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3.58/5 (sur 77 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn , le 19/02/1964
Biographie :

Jonathan Allen Lethem est un écrivain américain de science-fiction et de roman policier.

Il est né d'un père artiste peintre et d'une mère activiste politique d'origine juive. Diplômé de la High School of Music and Art à New York, il entame, en 1982, des études d'arts plastiques à Bennington College, qu'il abandonne pour s'installer, en 1984, en Californie où il a vécu pendant douze ans.

Il travaille chez Moe's, librairie d'occasion légendaire à Berkeley, ou encore Pegasus & Pendragon Books et remplit son temps libre en écrivant. Il écrit sa première nouvelle en 1989.

Il publie en 1994 son premier roman, "Flingue sur fond musical" ("Gun, with Occasional Music"), un mélange de science-fiction et d'enquête policière, qui obtient le Prix Locus - Premier roman en 1995.

Suivent trois autres œuvres de science-fiction dans la même veine. Il est repéré par l'éditeur de science-fiction Michael Kandel et quelques romans, tels que "Alice est montée sur la table" ("As She Climbed Across the Table", 1997), suffisent à Lethem pour être considéré comme l'enfant prodige de la nouvelle SF.

Lorsque Dave Eggers crée sa maison d'édition, McSweeney's, et lance sa revue "The Believer", Jonathan Lethem s'associe à ces projets qui deviendront les emblèmes du renouveau littéraire de la côte Ouest tout en se consacrant à des travaux plus personnels.

En 1999, son roman "Les orphelins de Brooklyn" ("Motherless Brooklyn", 1999) obtient le National Book Critics Circle Award. En 2019, il est adapté au cinéma dans "Motherless Brooklyn" (titre français "Brooklyn Affairs") d'Edward Norton, avec Edward Norton, Bruce Willis, Alec Baldwin et Willem Dafoe.

La "Forteresse de solitude" ("The Fortress of Solitude", 2003) a été sur la liste des succès de librairie publiée par le "New York Times".

Il a enseigné à l'Université Columbia et à l'Université de New York et est professeur d'écriture créative à l'Université Pomona (Pomona College) depuis 2011.

Jonathan Lethem vit à Brooklyn depuis 1996.

son site : http://jonathanlethem.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/lethem.books/

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Comme chaque mois sur Babelio, nous vous proposons de découvrir quelques adaptations de romans qui sortiront prochainement dans les salles obscures. Au menu ce mois-ci : un détective privé souffrant du syndrome de Gilles de la Tourette dans le New York des années 1950, les aventures d'une famille peu ordinaire, une disparition qui entraîne son lot de révélations dans un village de montagne, le destin de deux soeurs séparées par la vie et l'adaptation d'une célèbre comédie musicale où les chats se préparent pour le bal ... Les Orphelins de Brooklyn de Jonathan Lethem : https://www.babelio.com/livres/Lethem-Les-Orphelins-de-Brooklyn/235131 La famille Addams de Chas Addams : https://www.babelio.com/livres/Addams-La-famille-Addams/403611 Seules les bêtes de Colin Niel : https://www.babelio.com/livres/Niel-Seules-les-betes/891940 Les mille talents d'Euridice Gusmao de Martha Batalha : https://www.babelio.com/livres/Batalha-Les-mille-talents-dEuridice-Gusmo/895067 Le guide des chats du viel opossum de T.S. Eliot : https://www.babelio.com/livres/Eliot-Le-guide-des-chats-du-vieil-opossum/217388 Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire : Babelio, le site : https://www.babelio.com/ Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/ Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Lionel. Mon nom. Dans la bouche de Frank et des Minna Men, qui le prononçaient à la new-yorkaise (Laïnol), ça rimait avec guignol.
Lionel Essrog.
Escroc de guignol.
Os croquignol.
Nécrose clinique.
Gros sel ionique.
Rissole énigme.
Et ainsi de suite.
Le sirop verbal contenu dans le nom même s’étirait comme du sucre filé pour s’agglutiner sur les parois de la chambre d’écho de mon crâne, telle de la barbe à papa ramollie et sans saveur à force d’avoir été mâchouillée.
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– Je m’appelle Orton Angwine.
C’était un gros gosse penaud, avec une voix fluette – qui ne m’aurait sûrement pas réveillé. Il aurait été obligé de venir me secouer les puces derrière mon bureau. Mais le dentiste lui avait épargné cette peine, et j’étais déjà en train de frotter mes yeux chassieux avec mes pouces et de faire provision de salive pour tchatcher. Debout devant moi, la bouche pendante, il attendait bêtement que j’aie fini de rassembler mes esprits. Je lui fis signe de s’asseoir, voyant qu’il ne le ferait pas sans invitation. Puis je l’observai.
J’essaie souvent de deviner le degré de karma des gens avant qu’ils ne parlent. En ce qui le concernait, mon évaluation était extrêmement pessimiste. Il avait l’œil morne, le cheveu filasse et collé sur le front par la sueur, la lèvre inférieure pincée. Il ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans, mais avait visiblement vécu assez longtemps pour avoir des choses à regretter. Il donnait l’impression de sortir d’une longue éclipse. Les morceaux de l’homme qu’il avait été semblaient rafistolés avec des bouts de ficelle pour lui redonner une apparence humaine, en forme de pauvre type. À vue de nez, sa seconde nature n’avait pas plus de deux semaines d’existence.
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Et voici donc la règle, le rituel communiste : le procès de salon, les respectables lyncheurs profitant de ton hospitalité pour lancer une grenade de la ligne du Parti sur ton engagement, prenant le couteau à beurre pour badigeonner une tranche de pain grillé et l’utilisant au passage pour t’amputer de ce à quoi tu as tout sacrifié.
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Ce fut là que j'appris que pour parvenir à l'art il faut abattre le temps, l'étendre raide mort d'une seule balle.
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Elle était là quand je me suis réveillé, je le jure. L’intuition.
C’était deux semaines après que j’eus laissé tomber ma dernière affaire, un boulot pour Maynard Stanhunt. L’intuition était là avant que je ne branche ma radio de chevet sur l’interprétation musicale des nouvelles, mais les nouvelles musicales la confirmèrent : j’allais reprendre du service. Il y aurait bientôt une affaire pour moi. Les violons zigzaguaient entre les choeurs en une cohorte d’accords ascendants qui ne se résolvaient jamais, ne culminaient jamais, s’estompaient simplement pour être remplacés par d’autres accords semblables. La mélodie des coups durs, mais un coup dur privé, tragique, quelque chose comme un suicide ou un meurtre, pas un événement politique.
Ce genre de musique me fait toujours dresser l’oreille. Le meurtre n’est plus une information, de nos jours. C’est un truc qui se murmure dans les bars, la nuit, entre deux verres – ou qu’on rencontre par hasard dans le cadre d’une enquête et qu’on raconte sur un coin de comptoir à des gens qui ont peur de vous croire.
Mais ces violons-là me turlupinaient. Ils me disaient de me lever et de foncer à mon bureau. Ils me disaient qu’il y avait du boulot dans l’air, et ça me démangeait au niveau du portefeuille.
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Quand j'étais enfant, je faisais comme si vous ne vouliez pas le croire. Je fermais les yeux au milieu des conversations et j'arrêtais de parler. Je broyais ma mâchoire à gauche et à droite jusqu'à ce que ça me fasse mal. Je broyais mon omoplate gauche sur mes côtes encore et encore. Je n'ai jamais fait qu'une seule de ces choses à la fois, et je n'avais aucun contrôle sur elles. Je grognerais à plusieurs reprises. Je serrais divers muscles. Chaque nouveau tic écraserait le précédent. C'était assez débilitant à l'époque. Ces jours-ci, tout ce que je fais, c'est serrer mon bras droit très fort quand je suis stressé, et rouler un peu mes épaules. Beaucoup mieux. Totalement gérable
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Delia Limetree et moi avions subi une de ces opérations théoriquement temporaires qui consistent à échanger les terminaisons nerveuses entre deux personnes, histoire de voir ce que ca fait d'être une femme si vous êtes un homme, et vice versa. C'etait censé être marrant. Et ca l'a été, sauf qu'elle a disparu avons que nous n'ayons pu procéder à l'opération inverse. Je n'ai jamais pu savoir si la sensation d'avoir un pénis l'avait écoeurée au point de se tirer au couvent ou dans un asile, ou si ca lui a tellement plu qu'elle ne voulait plus y renoncer. Tout ce que je savais, c'était qu'elle avait toujours l'appareillage masculin et moi... enfin, vous m'avez compris.
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« Le cendrier sur le comptoir était plein de mégots de cigarettes qui étaient passés entre les doigts de Minna, l’annuaire du téléphone rempli par son écriture de la matinée. Le sandwich sur le frigo portait ses marques de morsures. Nous étions tous les quatre un arrangement autour d'un centre de table manquant, aussi incohérent qu'une phrase sans verbe
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Ma bouche ne s'arrête pas, bien que la plupart du temps je chuchote ou subvocalise comme si je lisais à haute voix, ma pomme d'Adam dansant, le muscle de la mâchoire battant comme un cœur miniature sous ma joue, le bruit supprimé, les mots s'échappant silencieusement, de simples fantômes d'eux-mêmes, enveloppes vides de souffle et de tonus
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Leur chevelure séchait en un instant, formant des cornes et des accroche-cœurs à la Superman tandis qu'ils nageaient et s'embrassaient. Dans l'éblouissement du soleil, les têtes flottaient placidement tels des icebergs pendant qu'au niveau des yeux une libellule décrivait des mouvements d'échecs sur le tablier de l'étang.
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