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Critiques de Julie Otsuka (930)
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Voici l'un des romans les plus émouvants et les plus cruels de cette fin d'année 2012.



Julie Otsuka y prend la parole avec ce "nous" répété autant de fois que de Japonais ont disparu de leurs quartiers américains pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle parle pour toutes les femmes japonaises qui, au début du vingtième siècle, partent pour l'Amérique pour y poursuivre comme un rêve américain : se marier avec un Américain. Quel que soit leur âge, qu'elles soient adolescentes, enfants, femmes, vierges, non réglées, la déception sera grande pour chacune d’entre elle : un mari qui ne ressemble en rien à celui promis, un mari obsédé par la virginité de sa femme asiatique, un mari qui se servira d'elle aux champs, qui n'hésitera pas à la tromper et à la blesser…



Tout au long des chapitres, l'écrivain use habilement des répétitions ; les accumulations de petites phrases dans chaque paragraphe pèse lourd comme le destin pèse lourd sur les épaules des Japonaises immigrées. Elle a un style d’écriture qui utilise judicieusement répétitions, énumérations, phrases nominales, etc, toutes les figures de style de la littérature sans pour autant alourdir son texte. Celui-ci n’est pas léger pour autant car le thème traité est dur mais elle en parle de façon presque poétique et incantatoire.



Certaines n’avaient jamais vu la mer ne devrait pas passer inaperçu et ne devrait pas être ignoré ; il raconte la vie de ces Japonaises déçues et désabusées, une vie que je pense, la plupart d’entre nous ignorons et il apportera l’Histoire qui n’est pas racontée dans les manuels scolaires d’aujourd’hui.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Quel destin que celui de ces femmes venues en Amérique pour échapper à leur sous-condition promise dans leur Japon natal ! Mues par l'espoir d'un mariage avec un beau et jeune japonais émigré depuis plusieurs années et bien installé dans cette Californie où tous les rêves de bonheur et de prospérité sont permis.



Et si la réalité était différente ?



Avec acharnement elles travailleront aux tâches les plus pénibles sans rechigner, elles seront maltraitées, voire humiliées, elles élèveront des enfants, elles s'intégreront à la société américaine ... jusqu'au jour où l'attaque de Pearl Harbour en fera des suspects, des ennemies.



Julie Otsuka nous livre ici des tableaux de ces femmes, des impressions rythmées par les épisodes de la vie, dans une langue poétique et avec une puissance évocatrice évidente. Ce roman est une chronique grave, dramatique, menée de main de maître, comme une plongée dans la précision : on passe du "elles" au "nous", puis aux prénoms et aux noms. Et tout ceci avec une empathie authentique, sans tomber dans le voyeurisme de la souffrance. Quel talent !



Ce roman est une révélation de la rentrée littéraire, et c'est pleinement justifié.
Lien : http://www.canalblog.com/cf/..
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Époustouflant !

Le destin de ces Japonaises "exportées" comme épouses pour des Japonais installés aux Etats-Unis est poignant. L'internement des personnes d'ascendance japonaise pendant la Seconde Guerre Mondiale suite à l'attaque de Pearl Harbor dans des "War Relocation Camps" est un fait que j'ignorais totalement. De ce point de vue, déjà, ce roman m'a beaucoup intéressée.

Quant à l'écriture de Julie Otsuka, c'est une pure merveille. On ne s'attache pas à l'histoire d'une seule de ces femmes, mais à toutes en fait. Pas de "je", pas de "elle", mais un "nous" collectif qui les englobe toutes et qui fait qu'on a l'impression d'une foule unie qui chante, qui scande son histoire. C'est magnifique, j'en suis toute éblouie ! Enfin un roman qui m'emballe totalement, ça faisait longtemps. (octobre 2012)
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Le plus frappant dans Certaines n'avaient jamais vu la mer est son mode de narration. Pas de "je" mais un "nous" qui rassemble plusieurs existences, toutes différentes, mais qui, collectivement sont confrontées aux mêmes événements. Le livre décrit le départ de femmes japonaises vers les Etats-Unis, au début du XXe siècle, à la rencontre d'époux inconnus d'elles, jusqu'à Pearl Harbour et ses conséquences, la suspicion et enfin l'envoi en "centres d'accueil". Et, entre temps, Julie Otsuka raconte leur quotidien difficile, leur adaptation à un nouveau mo(n)de de vie pour ces exilées à perpétuité. Par son rythme, scandé, ses lancinantes répétitions, ses "nous" qui reviennent sans cesse, la romancière réussit un véritable tour de force avec une économie de moyens basée sur une langue sèche et précise. Grand est le pouvoir d'évocation de ce livre aux images réalistes qui ne cède jamais à un quelconque chantage à l'émotion ou au misérabilisme. La dignité de ces femmes se retrouve fidèlement transposée dans l'écriture de Julie Otsuka. Les faits sont là, tus et méconnus, l'écrivain les met en scène avec une puissance tranquille qui est la plus belle façon de rendre hommage à ces oubliées de la mémoire et de l'Histoire.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Ce livre, je l'ai beaucoup apprécié. Le style d'écriture est subtil, on y comprend les ressentis de ces femmes et leur mal du pays. Il m'a beaucoup touché, je le recommande.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Écriture originale sur la vie de ces Japonaises fuyant leur pauvreté pour être finalement mis à l'index par les Etats-Unis suite aux évènements de l'histoire. Instructif dans une atmosphère touchante, émouvante.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Une multitude de voix de femmes japonaises "importées" aux Etats Unis après l'échange de photos de leur futur mari décrit la condition de vie de ces femmes venues chercher d'autres conditions de vie Malheureusement la chasse aux sorcières ne tarde pas à avoir lieu et ces familles intégrées sont très vite déstructurées.

Roman qui pose de nouveau le problème de la peur de l'étranger...

Auteur dont le style est très alerte.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Un court roman chorale parfaitement réussi, d'autant que l'exercice est périlleux ! Un texte poignant qui fait entrer le lecteur dans le quotidien de japonaise envoyées aux Etats-Unis pour lier leur destins à des hommes dont elles ne savent véritablement rien. De l'aller au retour, des souvenirs aux rêves d'avenir, de l'amour qui leur sera refusé à celui croisé sur le bateau sans lequel elles ne pourront accepter de vivre, des enfants aimés ou subis, des rêves d'une vie nouvelle à la rudesse d'une réalité insoupçonnée : tout nous est confié, discrètement, en douceur, à mots feutrés et à pas doux, mais tout est dit.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Superbe roman, écrit de manière très personnelle, on le dévore d'un coups. Encore un conte américain brisé, le fait de passer par des femmes uniquement et un peuple si particulier que les Japonais nous intrigue forcément.

Par contre j'ai eu beaucoup de mal à continuer à les trouver humaines lorsqu'elles nous sortent le docteur c'est pour les garçons, les filles ont les soignent à la maison (elles peuvent crever) le tout c'est d'avoir un héritier pour qu'on s'occupe de nous plus tard. Les meilleurs morceaux vont au mari et cela par choix de l'épouse. Si l'employée asiatique couche avec son patron, c'est pour se sentir vivante alors même que sa femme est plein de gentillesse envers elle, car elle se moque de ses petits gestes.

Rien de bien nouveau, mais sans juger, on a du mal ensuite à suivre ses femmes qui se disent si dignes... Tout est plus au moins comme ça.

La culture japonaise est d'ailleurs survolée, ce qui est un gros défaut pour moi, car le roman n'est pas épais (100 pages) et bien souvent il s'agit surtout d'une liste de vies brisées.

Ce livre est un grand cri de douleur.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Un roman magnifique beau comme un choeur antique, un roman pluriel où s’entend la voix de centaines de femmes oubliées.



Début du siècle, sur un bateau des femmes quittent tout, leur pays le Japon, leur famille pour rejoindre San Francisco et épouser un mari japonais dont elles ignorent tout sauf le visage sur une photo qu’elles ne peuvent s’empêcher de regarder encore et encore « C'étaient de beaux jeunes gens aux yeux sombres, à la chevelure touffue, à la peau lisse et sans défaut. »



Toutes espèrent, toutes rêvent et l’arrivée qui devrait être le début d’une aventure, est avant tout une cruelle désillusion. Les maris ne sont ni de riches hommes d’affaires, ni des commerçants prospères mais des paysans pauvres, des journaliers employés sur les plantations de Californie.

C’est une lente descente aux enfers : la violence de l’homme, la rupture avec une culture « Nous savions coudre et cuisiner. Servir le thé, disposer des fleurs et rester assises sans bouger »

La langue inconnue, le rejet de la population locale, les humiliations des maîtres, tout est souffrance.

Elles sont les invisibles et anonymes « Nous portions toutes une étiquette blanche avec un numéro d’identification attachée à notre col ou au revers de notre veste »

Broyées, utilisées, maltraitées, chaque chapitre du livre nous rend un peu de la vie de ces femmes : nuit de noce, accouchement, éducation des enfants…

Récit déroutant dans ses premières lignes, puis envoûtant. Le ton utilisé et surtout l’utilisation rare en littérature du nous transforme ce récit en une sombre incantation. C’est la cohorte de ces femmes qui parle, qui crie, les voix portent toute la douleur de ces destins massacrés en toute légitimité, en toute impunité.

C’est déchirant et tendre, brutal et révoltant. Il y a de l’admiration pour ces femmes de la part de l’auteur, de la révolte aussi bien entendu.

Il n’y a aucun personnage dans ce roman, des prénoms simplement, car chaque femme les représente toutes.

Le début de la guerre avec le Japon va à jamais briser la vie de ces femmes envoyant les familles dans des camps d'internement.



Le plus saisissant des romans de cette rentrée. Il est court et d’une densité qui donne envie de le lire à voix haute pour s’en imprégner mieux.

Magnifique roman, meilleur encore que le premier texte de l'auteur qui m'avait beaucoup plu Quand l’empereur était un dieu qui montre l’enferment des familles d’origine japonaise aux Etats-Unis lors de la seconde guerre mondiale il est aujourd’hui en poche chez 10/18


Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Ce livre est magistral ! Je n'ai encore ajouté aucune citation car presque tous les paragraphes mériteraient d'être cités et je ne suis pas parvenue à faire un choix.

Pour moi qui connaissais très mal la situation des Japonais immigrés aux Etats-Unis avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, ce livre a été une véritable révélation. Il parle très peu de la guerre, mais redonne la parole et la vie, avec une force peu commune, à toutes ces femmes qui ont quitté Shibuya, Tokyo, Hiroshima pour venir construire leur vie en Amérique. L'espoir qu'elles en avaient fut si différent de la réalité.

Ecrit à "nous", c'est un livre chorale, envoûtant qui émeut et marque profondément. Une litanie qui ne nous quitte plus.

Une de mes plus belles découvertes de l'année.



En français : Certaines n'avaient jamais vu la mer, éditions Phébus
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

J'ai beaucoup aimé cette écriture qui fait parler tant de voix et exprime tant de malheurs. On n'entre dans le détail d'aucune vie, on ne reconnait personne et pourtant on s'attache à toutes ces femmes qui gardent la tête haute en toute circonstance. A travers ce livre, Julie Otsuka nous apprend l'histoire de ces femmes tout en malmenant l'être humain et ses faiblesses. A lire.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Ce roman est court, il n'y a pas un seul mot d'inutile, et surtout aucun tabou. C'est une mosaïque de destins qui nous est donnée à lire, avec ses espoirs, ses déceptions, ses destins banals, tragiques ou heureux. L'écrite est belle, vibrante et touchante. Je ne peux que vous inviter à lire ce roman qui vous donnera l'impression en quelques minutes de connaître chacune de ces femmes, même si elles ne sont jamais décrites, et ainsi peut-être comprendre leur choix, d'un jour traverser l'océan pour une nouvelle vie. Un bel hommage, un beau témoignage historique et une belle oeuvre littéraire.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

C'est vrai, le livre est bien écrit, facile à lire et il traite un sujet qui n'est pas connu de la plupart des gens. C'est ce qui m'a fait l'acheter. Après, je suis plutôt deçue, le livre est à mon goût trop court, ne va pas assez dans les détails. J'aurais aimé lire quelques témoignages, non pas seulement des "nous". Le destin d'un individu aura sûrement aider à rendre l'histoire plus réelle, plus compréhensible.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Très réussi : informatif (l'importation dans les années '30 ,aux Etats Unis, de naïves petites japonaise pour servir d'épouses aux émigrés qui y travaillent déjà), pudique, émouvant et remarquablement écrit. Cette écriture presque impersonnelles, où la voix narrative est un collectif "nous" à déplu a certains, mais personnellement, j'ai beaucoup aimé cette façon de balayer des expériences très diverses.

Histoires de femmes, victimes collatérales de la guerre de 39-45.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

De jeunes Japonaises sont envoyées aux états-unis au début du XXè siècle pour se marier. Elles n'ont jamais recontré leur mari : lettres et photos sont tout ce qu'elles savent d'eux. Elles se rendront vite à l'évidence : tout ne fut que mensonge.

Otsuka nous livre un roman collectif, toutes ces femmes flouées, battues, violées parfois ne formant qu'une seule et grande communauté de souffrances et de dignité. Ce "nous" qui revient sans cesse, cette planche de salut pour elles, est hypnotique ; il happe et oblige à tourner la page. Il y a de la colère mais aussi de l'admiration pour ces femmes qui se sont accrochées à la vie comme elles pouvaient, même dans les bordels.

Et alors qu'enfin elles arrivent à approcher de leur but, une vie plus facile, la guerre.

Un très beau roman, plus fort encore que Quand l'empereur était un dieu. Irréprochable dans le fond et la forme.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Récit d'exilées japonaises parties aux Etats-Unis avec un mariage à la clef comme point de départ et promesse d'un avenir meilleur.

Tous les espoirs de ces femmes se transforment malheureusement en autant de désillusions : désillusions sur des maris qui se révèlent plus âgés et moins attentionnés que dans leurs promesses, désillusions sur l'accueil et le rêve américian.

A travers une écriture légère et poétique, et des descriptions minutieuses d'une galerie de portraits de femmes tous aussi touchants les uns que les autres, et très habilement réappropriés par l'auteur sous le vocable du nous, Julie Otsuka décrit avec brio les thèmes du déracinement, du désanchantement, mais aussi la dignité de ces femmes qui souffrent et subissent en silence.

En bref, une très belle découverte !
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Elles ont quitté le Japon pour une nouvelle vie. A San Francisco, des hommes attendent. Ceux qu'elles n'ont pas choisi.



Roman incontournable de cette rentrée littéraire, Certaines n'avaient jamais vu la mer est encensé tant par la critique que par les lecteurs. L'écriture est incarnée et subtile, la narration mélancolique et pudique.



Julie Otsuka décrit, avec modestie et élégance, la tragédie méconnue de ces japonaises déracinées. Le dénuement, la fragilité, la douleur, l'humiliation, la honte, l'exil, le racisme, l'auteur réussit à aborder de nombreux sujets, par petites touches, parfois douces, souvent âpres, toujours justes.



La lumière est faite sur un pan de l'Histoire ignoré ou oublié, comme tant d'autres, parce qu'il concerne des femmes. Pourtant, et croyez-moi, j'en suis profondément agacée, je vais y mettre un bémol.



Malgré toutes ces indéniables qualités, je suis restée passablement en-dehors. Si je comprends le choix de l'auteure de rendre hommage à toutes les femmes concernées et, donc, d'en faire un roman choral, j'ai souvent eu l'impression de lire une grande liste, une énumération sans fin du ressenti de chacune.



Même si je suis lasse de ces créations artistiques basées sur de faits réels (vive le pouvoir de l'imagination !) et même si ce roman ne me laissera pas une trace durable, j'ai été touchée par ces femmes et leurs histoires. Merci donc à Julie Otsuka de leur avoir donné la parole.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Quel beau livre. Magistral. Ecrit tout en finesse. Un récit inattendu sur ces immigrées Japonaises contraintes à partir, on ne sait où,après s’être installées et insérées en Amérique dans des conditions fort pénibles. Mariage arrangé et décevant, succession de naissances, enfants qui veulent effacer leur identité en s'appropriant des noms de leur pays d'accueil. Voyage, mariages, naissances, enfants, traîtres, disparitions, autant de chapitres qui lèvent un voile sur le destin de ces familles.

La narration extérieure est absolument magnifique puisque l'auteur a réussi le double exploit de nous mettre dans la peau de ces Japonaises mais aussi de ces familles américaines après le départ de leurs "employées".
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Certaines n'avaient jamais vu la mer

Un roman tiré d'histoires vraies, celle des japonaises ayant été mariées à des japonais américains résidant en Californie, et les rejoignant, en ne connaissant d'eux qu'une photo.

Cette vérité est habilement mêlée à la fiction, et cela en fait un récit captivant et passionnant, servit par une écriture claire et douce.

Ces femmes vont aller au-devant d'un destin inconnu.

Elles vont s'adapter, se battre contre les épreuves, élever leurs enfants, travailler avec leur mari, ou le quitter.

La seconde guerre arrive, les japonais américains sont envoyés en camps de réinstallation, loin de la côte californienne.

Alors, tout est à recommencer, l'exil vers l'inconnu, laisser ses magasins, ses champs de légumes, de fleurs, ses restaurants, les copains et l'école pour les enfants, pour aller au-devant d'un nouveau destin.

L'histoire est racontée par la voix collective, ce qui lui donne plus de force, de tristesse, de gaieté, de colère, d'espoir.

Ce roman lève le voile sur des destins brisés ou joyeux, de jeunes japonaises, qui croyant à un meilleur avenir, s'exilèrent aux Etats-Unis.
Lien : http://carnetslecturesophie7..
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