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Note moyenne 4.2 /5 (sur 68 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Rosebud, Dakota du sud , 1946
Biographie :

Joseph M. Marshall III historien, écrivain et professeur Lakota. C'est également un défenseur de la nature qui a soutenu le retour des loups à Yellowstone. Il fait également parfois des apparitions dans les documentaires et séries consacrées à l'Ouest ou aux Indiens.

Il est l'auteur d'une quinzaine d'essais et de romans, tous consacrés au peuple Sioux.


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History Book Review: The Journey of Crazy Horse: A Lakota History by Joseph M. Marshall


Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Tu dois comprendre que la dignité est plus importante que tous les honneurs que tu peux acquérir. Que la sagesse et la connaissance sont les meilleures armes que tu puisses emporter à la chasse, au combat, et tout au long de ton voyage sur cette terre.

p. 278
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La vie est un cercle. La fin d’un voyage est le début d’un autre.

p. 303
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La réputation considérable et le charisme discret de Crazy Horse n’avaient d’égal que l’habileté politique et le talent d’orateur de Sitting Bull. Bien qu’il y eût beaucoup d’autres chefs politiques et militaires illustres et respectés, aucun n’avait atteint le statut de Sitting Bull ou de Crazy Horse dans le cœur et l’esprit du peuple. Ensemble, ils ont porté un leadership visionnaire, un sentiment de cohésion et de force.

p. 306
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La vérité est ce que nous en faisons ; elle sert nos fins. Les Lakotas ont considéré la migration de l’homme blanc vers l’Ouest comme une invasion. L'homme blanc, comme un droit. Le Lakota voit dans la terre un parent. L’homme blanc y voit une marchandise. Aucun des deux camps n’a tort car, en fin de compte, tout ce que nous pouvons faire, c’est vivre notre propre vérité.

p. 136
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L’illusion, c’est que nous sommes un peuple conquis. La vérité, c’est que nous nous en sortons toujours ; nous avons enduré ce que nos
« conquérants » pouvaient nous faire subir de pire et nous sommes encore debout. L’illusion, c’est que nous appartenons au passé – quelque chose devant être étudié, analysé, mesuré, disséqué et finalement jugé. La vérité, c’est que notre culture est encore viable, forte de traditions, de coutumes et de valeurs ayant résisté aux plus dures épreuves.

p. 134
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Dire que je suis un vrai chasseur signifie que j'ai conscience d'avoir à mériter la vie que je prends. Notre façon de chasser m'aide à en être digne. Mais si la chasse devient facile, alors peut-être, je commencerai à me croire en possession d'un pouvoir que je ne possède pas réellement. Voilà pourquoi mon père n'aime pas le fer sacré, et je le comprends.

p. 334
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Le respect est un proche parent de la tolérance, et ces deux dispositions contribuent pour beaucoup à prévenir et à réduire les conflits entre les peuples et en leur sein. Le respect habitait chaque foyer lakota à l’époque où nous chassions librement le bison dans les Plaines du Nord.

p. 57
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La brise soufflait toujours de l'est, portant jusqu'à lui la voix d'un autre chasseur. Un loup. Son hurlement était puissant, et il amena un sourire sur les lèvres de Whirlwind.
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L'homme se leva bruyamment et se dirigea vers le bas de la pente pour aller ramasser le cerf abattu.
Ses pas lourds éparpillèrent les feuilles mortes, emplissant la vallée étroite de leur bruit sourd. Dans toute la nature alentour – au fond d'un ravin, au creux d'un bosquet, au bord d'une prairie, à la surface des marais ou sur les branches des arbres – ceux qui se déplaçaient à quatre pattes ou volaient à travers les airs entendirent cet intrus tapageur. Et les brises transportèrent une odeur étrange et pesante, aussi importune que ses bruits. Tous ceux qui la flairèrent ou qui entendirent son pas rude s'enfuirent ou se précipitèrent au fond d'un terrier, coururent se faufiler dans un fourré, ou grimpèrent se mettre à l'abri entre ciel et terre.
La vallée venait d'assister à l'arrivée d'un nouveau bipède. Un homme qui ne respectait pas le cycle de la nature. Un homme qui ne comprenait pas – ou se moquait éperdument – qu'il y eût une harmonie dans la vie des choses de la terre. Un étranger qui ne voyait ni la beauté ni la vitalité de l'animal qu'il venait de tuer. Un homme qui se souciait seulement du fait qu'il avait à présent trouvé à se nourrir.
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Chaque créature possède un esprit : les arbres ; les oiseaux ; les bisons ; toutes choses... C'est ce qui fait de nous des semblables. Nous sommes tous semblables parce que nous sommes tous nés à cette vie. Certains d'entre nous proviennent d'une graine. D'autres sortent d'un œuf. D'autres encore se forment dans le ventre de leur mère. Peu importe la façon dont nous venons au monde. Tous, nous recevons la vie, nous vivons, et puis un jour, nous mourons. C'est pour cela que nous sommes tous semblables, parce qu'il en est ainsi pour chacun d'entre nous.
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