C’était pendant les jours caniculaires où souffle le vent d’août brûlant […].
Le chemin montait et descendait : « Il monte ou il descend selon que l’on s’en va ou que l’on arrive. Pour qui s’en va, il monte ; pour qui arrive, il descend. […] Il y a là, une fois franchi le col des Colimotes, la plus belle des vues sur une vallée verte que jaunit un peu le maïs mûr. De cet endroit, on aperçoit Comala, qui blanchit la terre, l’éclaire pendant la nuit. » […]
On descendait la côte en écoutant le trot fourbu des ânes, les yeux béants de torpeur dans la canicule d’août. […]
Dans la réverbération du soleil, la campagne ressemblait à un étang limpide qui allait se dissolvant en vapeurs où transparaissait un horizon gris : une chaîne de montagnes au loin et, au-delà, les lointains les plus reculés.
Ta mère était si jolie, si - disons -, si tendre qu'on avait envie de l'aimer. Alors, elle a pris les devants ? Mais sois sûr que je la rattraperai. Moi seule sais à quel point le ciel est loin de nous. Mais je sais aussi comment raccourcir les chemins.
A travers la porte, on voyait l'aube poindre. Il n'y avait pas d'étoiles. Seulement un ciel plombé, gris, sans aucune lueur de soleil. Une lumière mate comme si ce n'était pas le jour qui se levait, mais la nuit qui approchait, l'heure entre chien et loup.
Le corps de cette femme fait de terre, couvert de croûtes de terre s'effritait et paraissait se défaire en flaque de boue.
« Doña Susana est morte.
- Mort ? Qui ?
- Sa femme.
- Ta femme ?
- Celle de Pedro Páramo. »
J'ai lu le livre après avoir entendu une adaptation exceptionnelle, sublime. Je ne pouvais pas ne pas aimer le livre, tellement j'avais été transporté par l'adaptation. S'il y a une seule oeuvre à écouter dans l'histoire de la littérature, c'est celle-ci. On la trouve sur Youtube.
Il a pensé à Susana San Juan. Il a pensé à la petite servante avec laquelle il venait de coucher il y avait à peine un miment, à ce petit corps saisi d'effroi et tremblant qui paraissait vouloir rejeter son coeur par la bouche. "Tu es un rien de chair", lui avait-il dit. Et il l'avait étreinte en essayent de changer cette chair en celle de Susana San Juan. "Une femme qui n'était pas de ce monde."
Quand ils sont partis, tu t'es agenouillée à l'endroit où s'était trouvé son visage, tu as embrassé la terre et tu aurais bien pu y creuser un trou si je ne t'avais dit : "Partons, Justina, elle est ailleurs ; ici, il n'y a plus qu'une chose morte."
¿por qué las mujeres siempre tienen una duda?
¿ Reciben avisos del cielo, o qué?
Ninguno de los que todavía vivimos está en gracia de Dios, Nadie podrá alzar sus ojos al cielo sin sentirlos sucios de vergÜenza. Y la vergÜenza no cura.