Cette histoire est un pen comme les autres,très crue et cruelle comme la vie sur cette île.
Aucune compassion et la vie n'a que peu de valeur.
Soirée est une conteuse comme toutes les femmes de sa famille.
Elle mettra ses histoires en mots qui deviendront des ivres.
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Troisième et dernier volet de cette saga qui retrace un millénaire de la vie au Groenland. Ce roman suit la vie de Soré et de sa mère Maria qui l’a abandonnée enfant. Ici point d’angélisme sur les minorités ethniques, on est loin du “bon sauvage”: Maria est battue violemment par son mari alcoolique, Soré se fait violer adolescente par des marins danois. Sans parler d’un environnement hostile.
La mère et la fille vont être séparées et chacune mènera sa vie avant de se retrouver et de raconter, à travers leurs parcours, le XXe siècle groenlandais. La domination des danois, puis l’autodétermination, le nomadisme qui disparait, arrivée d’une certaine modernité, la pauvreté qui perdure, maladies et alcoolisme également. Malgré tout la culture et l’identité des autochtones sont préservées tant bien que mal.
Jørn Riel, dans cette trilogie, exprime tout son amour pour ce pays si dur pour ses habitants et si généreux grâce à eux. Avec notamment une prédominance de personnages féminins forts et marquants. Une évocation sensible, avec une touche d’humour salutaire, des aventures et des voyages dignes des grands explorateurs. L’auteur conclut ici cette trilogie de fort belle manière.
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J'ai commencé par le dernier livre de la Saga de Jorn Riel et je suis avide de remonter les générations..... Belle écriture , fluide qui paraît ne pas être trahie par la traduction..... On plonge sans effort dans cet univers sauvage et mystérieux où s'entremellent réalité et sortilèges!
Belle expérience !
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Dans un crépuscule polaire que seule la blancheur de la neige illumine doucement, les nouveaux Inuits se rassemblent encore, parfois, autour d'une veillée. Soré, tout comme sa mère qu'elle a quittée enfant et leurs ancêtres, est une conteuse et dans la parole de ces conteurs, ce sont des siècles de tragédies et de joies qui se transmettent, l'histoire du Groenland et de l'Alaska quand aucune frontière établie ne les séparait, celle d'un peuple chasseur et pêcheur colonisé par le Danemark, méprisé et soumis à cette culture étrangère. Chez les Inuits, les légendes sont encore bien vivantes, les traditions et les croyances aussi.
On entend peu parler de cette partie du monde: je me suis sentie totalement dépaysée mais aussi fascinée par ce paysage vaste, blanc, et ce ciel immense et sans cesse changeant. Fascinée aussi par la dureté de la vie et la solidarité entre les habitants.
Ce roman, l'un des derniers de Jorn Riel et peut-être l'un des plus graves - car ça commence vraiment mal pour la petite Soré et sa mère - me donne l'envie d'aller explorer son oeuvre inspirée des 16 ans qu'il a passé au Groenland et de ses nombreux voyages qui ont suivi. Une très belle découverte!
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Vous n'auriez pas pensé au Groenland pour vos prochaines vacances ? Vous changerez peut-être d'avis après avoir lu Jørn Riel, auteur danois qui y a vécu 16 ans... Dernier tome du "Chant pour celui qui désire vivre", Soré peut aussi bien se lire indépendamment du reste de la trilogie qui retrace 1000 ans d'Histoire du peuple Inuit. Il met en scène une héroïne contemporaine renversante de courage : la jeune Soré, recueillie par son grand-oncle Lûtivik après la mort violente de ses parents. Par-delà les épreuves dramatiques qui émaillent sa vie, elle redécouvrira son plus grand trésor : l'histoire de sa famille et de ses ancêtres. Au fil de ses pérégrinations pour reconstituer celle-ci, Soré se fait le témoin d’une société en mutation, dont les valeurs d’humilité et de solidarité restent les meilleures armes face à une nature aussi rude qu'enchanteresse.
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Jorn Riel. Le garçon qui voulait devenir un être humain. 1980. Gaïa Editions. 10/18. 2002. 231 p. 5 étoiles.
J’ai découvert cet auteur par hasard…Et j’ai eu un coup de cœur.
Cela m’a plu car j’aime la montagne. Sa beauté sauvage, la qualité de sa lumière, la nature « préservée »,…Elle m’impose le respect, la prudence et …l’amour.
Si vous aimez la plage, Torremolinos, Ibiza, vous ne serez probablement pas touché comme je l’ai été par ce magnifique récit qui se déroule en Arctique au pays des Esquimaux : « les êtres humains » comme ils se nomment dans leur langue.
Une très belle aventure vécue par des adolescents. Survie, coopération, découverte des paysages, de la faune, de la flore. Des coutumes. De l’action, de l’amour,…De belles émotions.
On apprend combien les esquimaux sont adaptés à ce mode de vie millénaire qui leur a permis de développer des dons et de vivre simplement, dans la joie partagée, l’entraide, en communauté. Toujours manger à leur faim, souvent faire la fête.
Un monde où la prudence est requise. L’ours est le seul prédateur mais après l’homme (les danois, groenlandais, anglais,…) qui naviguent, abordent, tuent, et volent (les peaux, les réserves de nourriture,…) les communautés installées trop près des rivages. Ils sont considérés commes des possédés démons par les esquimaux. Mais les « êtres humains » ont de quoi se faire justice.
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Un récit original, qui nous emmène dans un monde très peu connu, car loin de tout, aussi bien dans le temps que dans l'espace. Des traditions, des aventures, et de vrais personnages qu'on a envie de suivre!
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je vous conseille vraiment ce livre car j'ai vraiment aimer.
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Suite au conseil d'une amie, j'ai décidé de lire Le Garçon qui voulait devenir un être humain afin d'élargir mes horizons littéraires et ainsi voyager du côté des auteurs scandinaves. Et bien, je ne le regrette pas car j'ai passé un très bon moment !
J'ai aimé voyager aux côtés de Leiv et ainsi découvrir le peuple Inuit au fin fond du Groënland. Ce roman est rempli d'aventures, de rencontres (en particulier Narua et Apuluk, deux jeunes personnages attachants, débrouillards, sages, gentils et courageux), nous offrant de belles réflexions sur la vengeance, les humains (d'où le titre qui ne se comprend qu'au fil des pages), les croyances de chacun, l'amour, la famille...C'est un très beau conte initiatique, porté par une écriture simple (qui convient donc aussi bien à des adultes qu'à des adolescents), nous proposant, en outre, une belle conclusion pleine d'humour et de joie !
Bref, une belle découverte qui me donne envie de découvrir d'autres œuvres de Jorn Riel !
A lire !
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D'une traite, je l'ai lu d'une traite! Une belle histoire avec un début, un milieu, une fin. Des personnages que l'on aime, que l'on suit avec curiosité. Ils évoluent dans un monde inconnu qu'on a plaisir à découvrir.
Une histoire dans laquelle on s'immerge sans effort, un sourire au lèvre parfois effacé par les épreuves que croisent les héros, mais qui revient car la vie et l'amour triomphent.
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En Islande, Leiv a 12 ans et son père vient d’être assassiné. Bien décidé à venger son père, il embarque sur un drakkar en partance pour le Groenland, bateau dirigé par le meurtrier de son père. Rien ne se passe comme prévu et l’équipage fait naufrage. Leiv se retrouve seul sur la banquise du Groenland. Enfin, pas si seul puisqu’il rencontre 2 jeunes inuits qui vont l’accueillir.
Leiv va alors devoir apprendre une nouvelle langue, des nouvelles coutumes et un tout nouveau mode de vie. Pour les inuits, la vie est rythmée par la survie : il faut se nourrir, se vêtir, et se protéger.
Les 3 adolescents vont aller de péripéties en péripéties tout au long de ce conte initiatique.
L’écriture est simple et fait penser à un livre pour enfants. Mais, cela n’a pas été rédhibitoire ! J’ai voyagé avec Leiv, découvert des coutumes, j’avais l’impression d’être sur la banquise avec eux. Je sentais le froid, parfois la peur, l’exaltation du voyage.
J’ai passé un bon moment lors de cette lecture !
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Le jeune Leiv, viking qui échoue au pays des Inuits, découvre peu à peu le mode de vie de ce peuple qui ne se préoccupe pas du superflu et vit au rythme de la nature.
De lecture simple, ce roman nous offre un petit moment de dépaysement et de fraîcheur, et nous rappelle ce qui est essentiel pour devenir un être humain.
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Une excursion pas banale au Groenland...
Une trilogie ...
qui nous narre un naufrage .... Où on apprend ce que c'est que de devenir un Être Humain
Qui nous parle d'amitié ... où on apprend ce que c'est que de vivre comme un Être Humain
Qui nous entraîne dans la découverte des terres inconnues comme le Helluland (Terre de Baffin), le Markland (le Labrador) et le Vinland (Terre-Neuve) ... où vivent, dans le pays des rochers, le pays de la forêt et le pays de l'herbe, les Êtres Humains
Un beau conte plein de douceur, dans un lieu inhospitalier, dans des conditions météorologiques plutôt déchaînées, qui est une ode à l'amitié, à l'amour, à la tolérance, au pardon ... une bien belle leçon.
Et pour finir .... un repas de fête ... je vous donne une idée du festin qui nous attend :
"il y avait de la viande de renne séchée, de la viande de phoque dans de nombreuses préparations, fraîche, pourrie, bouillie ou séchée. Il y avait des petits poissons que l'on nomme capelans, des guillemots bouillis, du saumon, des mergules confits, des myrtilles marinées dans de l'huile de poisson et le contenu d'un estomac de renne."
Je vous souhaite bon appétit.
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Evidemment, il n’y a rien de bien surprenant dans ce parcours initiatique, avec ses rites de passage si prévisibles. Non, les qualités de ce livre de Jorn Riel sont ailleurs que dans l’intrigue.
Ce n’est pas un roman. C’est plutôt un conte philosophique en trois parties : l’enfance, l’apprentissage, l’adulte. Et c’est donc le parcours de Leiv, un enfant Viking, que nous suivons au fil de pages, à travers ses rencontres, ses peurs, ses amitiés, ses amours. Et, bien entendu, à travers les épreuves de la vie : la maladie, les accidents, les meurtres, la mort de ceux qu’on aime. Mais toujours Leiv triomphe et grandit dans sa tête.
A mon sens, la vraie réussite de ces textes se trouve dans le fait d’avoir placé en face de Leiv deux enfants inuit, Narua et Apaluk . Et là, un intérêt autre que l’intrigue se manifeste : la découverte des inuit (le mot veut dire « êtres humains »), un peuple de chasseurs nomades, venus par le détroit de Béring, vivant au Groenland et en Alaska. Ils ont une culture très nettement différente de celle des Vikings : leurs us et coutumes, leur cuisine, leurs rapports à l’altérité, leur religion, etc. Ils évitent l’usage de la violence, sauf cas de force majeure (au contraire de certains Vikings dont la réputation de pillards meurtriers n’est guère surfaite). Certaines scènes sont particulièrement bien décrites : l’affrontement avec l’ourse ; la consultation des esprits par le chaman ; la découverte d’une autre terre, etc. Tout cela dans un style faussement simple, mais très séduisant par la petite musique murmurée à notre oreille tout au long de la lecture.
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L'auteur de ce livre est Jorn Riel et il a été publié en 2015.Ce roman se déroule au dèbut en Islande puis au Groenland au temps des vikings.Le livre raconte l'histoire d'un enfant se nommant Leiv. Celui-ci veut se venger d'un homme nommé Thorstein qui a assassiné son père. Leiv se cache sur le bateau de Thorstein afin de le tuer. Finalement, Leiv travaille sur le bateau qui finit par faire naufrage au milieu des mers glacées au large du Groenland.Leiv survit au naufrage et est sauvé par deux enfants, Apuluk et Narua. Ils vont lui apprendre leur langue et leurs coutumes pour que Leiv soit accepté par la tribu des Inuits.Le personnage principal est Leiv, un viking. C'est un adolesent de 12 ans aux cheveux blonds et aux yeux bleus. Il est courageux, attentionné et il est prêt à tous les sacrifices pour sauver sa nouvelle famille.J'ai été un peu ému par le début du livre car Leiv perd son père. le héros a le même âge que moi et il réalise des choses que je ne pense jamais faire un jour. J'ai aimé l'atmosphère du livre : le peuple du Groenland est libre et il y a de beaux paysages qui illustrent l'histoire.Au niveau du style de l'écriture, je trouve que le langage est courant et facile à comprendre. le rythme est plutôt lent avec suffisamment de descriptions pour qu'on puisse s'imaginer les décors et les personnages. -page 13 : "Pendant l'hiver, ils se fabriquaient des iglous, tout ronds, en neige glacée, solides et douillets."-page 14 "Les enfants dormaient quand ils étaient fatigués, jouaient souvent dehors en pleine nuit, mangeaient quand ils avaient faim, et travaillaient quand ils en avaient envie."Robin
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