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Citations de Joseph Delaney (603)


Cependant, je craignais qu'en utilisant mes dons pour aider les gens, on ne me prenne pour une sorcière. On pendait ces femmes-là, à Castle. Pire encore, des chasseurs de sorcières parcouraient le Comté et les torturaient. Ils les jetaient dans des mares. Celles qui coulaient étaient déclarées innocentes. Celles qui flottaient, considérées comme coupables, étaient brûlées vives. Dans les deux cas, c'était la mort assurée.
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Il y eut un silence d'une ou deux minutes, avant que des grattements s'élèvent contre la porte de ma chambre. De nouveau, je tentai de me redresser. Sans résultat. En réunissant mes forces, je parvins cependant à tourner légèrement la tête de ce côté.
Malgré l'obscurité, je devinai que la porte s’entrouvrait légèrement. Elle pivota lentement, grinçant sur ses gonds. Mon cœur cognait à m'en faire mal. Le battant s'ouvrit complètement. Terrifié, les yeux écarquillés, je fouillai le rectangle de ténèbres, attendant de voir Tibb pénétrer dans la pièce.
Au bruit de ses griffes égratignant le bois, je compris que cela venait d'en haut. Une forme sombre se déplaçait au plafond telle une monstrueuse araignée.
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Il y a des questions qu'on ne pose pas. Les réponses viennent d'elles mêmes, au moment propice.
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- [...] Quel âge as-tu ?
- J'ai l'âge de ma langue et suis un peu plus vieille que mes dents, rétorqua-t-elle.
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Ceux qui font les premiers pas font rarement le dernier.
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-Mais nous savons, toi et moi, que ce n'est pas vrai. N'est-ce pas, garçons? Nous savons où s'achève la légende, et où commence la vie de l'homme. Alors dis-moi, Leif, fils de Math: qu'est- ce qui pousse un fils à renier son père?
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Cela me tourmente que la magie noire soit la seule arme pour les jaboteurs. Mais peut-être les choses sont-elles en train de changer. Peut-être l'avenir offrira-t-il aux épouvanteurs une façon différente de combattre, en utilisant l'obscur contre l'obscure. Pour moi, je ne le supporterais pas, mais je suis d'une autre génération. J'appartiens au passé; toi, petit, tu représentes le future.
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Ce livre est fascinant. C'est le deuxième de la série.Je le recommande à ceux qui aiment les livres de fantaisie. J'ai trouvé le premier de la série à la bibliothèque de l'école, je l'ai pris puisque je ne savais pas quoi prendre. Je l'ai trouvé super et j'ai décidé de lire la suite. J'ai lu jusqu'au 11 tome , mais le 2 est l'un de mes préférés.
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Cette scène était bien insolite : l’Inquisiteur s’apprêtait à bruler des innocents, accusés à tort de sorcellerie, alors que, face à lui, se tenait une vraie sorcière, libre, douée de réels pouvoirs !
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Je savais que maman n'approuverait pas ces propos. Elle estimait que l'on devait se faire sa propre opinion sur les gens, sans s'occuper des idées préconçues.
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Il existe deux catégories d'êtres particulièrement sensibles à la flatterie: les femmes et les gobelins. Ca marche à tous les coups.
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Peu à peu, de compromission en compromission, je me laissais entraîner vers l'obscur
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Si tu n'es plus satisfait de ta propre compagnie, alors tu seras vraiment seul.
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- Je t'en supplie, épargne-moi ! Je ne peux pas vivre comme ça, enfermée dans le noir !
- Tu es une sorcière, là est ta place. Réjouis-toi de ne pas connaître un sort bien pire.
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L'Épouvanteur parle avec l'accent typique du Comté, sur un ton direct et dépourvu de ce que mon père appelle "des mines et des airs". C'était fort différent quand il écrivait. Les nombreux ouvrages qu'il avait étudiés semblaient avoir modifié sa façon de s'exprimer.
Moi, j'écris comme je parle. Si mon père avait l'occasion de lire mes notes, il serait fier et se dirait que je suis toujours son fils.
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Je gardai la plus parfaite immobilité, osant à peine respirer. Et ça rampait, ça se rapprochait...
Je m'aplatis contre le mur, retenant mon souffle. Ça gratta à ma porte; des griffes acérées mordirent le bois comme pour le déchirer. [...] Il faisait noir. Très noir. Si noir que je ne distinguais pas l'encadrement de la porte. Seul le judas dessinait un vague rectangle plus pâle, barré de quatre traits. J'en conclus qu'une faible lueur éclairait l'escalier.
Une forme bougea devant l'ouverture, qui ressemblait à une main. Elle agrippa l'un des barreaux. Cela produisit un bruit râpeux, aussitôt suivi d'un sifflement de douleur et de colère. La lamia avait touché le fer, et elle ne supportait pas ce contact. Seule sa ténacité l'empêchait de lâcher prise. Une forme plus large, tel un sombre disque lunaire, se colla au judas, occultant le peu de clarté venant de l'extérieur. Ce ne pouvait être que la tête de la créature. Elle me fixait à travers les barreaux, mais l'obscurité était telle que je ne distinguais même pas ses yeux.
Soudain, la porte craqua. Un frisson de terreur me parcourut, car je savais ce qui se passait: la sorcière tentait de tordre les barreaux ou de les arracher! [...] La porte craqua encore, gémit sous la pression.
Le bois pliait. La sorcière siffla de nouveau, émit une sorte de croassement dépité. Elle voulait entrer, follement assoiffée de sang.
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Ce fut le silence qui m'avertit du danger. Un silence inhabituel. Je n'entendais plus rien, pas le moindre son. Puis je constatai que j"étais paralysé. J'étais toujours assis par terre, dos au mur. Je voulus tourner la tête vers Alice, mon corps refusa de m'obéir. Je tentai d'appeler les autres, je fus incapable d'ouvrir la bouche.
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Est-ce qu'on ne peut rien faire, dans ce pays, sans avoir peur de Hob ? m'exclamai-je d'une vois pleine d'amertume. N'y a-t-il aucune place pour la dignité ?
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Si les événements sont déterminés à l'avance, à quoi cela sert-il de vivre ?
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Alors, avec un frisson d'horreur, je compris où j'étais. Je traversais ce que le père Stocks avait appelé la Combe aux Sorcières ! Et toute personne qui passait par là ou marchait simplement à la lisière du bois devenait la proie des sorcières mortes !
Chaque année, des gens disparaissaient.
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