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Citations de Joe R. Lansdale (460)


-… je n’ai aucune envie de merder encore une fois.
- Hap, c’est ce que tu réussis le mieux, pourtant. Et si tu as peur de merder, tu ne profiteras jamais des bonnes choses de la vie. C’est comme ça que marche le monde, si on en croit Léonard Pine. Et n’oublie pas que je viens de traverser un truc bien pire et que je repars à zéro, en quête de l’amour. C’est le fonctionnement de l’espèce.
(Léonard / Hap)
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Je venais juste de commencer à lire le bouquin, vu que je m’ennuyais tellement que j’aurais trouvé amusant de me branler avec une poignée de barbelés […]
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Si je voulais avoir une relation avec un mec bien, je me dis que je serais le candidat idéal. Mais ma bite est trop courte, il lui manque environ un centimètre et demi pour que je puisse m’enculer correctement.
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Mis à part sa coupe et son accoutrement, il avait l’air assez normal. Ses yeux étaient d’une teinte indéfinie, ses cheveux couleur de merde et son visage plutôt banal. (Chub)
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Lorsque je levai les yeux de mon bouquin, Léonard m'observait.
- T'as faim ? demanda-t-il.
- On ne sort pas de table ?
- Ça fait dans les trois heures.
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Aujourd'hui, toutes ces magnifiques forêts ont disparu sous les assauts des tronçonneuses et elles ont cédé la place à des parkings et des stations-service, des immeubles et des antennes paraboliques. La rivière et toujours là, mais les marais ont été asséchés. (...) Les oiseaux ne sont plus aussi nombreux et c'est triste de les voir survoler le béton où s'inscrivent leurs ombres minuscules. Les reliques de l'ancienne vie sauvage sont affreuses. Opossums et ratons laveurs fouillant les poubelles. Cerfs abrutis trainant le long de la nationale ou mâchonnant le maïs distribué par les viandards.
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- Et la fille ? demandais-je.
- C'était une marie-couche-toi-là. Et au cas où vous ne me comprendriez pas bien, permettez-moi de traduire : c'était Mlle Insérez- un-jeton-dans-la-fente.
- Voilà une affirmation qui recouvre des tas de choses, dis-je.
- Cette fille a été recouverte, répliqua June. le seul truc qui m'a surprise, c'est qu'on l'ai tuée en plein jour.
- je vous demande pardon ? dit Léonard.
- Elle ne sortait pas dans la journée.
- Elle avait peur du cancer de la peau ? fis-je. Le soleil lui donnait des taches de rousseur ?
- Non... Vous n'allez pas me croire... Elle se prenait pour un vampire.
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Joe R. Lansdale nous offre une suite épatante des aventures inégalables de Hap Collins et Leonard le veteran dans "Tape-cul". Bienvenue dans le monde merveilleux des Etats-Unis, ses magnifiques décors, ses magasins border line, sa faune, ses crus si raffinés, ses Miss America. Tape-cul est-il aussi bon que "bad Chili" OUI! sans hésiter! amis de la poésie s'abstenir. Hap et Leonard n'ont pas le vocabulaire de la Maison blanche mais ont plein de trucs à raconter et c'est du bonheur pur jus
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-On devrait vraiment arrêter de courir l’aventure et rester à la maison.
-Ouais, sauf que là on n’a pas vraiment le choix.
-On aurait pu aller au procès. Je ne pense pas qu’on nous aurait condamnés. Après tout, c’était de la légitime défense.
-Sauf qu’elle n’était pas très jolie, notre légitime défense.
-On est au Texas, dit Leonard.
-T’as pas tort. Bon, on dort ?
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(elle) s'agita sur place pendant un moment. Ses chaussures faisaient beaucoup de bruit, comme un caniche tournant sur lui-même avec des griffes trop longues. Finalement elle quitta la pièce sans un mot.
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Une femme dans la cinquantaine, qui aurait pu être mignonne si elle avait eu assez d'énergie pour se tenir plus droite et laver ses cheveux gras collés à ses joues (...)
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- Comme ça, si je me fais tuer, j'aurais au moins vu l'endroit où un de mes auteurs préférés a vécu et s'est suicidé d'une balle, dit Leonard.
- Si tu te fais tuer, t'en auras plus rien à foutre de tout ce que t'auras vu dans ta vie, répliquai-je.
- Tu marques un point, là.
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- Bien, et maintenant, Leonard et moi, et puis toi aussi - vu que tu appartiens à notre équipe par procuration -, on va fêter le fait d'avoir survécu à un attentat à la voiture piégée avec quelques gaufrettes à la vanille.
- Nan, dit Leonard. Ca va pas être possible, vu que j'ai eu la dalle cette nuit et que j'ai ressenti le besoin de m'offrir une petite célébration à moi tout seul.
- T'as tout bouffé ? fit Brett.
- Tout, sauf l'emballage. Et encore, je l'ai léché.
- Quel enfoiré ! s'exclama Brett.
- Et il n'y a plus de Dr Pepper non plus. Je me suis carrément payé une ode à la vie.

(p. 319)
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J'appelai Leonard, mais le vent emporta mes cris et je n'y gagnai qu'un mal de gorge.
Et puis, soudain, mais pieds touchèrent le sol. Enfin, pas vraiment, mais presque. Je me précipitai en avant, vers un bouquet de roseaux et, après un temps qui me sembla suffisamment long pour que le big-bang se produise et que toute les espèces se développent et inventent les voyages intergalactiques, je réussis à atteindre une zone de hautes herbes qui se balançaient. Je trébuchai et me cassai la gueule plusieurs fois, et j'avalai une grande gorgée d'eau boueuse. Tandis que, tenant à peine debout, j'avançai à l'aveuglette à travers les roseaux, je finis par tomber sur un morceau de notre rafiot, un joli fragment de deux mètres de long. Un grand Black était accroché à lui, à moitié immergé.
- Leonard ! m'exclamai-je.
Il lâcha la planche, s'assit dans l'eau et dit :
- Eh bien, capitaine Achab, cette idée de prendre le bateau était absolument brillante !
Je tâtai ma hanche pour voir si mon .38 était toujours là. Oui.
Leonard vérifia de son côté. Son automatique n'avait pas bougé non plus. Bon, au moins, on n'avait pas tout perdu. On avait encore les moyens de flatter les plus bas instincts de l'homme et de contribuer à la ruine finale du monde. Dieu merci, on avait nos flingues !
Leonard se redressa lentement et lança un regard à la ronde. Le seau avait flotté jusque dans les hautes herbes et y était resté accroché. Il l'étudia un instant et dit :
- J'ai bien peur que les gaufrettes et le Dr Pepper ne s'en soient pas sortis.
- Morts au combat.
- Ca, c'est une perte, répondit Leonard.

(pp. 259-260)
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[...] - "J'ai rencontré Jones quand on est arrivés ici de l'Arkansas," reprit Marilyn. "Je n'étais encore qu'une jeune fille et il voulait se marier. Entrer dans une famille qui avait de l'argent. La mienne en avait grâce à la scierie. A l'époque, j'avais deviné, je crois, qu'il avait envie de m'épouser parce que j'étais riche, mais je m'en fichais. Je croyais que c'était un type bien. Mais ce n'était pas le cas. Il me battait. Bien sûr, tu sais comment c'est, n'est-ce pas ? Je souhaitais que notre mariage fonctionne. On m'avait dit que c'était à la femme d'y veiller. Que le nombre de putains avec lesquelles votre mari couchait, ses coups ou ses injures, ou n'importe quoi d'autre, ça ne comptait pas - on devait faire marcher son mariage pour les enfants.

"Pete a grandi en entendant son père me parler pire qu'à un chien, et il l'a vu me "corriger", comme Jones appelait la chose.

- Pete disait pareil", murmura Sunset.

- "J'ai supporté tout ça pour que mon couple tienne. En réalité, j'ai simplement appris à mon fils à se conduire comme son père. Bon, Jones n'avait pas que des défauts. C'était un bosseur, et il ne s'est jamais laissé vivre en profitant de mon fric. Cet argent lui donnait un statut dans le camp, et il appréciait ça. Le statut, c'était l'essentiel, pour lui. Grand homme. Grande maison. Grand boulot. Une femme qui reste à sa place et un fils costaud qui ne s'en laisse remontrer par personne. Jones avait d'autres bons côtés. Il traitait bien Pete. S'il se mettait en colère, il ne se défoulait pas sur lui, il s'en prenait à moi. Jones était fort aussi, et quand j'étais plus jeune, ça me plaisait. Un homme fort. Plus tard, quand il me clouait sur le dos et faisait de moi ce qu'il voulait, je n'étais plus aussi fière de sa force. Mais au début, je l'ai aimé.

- Au début, j'ai aimé Pete, moi aussi.

- Je sais. J'ai vu la lumière dans tes yeux.

- Il était gentil, parfois. Il pouvait être drôle quand il n'était pas en colère, et il avait une jolie voix. Il était doux avec Karen [= la fille de Pete et de Sunset] et elle a une bonne voix elle aussi. Il lui a appris à chanter. Mais il avait des crises. Des manières de faire."

Marilyn hocha la tête et reprit :

- "Je pensais que Pete ne ressemblerait pas à son père, mais je me suis trompée. ... "[...]
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[...] ... Mais ce jour-là, alors que je courais à toutes jambes entre la forêt et notre palissade, tentant d'échapper à Nub [= le chien de Stan], je trébuchai soudain sur quelque chose et je m'affalai de tout mon long - une chute douloureuse, je vous jure. Un truc avait accroché le haut de ma tennis noire et j'avais l'impression qu'un petit malin avait lâché une enclume sur ma cheville. Je m'assis, les larmes aux yeux, massai mon pied et délaçai doucement ma chaussure pour voir si on allait être obligé de l'amputer. Mais je ne découvris qu'une grosse marque rouge, virant déjà au violet.

Je me frictionnai de nouveau et Nub me lécha les orteils. Puis je regardai l'endroit où j'étais tombé et je vis un machin marron foncé et effilé qui sortait du sol.

Je réenfilai ma chaussette et ma tennis et, laissant mes lacets détachés, je boitillai jusque là pour y jeter un coup d'oeil. C'était le coin d'une boîte métallique. Je fus aussitôt excité comme une puce. J'avais peut-être découvert une malle au trésor, enterrée là par quelque pirate ? Ou l'extrémité d'un engin volant arrivé de la planète Mars ? Ou encore la flèche d'une machine-taupe creusant son chemin depuis le sous-sol comme dans Au Coeur de la Terre, d'Edgar Rice Burroughs que je lisais justement cet été-là ? ... [...]
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[...] ... - " ... Eh ! bien, donc," poursuivit Doc Tinn [= médecin noir à qui Jacob avait demandé de pratiquer l'autopsie de la morte et de celles qui ont suivi.] "J'ai un peu lu sur ce sujet et j'y ai réfléchi. Cet assassin, il ne tue pas pour éviter de payer la facture de Popaul, si vous voyez ce que je veux dire."

Mémée hocha la tête. Elle voyait.

Moi non. Qui était ce Popaul ? Je n'avais aucune idée de ce qu'il racontait.

- "Lui, il aime faire du mal aux gens. Comme ce Marquis de Sade. L'idée que ses victimes souffrent le rend heureux.

- C'est difficile à imaginer," murmura Mémée. "Ce n'est pas possible qu'il ait envie de faire ça. Quelque chose doit l'y pousser.

- Vous avez raison. Il y est poussé. Mais il veut le faire. Il aime ça.

- "Vous n'en savez rien !" protesta Mémée.

- "Madame, vous m'avez demandé mon opinion. C'est tout ce que j'ai à vous offrir.

- Veuillez m'excuser, docteur. Continuez, s'il vous plaît.

- J'ai dans ma bibliothèque un livre intitulé Psychopathia Sexualis, d'un certain Richard von Krafft-Ebing. C'est de la curiosité morbide de ma part, je suppose, mais ce bouquin m'intéresse. On y apprend beaucoup sur les personnes qui adorent qu'on leur fasse mal ...

- Elles veulent souffrir ?" s'étonna Mémée.

- "Oui. Sade en a parlé dans ses romans.

- Je ne les pas lus," fit Mémée. "Et j'en ai aucune envie.

- Vous avez probablement raison, Madame. Et puis il y a ceux qui aiment infliger la souffrance. Ca leur permet de prendre le contrôle des personnes sur lesquelles, normalement, ils n'ont pas de pouvoir. Ou peut-être qu'ils apprécient juste l'idée de se sentir puissants ...

- Ces femmes," murmura Mémée. "Ce sont des prostituées ...

- Il semble bien.

- N'est-ce pas un contrôle suffisant ?

- Dans ce cas, ce n'est qu'un contrôle consenti. Notre tueur veut que le sien soit total. Il est possible qu'il ait vécu quelque chose au cours de sa vie qui l'a bouleversé. Qui l'a changé au point qu'il se sente obligé de se conduire ainsi. Un autre que lui n'aurait peut-être pas été affecté par ça mais lui, en revanche, pour une raison quelconque - sa nature profonde ou l'intensité de l'événement - il a été transformé. Et dans son cas, on ne peut pas dire que ce soit en mieux." ... [...]
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[...] ... Je pensais que ce que je dirais à Miss Maggie [= une vieille Noire à qui Harry rend souvent visite] ne porterait pas à conséquence. Elle n'irait pas le rapporter à papa, et donc je lui fis part de ma découverte de la femme noire dans les marais et de la course-poursuite avec la Chose, dans les bois.

Quand j'eus terminé, elle secoua la tête :

- "C'est une honte," grommela-t-elle. "Personne n'interviendra. Ce sera juste un nègre mort de plus.

- Papa va s'en occuper," assurai-je.

- "C'est le seul qui pourrait, en effet, mais probablement qu'il s'en gardera. Il n'a personne à ses côtés. Ils l'écraseront, mon garçon. Le mieux, c'est que la vie continue et qu'on oublie tout ça.

- Vous ne voulez pas qu'on attrape le coupable ?

- On ne l'attrapera pas. Tu peux en être sûr. Les miens ne sont que des fétus de paille, fiston. Le vent les emporte et personne ne s'en soucie. Pour subir les foudres de la loi, il aurait fallu que ce meurtrier s'attaque à un Blanc.

- Ce n'est pas juste," dis-je.

- Ne crie pas ça sur les toits, ou sinon les gars du Klan te rendront visite.

- Mon père les chasserait."

Elle ricana.

- "Il peut toujours essayer." (Elle m'étudia un long moment.) "Tu aurais intérêt à ne plus traîner dans ces bois, fils. Quelqu'un qui est capable de ça, ça ne le gênera pas, de s'en prendre à des gamins. ..." [...]
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le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
Les Mécanos d'Uranus
Les Mécanos de la Terre

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