Citations de John Grisham (752)
Le silence des médias cessa quand on retrouva les quatre Turcs décapités.
Mo avait été un type sympa, jusqu'à ce qu'il décide de porter des costards, à l'époque où il avait vu le Parrain. Depuis il n'avait plus jamais souri.
- Monsieur, je préfère le voir dans un centre de détention que dans un cercueil.
Il vivait aux États-Unis depuis suffisamment longtemps pour savoir quelle impression pouvait donner un jeune homme noir se promenant la nuit dans un quartier de Blancs. Soudain, il fut submergé par la peur.
Comme toujours, il apprécia le dîner en silence. La viande et les légumes étaient délicieux, la sauce riche et onctueuse. Mais il avai vu trop de photos et de vidéos des réfugiés affamés qui attendaient des heures pour un bol de gruau. Grâce à Internet, la vie dans les camps se matérialisait en couleurs sur son ordinateur portable, et il ne pourrait plus jamais savourer un repas sans penser à sa famille.
Il était admiratif de ces bénévoles qui risquaient leur santé, voire leur vie. Comme il connaissait la cruauté de son pays, il en avait une vision très noire. Ces personnes privilégiées souffraient peut-être d'un sentiment de culpabilité et trouvaient là une forme de rédemption. Ou alors, elles estimaient simplement que toutes les vies étaient précieuses.
Il composa le numéro de Christine, l'infirmière française. Il l'imaginait presque et se demandait quel genre de personne abandonnait son confort et sa sécurité pour aller lutter contre l'une des pires crises humanitaires du monde.
D’une longueur épouvantable pour moi!
Une fois que le scénario est en place, c’est 700 pages de description à ne plus finir… à vrai dire, il y a le début, puis plus rien jusqu’à la conclusion!
Que du pur blabla
Beaucoup beaucoup trop long pour moi
— Qu’est-ce que c’est ? demanda Samuel.
— De l’argent. De la part de tous nos amis. Ils ont collecté des pièces de monnaie auprès des habitants et la banque les a converties en livres. Environ dix.
— Dix livres ? répéta Samuel, incrédule.
— Oui.
— C’est beaucoup trop d’argent.
— Je sais. Mais tu ne vas pas les rendre, hein ?
Samuel se frotta les yeux et glissa l’enveloppe dans la poche avant unique de son pantalon. Il observa les visages de ses amis et de ses voisins et murmura :
— Merci. Merci.
— On va rater le bus, grommela don cousin.
Il s’assit derrière le volant, claqua la portière, et démarra. Ayak s’avança et étreignit Samuel.
— Rends-nous fiers, dit-il.
— Promis.
Samuel s’assit sur le coussin, laissant ses longues jambes prendre au-dessus du chemin de terre. Il fit un signe de main à Béatrice, à ses frères et à sa soeur, et salua une dernière fois son père tandis que le pick-up s’éloignait.
Rempli de fierté, Ayak resta un long moment à lui dire au revoir de la main. Samuel lui rendit son salut et sécha ses larmes.
C’était la dernière fois qu’il voyait son père.
Un fils n'a pas le désamour dans ses gènes. Il apprend la froideur et la distance en grandissant.
Leurs enfants étaient vêtus comme de dignes rejetons de la bourgeoisie et avaient déjà l'arrogance de ceux qui naissent dans un berceau doré.
How could one phone call change so much?
Monsieur, c'est la police qui me violait
Quel que soit le terme, il était légitime de dire que les Kofer n’avaient effectivement guère fréquenté d’églises depuis des décennies. Quelques cousins éloignés étaient membres de congrégations, mais le clan avait choisi de rester loin des autels et des clochers. Ce n’était pas de mauvaises personnes, ils n’étaient simplement pas attirés par la religion.
« Pour être un vrai avocat il faut : un, se faire une carapace, et deux, envoyer tout le monde se faire foutre, tous autant qu’ils sont, sauf tes clients. » Ou bien : « Un bon avocat se contrefout d’être impopulaire. »
Tous réclamaient une punition rapide et exemplaire, malgré la jeunesse de l’assassin. Ça changeait quoi que le meurtrier ait seize ou soixante ans ? Rien. En tout cas rien pour Stuart Kofer, dont la cote de sympathie avait brusquement monté. Qu’il s’agisse d’un petit voyou ou d’un tueur en série, le résultat était le même, non ?
C’était la première fois qu’il se sentait aussi lâche, et il ne voulait plus revivre ça. Jamais.
Notre collègue n’est pas mort en service. Il n’a pas été tué durant l’exercice de ses fonctions, mais chez lui, après s’être soûlé, avoir fait la java dans un bar, et Dieu sait quoi encore ! Ça va être difficile de l’enterrer avec les honneurs.
On est peut-être en 1990, mais je n’ai aucune envie de m’approcher de ces gens, que ce soient les clients qui mangent ou font leurs courses, ceux qui traînent devant le poêle en racontant des blagues racistes, comme ceux qui chiquent et crachent sur le perron en jouant aux dames ou en taillant des bouts de bois. Non merci. Sans moi.
Quand tu remportes une élection locale, tout le monde te dit qu’il a voté pour toi, des plus jeunes jusqu’aux grands-mères. J’ai récolté soixante-dix pour cent des suffrages. C’est un beau score, je ne me plains pas, mais où ils sont ceux qui ne m’ont pas donné leur voix ? Je n’en ai toujours pas rencontré la queue d’un ! À les entendre, tout le comté est fier de m’avoir comme shérif et ne demande qu’à me réélire !