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Citations de John Grisham (754)


« Pétage de plombs » n’est pas un terme médical, c’est clair. Les experts emploient un langage plus recherché pour décrire l’instant où un individu perturbé franchit la ligne jaune. Pourtant le pétage de plombs existe. Il peut résulter d’un événement très traumatique et se produire en une fraction de seconde. Ou bien il peut s’agir de la goutte finale, celle qui fait déborder le vase, triste apogée d’une pression qui s’accumule et s’accumule jusqu’à ce que l’esprit et le corps doivent trouver un exutoire.
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Autour de lui les gens se pressaient, les traits tirés, les yeux creux, déjà stressés. Il n’était que 7 h 30 par une matinée bien morne.
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David Zinc descendit tant bien que mal de la rame de la ligne L à la station Quincy, dans le centre de Chicago, et parvint même à emprunter l’escalier menant à Wells Street. Quelque chose clochait avec ses pieds. Ils étaient de plus en plus lourds, et ses pas de plus en plus lents. Il s’arrêta au coin de Wells et d’Adams pour examiner ses chaussures, en quête d’un indice. Il n’y avait rien, juste ses derbys classiques à lacets en cuir noir, les mêmes que portaient tous les avocats de la firme, ainsi que deux ou trois avocates. Il respirait difficilement et, malgré le froid ambiant, sentait ses aisselles mouillées de transpiration. Il avait trente et un ans, ce qui était trop jeune pour une crise cardiaque, et bien qu’il fût perpétuellement épuisé depuis cinq ans, il avait appris à vivre avec sa fatigue. C’est du moins ce qu’il croyait.
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Il y avait des moments chez Finley & Figg où tous les trois montraient les dents ou boudaient chacun dans leur coin, en général pour des histoires d’argent. Le marché était tout simplement saturé ; trop d’avocats couraient les rues.
La dernière chose dont le cabinet avait besoin, c’était d’une nouvelle recrue.
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Oscar ne voulait pas entendre parler même d’un simple panneau publicitaire. Wally en avait pourtant choisi un. À six pâtés de maisons du bureau, au coin de Beech Avenue et de la Trente-deuxième Rue, perché au sommet d’un immeuble de quatre étages et dominant les embouteillages, c’était le meilleur emplacement de toute la métropole de Chicago. Vantant actuellement de la lingerie bon marché (avec une charmante publicité, il en convenait), le panneau était fait pour lui. Oscar n’en démordait pas pour autant.
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Avec juste deux associés, il était bien sûr obligatoire que l’un soit appelé senior et l’autre junior. L’associé senior était Oscar Finley, soixante-deux ans, un rescapé de trois décennies passées à faire la loi à mains nues dans les rues chaudes du sud-ouest de Chicago. Oscar avait été un flic de base, mais il s’était fait limoger pour avoir fendu trop de crânes et avait failli aller en prison. Finalement, après une illumination, il s’était inscrit à l’université, puis à la faculté de droit. Comme aucun cabinet ne voulait de lui, il avait accroché sa petite enseigne et entrepris d’attaquer en justice quiconque passait par là.
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Oscar Finley avait gagné le pavillon dans un procès, vingt ans plus tôt. L’emplacement compensait l’absence de prestige de l’adresse : deux numéros plus loin se trouvait le carrefour de Preston Avenue, de Beech Avenue et de la Trente-huitième Rue, une convergence chaotique d’asphalte et de circulation qui garantissait au moins un bon accident de voiture par semaine, et souvent davantage.
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Le cabinet d’avocats Finley & Figg se considérait comme une « boutique ». Cette appellation revenait très souvent dans le courant de la conversation et apparaissait même sous forme imprimée dans quelques-uns des divers projets pondus par ses associés pour racoler la clientèle. Employée à bon escient, elle signifiait que Finley & Figg se situait un tantinet au-dessus de la moyenne des établissements à deux balles. Boutique, pour petit, compétent et pointu dans un domaine spécialisé. Boutique, pour très cool et très chic jusque dans la « francitude » du mot. Boutique, pour le suprême bonheur d’être petit, sélectif et dynamique.
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Le soir, sur le chemin du retour, alors qu’il conduisait avec bien trop d’alcool dans le sang, il décida de fuir. Il allait rentrer à Washington, faire acte de présence dans son futur cabinet d’avocats.
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Je me bats bec et ongles pour mes clients, et suis prêt à outrepasser bon nombre de lois pour les protéger, mais je garde toujours mes distances.
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«Un des avantages de la prison est qu'on a le temps de réfléchir.»
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Qui pourrait me résumer la fin fu roman de John Grisham "Sentence"....je l'ai lu mais la fin m'échappe ! Merci d'avance
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Quelle est votre adresse ?
Harry leva la main pour arrêter Hardy.
Pourquoi voulez-vous connaître l’adresse du témoin, monsieur Fink ?
Je ne sais pas, votre honneur, répondit Fink, l’air ébahi. C’est une question de pure routine.
Savez-vous à quel point je déteste les questions de routine, monsieur Fink ?
Je commence à en avoir une idée.
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Nous ne sommes pas la police, mais des agents du FBI.
C’est bien ce qui me fait peur.
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Si j’ai quelque chose à vous demander, messieurs, si j’ai besoin de la vérité ou d’une réponse franche, j’entends l’obtenir. Si je vous prends à mentir, je me servirai de la bande.
C’est du chantage, soupira Trumann.
Précisément, fit-elle en se levant.
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Il les invita à s’asseoir et expliqua que Reggie allait arriver d’une minute à l’autre.
Elle a déjà quarante-cinq ans de retard, protesta Foltrigg.
Ce n’est pas beaucoup pou Reggie, répliqua Clint en se retirant, le sourire aux lèvres.
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Chez elle, tout était noir, le tailleur-pantalon, le lourd collier de perles de corail, les bottines, le fard à paupières et pire que tout, l’humeur.
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Il allait facturer cette compagnie agressivement par esprit de vengeance.
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Quand un rédacteur en chef du « Yale Law Journal » accepte un poste mal rémunéré auprès des services publics juridiques, il devient un héros aux yeux de son propre camp et de la majorité des étudiants de la faculté. Mais quand il cède subitement aux charmes de Wall Street, ces mêmes individus le considèrent d’un œil moins favorable.
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 Pour elle, c'est déprimant qu'il puisse y avoir autant de crimes, de gens emprisonnés, de familles brisées. Il m'a fallu des années pour lui faire admettre qu'il y a réellement des milliers d'innocents en prison. C'est la première fois que nous évoquons Quincy Miller et cette histoire la passionne : un avocat assassiné, un shérif corrompu, un cartel de drogue, un innocent piégé. Elle n'arrive pas à y croire au début. Peu importe si je lui donne trop de détails. Nous sommes assis sur le perron au fin fond du Tennessee, loin de la Floride. A qui pourrait-elle raconter ça ? Ma mère est une tombe de toute façon. 
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