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Citations de Johanne Seymour (105)


T'es dans une librairie, Simone. Ici, il y a tout ce qu'il faut pour soigner les maux et sustenter le cerveau.
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Pourquoi est-ce si difficile pour l'être humain de s'abandonner au courant de la vie ? On s'abandonne au désir et à la gourmandise - en tout cas moi ! - , mais on cherche à contrôler tous les autres aspects de notre existence. Et si, pour une fois, j'acceptais de vivre dans l'inattendu ?
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La vie ne nous attend pas pour continuer son petit bonhomme de chemin.
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Des mots qui insufflent l'héroïsme et de coeurs qui s'abreuvent à l'humanité.
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Je souhaiterais que mon existence soit mise sur pause et que les mots soient vidés de leur sens. J'ai une envie furieuse logée en permanence au fond de la gorge. Comme une pulsion de bonheur avortée. J'ai le goût de l'élégance.
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Je suis perméable, c'est tout. Depuis toujours, j'entends l'inexprimé. Je vois l'inavouable. Je perçois les faux-fuyants et les non-dits. Bref, je suis poreuse.
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Elle était vierge.
Et bien que sa virginité l’eût jusqu’à maintenant remplie de fierté, ce soir, assise sur sa petite valise noire, au bord de la route, elle l’effrayait. Car elle avait vingt-cinq ans et, cette nuit, elle s’apprêtait à abandonner toutes ses croyances pour suivre l’homme qu’elle aimait par-dessus tout, l’homme qui allait la remplir de joie le reste de sa vie.
Du moins le croyait-elle.
Jusqu’à ce que le premier coup, venu de derrière, la fasse valser dans les airs, et qu’elle retombe inerte sur le sol gelé.
Jusqu’à ce qu’elle reprenne conscience et se rende compte, avec horreur, que la joie ne ferait plus jamais partie de sa vie.
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— Je crois que je choisis Baudelaire, Les Fleurs du Mal… pour le poème « L’invitation au voyage ».

— Merveilleux ! Pourquoi ?

Pourquoi en effet ? Puis la réponse m’apparait soudain.

— Parce que je comprends enfin que ma vie est un voyage et qu’il ne fait que commencer.

(Libre expression, p. 148)
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La cour est pleine, n’en jetez plus. Je suis enterrée vivante.
Si je pouvais un seul instant voir mon existence comme un long poème célébrant la beauté, l’harmonie et la compassion, j’aurais la preuve que tout n’est pas perdu. Mais…

(Libre expression, p. 94)
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C'est intolérable d être invisible....mais être vu....ça demande une bonne dose de courage.Celui de faire face aux autres dans sa nudité.Et ça exige de la force. Celle de ne pas se juger trop durement.Avoir de l 'empathie envers soi...ce n 'est pas simple.Et en ce moment,cette tâche me paraît insurmontable. Comment ne pas juger ma faiblesse ? Ne pas excecrer mon incapacité à survivre dans un monde devenu rude et insensible où le moindre prétexte sert à insulter, à injurier,quand ce n'est pas à détruire l autre? Comment ne pas me trouver lâche alors qu'une multitude d'individus naviguent dans ce marais d'ignominie avec aisance,sans jamais sombrer?Comment avouer qu'on a besoin d'aide?
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Je suis une ville perpétuellement bombardée et,malgré les murailles que je passe mon temps à ériger autour de moi,en dépit des verrous que j' installe sur mon coeur, je ne parviens jamais me protéger
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Depuis ce jour fatidique où j’attendais sous la pluie l’autobus qui n’arrivait pas, je n’ai plus le contrôle de ma destinée. Ou plutôt, je sais maintenant que je ne l’ai jamais eu. J’ignore si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Et même si c’est possible de contrôler sa vie. Crusoé a raison. Tant de choses se trament sous la surface de nos existences...
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- La poésie, mon petit Manu, est pleine de rose, de bleu, de mauve, mais aussi de noir, de gris et de violet. La poésie, c’est une peinture du monde en mots. Avec elle, tu peux imaginer l’existence de la couleur que tu veux. Avec des noirs et des gris quand t’es triste, avec des rouges et des orange quand t’es en amour, ou avec des roses et des bleus, si tu préfères. Tu choisis tes couleurs. Et ce qui est merveilleux avec la poésie…
Il est suspendu à mes lèvres.
- … c’est que personne est obligé de savoir que t’en fais. Puis, un jour, quand t’es adulte, ou que tu te sens prêt, tu hurles ta poésie à la face du monde.
- Hurles ? répète-t-il, étonné.
Je souris.
- Oui, hurles.
Alors, dans un élan du cœur, il crie à plein poumons :
- J’aime le rose ! J’ose !
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- Grosse journée! lance Alice en passant près de moi, le sourire en coin.
Je l’arrête dans son élan.
- Mais… Où suis-je?
Elle me regarde avec compassion.
- Là où le cœur guérit et où la tête se nourrit.
- Pardon?
- T’es dans une librairie, Simone. Ici, il y a tout ce qu’il faut pour soigner les maux et sustenter le cerveau.
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Ça me fait drôle de marcher pour me rendre au travail. Je passe devant les abribus bondés et je me reconnais dans les visages fatigués des hommes et des femmes qui attendent, comme des animaux, qu’on les entasse dans le chariot qui les mènera à l’abattoir; à ce travail où ils meurent à petit feu. Ce qui les distingue des bêtes, ce sont les cellulaires qu’ils agrippent comme s’ils étaient une continuité de leur corps, un appendice né d’une mutation de l’espèce. C’est normal, car depuis un moment la société se soucie non plus de l’intelligence des gens, mais de celle de leur téléphone.
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Mais quand chaque promesse d’amour s’est transformée en cauchemar ou, dans le meilleur des cas, en rupture civilisée, quand malgré des efforts titanesques vous comprenez que vous n’aurez jamais l’air de Marilyn Monroe, mais davantage de Marilyn Manson, quand vous vous rendez compte que vous n’êtes jamais assez, ou toujours trop, et que chaque jour, avec son lot de petites violences, vient peser dans la balance… les mauvais pressentiments se justifient. Ils deviennent même des vérités de La Palice.
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La vie ne nous attend pas pour continuer son petit bonhomme de chemin.
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Le drame des révolutions est que tout doit changer. Et ça fait des victimes au passage.
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En quelques années, je suis passée du physique anguleux d’Audrey Hepburn à celui de ma tante Paulette, ragoûtante dans mon tailleur jaune serin, la jupe plissée contre mes cuisses généreuses nourries par les trahisons, le manque d’amour et les spaghettis carbonara.
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Analyser le passé... C'est comme se repasser un film dont on n'aime pas l'issue, dans l'espoir que la fin changera. Ça ne sert à rien de rembobiner la cassette, la fin sera toujours la même. Vaut mieux changer de film.
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