?
- J'ai un autre flingue dans la maison, et un pistolet dans la poche de mon manteau, si t'as besoin.
- J'ai amené le mien. Ça ne me plait pas d'en avoir acheté un, mais bon... Ces jours-ci, quand j'étais trop loin de lui, j'avais l'impression d'avoir laissé ma bite dans la pièce d'à coté.
- Tu vois, y a un rapport entre la virilité et tes armes, Hap. Le revolver est le symbole phallique de ta virilité refoulée. De ton impuissance.
- Pour la première fois de ma vie, je suis enclin à le croire.
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- Tu sais ce qu'il y a dans cette glacière ?
- De la glace ?
- Exact. Mais pas de bière. Ni de soda. Pas de poissons non plus. T'as déjà eu les couilles emballées dans de la glace, Collins ?
- Non. Ça paraît sexy, mais je ne préférerais pas, non. Surtout si c'est toi qui t'en charges.
- Va la cherche, Booger, ordonna-t-il.
- C'est pas moi qui lui tiendrai ses petites affaires. Si tu veux lui empaqueter la viande, c'est toi qui t'en occupes.
- Apporte la glacière, connard.

Connard n'eut pas l'air enchanté de la chose, mais il obéit et posa la glacière à côté de ma chaise. Il souleva le couvercle. Je regardai à l'intérieur. C'était bien de la glace pilée.
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Pete l'avait bien cherché.
Il était exactement comme son père. Depuis des années maintenant, Jones - cet homme que Marilyn appelait son mari - considérait que sa parole était d'or même quand elle n'était parfois que de fer-blanc
Et Pete était pareil.
Jones lui avait mis plus d'une fois un oeil au beurre noir - en fait, il l'avait cognée un peu partout. Il lui avait donné des coups de pied. Il l'avait giflée. Et il l'avait violée. Elle n'y avait jamais pensé comme à un viol jusqu'à aujourd'hui. Elle estimait que c'était sa façon à lui, et la façon de faire d'un époux.
Mais à présent, elle réfléchissait à ce que Sunset avait dit et à ce qu'elle avait fait, et elle comprenais que ce n'était pas normal qu'un mari se conduise ainsi et que, dans le cas contraire, ce n'était pas bien.
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Sa famille avait hâte de s'enfuir quelques part vers l'Ouest, vu que les dettes lui collaient aux fesses comme les plumes au goudron.
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le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
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