Jorge Bernstein

- salut ca va moi oui

- Salut à moi aussi !

- je vien vers toi car j'ai vu que sur ce site ya des gens qui propose des livres mais moi ne t'inquiète c'est pas le livre que je propose c'est l'amour

- ça tombe rudement bien, j'ai pleins de livres mais pas l'amour.

- je suis contente de bien tombé

- Tu t'es fait mal ??

- non c'est une image tu n'a pas compri.

- Ah, excuse-moi, je suis sot parfois.

- mais di moi ça me dit l'amour le vrai avec moi ?

- Évidemment ! samedi pourquoi pas !

- non mais t'es pas sérieux moi je suis sérieuse t'es dou de france ?

- Oui, je suis doux. Surtout quand je porte mon pyjama en pilou-pilou lavé avec Mirlaine.

- tu es en pyjama il est quel heure chez toi en france ?

- Le jour, la nuit, je m'y perds parfois... pourtant je sais que mes nuits sont plus belles que vos jours !

- tu sais de choses

- Oui mais pas tout non plus car ne dit-on pas science sans conscience n'est qui ruine de l'âme ?

- oui peut être alors dis moi l'amour tu veu tojours avec moi

- Mais comment !! Si tu savais combien je t'aime, combien tu es nécessaire à ma vie, tu n'oserais pas t'absenter un seul moment, tu resterais toujours auprès de moi, ton cœur contre mon cœur, ton âme contre mon âme.

- cest toujour beau ce que tu dis

- Non, c'est pas de moi. C'est Victor qui me souffle. Je triche un peu :-)

- si je revien te voir

- Tu es tout près de moi ?!

- non alors si je vien te réécrire tu me répondra ?

- Mais bien sûr... En t'attendant impatiemment, je vais écrire une critique de bd qui m'a bien fait sourire. On la lira ensemble tous les deux, lovés dans mon canapé, sous un plaid, avec une tasse de thé. Mais dis-moi, tu aimes le thé ?

- oui jaime deja tou chez toi

- Ah, Viviane, comme je suis heureux de savoir que l'on pourra bientôt se retrouver... Biz biz...

- super pas de soucis je revient...

Aaaaah, le brouteur,

ce délicieux personnage exotique si timide qu'il se pique de ne jamais, oh grand jamais, pouvoir te rencontrer physiquement au risque de défaillir d'émotion.

Pour ce qui est de te réclamer du flouze, là, bizarrement, il retrouve la plénitude de ses moyens.



Je découvre Jorge BERNSTEIN, double pouce en l'air !

Assisté d'un Fabcaro au graphisme qu'est rarement le dernier dans le domaine de l'absurde, Jorge nous dresse un inventaire à la Prévert des diverses approches dont il aurait fait l'objet de la part de moult brouteurs en mal d'affection...financière.



Jorge prétend n'avoir absolument rien inventé de ces conversations.

Si c'est le cas, ce mec possède un potentiel hors norme en matière de connerie abyssale.

Car c'est bien de cela dont il s'agit, rebondir de façon parfaitement décalée sur des sollicitations plus que douteuses effectuées par textos tout en conservant le fil de la conversation.



Alerte Bécherel, ami(e) du beau mot et de l'orthographe chiadée, cette BD complètement loufoque tu délaisseras, au risque de faire dans l'apoplexie en série.



Inutile de dire qu'en ces temps de morosité absolue, ces CONversations m'ont fait un bien fou.

Mention spéciale à Maria qui se verra immanquablement répondre un extrait de chanson idéalement adapté à sa demande pourtant basiquement désintéressée, enfin crois-je naïvement.



Très beaucoup bien !

Petit, petit, petit ♪♫

Tout mini est DisCONgraphie ♪♫

Mini format (taille CD) & mini prix (prix d'un CD < 10 €)

Maxi moque et langue de p*te. ♪♫

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Donc maxi plaisir.

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Emmanuel Reuzé, je l'ai connu & re-connu ♪♫ avec 'Faut pas prendre les cons pour des gens' (où il binôme avec Nicolas Rouhaud) et je n'ai pas eu envie de le perdre de vue. ♪♫

J'ai retrouvé avec délice ici son sens de la déconne absurde, son humour noir, politiquement incorrect et potache (jeux de mots).

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Le principe, cette fois :

• détourner des pochettes d'albums

• commenter l'opus en quelques lignes avec le 'mot du disquaire'

• de loin en loin, faire entrer le lecteur chez ledit disquaire avec un client loufoque.

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Très drôle, et suffisamment marquant pour parasiter dans la joie et le bon humour quelques futures écoutes - Oui-Oui rock you, Gomme d'habitude, Sept extas, L'Avant-terrier, et des titres de Viagara, Dino Rossi, Louise à Quatre...

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Vivement des suites, il y a de quoi faire ! 😁



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>> pourquoi les liens ♪♫ YT se déforment, b*rd3l de m3rde !?

taper 'mini mini dutronc' sur YT

et 'tourbillon vie pomme'

C'est de l'humour ressassé, sans saveur. On peut espérer sourire en empruntant ce genre de bande dessinée sans imagination mais en fait, en ces temps difficiles, même pas...

Si la moquerie de ces salariés d'une grande boîte qui passent leur temps à en perdre car ils ne servent au fond à rien est légitime, alors cela prouve que notre société n'est pas seulement malade, elle est mourante.

Ma pensée va en refermant ce truc aux éboueurs, aux soignants, aux professeurs, à tous les métiers de la construction, aux routiers et cheminots, aux métiers de bouche et j'en passe ...

On peut éventuellement se rassurer en se disant que c'est chouette de permettre ainsi à des opportunistes de prospérer en produisant non pas des rapports de stage mais des bandes dessinées qui, elles non plus, ne servent à rien.

Jorge Bernstein reprend les illustrations des modes d'emploi de construction de meubles en kit et les détourne avec un humour décalé et irrévérencieux, totalement hilarant.

Dans la lignée des magazines BD mythiques qui ont fleuri dans les années 70, Fluide Glacial est le seul présent à donner de ses nouvelles soit par sa publication de son mensuel soit par l'édition d'albums d'oeuvres qui sont publiées dans leur magazine

L'ensemble de ces parutions est fidèle à leur principe de base : "‘‘Fluide’’, c’est le rire à tout prix, mais pas n’importe comment."

Témoin ce Flic et fun, la série de Bernstein et Pluttark, qui mettent la bêtise à un très grand niveau ..l'ensemble ne vole pas toujours très haut mais remplit largement son contrat: faire rire et même parfois hurler de rire !!

2ème tome des aventures de nos flics déjantés. Chaque BD se lit indépendamment, ce qui me plaît particulièrement. Petites scénettes bien rigolotes, aucunes idioties n’arrêtent ces deux là. Des répliques hilarantes, des dialogues de sourds, pas de prises de têtes, tous les ingrédients qui vont satisfaire les fans de Capt’ain Biceps et autres du genre… Des références au gouvernement et même à Gérard Depardieu, de l’humour potache et bon enfant.

De l’humour a tous les étages, des dessins qui collent avec le style d’humour, destiné à un très large public, malgré quelques références télévisuelles ou autres qui peuvent échapper aux plus jeunes. A lire sans aucune modération….

Michel est employé dans une agence d'assurance. C'est le prototype du collègue inintéressant. Son humour oscille entre le porno hard et la fiche excell, toujours mal-venu, excessif.



Ce livre est drôle, les gags sont racontés sous forme d'une seule image associée à un commentaire écrit à l'imparfait (http://www.babelio.com/auteur/Julien-lApostat/114690/citations/1151036). Les couleurs donnent un aspect rétro, avec un fond jauni, des cases non cernées.



On suit les tribulations de Michel, totalement inadapté, il va de l'excès de zèle au pétage de plombs. le ton est grinçant, désabusé, le monde de l'entreprise et les relations de travail sont ridiculisés, taillés en pièce. Après coup, ce livre nous laisse un goût amer, c'est une dénonciation du monde du travail acerbe, de son inutilité, de l'hypocrisie et de l'indifférence qui en régissent les relations... Et nos rire finissent par prendre la couleur du fond des pages, un jaune vieilli sans éclat.

Je me suis bien amusé dans cette lecture... Le personnage est en mal d'amour... elle le cherche, mais le trouve jamais... mais au passage, hormones dans le tapis obligent, elle vivra bien des aventures ! C'est drôle, c'est un rien impudique, c'est irrévérencieux ! J'adore ! :)

Ce petit livre, dont je vais m’abstenir de commenter la couverture, rassemble les échanges cocasses entre Jorge Bernstein et différents escrocs sur le web qui pensaient ferrer une nouvelle proie, mais qui vont vite découvrir le concept de « tel est pris qui croyait prendre« .



On se contente, en général, d’ignorer ces messages écrits dans un français approximatif, et pour le moins créatif, nous invitant à faire plus ample connaissance et/ou nous demandant de l’argent, mais notre auteur lui préfère y répondre. Enfin, y répondre à sa manière, c’est-à-dire avec humour ! Des blagues douteuses, des jeux de mots, des paroles de chanson jetées au vent, ou plutôt tapées fébrilement sur un clavier, des photos inattendues, des envolées philosophiques (version philosophie de comptoir), des réponses complètement à côté de la plaque… s’enchaînent et se succèdent pour faire rire les lecteurs et leur offrir une petite vengeance salvatrice. C’est quand même savoureux de voir un escroc pris à son propre jeu et finir par menacer de bloquer sa proie qui n’est définitivement pas sérieuse !



La mise en page, sous forme de messages privés sur Facebook est agréable et aérée, et vu la popularité de ce réseau social, devrait parler à un large public. Pour ma part, j’ai été étonnée de l’aplomb de certains escrocs qui demandent d’emblée de l’argent et, à l’inverse, j’ai été surprise de la manière dont certains tentent de noyer le poisson, ce qui ne nous empêche pas de les voir arriver avec leurs gros sabots ! Si derrière ces tentatives d’escroquerie, se jouent de vrais drames humains, certaines personnes se laissant prendre au piège, l’auteur nous prouve également qu’il y a matière à en rire ! D’ailleurs, j’ai pas mal souri, même si j’avouerai avoir fini par quelque peu me lasser d’un humour parfois un peu trop potache à mon goût. Ce petit livre reste néanmoins sympathique à lire et nous permet de vivre par procuration la satisfaction d’avoir pris à leur propre piège ces enquiquineurs du web !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..

Les auteurs détournent quelques célèbres pochettes de disques, transformant légèrement le nom de l'auteur ou du groupe, et le titre de l'album. Au passage ils se moquent parfois des interprètes, mettant en exergue quelque défaut notoire.

Le remarquable 'Breakfast in America' de Supertramp devient 'Break first in America' de Super Trump (là c'est ce dernier qui est moqué, avec ses morceaux de moins de 140 caractères).

'L'aventurier' d'Indochine se transforme en 'L'avant-terrier' d'Indochien, un album qui ne manque pas de mordant dans lequel le chanteur un peu cabot aboie ses textes.



L'ensemble est amusant et agréable à lire, mais mieux vaut connaître les albums pour pouvoir apprécier pleinement.

Je cherche encore qui se cache derrière Didier Sup'Hair et son album 'Cheveux devenir une star'.

Affreux, sales et grossiers sont les deux personnages du fastefoode.

Pour les amateurs férus de sensations fortes pourquoi pas, pour tous les autres passez votre chemin, je parle du fast-food et pas de la BD, encore qu’âmes sensibles s’abstenir.

Des "viandes" d’importation, une hygiène aussi douteuse que les propos et comportements du cuistot,

des promos à vous ruiner et une éthique affichée à faire pâlir les plus écolos.

humour potache et déplacé même de la part du super héros des menus enfant connu sous le nom de fasteman.

Pas accroché à ces échanges de conversations entre les brouteurs et les pigeons sous forme de capture d’écran. Le texte est laissé avec les fautes, les jeux de mots sont faciles, j’ai vaguement souri. Les réseaux sociaux pas mon truc, à part Babelio.

C'est grâce à l'opération Masse Critique organisée par Babelio que j'ai eu l'opportunité de découvrir la BD Le F.I.S.T mise en image par Terreur Graphique et scénarisée par Jorge Bernstein.

J'ai été ravie de découvrir que j'avais été sélectionnée pour chroniquer cette BD car le sous-titre du F.I.S.T est Fonds Interministériel pour la Sauvegarde des Traditions soit l'histoire d'une branche de l'État issue tout droit de la IVème République. Je m'attendais donc à suivre les errances loufoques d'une bande de fossiles aux idées totalement anachroniques.



Ce qui me branchait aussi c'est que cette BD est éditée chez Fluide Glacial-Trafik ce qui laissait présager de l'humour corrosif. D'autant plus corrosif que la plaquette que j'ai reçu avec mon livre annonçait la couleur : «Aucune autocensure, pas de limites, ni de politiquement correct. Ces BD jouissent d'une totale liberté de ton. Trafik est le repaire de la génération montante des auteurs les plus barrés.»



J'avais donc mis la barre très très haut pour Le F.I.S.T ce qui explique probablement ma déception. Non pas que la BD soit mauvaise mais elle est beaucoup moins drôle et surtout beaucoup moins irrévérencieuse que je l'espérais.L'humour est bon enfant et les gags souvent faciles. J'ai souri plusieurs fois mais je n'ai jamais vraiment ri excepté quand le patron du F.I.S.T se rend dans un collège nommé «Collège Pénélope Bagieu de Bobigny» parce que moi non plus je ne comprends pas l'enthousiasme généré par cette personne et qu'il ne serait pas étonnant qu'un jour un établissement scolaire porte son nom (pauvre de nous !).



Terreur Graphique et Jorge Bernstein se moquent donc gentiment des Français et pas seulement de sa branche la plus rétrograde (même si les membres du F.I.S.T se lèvent tôt, idolâtrent Charles de Gaulle, achètent français ou s'indignent devant le mariage pour tous). Ils nous mettent devant nos contradictions : par exemple on voit Raoul Dumontier, le patron du F.I.S.T, vouloir supprimer les 35 heures pour faire baisser le taux de chômage et remettre au travail «ces fainéants d'employés» mais refuser que la conférence de presse se tienne le vendredi car il est en RTT. Ou encore il tente d'empêcher l'exil fiscal en offrant aux futurs exilés des T-shirts signés «France de Cœur» mais... fabriqués en Chine !



Les idées sont bonnes mais j'ai trouvé que les vannes tombaient souvent à plat. Mais l'humour étant des plus subjectif, je suis persuadée que d'autres lecteurs apprécieront beaucoup cette BD.

C'est pareil pour le graphisme : je n'ai pas spécialement accroché (j'ai même trouvé parfois les dessins vraiment moches) mais c'est une question de goût. Je pense d'ailleurs que j'aurais aimé davantage si la BD avait été en noir et blanc car je n'aime pas du tout les couleurs.



Le F.I.S.T ne m'a pas franchement convaincue et j'en suis d'autant plus désolée vu mes idées politiques. Comprenez par là que je ne pourrais jamais appartenir au F.I.S.T et que les cons réac' sont, pour moi, une cible de premier choix. Avec un peu de chance, le prochain tome sera plus mordant.



Quoiqu'il en soit, je remercie chaleureusement Babelio et Fluide Glacial pour cette découverte !
Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..

Comment dire.... Ce ne sont pas ces deux flics loustics qui vont donner une image sereine de la police; mais heureusement, dans ce cas, plus c'est gros moins on adhère.



Une compilations de bévues, de détournement de la loi et de travail baclé fait de ce duo de fonctionnaires, une paire de pieds nickelés du 21ème Siècle.

À la manière de Plonk & Replonk - en nettement plus irrévérencieux* - ou d'un Faux Graphiste - les rares fois où il utilise des photographies - , le truculent Professeur Bernstein se livre à l'art du détournement et de la parodie.



Dès l'avant-propos signé par Jorge Bernstein en qualité de Professeur honoraire de Picture Telling à l'Université du Tennessee de Chattanooga, le ton est donné. le professeur nous apprend que « c'est à Chattanooga qu'on trouve la fédération américaine des modélistes ferroviaires. C'est dire si on se fait chier dans cette putain de ville ». Pour information, la fédération américaine des modélistes ferroviaires - la NMRA (https://www.nmra.org/) - est vraiment localisée à Chattanooga. Toujours dans cet avant-propos, le Professeur Bernstein invite le lecteur « à apprécier à leur juste valeur la qualité de ces photos légendées, qui sont le miroir déformant d'une époque où l'épopée collective avait encore un sens, où la beauté du monde se reflétait dans les yeux humides des soldats de la liberté » (p. 5).



Pour comprendre l'art du Picture Telling dont le professeur Bernstein est spécialiste, un exemple illustrera bien le propos. Une carte postale représente un cheval, une infirmière et un soldat blessé dans un box avec comme légende : « Bruno s'était battu en vain pour que sa femme ne le quitte pas pour ce salaud de canasson » et comme dialogue entre le soldat blessé et l'infirmière : « - Mais enfin, qu'est-ce qu'il a de plus que moi ? - Un énorme sexe, Bruno ». Évidemment, on est loin de la finesse d'un Raymond Devos et davantage dans un humour à la Fluide Glacial, à la Dickie, à la David Mourier.



Troisième tournée de détournements et parodies - les deux premières avaient été publiées chez AAARG Éditions, celle-ci chez les éditions Rouque Moutte - , cet opus n'est pas nécessairement à mettre entre toutes les mains. En tout cas, ces détournements du type de ceux des situationnistes m'ont fait énormément rire d'un « rire universel, qui relie les hommes et les femmes dans une grande farandole de joie » (p. 5).



Et comme le disait Valery, « Au revoir ».



* La vidéo de présentation donne un avant-goût de l'état d'esprit du livre : https://www.youtube.com/watch?v=tdT8sHe5X9c&index=11&list=¤££¤28Jorge Bernstein27¤££¤_1mPQnofjvnSRKQ/. Son blog donne également une idée du travail du Professeur Bernstein : http://jorgebernstein.tumblr.com/.

« Star Wars » film(s) [je mets le pluriel car il y a eu moult épisodes – pour l'anecdote, nous en sommes aujourd'hui à l'épisode IX, la BD est donc juste « visionnaire » !! Lol] de science-fiction mondialement connu(s) et reconnu(s), revu à la sauce « Fluide-Glacial », qui aurait osé imaginer une telle idée à part eux ?!!



On part sur une idée de base où l'histoire écrite par George Lucas, qui « naïvement » croit avoir trouvé « LE » producteur adéquat, va être tourné, à son insu donc, en version « X » par ce fameux producteur peu scrupuleux et surtout très au bord de la faillite, qui voit ce scénario comme une dernière chance de « refaire » sa société...



Et Star Wars devient un film de C.. (Bah oui, ça va en choquer certains, c'est sûr !! Lol !... et si ça vous choque d'emblée alors, laissez tomber, vous n'allez pas apprécier)



Comme il faut cacher à tout prix la vérité à George qui s'intéresse quand même de près au tournage, tout est alors prétexte à interprétations et blagues salaces.



On a là un vrai festival !!! Juste un exemple, l'histoire du A3/A4 ou le RD-D2 et l'aspirateur et aussi commencer par l'épisode IV et pas le X, m'ont fait hurler de rire [Mais elle ferait surement grincer des dents à certaines !] Il faut déjà être prédisposé(e)s à ce type d'humour, certes pas toujours très « délicat » mais pas forcément vulgaire.



Alors faut-il absolument avoir vu au moins un Star Wars avant ? c'est beaucoup mieux car ça permet de saisir tous les détails des références, mais je dirais que ça n'est pas complètement indispensable même si évidemment ce sera moins drôle…



Avec le scénario de Star Wars en toile de fond, on va croiser des féministes qui vont s'en mêler, un George Lucas, paumé au milieu de son propre script, Steven Spielberg Himself, qui justement cherche un producteur pour son prochain fil de SF et Harrison Ford (qui était véritablement charpentier) …



Alors, il s'agit clairement d'une BD pour adulte, mais je n'ai pas trouvé cela vraiment « vulgaire » au sens strict du terme, pas très "élégant" certainement, mais en même temps l'humour "Fluide Glacial" ne l'est pas.



Certaines réparties sont très « imagées » et suggestives mais ça reste humoristique. Évidemment ça ne vole pas à des années lumières (c'est le cas de le dire !! ça n'est pas du Proust, du Stendhal ou du Pascal [il y a une raison pour laquelle je cite ce penseur en rapport avec l'uchronie, à vous de trouver !!! c'est cadeau ! 😊] mais c'est très sympa dans le registre.



On y trouve aussi une brève réflexion sur le Hollywood des « stars et des paillettes » qui n'est qu'une vaste illusion pour la plupart des postulants à la célébrité et qui découvrent un envers de décor pas très reluisant mais tristement réaliste. La « gloire » et l'argent reste l'apanage de quelques-uns… les autres resteront dans l'ombre… à vie à tourner des navets dans le meilleur des cas.



Les dessins sont bien faits, les couleurs rendent à merveille l'idée générale du moment, les dialogues sont nickels (j'oserais dire, « ciselés » même s'ils ne font pas toujours dans la dentelle). Quant à l'idée de « détournement » et de réécriture du sujet, je l'ai trouvé brillante !



Personnellement je ne lis que très rarement des BD quoique j'adore pourtant ça. En mes « jeunes » années, tous les Tintin, Pieds-nickelés et autres Astérix y sont passés. Plus tard j'ai eu une « traversée » du désert… une panne de lecture de BD… puis je m'y suis remise avec les mangas. le « Death Note » reste mon préféré. Et il m'arrive de lire maintenant des BD comme celle-ci, à l‘humour un peu trash et tendancieux. Surtout pas des sagas, je veux que ça reste ponctuel. Pour tous les amateurs de ce type d'humour, allez-y sans hésiter, c'est un vrai régal !



Un grand merci aux Éditions Audie-Fluide Glacial qui à travers l'opération « Masse Critique » de Babelio m'ont fait confiance pour cette lecture.



J'enlève juste ½ étoile dans ma notation car je trouve que la façon dont Danny le producteur s'en sort à la fin est un peu décevante quoiqu'en y réfléchissant un peu…



Il fallait que l'uchronie ne voit pas le jour, et qu'elle termine comme ce qu'elle était en fait: un tas de M.... et tant mieux sinon, nous n'aurions pas eu la saga planétaire...

Ce n'est bien sûr pas de la grande littérature (et ce n'est pas le but de ce livre), mais c'est drôle !!! Je me suis bien amusée en lisant les échanges entre l'auteur et les différents brouteurs.

Certains échanges m'ont plus fait rire que d'autres. J'ai tout particulièrement aimé la conversation avec Abou Oscar et les réactions et réponses de Bernstein, qui s'emballe autour de sa soit-disant reprise du foot. L'amitié dont parlait le brouteur au bout de quelques messages est retournée contre lui.

Certaines conversations partent complètement en vrille, pour l'amusement des lecteurs encore une fois.



Les dessins de Fabcaro représentant un employé (Duchaussoy) et son patron (Mr Van Den Storme), qui essayent de piéger Bernstein en se connectant aux différents comptes ajoutent un plus à l'ensemble.



Je l'ai laissé sur la table et mon mari s'est également pris au jeu :)

Une jeune stagiaire découvre, effarée, le monde de l'entreprise, avec ses directions et sous-directions, ses acronymes absurdes, ses employés brassant de l'air, son langage managérial et son conformisme.

Mais c'est un sujet qui a déjà été maintes fois traité avec humour dans différents ouvrages, et ici, cet humour est plat, répétitif, limite ambiance cour de récré.

J'ai parfois souri mais pas plus.

Joli coup de cœur pour cette bande dessinée atypique. Loufoque, décalé, actuel, on y passe juste un agréable moment de lecture. On rigole certes, mais tout en prenant conscience et le recul nécessaire face à une situation tragique qu'on ne peut ignorer.

Pour faire taire une climatologue de renom qui alerte sur la fonte des glaces, le président américain l'envoie en Antarctique avec une équipe... quelque peut improvisée. Cette bande de bras cassés réussira-t-elle à cohabiter avec les manchots ?

Banquiz, humour quand tu nous tiens! Je recommande absolument cette bande dessinée.