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Critiques de John Russo (29)
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La nuit des morts-vivants

Mon premier roman dans la collection Gore et une bonne histoire de zombie qui donnera une très bonne basse pour les futures adaptations de jeux vidéo et d autres et surtout elle sera une excellente adaptation du réalisateur Georges A. ROMERO mon premier film de zombies.
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La nuit des morts-vivants

Avis mitigé pour ma part, et pourtant je suis une grande fan de Zombie ! Début du livre qui démarre au quart de tour lorsque Barbara et son frère se font attaquer par des morts vivants , puis je trouve que l'histoire fait du "sur place" quand ils sont dans la cabane/maison. Beaucoup de répétition dans le texte .Et puis jolie surprise vers la fin du livre qui reprend en intensité lors de "l'attaque finale"

Quand aux personnages, avec lesquels je n'ai pas du tout accrochée , ils sont insipides , plats et énervants à haut point (ex: Barbara qui est traumatisé tout le long et qui se réveille au dernier moment !!)

Sur cette lecture de 200 pages je retiendrais le 1er chapitre et les 20/30 derrière pages .
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Le réveil des morts vivants

Le début est très tape à l'oeil.

Puis on bascule rapidement dans un livre "survie" mais pas de grandes épopées ou aventures: l'ensemble se déroule sur une distance de 10 km ! Le déroulement est confus, je me suis vite mélangé les pinceaux entre les noms des personnages: qui est gentil, qui est méchant. Ca flingue de partout, c'est assez violent car l'auteur détruit facilement ses personnages et ça frite du zombie.

La fin est mieux: plus de mouvement, on est enfin centré sur un héros, les enjeux sont plus clairs. Globalement ce livre n'est pas bon et je ne le garde que pour sa couverture "culte" qui a marqué mon entourage ^^
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Zéro heure

Ecrit par John Russo (qui a rédigé bien des bouquins et ne doit pas se voir réduit à LA NUIT DES MORTS VIVANTS), ce ZERO HEURE s’avère intéressant par son intrigue touffue et relativement originale. Bien sûr on peut pointer quelques similitudes avec des œuvres bien connues, de « La colline à des yeux » à « Massacre à la tronçonneuse » en passant par « The Wicker Man » et « Psychose ».

L’histoire commence par une petite famille massacrant une gamine en étant persuadé qu’il s’agit d’un démon. Nous retrouvons Cynthia, la cadette, bien plus tard : elle a complètement embrassé le côté obscur de la sorcellerie et organise des cérémonies rituelles se clôturant par un triple sacrifice humain. De pseudo- sorciers viennent y assister durant le week-end de Pâques. Une des victimes, ayant fui son beau-père abusif, tente de s’échapper avant la réalisation du rite impie.

Russo livre ici un roman plaisant et efficace, sans prétention mais agréable, bien ramassé (l’édition originale faisant 176 pages on imagine qu’il ne souffrit aucunement de sa traduction) mais aux personnages adroitement brossés. Ainsi on apprécie l’originalité apportée par la présence d’un policier corrompu qui, après avoir tenté de violer sa belle-fille, trouve très pratique sa capture par une secte satanique. La religion et l’occulte joue en outre un rôle important dans l’histoire qui témoigne de cette époque (les années 70) où on considérait le satanisme comme un terrible danger menaçant l’innocence des jeunes gens. Sorti en 1980, le récit se trouve ainsi à la charnière de deux époques dans le domaine de l’horreur, entre le côté surnaturel prononcé de la décennie précédente et les exactions plus terre à terre des maniaques homicides des années 80.

Adapté au cinéma par l’auteur lui-même en 1982 sans vraiment retrouver la réussite du roman (il lui donna même une suite dix ans après), ZERO HEURE fonctionne efficacement et constitue une petite réussite dans le domaine de l’épouvante littéraire ici plus « pulp » que véritablement gore, l’auteur prenant soin de ne pas verser dans le vomitif gratuit. Un « Gore » très correct pour les amateurs.


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Crève, majorette, crève

Un psychopathe se croit investi d’une mission divine, et cette mission, il l’accomplit avec un certain plaisir, pour ne pas dire un plaisir certain.



C’est ainsi que des jeunes filles sont retrouvées lardées de coups de couteau et tant pis pour ceux qui les accompagnent. Un témoin vivant, même lorsque l’on pense être dans son droit, c’est toujours gênant.



Le tueur s’en prend principalement à des majorettes, des jeunes filles qui exhibent impunément leurs corps juvéniles.



Pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups et, par la même occasion, ne pas profiter des bienfaits terrestres et s’octroyer une confortable somme d’argent.



Ce roman mi-horreur, mi-policier, après une première partie intéressante, devient frustrant et inabouti, et la conclusion n’est pas à la hauteur du propos.







John Russo est surtout connu par ses prestations cinématographiques, puisqu’il est cosignataire avec George Romero du film La nuit des morts-vivants et a écrit Le retour des morts-vivants.



Les couvertures de la collection Maniac sont signées Michel Gourdon, une référence qui a longtemps œuvré dans diverses collections du Fleuve Noir, et je dois avouer que souvent j’ai acheté des livres uniquement attiré par l’attrait des dessins de couvertures. Ce qui m’a permis de découvrir notamment d’excellents auteurs que j’aurais peut-être dédaigné. Comme quoi la présentation extérieure est importante et même primordiale pour inciter les lecteurs à découvrir des ouvrages qui sinon seraient noyés dans la masse.


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La nuit des morts-vivants

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"Ils arrivent. Des cadavres décomposés s'extirpent de leur tombe et hurlent leur rage dans la nuit. Ils sont en chasse, plus nombreux et plus forts d'heure en heure, poussés par un obsédant besoin de tuer, et de dévorer la chair de leurs proies humaines. Et rien ne pourra les arrêter"



Mon résumé et mon avis : Je n'ai jamais vu ce film, pourtant un classique du cinéma d'horreur. Ce livre est la novélisation du scénario de John Russo de 1968, porté à l'écran par George Romero. Cette édition de 2008 bénéficie d'une nouvelle traduction, par Vincent Pelletier.



Un frère et une soeur, Johnny et Barbara, font 300 kilomêtres dans la cambrousse américaine afin d'aller porter une couronne de fleurs sur la tombe de leur père. Ils arrivent dans un vieux cimetière et ont du mal à retrouver la tombe de leur père. De plus il fait mauvais, et le soir tombe. Johnny, excédé par la longueur des prières de Barbara, essaie de lui faire peur, sans succès. Jusqu'à ce qu'il aperçoive une silhouette entre les tombes. Pensant à un gardien du cimetière, il ne se méfie pas, et se fait attaquer par cet homme, et dans la nuit tombante, Barbara n'arrive pas à aider Johnny, et voit avec terreur l'homme, ce monstre, tuer son frère à l'aide d'une grosse pierre. Terrorisée, elle court jusqu'à la voiture, mais l'homme la suit, la rattrappe sur le chemin boueux, casse la vitre... Barbara arrive à sortir de la voiture et à s'enfuir, et finit par trouver une maison dans le bois qui borde le chemin... Elle arrive à y entrer, mais l'horreur ne fait que commencer..



Moi qui suis habituée à voir des zombies par centaines dans la série The Walking Dead, j'avoue que j'ai été bien scotchée par ce bouquin. C'est un classique du genre, et je crois bien que pour ceux qui n'ont pas vu le film, comme moi, c'est un roman d'épouvante/horreur qui tient la route !!



Editions Bragelonne/Milady, 212 pages, 2008
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Panthère noire

Il y a très longtemps j'avais lu un article sur les hommes-léopards dans un des livres Inexpliqué un documentaire spécialisé sur l'étrange. Je croyais qu'ils venaient de l'Amérique du Sud mais en fait c'est en Afrique. Tout comme dans le livre, C'est un sorcier d'un village africain on ne dit pas grand chose de lui juste qui peut prendre l'apparence d'une panthère noire et qu'elle est nourrit avec de la chaire humaine. Mais selon un article de Wikipédia; ils auraient aussi des hommes-chimpanzés, des hommes-crocodiles, des hommes-gorilles, et même des hommes-babouins. Pourtant lorsque j'ai pris ce livre, c'était en pensant au film Cat People ou la Féline avec Nastassja Kinski sortie en 1982. Cette fois-ci, c'est une famille petite bourgeoise qui visite les lieux où de vrais cow-boys ont existé en vue de l'écriture d'un livre sur le sujet. Par hasard, il rencontre un itinérant qui a fait la guerre du Vietnam qui se croit fou et malade par dessus le marché. L'histoire est assez classique dans son approche à croire qu'on la préparait pour en faire un film si on voit ou veut en venir l'auteur John Russo. La style de transcande pas le genre, et les description de sexe ont n'y échappe pas. C'est pas le meilleur que j'ai lu et la fin révèle une partie du mythe on pourrait dire.
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Crève, majorette, crève

Né en 1939, John Russo restera éternellement le coscénariste de « La nuit des morts vivants » de George Romero, acte de naissance de l’horreur cinématographique moderne dont la descendance est, aujourd’hui, innombrable. Par la suite, Russo capitalisa sur cette réussite en signant la novelisation du long-métrage et plusieurs suites littéraires, dont un RETOUR DES MORTS VIVANTS qui servit de base au film de Dan O’Bannon en 1985. On lui doit aussi quelques autres bouquins, certains publiés chez Gore (ZERO HEURE), d’autres chez J’ai lu (le sympathique PANTHERE NOIRE).

Ecrit en 1979, CREVE MAJORETTE CREVE fut publié chez Maniac, éphémère collection se voulant la rivale de Gore. Il fut, par la suite, porté à l’écran par S. William Hinzman sous le titre « One by One ».

Cet étrange bouquin semble tout d’abord éprouver quelques difficultés à trouver sa direction, hésitant entre slasher, récit de vengeance, machination et drame. Des défauts qui n’en sont pas vraiment d’ailleurs, Russo conférant une réelle originalité à son récit, lequel prend régulièrement des détours surprenants et se révèle, au final, bien pensé dans ses rebondissements.

Tout commence par les désirs inassouvis du jeune Tommy pour la trop belle majorette Nicole, laquelle fréquente la brute locale, Mace, chef d’une bande de motards sadiques. Cependant Nicole finit par retrouver Tommy pour passer un bon moment avec lui : en réalité la jeune fille, enceinte de Mace, cherche à faire endosser cette paternité à Tommy. Un méli-mélo amoureux brutalement interrompu par l’irruption d’un tueur mystérieux qui poignarde les deux jeunes gens. Ensuite, une autre majorette est assassinée et leur entraineuse, petite amie d’un policier, échappe de justesse à une agression : pas de doute, un maniaque a pris les belles sportives pour cible.

Ce qui s’apparente à un classique slasher typique des romans de gare et de gore (érotisme léger, scènes de meurtres à intervalles réguliers) se transforme peu à peu en un livre plus « travaillé » qui propose quelques retournements de situation étonnants. Disons simplement que les meurtres ne sont peut-être pas aussi gratuits qu’ils le paraissent. Le dernier acte, pour sa part, embrasse la voie de la vengeance puisqu’un des protagonistes, laissés pour mort par les méchants, se venge en allant les dessouder au fusil. Les différentes intrigues se rejoignent finalement pour une conclusion pas pleinement crédible mais plaisante et habile avant un ultime épilogue certes attendu mais réussi.

Le rythme est enlevé mais il semble certain que le roman ait souffert d’un regrettable élagage pour sa publication française, passant de 207 pages à environ 150, la norme de la collection « Maniac » (calquée sur Gore).

Lecture rapide et divertissante, CREVE MAJORETTE CREVE fonctionne agréablement et réussit à ne jamais ennuyer en dépit d’inévitables facilités et autres invraisemblances. Bref, de la « série B » de ce style, on en redemande.


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La nuit des morts-vivants

Niveau angoisse, on est servi, j'ai été happé, je n'ai pu lever mon nez de mon livre avant la fin. Maintenant, l'écriture est assez plate, comme un compte-rendu, ça aurait pu faire un bon synopsis de film, d'ailleurs, C'EST un synopsis de film qui a été romancé. On peut polémiquer sur l'intérêt de mettre un film en roman, mais bon, je n'ai pas vu le film et l'effet d'angoisse a fonctionné, et j'ai passé un moment de lecture distrayant, alors que demander de plus, objectif atteint.
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La nuit des morts-vivants

Un roman que je recommande pour ceux qui apprécient les univers apocalyptiques et les zombies qui plus est. Un livre vraiment prenant !
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Zéro heure

Un roman dans la veine de "Massacre à la tronçonneuse" par l'auteur de "La nuit des morts vivants".

On y suit les déboires d'une jeune fugueuse se trouvant aux prises avec une famille de rednecks. Rien de bien original dit comme ça, mais le roman date de 1980, soit avant la flopée de films aux scénarios voisins sortis dans les décennies suivantes.

L'auteur y ajoute en plus un background intéressant autour de la magie noire et consacre quelques chapitres réussis à expliquer comment la famille de loufdingues en est arrivé là. Pas un must, mais une lecture tout de même plaisante.
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La nuit des morts-vivants

un bon roman pour se replonger dans le film de Roméro. Scénariste pour l'oeuvre cinématographique, john russo transcrit en effet ici le film en version papier.
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La nuit des morts-vivants

permet de se (re)plonger dans ce classique de manière littéraire sans différer du film (l'auteur étant le scénariste du film) et pour en faire une petite nouvelle bien sympathique à la lecture fluide
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Le retour des morts vivants

Ce roman est la dernière novélisation de la trilogie des morts-vivants publiée dans la collection Gore. Comme sur le film « La nuit des morts-vivants », John Russo revient en tant que co-scénariste sur « Le retour des morts-vivants » réalisé par Dan O’Bannon en 1985.



Le ton volontairement parodique et révolutionnaire de ce volet (les morts-vivants courent et parlent) a déçu les puristes. Personnellement, j’ai beaucoup aimé.



Tout commence par une maladresse lourde de conséquences. Des fûts stockés clandestinement par l’Armée, un nuage toxique, une pluie malvenue sur la morgue et le cimetière proche font le malheur d’une bande de punks puis des habitants des alentours.



A la fin du récit, l’intervention de l'Armée (qui mérite ici son surnom de grande muette) fait sourire.



Naturellement, dans cette version écrite, il manque la bande son du film, très Rock'n'roll ("Surfin' Dead" des Cramps).
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Le réveil des morts vivants

John Russo (co-scénariste avec G.A. Romero du film « La nuit des morts-vivants ») a écrit cette suite qui n’a jamais vu le jour sous forme cinématographique à cause d’un différent entre les deux hommes. De son côté, G.A. Romero a réalisé en 1978 sa propre suite : le célèbre film « Zombie » avec en filigrane une critique de notre société de consommation. Bien que différent, ce livre est néanmoins une réussite.



Pour une raison mystérieuse, les personnes décédées récemment reviennent à la vie. Il est inutile de communiquer avec elles. Généralement plus faibles qu’un adulte, ces êtres semblent dénués d’intelligence mais capable de gestes simples comme tenir un gourdin. Ils sont guidés par l’instinct de se nourrir... de chair humaine. Notre seule chance est de les détruire (les brûler, les découper ou leur tirer une balle dans la tête). Isolés ou en groupes, les morts-vivants envahissent les villes et les campagnes...



L'auteur insiste sur les travers du genre humain face au danger (l’individualisme, la bêtise etc.). « Le réveil des morts-vivants » aurait fait un très bon film.
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La nuit des morts-vivants

Pour le premier numéro de la collection Gore, publié en avril 1985, Daniel Riche, son directeur, a choisi "La nuit des morts-vivants", la novélisation du film culte de G.A. Romero. Ce titre a permis de positionner la collection auprès des lecteurs français encore novices dans le genre.



Pour sa première couverture, l'illustrateur Dugévoy imposait son style immédiatement reconnaissable : des dessins gore, très colorés en hommage aux affiches des films d'horreur des années 60. Ces illustrations et le logo rouge vif des couvertures ont d'ailleurs contribué au succès de la collection.



Le livre n'apporte rien au film mais il contient toutes les scènes du chef-d'oeuvre de Romero (notamment sa fin immorale).
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Zéro heure

Dans le prologue de ce livre, une mère et ses quatre enfants, âgés de dix à seize ans, capturent la fille d’un voisin dans un piège à loup. Persuadée qu’il s’agit d’un démon, la petite famille massacre leur victime en allant jusqu'à détacher à coups de pelle, la tête, les bras et les jambes du corps sans vie !



C’est à la disparition du père que cette mère de famille sombre totalement dans la folie en entrainant ses enfants avec elle. Cette partie du récit est particulièrement émouvante. Sous prétexte que le grand-père était un « sorcier », la mère et ses enfants vouent leur vie à la sorcellerie et deviennent des assassins.



Une dizaine d’années plus tard, Cynthia, la cadette est maintenant à la tête d’une congrégation qui réunit près de deux cents « sorciers » venus des quatre coins des USA pour assister au rituel de Pâques pendant lequel trois jeunes filles enlevées sont sacrifiées. Les frères de Cynthia ont grandi eux aussi et sa mère semble toujours présente mais jamais visible (on comprend à la fin ce qu’elle est devenue…).



Un professeur d’anthropologie essaie en vain de ramener Cynthia à la réalité. Malheureusement pour lui, il assiste à la cérémonie finale le corps paralysé (sauf la tête !) par les soins d'un chiropracteur membre de la congrégation de Cynthia.



Parallèlement, on suit Nancy, une jeune fille de seize ans qui s’enfuit de son domicile pour échapper à son beau-père, un policier alcoolique qui veut abuser d’elle. Dans sa fuite, Nancy est enlevée et séquestrée par notre famille d’illuminés pour le sacrifice de Pâques. Cette partie du roman m’a rappelé le film « Massacre à la tronçonneuse » avec sa famille de malades.



Dans sa cage, Nancy se tourne vers Dieu et prie, alors que dans la grande salle d’à côté se déroule une cérémonie obscène vouée à Satan.



Quelle serait la réaction du beau-père s’il voyait Nancy ainsi prisonnière, lui qui risque son couple, sa carrière et sa liberté si elle parle ? : la sauver ou la laisser à son triste sort ?



« Zéro heure » est le numéro 79 de la collection Gore, le quatrième et dernier roman de John Russo publié dans cette collection. C’est une histoire inédite qui n’a rien avoir avec les zombies, thème de prédilection de l’auteur. Ses novélisations des films de George A. Roméro : « La nuit des morts-vivants » (Gore n°1), « Le réveil des morts-vivants » (Gore n°6) et « Le retour des morts-vivants » (Gore n°9) ont marqué les débuts de la collection Gore.



La lecture de « Zéro heure » (titre original « Midnight » paru initialement en 1980) procure un certain malaise tant les personnages sont complexes. Leurs actes sont motivés et à leurs yeux excusables. Le policier est conscient des pulsions sexuelles qu’il ressent envers Nancy. Il fait tout pour les repousser mais elles finissent par avoir le dessus. Evidemment, il rejette la faute sur sa belle-fille qu’il juge provocante.



C’est probablement l’un des meilleurs romans Gore US de la collection. Subtil, notamment lorsqu’il aborde l’évolution de ces enfants innocents qui adultes deviennent des fanatiques à cause de la folie de leur mère.
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L'appel du sang

L'appel du sang est un livre de John Russo, plus connu en tant que scénariste. La nuit des morts-vivants réalisé par Romero, c'était lui.

Ecrit en 1983, l'appel du sang est une tentative de renouvellement du mythe de vampire, et cela fait du bien de rencontrer des créatures aux dents longues qui ne passent pas leur temps à roucouler dans les sous-bois.

Le résultat est plus qu'honnête, même si bien sûr, les idées de l'époque et certains personnages ont pris un sacré coup de vieux. On était en 1983, la femme s'émancipait, et un des personnages secondaires n'est autre qu'une de ces "business women" alors très en vogue au cinéma.

Quand au vampire lui-même, on sent que Russo a tenté une approche réaliste du mythe, rejetant certains poncifs du genre pour mieux en remanier d'autres.

Cela se lit sans déplaisir, c'est beaucoup moins niais qu'un twilight, beaucoup moins torturé qu'un "entretien avec un vampire", et un peu plus gore que le dracula d'origine tout de même.

A noter une couverture hideuse pour la version française , sans grand rapport avec l'histoire d'ailleurs, mais en 1989, J'ai lu nous a pondu quelques-unes de ses couvs les plus pourries pour la collection "épouvante".
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La nuit des morts-vivants, tome 1

J'ai emprunté cette bande dessinée sur la demande de ma "responsable" de bibliothèque. Elle n'était pas convaincue et je ne le suis pas non plus.

Je n'apprécie déjà pas vraiment les films de zombies (à part les resident evils qui s'apparentent plus à des films d'action qu'autre chose et oui, Shaun of the dead, mais c'est spécial, mouarf !), les autres films typé "horreur" sur le sujet m'ennuient, en général.

Et bien je me rends compte que c'est pareil dans cette bande dessinée. C'est décousu, de petites histoires personnelles avec pour seul fil rouge "la zombification" et/ou "je me fais bouffer au secours", forcément les gens meurent vite, et très franchement, ça ne me passionne pas du tout... A part peut-être l'histoire de la gamine à la fin du tome 1.

Après c'est vrai que c'est une question de goût, forcément...

Je ne sais pas encore si je vais lire la suite...
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La nuit des morts-vivants

Un début commençant en trombe et qui ne perd pas de son intensité !

Barbara et son frère se font agressés dans un cimetière la nuit (un peu cliché c'est vrai...) et son frère est immédiatement dévoré par un cadavre revenu à la "vie". De là, s'enchaine une folle course poursuite qui atterrit dans une ferme isolée de tout.

On retrouve dans ce livre tout ce qu'il faut pour faire un film de zombies classique. Les futures victimes désemparés, les héros et les peureux, la nuit noire qui ne finit plus, les moyens de locomotions inutilisables, et les gens mordus... Bref, tout y est ! Et au final, on ne s'en lasse pas car le rythme est plus que rapide grâce aux chapitres courts et au manque cruel de détails des personnages et des lieux.

Les situations s'enchainent vite et la fin arrive bien plus tôt que prévue. Une fin qui d'ailleurs serre un peu le ventre...

En résumé, un livre destiné aux amateurs de zombies peu difficile et aux personnes pressés !
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