AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Joe R. Lansdale (459)


Je tentais de me rappeler ce que Buster m'avait expliqué - ne jamais être certain que quelque chose est ce qu'on croit tant qu'on n'en a pas la certitude...
Commenter  J’apprécie          182
Les familles c'est comme les rideaux aux fenêtres. Certains ne s'en servent pas, la plupart les ouvrent et les ferment de temps en temps, et puis il y a ceux qui ne les tirent jamais et on n'a aucune idée de ce qu'il y a derrière.
Commenter  J’apprécie          180
On était dimanche et le drive-in était fermé. En ce temps-là, le dimanche était une affaire sérieuse pour les chrétiens et aucun commerce respectable n'était ouvert….
Depuis des années, au Texas, on avait un truc appelé la "blue law 1" qui interdisait la vente de certaines choses le dimanche. L'alcool par exemple. Ou alors, on pouvait acheter un marteau mais pas de clous, une perceuse mais pas de mèches. Rien de ce qui aurait pu permettre de travailler. Si on vous voyait en train de bosser un dimanche , on vous regardait comme si vous veniez de mettre le feu à la salle des associations au moment où de jeunes scoutes aux joues roses grignotaient leurs petits goûters.

1 Ensemble de lois, différentes selon les Etats américains, prescrivant un repos absolu le dimanche, héritage des communautés puritaines qui fondèrent les premières colonies.
Commenter  J’apprécie          180
Une tornade est un événement horrible et fascinant à la fois. On voit d’abord un énorme nuage noir, puis une queue lui pousse, qui descend jusqu’au sol. Dès qu’elle le touche, elle commence à hurler et à ravager la terre.
Chapitre 8
Commenter  J’apprécie          180
Brett s'était habillée et je me régalais du spectacle quand elle enfila sa nuisette sans mettre de petite culotte.
Pas de culotte, c'était toujours un heureux présage.
Commenter  J’apprécie          183
On était retournés dans le quartier est, et on était assis devant nos bières dans un petit bar musical enfumé, le Congo Bongo Club, fréquenté essentiellement par des Blacks. Une bière normale pour Leonard et une sans alcool pour moi. Ma commande avait semblé gêner le barman, qui faisait office de serveur, car il me l’avait apporté en douce et l’avait posée sur la table un peu comme un enfant malade confiant son flacon d’urine à une jolie infirmière.
Commenter  J’apprécie          180
- [...] et puis y a aussi l'homosexualité de Leonard.
Hiram se tut un instant, puis :
- Ah bon ? Il est pédé ?
- C'est pas le terme qu'il préfère.
- Attends, j'veux rien insinuer en employant ce mot... Du moins, j'crois. Toi aussi, t'es pédé ?
- Non. Je suis démocrate quand ils ont de bons candidats...
Commenter  J’apprécie          180
- Je n'ai rien contre vous, mon ami, mais j'aimerais que vous veniez ici et que vous placiez vos mains contre le mur.
Bill regarda Harman. Herman haussa les épaules.
- Je suppose que quand je serai dans cette position, vous ne me demanderez pas de baisser mon pantalon, n'est-ce pas ? fit Bill.
- Seulement si vous en avez envie, répliqua Leonard.
Commenter  J’apprécie          180
L'amour étant ce qu'il est, les problèmes ne semblent pas changer beaucoup quand la personne aimée est du même sexe, sauf qu'il y a beaucoup plus de baise. Gays ou pas, les hommes aiment vraiment le cul [...].
Commenter  J’apprécie          188
Tout ça s'annonçait de plus en plus comme un jour merdique.
Commenter  J’apprécie          170
Il n'était pas impressionné par leurs draps, lui aussi il en avait, mais il était assez intelligent pour savoir qu'ils allaient sur son lit, pas sur sa tête.
Commenter  J’apprécie          170
Quand on y pense vraiment, on se dit que l'espèce humaine est une branche dangereuse de l'évolution humaine, en particulier ses représentants mâles. L'homme est capable de transformer n'importe quoi en arme, y compris sa langue.
Commenter  J’apprécie          170
Quand le printemps arriva, papa sembla aller un peu mieux. Il attaqua les plantations, exactement comme d'habitude, mais il n'évoqua pas les récoltes ; il ne discutait presque plus avec maman….
Il passait beaucoup de temps dans sa chambre. Il prenait la plupart de ses repas seul - quand il mangeait. Il parlait, mais ses paroles étaient sèches et froissées, comme des feuilles mortes. S'il nous voyait arriver alors qu'il était assis dehors, il se levait et s'éloignait, comme si on l'avait surpris en train de faire quelque chose de gênant.
La maison changea. Il ne m'était jamais venu à l'idée avant cela qu'une maison était une espèce de corps et que, comme lui, l'esprit qui l'habitait la gardait en un seul morceau. Et si nous, la famille, nous étions cet esprit, une partie de nous, une énorme partie de nous, était bien mal en point.
Commenter  J’apprécie          170
Tu es si laide que tu ferais cailler un verre de lait rien qu'en le regardant.
Commenter  J’apprécie          173
Dans la vie, les réponses sont souvent claires, mais parfois il arrive que même les questions ne le soient pas.
Commenter  J’apprécie          170
Une fois éteintes les lumières de la maison, les étoiles brillaient comme de vrais néons dans un firmament de satin noir. 
Commenter  J’apprécie          170
Brett me raconta qu'elle avait grandi à Gilmer, Texas, qu'elle avait été pom-pom girl et, plus tard, majorette, et qu'elle avait rêvé de se farcir toute l'équipe de foot. Mais ça lui avait passé avant d'y arriver, et après avoir connu certains joueurs, elle décida que l'extrémité de son bâton de majorette était à peu près aussi excitant. Elle causait comme une dame.
Commenter  J’apprécie          170
Tandis qu’il traînait parmi les remorques et examinait leurs panneaux aux peintures criardes, la pluie cessa et le soleil fit son apparition, et la journée devint immédiatement aussi chaude et moite que la raie du cul d’un obèse.
Commenter  J’apprécie          170
On s'endormit enlacés, la télé allumée, et quand on se réveilla en fin d'après-midi, un célèbre animateur tentait d'aider une femme blanche, dans une robe à cinq cents dollars, à vendre son livre sur le pouvoir de l'amour. Elle prétendait que, pour que les choses aillent bien, il suffisait de croire en l'amour - et aussitôt celui-ci imprégnait l'air.
La pollution imprègne l'air, chérie, que tu y croies ou non. L'amour exige davantage d'efforts. Et contrairement à la pollution, il arrive que l'amour disparaisse.
Commenter  J’apprécie          170
- Il a lancé au jeune homme qui est là par terre le mot qui commence par un N. (1)

- C’est exact intervint le dit jeune homme. Et dans la maison, il m’a aussi traité d’enculé de ma mère.

- Hap, attends une minute, fit Charlie. J’ai un problème, là. Etant donné la négritude de Leonard, est-ce que c’est raciste, ça ? Si toi ou moi on parle comme ça, c’est raciste j’en conviens. Mais c’est okay qu’un black utilise le mot commençant par un N, n’est-ce pas ?


[Je précise que Charlie est le flic du bled, blanc comme Hap chargé d’enquêter sur la maison du dit jeune homme Black qui est en train de brûler.]
Commenter  J’apprécie          174



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Joe R. Lansdale Voir plus

Quiz Voir plus

Titres de la série 'Hap Collins & Leonard Pine' de Joe R. Lansdale

le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
Les Mécanos d'Uranus
Les Mécanos de la Terre

8 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : Joe R. LansdaleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}