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Critiques de Jørn Lier Horst (489)
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Série Clue, tome 4 : Les fantômes de Skutebukta

Cecilia, Leo, Uriel et Ego le chien forment un petit club d’enquêteurs locaux. Leurs enquêtes vont se poursuivent avec la découvertes de tombes mystérieusement ouvertes dans le cimetière. Elles sont ensuite rebouchées, mais par qui et surtout pourquoi ? Un mystère, un phénomène étrange ? Il en faut moins pour les trois amis pour se plonger dans cette nouvelle aventure. Sans piste préalable, les jeunes amis se confient au Vieux Tim qui va leur raconter l’histoire de la disparition de l’or des nazis. L’ouverture des tombes pourrait-elle avoir un lien avec le détournement d’or qui a eu lui à la fin de la guerre ? L’histoire troublante d’un pasteur déchu finit par persuader les enquêteurs de pousser les investigations jusqu’au bout. Les pistes vont être nombreuses. La présence d’un parent de l’une des personnes dont la tombe a été ouverte, des ouvriers qui travaillent au moment des faits, une grotte cachée qui se dévoile peu à peu, des partitions dérobées. Il va falloir mettre toutes les pièces ensembles pour reformer le puzzle de cette histoire. En prime, les enfants mettront au jour les raisons de mort jusque là inexpliquée de la mère de Cecilia. Triste pour la jeune fille, ce dénouement lui permettra de ne plus se poser de questions. Une histoire qui ravira petits et grands. C’est léger mais sur un fond plus sérieux. Les étapes d’une enquête sont bien respectées avec les indices, les fausses pistes et les avancées des ados. Une histoire qui tient la route et qui permet de faire le lien avec les autres romans du CLUE. Très bien.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Que le meilleur gagne

J'aime de plus en plus lire des polars nordiques. J'aime leur ambiance sombre, et le rythme un peu plus lent du déroulé de l'histoire. Lorsque j'ai vu ce livre la première fois, j'ai été tentée pour plusieurs raisons. Déjà, parce que j'ai déjà eu l'occasion de lire Jørn Lier Horst, j'avais beaucoup aimé son style, depuis, mon mari en a lu plusieurs, et me le recommande à chaque fois. Ensuite, parce qu'il est écrit à quatre mains avec Thomas Enger, un auteur que je ne connais pas, j'aime beaucoup les romans écrits en duo, je les trouve toujours plus travaillés. Et enfin, le résumé me tentait énormément, il est très mystérieux et donne très envie. Tout était donc réuni pour que ce roman me plaise. 



Et je n'ai pas du tout été déçue. Je peux même dire que j'ai beaucoup aimé ce livre. L'histoire se passe en Norvège. Elle commence en 1999 avec un prologue glaçant où un drame a lieu. On se retrouve ensuite dix neuf ans plus tard. Le point commun entre ces deux dates est le policier présent sur le drame de 1999 et que l'on retrouve plus tard en tant qu'inspecteur en chef. Alexander Blix est maintenant divorcé, il voit peu sa fille Iselin. Il ne vit que pour son boulot. Et justement, une disparition inquiétante a lieu. Sonja Nordstrom a disparu. C'est une athlète de haut niveau. C'est une blogueuse journaliste, Emma Ramm, qui se rend compte de sa disparition lorsqu'elle va chez l'athlète pour une interview. La police va mener l'enquête, la jeune sportive a disparu juste au moment de la sortie de son livre où elle fait des révélations dérangeantes. Blix va être aidé par Emma, même si cela dérange son chef, Gard Fosse. On sent tout de suite une tension entre les deux policiers, pourtant, ils enquêtaient auparavant ensemble sur le terrain. Malheureusement, les disparitions inquiétantes vont se poursuivre, c'est à chaque fois une personnalité, on retrouve ensuite un mort, et les inspecteurs se rendent vite compte que tous sont liés avec un schéma de décompte numéraire. C'est le seul lien entre les victimes, chacune porte un numéro, et la police cherche à chaque fois lequel sera le suivant. Le tueur arrive à manipuler tout le monde. 



Emma va aider discrètement Blix. On apprend très vite que tous les deux sont liés. Mais je n'en dirais pas plus. J'ai tout de suite beaucoup aimé Blix et Emma. La jeune femme est pleine d'astuce et très réfléchie. Elle a un passé pas évident qui la gêne dans ses relations sociales. Elle aime plus que tout sa nièce Martine qu'elle garde de temps en temps pour soulager sa soeur. Elle a de bonnes idées, et est respectueuse du travail des enquêteurs. Blix est lui aussi très attachant, dans une autre mesure. Il est un peu bourru et grognon parfois, mais il est très perspicace et sait mener son enquête. Il sait garder aussi ses distances et ne pas montrer ses sentiments. J'ai vraiment beaucoup aimé ces deux personnages. Ils ne sont pas les seuls, bien sûr, il y a aussi une autre enquêtrice très intéressante à suivre, Kovic, elle débute et forme un tandem avec Blix très intéressant.



L'énigme est très bien ficelée. Les auteurs ont réussi à rendre suspect chaque personnage que l'on rencontre. J'ai eu des doutes sur tout le monde. Et je me suis prise au jeu aussi, comme les enquêteurs, à essayer de trouver quelle serait la prochaine victime. Chacune est liée à un numéro et le compte à rebours est très stressant. Plusieurs enquêtes s'entrecroisent, trouver le kidnappeur de l'athlète, le meurtrier de plusieurs célébrités et l'auteur des messages. Tout s'emmêle, difficile de savoir s'il y a un ou deux meurtriers. C'est un livre vraiment très prenant, où, en même temps que l'enquête, on suit la vie personnelle des protagonistes, pas simple non plus. Cela crée plein de sujets sans que cela ne soit trop brouillon. Les auteurs ont réussi à rendre la lecture très fluide et très intense, pas de temps mort, et plus on approche de la fin et plus la lecture est addictive et difficile à lâcher. 



Les styles des deux auteurs se marient très bien. Je suis toujours épatée par l'exercice de l'écriture à quatre mains, surtout quand, comme ici, je n'arrive pas à discerner les auteurs. On pourrait croire qu'une seule personne a écrit tellement on ne sent aucune différence. Leurs deux plumes se complètent très bien, l'expérience d'enquêteur criminel de l'un et de journaliste d'investigation de l'autre font que l'enquête est très bien menée. Leurs styles sont très fluides à tous deux. Les chapitres sont courts, cela donne beaucoup de rythme à la lecture. Et le suspense est tellement intense qu'il est très difficile de quitter le livre. Et plus la fin se rapproche et plus c'est dur. 



En plus de l'enquête policière, les deux auteurs traitent de sujets intéressants sur la célébrité, sur ce qu'elle peut amener de bon mais également de néfaste dans la vie. Franchement, pour ma part, je ne les envie pas. Je n'aimerais pas avoir ma vie et le moindre de mes mouvements étalés dans la presse à scandale. J'ai d'ailleurs bien aimé le regard qu'a Emma sur ce sujet, elle qui travaille dans le journalisme. Un de ses collègues a beaucoup moins de scrupule pour révéler des secrets au grand jour. Les auteurs parlent de la célébrité moderne avec beaucoup de justesse. 



Le final est très bien amené, la tension monte crescendo, j'avais envie de lire plus vite pour savoir, car les auteurs ne font pas de cadeaux à leurs protagonistes. J'ai lu que ce roman était le premier opus d'une série de 5, je ne le savais pas avant de finir ce livre, c'est vrai que j'aimerais beaucoup retrouver les personnages, avoir de leurs nouvelles, savoir comment ils ont évolué dans leur vie personnelle ou professionnelle. En tout cas, j'ai très envie de lire d'autres romans de Jørn Lier Horst seul et de découvrir ceux de Thomas Enger seul aussi. Ce roman me conforte dans mon plaisir de lire des auteurs nordiques. Ils font dans le "normal" je dirais, par rapport à certains auteurs américains qui font un peu trop de surenchère parfois, dans le sensationnel.



Si vous aimez le suspense, les enquêtes policières tordues, les sacs de nœuds difficiles à démêler, n'hésitez pas à lire ce roman. Sa couverture est très bien trouvée, je me demandais ce qu'elle pouvait représenter, et une fois le livre fini, j'ai compris et même trouvé un indice...mais chut...



Un grand merci à Babelio pour cette masse critique qui m'a permis de découvrir ce livre.
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La Chambre du fils

Habituellement, j'aime bien me plonger dans l'univers de l'inspecteur Wisting et de sa fille.

Cette fois-ci c'est avec plaisir que je les au retrouvé, mais la magie n'a pas opéré comme d'habitude.

Ce roman reste une bonne intrigue avec des ramifications tortueuses.

Mais peut-être qu'à force de réutiliser les même personnages la série s'essouffle....
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Le Code de Katharina

Je suis une inconditionnelle de Jorn Lier Horst et ai dévoré avec un grand plaisir toutes les enquêtes de William Wisting mais même si j'ai bien apprécié ce 5ème opus c'est celui qui m'a le moins plu. L'intrigue est sans surprise et la narration trop linéaire.
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Le Disparu de Larvik

Un polar norvégien plutôt agréable à lire sans être inoubliable et qui a le mérite de nous proposer une intrigue assez bien fichue. Pour le reste rien de nouveau sous le soleil. Des personnages falots, et pas grand chose de passionnant dans l'écriture du livre qui doit être à la littérature ce que Derick (jamais vu mais j'imagine) pourrait représenter pour le cinéma.

Amusant de noter que sur la 4ème de couverture du livre , l'éditeur a cru bon d'ajouter une critique parue dans la presse évoquant, à propos ce ce livre, une "formidable atmosphère nordique". Alors là les bras m'en tombent. Excepté le fait que les personnages s'appellent Svensson par exemple, on serait bien en peine de trouver la moindre couleur locale, voire même la moindre réflexion intéressante sur la société norvégienne excepté le traditionnel "hou la la la criminalité augmente !" Si les personnages s'appelaient Da Silva ou Rodriguez ce journaliste aurait sans doute conclu à une vision passionnante du Portugal....

Ce sera d'ailleurs un mystère pour nos successeur que de découvrir la vision de la société proposée par cette invasion de romans nordiques (dans le sillage de Henning Mankell ou de Millenium). Avec ces dizaines de romans plus ou moins interchangeables portés par un sens du marketing plus poussé que par un réel talent littéraire, les gens vont finir par penser qu'Oslo est plus dangereuse que Guatemala City ou Caracas.

Outre la bêtise d'une telle proposition, il y a dans ce genre de roman, à la longue, un aspect réactionnaire bébête qui détonne quand on se rappelle la justesse des analyses d'Henning Mankell. Mais tout le monde, je le déplore, n'est pas aussi passionnant.

Enfin sur le plan historique c'est idiot de laisser penser que les pays nordiques vont basiquement dans le sens d'une explosion de la criminalité. Certes cela augmente, mais on part de très bas, et auparavant il y avait eu une très longue décroissance de la criminalité qui avait fait de ces sociétés parmi les plus dangereuses du monde au Moyen-âge par exemple les pays les plus tranquilles du monde.

En somme, il y a une large part de fiction dans tout cela, une vision un peu simpliste des choses. Et un modeste conseil, en revanche méfiez-vous davantage de Guatemala City que d'Oslo....
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Que le meilleur gagne

Jorn Lier HORST est un auteur norvégien que je suis depuis la parution de son premier roman en France, et ce que j'apprécie beaucoup chez lui, c'est le temps qu'il met pour installer ses personnages, et ses intrigues intéressantes qu'il prend le temps de dérouler tranquillement mais sûrement.

Ici il s'est associé à un auteur que je ne connaissais pas du tout, et qui semble avoir pris l'ascendant, aussi bien au niveau de la description des personnages, très superficielle, qu'à celui de l'histoire, qui se déroule à un rythme trépidant.

Donc ce livre se lit, comme tout bon thriller, très rapidement (chapitres courts, alternance des situations et des personnages, nous procurant l'impatience de savoir ce qui se passera après, ...), mais il manque ce petit je-ne-sais-quoi qui caractérise les thrillers que je classe au sommet de mes lectures.

Je continuerai malgré tout à suivre les aventures de l'inspecteur en chef BLIX, car ce fut une lecture divertissante et captivante.
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Que le meilleur gagne

Un thriller à quatre mains, le mix a pris et l’équilibre a été trouvé.



L’un d’eux, Joran Lier Horst, 54 ans, je ne le connaissais que depuis quelques mois mais il m’a d’emblée séduite ; 4 livres avalés en 2024, deux d’entre eux compteront, pour moi, parmi les meilleurs polars nordiques. Son personnage principal est le commissaire William Wisting.

Le second, Thomas Enger, 50 ans, m’était inconnu ; je savais juste qu’il avait écrit une série de cinq livres et qu’on l’appelait le prince norvégien du thriller. Son personnage en fil conducteur est le journaliste Henning Juul.

La traductrice, Marie-Caroline Aubert a fait, sans conteste, du bon travail - aussi bonne traductrice que l’avait été Aude Pasquier pour les deux derniers livres de Jorn Lier Horst.



Les personnages principaux et la trame de fond.

Le polar débute sur un drame du passé dévoilé à demi-mots, vite emboité par une tragique disparition. Le point commun entre les deux ; ce sont les mêmes policiers.

Emma Ramm, une journaliste blogueuse experte en personnalités célèbres, remarque et signale la disparition de Sonja Nordstrom une ancienne sportive de haut niveau. Celle-ci devait assister à plusieurs conférences afin de lancer la vente de son autobiographie, et ceci pile le jour de son cinquantième anniversaire.

L’inspecteur principal Alexander Blix, la quarantaine, est chargé de cette affaire de disparition. Il travaille nouvellement avec la dernière recrue embauchée par son chef, Sofia Kovic, 26 ans, sortie de l’école il y a cinq ans. D’emblée on sent une tension entre Blix et son supérieur hiérarchique, Gard Fosse, alors que tout aurait dû rouler entre eux puisqu’ils se sont fréquentés sur le terrain, dès leur sortie de l’école de police, vingt ans auparavant. Oui mais, l’un est devenu le chef de l’autre et en plus, tout les oppose. Blix suit son instinct, Fosse suit le règlement.

Alors lorsque Fosse apprend que Blix a révélé quelques informations capitales et confidentielles à Emma, le torchon brûle. Il n’aurait pas dû partager ces données avec cette journaliste. Oui mais, Blix a une bonne raison. Il a connu Emma plus jeune, lors d’une affaire ayant eu lieu 19 ans plus tôt, l’affaire baptisée « le drame de Teisen ». En raison de ce drame, Blix s’est senti redevable vis-à-vis d’Emma.

Petite précision en passant, Iselin, la fille de Blix participe à un jeu de télé-réalité dont le titre est « Que le meilleur gagne ».



Disparitions et cadavres de people s’enchainent alors à un rythme accéléré. Serait-on en présence d’un serial killer ? En tout cas, Emma s’avère être une précieuse alliée pour Blix. Elle a ce que l’on qualifie dans le jargon du polar, du flair et un un bel esprit de déduction.



Les thèmes que les auteurs traitent au travers de ce thriller sont ceux de l’exposition des célébrités et des conséquences désastreuses qu’engendre leur forte médiatisation. Différentes célébrités sont impactées : acteurs de télé-réalité, présentateurs, romanciers et champions sportifs. Au travers des émotions que celles-ci réveillent chez les êtres humains, elles vont subir toutes sortes de retombées, retombées aussi bien positives que négatives. Jalousie, rancoeur ou adoration, tout est prétexte à l’action, la fin justifiant les moyens.

Le style de la mise en forme de cent petits chapitres, de quatre à cinq pages, participe à cette cadence bien rythmée.



Si jipih, un de nos babéliotes, était à mes côtés, il dirait : « pour ce polar l’omelette norvégienne a pris ». L’intrigue, le rythme, le côté précis ‘’façon nordique’’, tout est bon. Ça boit toujours autant de café, ça investigue, ça fouille dans tous les coins et recoins à la recherche d’indices et d’un suspect. L’ancienne enquête s’insère correctement dans la nouvelle. Fausses pistes et rebondissements amènent à tourner les pages et à en oublier le temps qui passe. Aucun temps mort. Bref, ça ne dort pas. Pile ce que l’on cherche en ouvrant un thriller.

J’ajouterais aussi que les thèmes sont plus contemporains sous la plume d’un Horst que l’on connaissait plutôt adepte de thèmes plus classiques.



Mais, eh oui ! il y a bien un mais : je préfère Horst lorsqu’il écrit seul. Disons qu’il est plus authentique en solitaire et ses personnages sont habituellement plus profonds, plus travaillés, plus bousculés par l’enquête qu’ils traversent. En fait, cette nouvelle série n’a pas beaucoup à voir avec la précédentes de Horst, sachant que celle d’Enger je ne la connais pas encore.



Remerciements

Je remercie chaleureusement les Editions Gallimard et Babélio - au travers d’une de leur Masse Critique - pour leur confiance et de m’avoir offert cette excellente lecture.
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La Chambre du fils

J'aime toujours cette série qui se passe en Norvège même si je suis moins enthousiaste que pour les tomes précédents. Les héros sont intéressants, l'intrigue est bien menée mais je pense que l'aspect politique me rebute un peu... Cela donne aussi envie de faire un petit séjour dans un chalet (à condition qu'il ne brûle pas !).
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Que le meilleur gagne

Comme toujours chez Horst, presse et police s'entraident et se manipulent pour faire progresser une enquête riche en fausses pistes et changements de cadres.
Lien : https://www.lesechos.fr/week..
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Fermé pour l'hiver

Fermé pour l’hiver est le premier roman de Jorn Lier Horst traduit en français. Mais c’est le septième mettant en scène William Wisting, inspecteur de la police criminelle de Larvik, et cela se ressent un peu dans la façon de brosser le portrait du personnage et de son entourage. C’est aussi le seul (parmi ceux traduits en français) où Wisting et sa fille Line ont en même temps un partenaire.

La façon d’écrire de Horst, très factuelle, très construite, marquée par son passé de policier, est déjà bien en place, mais autant le dire tout de suite Fermé pour l’hiver n’est pas le meilleur de la série (8 titres parus en français à ce jour).



Wisting est appelé sur un meurtre commis dans un des chalets de vacances installés le long de la côte du comté de Vestfold. Ces chalets sont régulièrement visités par des bandes de voleurs qui s’emparent de tout ce qu’ils peuvent revendre, mais c’est la première fois qu’un homme y est tué. Il gît à l’entrée de la résidence d’un présentateur télé connu, avec une balle dans le dos et des coups tranchants sur le corps. Son visage est encore caché sous une cagoule.

Line, la fille de Wistling, connaît, elle, des déboires dans sa vie amoureuse. Son conjoint a monté un restaurant à Oslo qui n’a pas l’air de bien tourner et il est de plus en plus absent. Elle profite du fait que Wisting vient d’hériter d’un chalet de son oncle pour s’y retirer seule et tenter d’écrire un roman policier. Mais elle découvre à son tour un homme tué au fonds d’un canot dérivant le long de la côte.

Deux cadavres en quelques kilomètres… Quand le premier cadavre disparaît lors de son transfert à la médecine légale, Wisting comprend que l’enquête ne sera pas ordinaire.



Jorn Lier Horst a bâti un roman un peu ambitieux, mêlant plusieurs thématiques comme le trafic de drogue, les vols commis par les ressortissants des pays de l’Est, ou le blanchiment de fonds avec les investissements dans la restauration. Beaucoup de choses dans une enquête qui va beaucoup dépendre des services de renseignement qui suivent des chefs d’organisation criminelles. L’ensemble est un peu décousu.



A titre personnel, j’ai bien apprécié le passage .

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Que le meilleur gagne

Ce roman policier scandinave m’a séduit par le rythme de l’enquête, le contexte sociétal et un policier attachant. Comme souvent l’intrigue peut avoir quelques invraisemblances, un assassin qui se révèle progressivement serial killer obsessionnel avec une motivation un peu tirée par les cheveux. En dehors de l’enquêteur principal, les personnages manquent un peu d’épaisseur, l’auteur explorant rarement leur ressentis. L’ensemble reste cependant bien écrit et accrocheur jusqu’à la fin.
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Le Code de Katharina

J'ai commencé à lire les romans policiers de Jørn Lier Horst il y a quelques mois et je trouve que la série des enquêtes de Whisting est remarquable ! Dans le code de Katharina, on est tenu en haleine d'un bout à l'autre. Enfin des bouquins où je ne devine pas rapidement qui est le coupable. Un grand moment de lecture !
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Que le meilleur gagne

Du (très) bon et du moins bon.



Du côté du "bon", l'intrigue, le rythme, l'efficacité. Rien à dire. C'est du cousu main. On est dans ce que les auteurs de polars scandinaves savent faire de mieux : de redoutables machines de précision qui conduisent le lecteur à tourner fiévreusement les pages des 100 chapitres qui forment le livre.



Du côté du "moins bon", l'absence de densité, d'épaisseur, de profondeur des personnages. Tels des ombres ils glissent sur les pages, happés par l'intrigue, comme si elle les empêchait de pouvoir s'installer. C'est dommage.



Les plus grands polars mettent leurs héros au centre des romans : ils en sont les soleils. Connelly l'explique en disant s'intéresser en priorité à la manière dont ses personnages, Bosch en premier lieu, sont travaillés par les intrigues - comment elles les interrogent, les bousculent - comment elles les hantent.



De Hole à Marlowe, de Montalban à Kenzie & Gennaro, d'Amaia Salazar à Benny Griessel, de L'Oeil à Guillaume de Baskerville, c'est une constante. Ici, rien de tel. On peut le regretter. C'était déjà un défaut de Jorn Lier Horst, par ailleurs expert en mécanique criminelle : l'apport de Thomas Enger ne change rien à l'affaire.



Nous attendrons les prochains épisodes de la série pour nous faire une idée. Dans l'attente, pas de podium pour ce Que le meilleur gagne mais une bonne place d'honneur.
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Que le meilleur gagne

Une athlète célèbre, Sonja Nordstrom, ne vient pas au lancement de sa propre autobiographie. Le livre contient quelques révélations controversées et on craint que Sonja ait été gravement touchée. Emma Ramm est une blogueuse célèbre et travaille dans un magazine en ligne. Elle cherche Sonja pour une interview et est celui qui découvre que quelque chose est arrivé à Sonja. L’enquête policière sera menée par Alexander Blix. Alexander a un intérêt personnel à bénéficier de l’aide d’Emma dans l’enquête sur Sonja où d’autres meurtres se produiront et le temps est compté pour trouver un tueur impitoyable.



On le sait : l'auteur norvégien Jorn Lier Horst n'a pas son pareil pour nous dérouler une intrigue à son rythme, sans se presser, à l'image de son personnage fétiche, l'inspecteur William Wisting qu'on avait rencontré notamment dans Le code de Katharina ou bien encore dans Le disparu de Larvik.



Jorn Lier Horst signe son retour mais cette fois-ci à quatre mains avec Thomas Enger, journaliste-écrivain compatriote moins connu dans nos contrées hexagonales.



Premier ouvrage à quatre mains de ces deux auteurs norvégiens et premier roman mettant en scène un duo d'enquêteur formé par l’inspecteur en chef Blix et la jeune blogueuse people Emma Ramm,



Un duo composé d'un homme et d'une femme avec une différence d'âge qui n'est pas sans rappeler la relation père fille entre l'inspecteur Wisting et sa fille Emma à l'oeuvre dans La Chambre du films



On remarque que nos deux auteurs norvégiens ont de l’expérience, pour ne pas dire de la bouteille, qu’ils connaissent sur le bout de la plume ( de l'ordinateur? le récit policier .



Dans "Que le meilleur, il y a beaucoup de fils à démêler, le rythme est de première classe, les auteurs savent s'appuyer exactement sur les bonnes trames narratives et qu’ils livrent un crescendo narratif explosif perceptible dès la première page. avec une fin, comme d’habitude chez Horst excitante et parfaitement imprévisible.



Les auteurs réussissent à baser l’histoire sur quelque chose reflète à travers le lien avec la célébrité moderne et sur quoi ceux-ci sont basés.



Car mine de rien, ce "Que le meilleur gagne" s'échine- et parvient souvent- à montrer les travers de l'exposition forcée des célébrités qui exacerbe les rancœurs, jalousies des fans qui les suivent et les adulent.



Un bémol toutefois au concert de louanges : les personnages principaux sont bien dessinés, mais peut-être même un peu superficiels.



On espère que le duo prendra le temps de les approfondir dans de futurs aventures du duo qui a visiblement- on spoile grave- donné déjà plusieurs romans en Scandinavie qui reste à traduire en France ce qui est souvent le cas dans les sagas policières étrangères.
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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Le Mal en personne

J’adore cette série mais j’ai laissé passer un peu de temps avant de lire ce tome car c’est le dernier 😢

William Wisting est mon 3e enquêteur préféré (après Hercule Poirot et Martin Servaz). Quel plaisir de le retrouver !

Ce tome commence fort avec la fuite d’un prisonnier en présence de beaucoup de policiers dont William Wisting. Sa fille est aussi présente pour une mission journalistique. Et j’aime beaucoup les voir travailler ensemble.

Comme souvent, on commence l’histoire avec un polar et on termine avec un thriller, le rythme est bien haletant.

Encore un super tome qui me donne hâte de découvrir le suivant ! Mais patience…
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Le Code de Katharina

Avec le tome 4 des enquêtes de William Wisting je reprenais la lecture des polars de Jorn Lier Horst que j’avais interrompue depuis 2 ans, tant il y a lire des auteurs que j’apprécie !



J’ai commencé celui-ci dans la foulée mais ils sont séparés par 14 mois pendant lesquels la fille de Line est devenue une fillette bien éveillée.



Régulièrement Wisting se replonge, autant dire qu’il est obsédé car le dossier est chez lui, dans l'affaire de la disparition de Katharina Hagen 24 ans plus tôt ! Au fil du temps il a noué des relations que l’on pourrait qualifier d’amicales avec le mari, si celui-ci n’était pas dans son viseur ! Absent à la date anniversaire de la disparition de Katharina, les soupçons de Wisting se ravivent.



Adrien Stiller, enquêteur de cold case d’Oslo, vient à Larvik pour rouvrir l’enquête et impliquer Line comme journaliste avec la création d’un podcast sur le déroulé de l’enquête et les témoins de l’époque ainsi que des articles avec son ancien journal !



Des éléments de preuves sont apparus avec les nouvelles techniques d’investigation et une autre disparition, quelques temps plus tôt, refait surface, Hagen comme un lien entre les deux.



Horst a l’art de détailler les procédures et les indices menant à des pistes sans rendre le roman indigeste et j’apprécie beaucoup cette manière de faire qui amène une certaine de compréhension sur la façon dont se déroulent les enquêtes !



Je vais me noter de ne pas attendre 2 ans pour lire le suivant car sans avoir oublier les personnages, j’ai quand même peu de souvenirs de ce qui s’est passé dans chaque volume, tant au niveau des intrigues que de la vie personnelle des protagonistes !



Challenge Multi Défis 2024

Challenge Pavés volumétrique 2024

Lecture Thématique Polar mars 2024 : Tome d’une série
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Le Disparu de Larvik

J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Wisting et sa fille Line qui est revenue vivre près de chez lui, profitant de son congé de maternité pour retaper la maison qu’elle vient d’acheter. Peu de temps après son installation elle fait la connaissance d’une jeune femme, mère célibataire, qui a hérité de la maison de son grand-père.



Un chauffeur de taxi disparu depuis 6 mois donne du fil à retordre aux policiers de Larvik mais avec l’arrivée de l’été ils espèrent avancer dans leur enquête.



La ténacité est un trait commun du père et de la fille, journaliste free-lance, qui va les pousser jusqu’à la vérité quels que soient les désagréments et les dangers croisés ! Et leurs enquêtes nous emmènent dans des milieux peu fréquentables !



Un polar peu violent ou du moins avec peu de violence décrite en long et en large, les enquêtes ont un déroulement facile à suivre et crédible et pour une fois le policier en question n’est pas un alcoolique !



Comme j’ai eu du mal à les quitter à la fin de ce volume, j’ai lu le tome 5 dans la foulée



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Fermé pour l'hiver

Je découvre "Fermé pour l'hiver" et Jorn Lier Horst par un cadeau d'anniversaire.



La littérature policière scandinave est extrèmement riche et j'étais très curieux de découvrir ce nouvel auteur. Qui n'en est pas à son premier roman.



L'enquête et l'écriture sont parfaite pour en faire une série. Les chapitres sont très courts, les flics sont des bons flics (Même qu'il manque un peu de description de leur vie, de leur tourments, de leurs recherches..) et les méchants sont de vrais méchants (Sauf, peut-être les lituaniens pauvres et voleurs que l'on pardonne un peu...) Mais justement, tout est lisse dans ce roman. Et même si le suspense est présent jusqu'à la dernière page du roman, il manque beaucoup de choses pour que ce soit un roman policier comme je les aime.



L'écriture est très sympa par ailleurs et c'est pour moi, ce qui sauve ce roman.
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L'usurpateur

J'étais curieux de lire un roman de cet auteur après qu'il se soit soudainement mis à être très demandé cet été à la librairie, et j'ai eu l'occasion de le découvrir par L'Usurpateur.



C'est dans l'ensemble un assez bon polar, ça ne révolutionne pas le genre et le titre associé à la construction narrative fait que malheureusement j'ai eu un peu l'impression dès le départ de savoir (tout de moins de chercher) quelle serait la clé de l'énigme, et en ça c'est un peu décevant car j'aime dans les polars être totalement retourné par un twist dans le récit que je n'avais pas vu venir, si tant est qu'il soit crédible.



À noter pour les conseils : travail d'enquête journalistique et policier, enquête internationale, pas de description graphique, pas de violence.
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L'usurpateur

Un bon polar bien construit avec une tension progressive, une enquête bien rythmée avec des découvertes étonnantes qui sont autant de tournants pour cette histoire bien menée, et un final explosif.

Le petit bémol provient du manque de profondeurs de tous les personnages. Ils se limitent à leur nom et leurs fonctions. Par conséquent on a du mal à vibrer pour eux.
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