Citations de Joseph Safieddine (20)
Ce n'est jamais avril si le coucou ne l'a dit.
Dans le méli-mélo, j'ai toujours préféré le méli.
La vraie peur ne défigure pas mais martèle les traits et les durcit.
Une fois que vous aurez goûté au vol, vous marcherez à jamais les yeux tournés vers le ciel, car c'est là que vous êtes allés, et c'est là que toujours vous désirerez ardemment retourner.
- T'as pas changé Abel, on ne peut jamais compter sur toi. Maman n'a pas complètement tort...
- Ne me manque pas de respect, Leïla !
- Le respect, il faut le mériter !
- Regarde-toi, petite sœur... Tu es encore jeune, mais tu es déjà pleine de haine, pleine d'aigreur. Regarde tes yeux...
Mais monsieur, vous vous méprenez ! Le spectacle m'amusait , simplement. La bêtise d'hommes prêts à tout mettre en jeu et jusqu'à leur vie, sur la seule présomption de leur bonne fortune, c'est cocasse, croyez-moi !
- Eh non, Ali... C'est pas une famille... Tu as mis du temps à le comprendre.
Comment ne pas oublier qui on est, si on oublie d’où on vient ?
Ces quelques semaines à l’étranger m’ont vraiment ouvert les yeux, Abel. Là-bas, c’est moderne, c’est vivant, mais ici c’est comme si toute la région était paralysée.
La chance n'est qu'une question d'équilibre. Lorsqu'elle nous quitte, c'est bien souvent la guigne qui prend sa place !
- Tu es encore jeune, mais tu es déjà pleine de haine, pleine d'aigreur, regarde tes yeux...
Il y a truc dont il faut que je te parle. un truc qui me travaille depuis longtemps... La transparence. C'est le ciment du couple... Si je te disais que j'ai très envie de faire l'amour à une fille ?
Un huis clos très sombre sur la déchéance physique et mentale d'un homme brisé par un terrible accident qui l’a défiguré à vie. Antoine va-t-il surmonter sa honte et ses remords ? Va-t-il remonter la pente ou bien sombrer dans la folie ?
L’errance psychologique du personnage central est très bien rendue.
- Papa... La tombe de papa ? Je viens à peine d'arriver que tu veux m'emmener en pèlerinage !
- Pas en pèlerinage ! Sur la tombe de papa ! J'y vais tous les vendredis.
- Tous les vendredis !? Tu as vraiment besoin de ça pour penser à lui ?
- Coucou, maman ! Tu as fait une bonne sieste ?
- Oh bah ! J'deviens comme les chats... Je dors seize heures par jour !
- Thésée... Ils n'ont pas le droit de manger ni de boire avant le coucher du soleil ! Et tu les verrais le soir, s'empiffrer comme des cochons !
- C'est plutôt ironique !
- Ha ha ! Bon, je vais te cuire tes petits pigeons. A l'ail !
Voilà, Abel. Elle doit le prendre avant de dormir.
C'est tout?
Quand tu lui donneras ce mélange, il faudra que tu récites cette sourate.
...
C'est indispensable habibi...
Je me demande si Abel reverra jamais son pays...