AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de John Wainwright (190)


- Un fétichiste qui rafle les dessous accrochés aux cordes à linge.
- De la lingerie féminine ?
- Je n'en ai pas encore rencontré qui pique des caleçons d'homme.
Commenter  J’apprécie          00
L'humiliation peut crucifier. Donner la certitude d'être répugnant, sans raison aucune. Donner l'impression d'être sale. Un animal.
Commenter  J’apprécie          00
Un mariage devient malheureux quand personne ne rit plus. Quand il n'y a plus ni embrassades ni réconciliations. Quand (comme c'est le cas pour nous) la rage et la douleur ne s'éteignent que pour faire place à un vide dissimulé par un écran de bonnes manières. Un néant poli. Rien sur quoi reconstruire. Aucune fondation pour un nouveau départ.
Commenter  J’apprécie          00
De nos jours, on appelait ça "le langage du corps", mais les policiers connaissaient et pratiquaient la méthode depuis des lustres. Repérer les petits signes. Une cigarette fumée trop nerveusement, sans plaisir apparent. Un individu se tamponnant sans cesse la bouche avec sa serviette de table ; se mordant la lèvre supérieure pour en faire disparaître un soupçon de sueur. La barrière formée par un bras posé au bord de la table ; la marque d'un "mur" que personne ne doit franchir. Un sourire qui n'illumine pas le regard. Une fourchette et un couteau tenus un peu bizarrement ; comme s'ils étaient des armes défensives.
Commenter  J’apprécie          00
Avec vous, avec la police, tout est blanc ou noir, mais la vie n'est pas comme ça. La plupart du temps, la vie est grise. Parfois gris clair, parfois gris foncé, tout en nuances et demi-mesures. Mais grise. c'est ça, la vie....une suite de compromis.
Commenter  J’apprécie          00
C’était le boulot et ce pour quoi il était payé. Bon ou mauvais, il avait fait son choix. Pas de médaille à attendre dans le premier cas, sa tête sur le billot dans le second.
Commenter  J’apprécie          00
Ne prenez pas vos rêves pour la réalité, Grantley. Vous voulez la célébrité. Vous voulez que votre fille soit à la barre des témoins et qu’elle y soit interrogée. Vous voulez une intraitable guérilla d’experts médico-légaux, avec elle comme cible. Voilà ce que vous désirez vraiment.

« Vous ? Entre nous soit dit, je commence à vous croire. Peut-être avez-vous empoisonné votre femme. Si c’est le cas, vous avez réussi le crime parfait. Pas de corps, pas de preuve. Selon les papiers officiels, elle est décédée d’une crise cardiaque.
Commenter  J’apprécie          00
Le sentiment de culpabilité ne grandit pas. C’est un mensonge, chéri par les romantiques et les romanciers avides de sensationnalisme. Il ne grandit pas, il disparaît. S’il existe, c’est dès le début. C’est un mélange de culpabilité et d’horreur. Il est possible, rarement mais parfois, que cette combinaison conduise le criminel à se rendre. Mais avec le temps, ça lui passe. Il apprend à vivre avec, il oublie. Il se félicite même d’avoir échappé aux conséquences de son acte.
Commenter  J’apprécie          00
 Dix pour cent des jeunes. Par la nature des choses, la plupart sont des filles. Une sur dix, donc, et ce ne sont que les chiffres “officiels” – les chiffres disponibles, avérés. Son père, son oncle, son frère aîné, un des fumiers qu’on lui a appris à respecter, et qui profite de la situation. Parfois, c’est “seulement” des mains baladeuses. Mais il y a aussi des salauds qui n’hésitent pas à aller jusqu’au bout, comme vous.
Commenter  J’apprécie          00
Jenny n’est pas le genre de personne qui commettrait l’acte avec n’importe quel homme. Elle était donc partie intégrante de son monde. Une partie vraiment vitale.
Commenter  J’apprécie          00
C’est à désespérer. Vous avez épousé une femme, que vous avez supposément choisie, mais c’est tout ce que vous avez fait. Vous avez joué le rôle, dit ce qu’il fallait dire et porté les vêtements adéquats. Et ça s’est arrêté là. Après… plus rien. Vous n’avez jamais endossé les responsabilités de base.
Commenter  J’apprécie          00
Bon, votre père a essayé de vous mettre en garde contre cette union. Pas directement, mais il a laissé entendre qu’un mariage n’était pas toujours de tout repos. Ce n’était sans doute pas parce qu’il désapprouvait votre choix d’épouse. Mais vous étiez trop semblables, elle et vous. Vous êtes d’accord ? Et vous vous faisiez trop d’illusions. Vous ne comprenez toujours pas ? Il voulait vous avertir, vous dire que le mariage n’était pas un chemin semé de roses et que si c’était ainsi que vous l’imaginiez, alors vous risquiez de tomber de si haut que vous ne pourriez plus jamais vous relever. C’est de cela qu’il voulait vous prévenir, sans doute.
Commenter  J’apprécie          00
“La route dorée vers Samarcande.” J’aime bien ce vers. Non pas que je sois très calé en poésie, mais même moi je le connais. Quant à cette bonne vieille piste caravanière qui mène à Samarcande, elle n’a rien de “doré”, je peux vous le dire. En fait elle est vraiment très sale, et maculée de crottes de chameau du début à la fin. C’est ce que m’ont raconté ceux qui l’ont prise. Mais la tournure est jolie. Très romantique, idéale pour deux adolescents baignant dans l’amour de la poésie.
Commenter  J’apprécie          00
 Pas un de ces gars de la campagne, plutôt le genre bûcheur mais, en même temps, un romantique. Quelqu’un qui lit beaucoup, qui accumule un maximum de connaissances sur la vie… mais de loin, de manière strictement théorique. Jamais vous ne mettez ces connaissances en pratique.
Commenter  J’apprécie          00
On dit que la solitude est sombre, et même noire. Aucunement ! La solitude n’a pas de couleur. Elle n’a pas de forme, elle est silencieuse… Elle n’est que néant. Elle est indescriptible. On ne peut que la subir.
Commenter  J’apprécie          00
Elle ne m’a même pas rendu visite. Je ne l’ai pas vue depuis les obsèques de sa mère.

Je mets ça sur le compte de la canaille qu’elle a épousée. Dieu seul sait comment il s’y est pris, mais il l’a dressée contre moi. Un an plus tôt, j’aurais considéré que cela relevait de l’impossible. Elle allait rentrer. Avec le temps, elle aurait retrouvé la raison et vu en moi l’unique personne à l’avoir jamais aimée.

Rien du tout !

Par conséquent, si j’ai un jour haï quelqu’un, c’est l’homme qui a épousé ma fille. Lui et lui seul. Même Norah, je ne la haïssais pas.
Commenter  J’apprécie          00
J’avais choisi le poison. Il n’en fallait pas beaucoup ; selon le manuel, quatre grains de l’extrait suffisaient. La mort devait survenir dans les huit heures après vertiges, perte de connaissance et défaillance cardiaque ou respiratoire.
Commenter  J’apprécie          00
En filigrane, on me faisait comprendre que Jenny et moi devrions aplanir nos différends, l’homme qu’elle avait épousé se révélant un bon mari contrairement à ce que j’avais pu dire. Je précise qu’il ne s’agissait que de vagues allusions, moyennant quoi je les ai ignorées.

Je voulais que Jenny revienne chez elle. C’est l’évidence même ! Mais elle avait pris une décision stupide, alors c’était à elle, et non à Norah, de faire le premier pas et d’admettre ses torts.
Commenter  J’apprécie          00
Les vœux conjugaux exigeaient que je m’occupe le mieux possible de Norah quand j’étais à la maison, mais je crois qu’elle ne supportait aucune initiative de ma part. Honnêtement, je n’en ai pas pris beaucoup. Quand elle ne tenait pas debout, je l’aidais à se déshabiller ou à prendre son bain, mais ce n’était pas par amour. C’était ce qu’on ferait pour un oiseau blessé : lui donner à boire et à manger, et attendre qu’il ait regagné assez de forces pour se débrouiller tout seul.

Si c’est de la compassion, alors j’ai montré de la compassion. Mais je crois que j’en aurais fait autant pour n’importe qui.
Commenter  J’apprécie          00
C’était sans doute le stress du mariage et de ses préparatifs. Les femmes accordent tant d’importance à ces choses. Peut-être aussi que mon refus d’y assister a renforcé la pression. J’admets volontiers que je ne suis pas blanc comme neige.

Dans le même temps, Norah avait encore accru ses activités au sein de ses diverses associations féminines. Ses journées n’en finissaient pas et elle s’investissait toujours davantage.

D’un autre côté, ce genre de choses arrive souvent sans qu’un docteur puisse en déterminer la cause exacte.

Quoi qu’il en soit, Norah a subi deux crises cardiaques en un an.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Wainwright (568)Voir plus

Quiz Voir plus

Au temps de Bel-Ami

Dans quelle ville se déroule le roman ?

Bordeaux
Lille
Paris

12 questions
1933 lecteurs ont répondu
Thème : Bel-Ami de Guy de MaupassantCréer un quiz sur cet auteur

{* *}