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Citations de John Wainwright (190)


Des disputes ? Bien -sûr qu'il y a et qu'il y aura des disputes. Vous vous aimez bien trop pour ne pas vous disputer de temps à autre. Vous vous disputez , vous vous traitez mutuellement de tous les noms, vous dites des choses que vous ne pensez pas, et puis l'un de vous se rend compte de l'absurdité de la situation et se met à rire, après quoi l'autre rit aussi, vous vous embrassez et vous vous réconciliez. C'est ça être marié Harry. C'est la base même d'un mariage heureux. Un mariage devient malheureux quand personne ne rit plus.
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D'autres divorcent et se séparent. Pas nous. Nous sommes les "gens respectables". Nous nous marions et RESTONS mariés. Peu importe à quel point nos vies sont devenues tristes et pitoyables, nous " tenons le coup". Pourquoi ? Dieu seul le sait.
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Avec vous, avec la police, tout est blanc ou noir, mais la vie n'est pas comme ça. La plupart du temps, la vie est grise. Parfois gris clair, parfois gris foncé, tout en nuances et en demi-mesures. Mais grise. C'est ça la vie...une suite de compromis.
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Elle savait rigoler. En fait, ce dont je me souviens le mieux quand je repense à ce temps-là, c'est son rire contagieux. (...) En tout cas, elle était d'une compagnie délicieuse à l'époque, et nous avons passé ensemble des moments merveilleux. C'était toujours elle qui menait la barque, mais j'étais content d'être à bord.
(p. 23)
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Tout ce qui est vivant meurt un jour. Chaque homme. Chaque femme. Dans une immense majorité, ils s'éteignent de mort naturelle. D'autres périssent accidentellement. 
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On dit que la solitude est sombre, et même noire. Aucunement ! La solitude n'a pas de couleur. Elle n'a pas de forme, elle est silencieuse... Elle n'est que néant. Elle est indescriptible. On ne peut que la subir.
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Mais demandez donc à un élève moyen le nom de l'auteur d'Alice au pays des merveilles. demandez à n'importe quel garçon, ou fille, combien Beethoven a composé de symphonies. Demandez-leur quel empereur romain était Auguste. La devise de l'ordre de la Jarretière. Vous pouvez leur poser cent questions élémentaires du même genre, le résultat sera toujours le même : ils vous regardent d'un air ahuri. Ils ne savent pas. Ils ne veulent pas savoir. Ils n'ont que faire de ces connaissances totalement inutiles à leurs yeux. Mais demandez-leur quel groupe pop d'illuminés est en tête du hit-parade cette semaine, ou l'était la semaine dernière, ou le mois dernier. Demandez-leur quel simplet a produit ou mis en scène le dernier film de science-fiction sorti au cinéma. Demandez-leur qui est l'acteur le plus grossier à se déchaîner à la télé. Le tennisman le plus mal luné du monde. Le footballeur au jeu le plus vicieux. Là, ils savent. Ces informations ô combien précieuses, ils les stockent soigneusement dans leurs petites têtes.
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Tout homme est un perpétuel menteur, un perpétuel acteur.
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Les accents traînants de sa voix de fille éduquée à l'école privée lui portaient sur les nerfs. Seigneur, est-ce que ça valait la peine ? Est-ce que ça avait un jour valu la peine ? Elle était née dans le Lincolnshire quand son père était encore sergent. Il avait ensuite atteint le rang que Briggs occupait présentement (inspecteur en chef) et Dieu seul savait quels sacrifices il avait dû consentir pour l'envoyer dans une école de filles snobinardes. La belle affaire ! A présent, elle croyait que l'argent tombait du ciel, que le thé Earl grey était le seul qui existât et que le papier à lettres blanc et non parfumé était réservé aux gens 'ordinaires'.
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Le journal pouvait être une arme. Eh oui, la situation s’était à ce point dégradée. Une arme ! Il a trop souvent été blessé. Il a trop souffert. Il veut qu’elle souffre aussi. Donc il se sert du journal. Il y écrit des passages conçus pour faire mal. Des passages dont il sait qu’elle les lira.
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Ce satané super intendant en chef qui trône là comme un pharaon d’Égypte et pose toutes les questions embarrassantes qui affleurent à son esprit tordu. Pour asséner ensuite, l’air narquois : « Ce n’est pas suffisant. Je pense que vous serez d’accord avec moi, inspecteur en chef Briggs. » Il ne lui voulait aucun mal, bien sûr, mais si ce salaud tombait raide mort demain en se rasant, il (Briggs) serait heureux de participer aux frais de sa couronne mortuaire.
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« Pour le meilleur et pour le pire », dit la formule consacrée. Mon Dieu ! Je me demande si le meilleur arrivera un jour.
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Quel homme se connaît-il vraiment ? Peut-il vraiment se comprendre lui-même ? Peut-il discerner les raisons premières des sentiments et des pensées qui lui traversent l'esprit ? A l'évidence, nous jouons tous un rôle. Dès le moment où nous sommes en mesure de communiquer. Dès le moment où nous "désirons" quelque chose. Un leurre. Un mensonge. Un rôle légèrement différent pour chaque personne que nous connaissons et pour chaque personne que nous rencontrons. Et même encore un autre rôle pour nous-mêmes, quand nous sommes seuls. Tout homme est un perpétuel menteur, un perpétuel acteur.
(p.17)
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[ un prof de lycée ]
- Inspecteur, VOUS pensez sans doute avoir affaire aux méchants de ce monde. Mais croyez-moi, personne - personne ! - n'est plus cruel qu'une bande de gamins lorsqu'ils ont un adulte à leur merci.
(p. 141-142)
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John Wainwright
Un mariage devient malheureux quand personne ne rit plus. Quand il n'y a plus ni embrassades ni réconciliations. Quand la rage et la douleur ne s'éteignent que pour faire place à un vide dissimulé par un écran de bonnes manières. Un néant poli. Rien sur quoi reconstruire. Aucune fondation pour un nouveau départ. Seulement la certitude de ça recommencera. Un autre conflit, suivi d'une lente désintégration, suivi d'un nouveau conflit. Jusqu'à ce que la mort de l'un des deux s'ensuive;
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Des gens chutent tout le temps d'une falaise. Beaucoup en décèdent. A croire que c'est la raison même des falaises. Elles sont là pour qu'on puisse en tomber. Pour qu'on puisse s'en faire précipiter. 
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Pourtant, au début et pendant nos premières années de mariage, nous partagions une certaine quiétude et cela semblait suffire. Ce qu’aucun de nous n’avait compris, c’est que quiétude et ennui se rejoignent. Et que l’ennui peut faire naître de mauvaises pensées qui, à leur tour, peuvent amener à de mauvaises actions.
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L'inspecteur en chef Briggs avait l'air perpétuellement soucieux ; on eût dit qu'il portait tout le poids du monde sur ses frêles épaules. Mince au point de paraître squelettique, il avait appris sur le tas le peu qu'il savait. De fait, son grade n'était en aucun cas dû à son habileté à attraper les voleurs, ni même à ses capacités de flic ordinaire. Quelques années plus tôt, il avait épousé la fille du commissaire en chef adjoint, et son ascension n'aurait pas été moins certaine ou plus spectaculaire s'il s'était positionné sur la rampe de lancement du centre spatial Kennedy. Rien de mal à cela, à condition de ne pas garder la mentalité d'un caniche. C'était le fardeau de Briggs. Secrètement (et parfois pas si secrètement), son rang le terrifiait.
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En rentrant du commissariat, il (...) avait acheté un livre, juste histoire de pouvoir fermer les yeux. C'était le bouquin adéquat pour achever une journée pitoyable. Une histoire de détective privé américain où le héros partage son temps entre dégainer son flingue et déboutonner son pantalon. Du porno soft et sanglant débité par un quelconque idiot à l'imagination débridée.
Après avoir souffert pendant une vingtaine de pages, Harker expédia le livre sur la moquette en bougonnant : "Bon Dieu ! Il devrait faire MON boulot."
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[ une mère, à propos de son fils ]
D'un autre côté, ce n'était pas entièrement SA faute. Quand ces choses-là arrivent, la femme est souvent la première coupable. Avec une bonne épouse, un homme peut rester sur le droit chemin. Respectable. S'il y avait suffisamment de bonnes épouses, les femmes comme ça [les prostituées] se retrouveraient au chômage en un rien de temps. Du jour au lendemain.
(p. 135-136)
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