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Critiques de Julien Blondel (137)
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Elric, tome 4 : La cité qui rêve (BD)

Le premier cycle qui se termine ici a mis huit ans à se réaliser, faisant rouler les dessinateurs de Recht à Telo, en solo sur cet opus, tout en parvenant à maintenir une relative homogénéité graphique sur les quatre volumes. Car comme tout gros projet tenu par un maître d’œuvre (je pense aux 5 terres) le travail de storyboard et de préparation graphique crée un liant important. J’avais un peu décroché sur les deux précédents tomes et je dois dire que j’ai apprécié le retour à Melniboné dont la démesure est un élément indéniable dans l’intérêt de cette adaptation par rapport à la ribambelle de BD de fantasy. La relation entre Elric, son épée et le dieu Arioch est particulièrement retorse et pathétique (littéralement) et crée un vrai intérêt bien que l’on reste toujours un peu sceptique devant cet empereur déchu d’un peuple ultra-violent devenu presque pacifique dans son adversité envers les dieux. En seulement cinquante pages l’histoire avance vite dans une construction dotée d’un prologue enchevêtré très originalement mis en scène par Blondel et Cano, où les morts seront bien sur nombreux, avant d’aborder une énième confrontation (sanglante) entre le dieu et l’albinos. Le thème du temps est abordé ici (sujet toujours passionnant) avant une attaque de l’île aux dragons un peu rapide bien que graphiquement flamboyante… Bref, on pourra principalement reprocher à cet album de ne faire que la taille d’un album normal au vu de la quantité de lieux et d’actions à entreprendre. On imagine qu’une pagination doublée aurait encore prolongé la production qui reste d’une très grande tenue en parvenant à vulgariser une œuvre classique dotée de sa personnalité propre.



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Elric, tome 3 : Le loup blanc (BD)

Suite de la saga du loup blanc avec un changement d'esthétisme flagrant par rapport aux deux premiers tomes. Elric a laissé son trône à son cousin, beau frère afin que sa femme reste en vie, ce qu'elle a moyennement apprécié pour tout dire (elle déteste maintenant Elric). Donc celui ci part battre les campagnes en compagnie de sa fidèle épée qui lui réclame du sang assez souvent et d'un démon dénommé Arioch.

Dans le style, c'est bien fait.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Graphisme réussi sur une histoire fantastique qui dans le genre a connu un énorme succès. L'intrigue est à la limite malsaine avec ces personnages qui utilisent les humains comme des esclaves ou des sources de sang ou de chair.

Le personnage principal, Elric, est un albinos, faible, drogué, qui ne survit que grâce aux bons soins de sa femme, sorcière, dont le frère prétend au trône et va tout faire pour s'en emparer. A partir de la, c'est une intrigue plutôt classique d'une lutte entre deux hommes pour le pouvoir avec une femme entre eux (épouse et soeur). Bref rien de nouveau.

Esthétisme superbe, histoire fantasy que j'apprécie moyennent.

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Elric, tome 3 : Le loup blanc (BD)

Ce troisième tome poursuit la saga d’Elric, l’empereur d’un empire en perdition, voué au chaos. Elric, l’empereur faible, au sang impur, hors norme pour ses contemporains. Ce troisième épisode nous mène plus tard, après son départ d’Imrryr, en train de traverser les Jeunes Royaumes, en opposition au royaume millénaire de ce peuple supérieur aux hommes. Elric qui a fuit à cause de son épée, Stormbringer, vivante lui insufflant la vie, le poussant à tuer pour s’abreuver des âmes perdues. Il rencontre Smiorgan, un pirate, qui va l’accompagner.

Le récit est parfait, le montage, l’adaptation en bande dessinée est bien construit, c’est parfait. Les quelques modifications apportent du renouveau à cette saga qui a déjà quelques décennies. Elric revit dans cette première partie à l’initiative de Blondel. Le dénouement bien différent de l’oeuvre originale est surprenant et pourtant bien imprégné de l’oeuvre.

Le graphisme est magnifique et j’ai une préférence pour cet album qui est particulièrement réussi. L’auteur s’accompagne de dessinateurs qui donnent le meilleur pour cette adaptation de Moorcock. Un très bon album.

Je remercie Babelio et Glénat pour ce partenariat.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Lecteur du cycle dans mon adolescence, j'ai abordé la lecture de cette adaptation avec pessimisme, déjà peu rassuré par une couverture trop cosmétique pour ne pas être suspecte. Il y a beau temps que je suis revenu de Moorcock et de son écriture certes enthousiaste mais souvent approximative, et je suis donc, dès le départ, un public plutôt difficile dans ce cas précis.



Au final la proposition des auteurs est plutôt convaincante, et même s'il est très court, ce premier tome donne envie de lire la suite - Et pourquoi pas de relire le premier livre du cycle, ou plutôt le dernier, bref un des deux meilleurs.

Les graphismes et mises en couleur ne m'enthousiasment pourtant pas outre mesure - C'est du tout-venant et on y descellera pas la marque d'auteurs maîtres de leurs moyens et de leur propos - pas plus que la mise en page du récit, au demeurant plutôt attendue et peu opérante sur le rythme narratif ou les effets de raccords suggestifs.



Je lirais la suite avec plaisir malgré ces réserves où pointe l'espoir fatalement déçu de l'ex-aficionados en fin de croissance.
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Nova, Tome 2 : Le Messager des Dieux

Après un un tome d’introduction et qui laissait l’action en suspens, je m’attendais à ce que l’action décolle vraiment, que l’on obtienne des réponses . Malheureusement ça n’a pas était le cas. J’ai trouvé l’ensemble plutôt bavard. Quand il y avait de l’action c’était très classique et sans surprise.



C’est dommage que l’histoire avance si peu et que l’album se conclu presque de la même façon que le premier. De toute façon je pense que l’on ne connaitra jamais la suite car depuis 2008 aucune suite n’a été faite à cette série.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

La saga de Mickael Moorcock est apparemment très célèbre mais pour ma part je n'en ai jamais entendu parler. Je découvre donc son univers avec cette bande-dessinée. Pour commencer, je dois dire que je n'ai pas tout compris. Cette bande-dessinée est très sombre, très glauque. En temps normal, cela ne me gêne pas. Mais là les dessins, même s'ils sont vraiment très beaux, sont tellement sombres que parfois on n'en distingue pas les détails. De même, la police d'écriture n'est pas tellement lisible.

Le récit apparaît comme une introduction à une histoire qui se déroulera dans les volumes et les cycles suivants. Ce premier volume permet de poser le contexte avec les personnages et les lieux, ainsi que le mode de fonctionnement de Melniboné. Comme je le disais, il faudrait probablement une relecture pour comprendre toutes les subtilités de cette histoire.

Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de lire la suite (qui n'est pas encore parue). J'ai trouvé cette histoire un peu trop glauque pour avoir envie d'approfondir ma connaissance de ce monde. En tout cas, c'est une bd à ne pas mettre entre les mains des enfants.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

« Des siècles après ta mort, ta légende et ton nom resteront gravés dans les mémoires...



Loup blanc...

Jouet des Dieux...

Champion d'Arioch...

Assassin de ton peuple...



Aucun homme n'égalera ta puissance... Aucune femme ne sera digne de toi...

Les plus belles reines du monde se damneront pour mourir de ta main... comme ta mère avant elles...

Les plus grands souverains tomberont à tes pieds en maudissant ton nom... comme ton père avant eux...



Elric... Fils de Sadric... Bienvenue dans ce monde, dernier Empereur d'Imrryr et de Melniboné... »





Elric est un personnage de fiction inventé par Michael Moorcock en 1961. Ses aventures se poursuivent sur d'innombrables romans, s'affranchissant de son géniteur pour devenir une œuvre de pensée commune, inspirant de multiples auteurs que ce soit en littérature, en jeu de rôle (Stormbringer, Elric, Mournblade...) ou en bande dessinée. Seul le cinéma ne s'est pas encore approprié le phénomène mais des projets sont en cours.



Étrangement, bien qu'il n'y ait que 7 heures de nage qui nous séparent de la mère patrie de Moorcock, très peu d'auteurs français se sont accaparé la saga d'Elric. Pour preuve, Philippe Druillet et Michel Demuth ont réalisé en 1971 l'unique adaptation en bande dessinée d'Elric le nécromancien.

C'est aux État-Unis qu'il faut chercher si on souhaite en lire d'autres, malheureusement rarement traduites par chez nous.

D'où cette idée originale de Didier Poli (L'enfant de l'orage) de caresser ce rêve, d'être le second en France à adapter Elric et surtout le premier depuis 42 ans ! Il élabore alors les premiers dessins et convainc Glénat, qui se charge de prendre contact avec Michael Moorcook lui-même. Le projet est né.





Un véritable travail d'équipe :

Julien Blondel est choisi pour construire le scénario, tandis que Robin Recht et Jean Bastide (qui ont déjà bossé ensemble sur Notre-Dame) viennent épauler Didier Poli pour compléter l'équipe des dessinateurs. Un trio graphique rare en bande dessinée, d'autant plus que leurs styles sont antinomiques.



« Pragmatiquement, je reçois le découpage de Julien, j'établis un premier storyboard sur lequel Didier et Julien rebondissent. Une fois le storyboard validé, Didier dessine une version très poussée de la planche que j'encre par la suite. Une fois numérisée, la page passe dans les mains de Jean qui, selon ses envies, repasse sur certains dessins et finalise les couleurs. » (Robin Recht)



Une organisation à huit mains qui aurait vite pu devenir compliquée à gérer mais qui s'avère pourtant diaboliquement (ou devrais-je dire melnibonéement) efficace : Robin Recht s'approprie le dessin tout en rondeur de Didier Poli et le rend plus acéré, plus noir lors de la phase d'ancrage. Jean Bastide intervient ensuite pour quelques dernières retouches et surtout pour mettre en couleur un dessin qui s'est terriblement embelli au cours du processus de conception.





Influences :

Le royaume de Melniboné est décadent, terriblement décadent. Nous sommes d'emblée plongés dans cet univers malsain et nauséabond. Tout y est colossal, cynique, pervers... Le faste des cours royales côtoie la surenchère orgiaque et l'horreur des supplices. Un récit épique et gothique à tendance sadomasochiste qui choquera les plus sensibles mais qui lui donne aussi du relief et du caractère à l'œuvre.



Au final, on ressent tout de même une influence directe du style Olivier Ledroit : le teint blafard d'Elric ayant quelques similitudes avec Requiem et l'univers graphique, toutefois quelque peu modernisé, étant très proche de celui des Chroniques de la Lune Noire.

Les auteurs se sont également rapprochés des illustrations de Philippe Druillet pour donner aux décors toute sa richesse et son gigantisme.



Enfin, on peut aussi citer le jeu de rôle comme influence sous-jacente, car Julien Blondel a fait ses armes dans la revue Backstab, et il semblerait que Robin Recht ait également débuté par le JDR.

Cet univers torturé, particulièrement apprécié dans le milieu rôliste, est terriblement prégnant dans la bande dessinée.





« J'ai trop longtemps fait preuve de patience et de faiblesse envers toi... Désormais, je serai l'Empereur cruel que tu appelais de tes vœux...

Je te bannis d'Imrryr et te condamne à l'exil dans les Jeunes Royaumes ! Tu quitteras l'île demain, sans armes, le front marqué au fer ! Tout Melnibonéen aura ordre de te chasser et de me ramener ta tête ! Mais avant cela, ce soir, je t'invite à ma table pour un dernier festin au goût de ta trahison...

Couché à mes pieds comme un esclave humain, tu mangeras le cœur de tous ceux qui auront osé te suivre et lever leur épée contre moi...

Suis-je assez Melnibonéen à ton goût cette fois ? »



La glorieuse équipe réalise un premier tome plein : non seulement il est beau mais il est aussi très plaisant. Le personnage d'Elric n'est pas étranger à ce plaisir de lecture, car il nous apparaît comme un monstre à la fois redoutable et fragile. Un équilibre subtilement dosé qui en fait un être atypique qu'on a envie de suivre.

Si le scénario nous paraît quelquefois convenu (des ficèles du genre qui restent prévisibles : évidemment qu'il va se venger si tu le laisses en vie...), il réservera bien des surprises à celui qui, comme moi, n'a jamais lu la saga d'Elric.





L'album, qui a bénéficié d'un gros service de presse (je remercie Babelio au passage), s'annonce comme le premier d'un cycle de 4 tomes. L'aventure ne fait donc que commencer !

Les amoureux de dark-fantasy épique pourront se lancer sans ciller. En revanche, cela effraiera sans doute les réfractaires des œuvres à rallonge...
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Heureuse gagnante d'un Masse Critique spécial sur Babelio, me voici avec ce premier tome de l'adaptation en bande dessinée d'une série mythique du génialissime Michael Moorcock : Elric. J'écris génialissime, mais ce n'est que de réputation car je n'ai malheureusement jamais lu l'oeuvre originale (le premier tome est pourtant dans ma bibliothèque depuis quelques mois déjà...). Cet album est donc pour moi une réelle découverte de l'histoire et de l'univers d'Elric, empereur albinos et malade, mais paradoxalement très puissant, d'une île dans laquelle les gens se délectent de la souffrance d'autrui.



Au niveau de l'histoire déjà, nous avons ici la base classique du genre : un empereur, une trahison pour le trône, une tentative d'assassinat... L'originalité réside dans les personnages, qui sont loin de tout ce qu'on peut connaitre. Qui a déjà vu un empereur albinos, drogué et faible ? L'empire de Ménilboné lui-même est au-delà de toute comparaison, de par sa somptuosité, sa grandeur et surtout la cruauté de ceux qui la peuplent. Tous ces éléments nous offrent une intrigue efficace, qui attise la curiosité et nous laisse sur notre faim à la dernière page, impatients de découvrir la suite.



Il est évident qu'avec une telle histoire, les graphismes ne peuvent qu'être sombres, violents et sanglants. Ils servent parfaitement l'intrigue et sont réellement magnifiques, que ce soient les lieux (la salle du trône est tout simplement splendide) ou les personnages.



J'ai eu la chance, avec cette première édition, de trouver à la fin de l'album un cahier présentant des travaux de recherches, les différentes influences qui ont mené aux graphismes finaux. Un petit plus passionnant, qui apporte beaucoup à la compréhension de cet album.



J'ai beaucoup aimé, et je suis impatiente de découvrir la suite. Un grand merci à Babelio et aux éditions Glénat pour cette opération dont j'ai pu bénéficié !
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Elric de Melniboné, le héros tourmenté, personnage mythique créé par Michael Moorcock, adapté à la bande dessinée. Ce premier tome est très alléchant. Il commence par une lettre ouverte aux lecteurs du créateur d'Elric, Moorcock. A la fin de l'ouvrage sont présentées des esquisses des personnages ainsi que quelques planches magnifiquement réalisées.

Ce premier tome débute l'histoire d'Elric de Melniboné. Après une présentation du peuple cruel de l'île aux Dragons, on découvre un cousin jaloux et envieux du trône. Elric, malade et faible, use des charmes magiques de Cymoril, pour survivre, sa maîtresse et cousine. Mais Elric est trahi...

Un empereur complexe partagé entre des sentiments opposés font du personnage d'Elric un être passionnant. Faible et puissant, il est confronté à sa propre maladie et les desseins malsains de son cousin, aidé par la magie qu'il maîtrise et les Seigneurs du Chaos qui l'assistent.

Le scénario place rapidement les personnages dans l'histoire, Elric étant au centre de toutes les attentions. La mise en page est soignée et la disposition des cases permettent à la bande dessinée de prendre du rythme et de le conserver jusqu'à la dernière page.

Le dessin est le point fort de cette bande dessinée. Elric, l'oeuvre de Moorcock, est une saga complète, indémodable et incontournable. La difficulté était l'adaptation pour créer un scénario viable sur une cinquantaine de pages pour ce premier épisode. Le pari est réussi. Mais revenons à l'aspect graphique. Le dessin est conforme à l'idée que j'avais du personnage et de son univers. La couleur ajoute une profondeur rarement égalée. Certaines planches sont de vraies oeuvres d'art.

Ce premier épisode d'Elric est largement à la hauteur et dépasse les attentes élevées du lecteur que je suis. Cette bande dessinée m'a donné envie plus que jamais de me relancer dans la fantastique saga d'Elric.

Je remercie Babelio et Glénat pour ce partenariat.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Je voudrais tout d'abord remercier Babelio et les éditions Glénat pour m'avoir permise de gagner cette BD dans le cadre d'une Masse Critique.

Amatrice de Fantasy et de BD, je n'ai pas hésité à participer et j'ai eu la joie de recevoir cette BD avant sa sortie française. Et je dois dire que cette première édition est juste superbe, avec des illustrations bonus présentes en fin d'ouvrages justes magnifiques. Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de BD, je lis généralement du tout public et j'ai voulu tester Elric, que je ne connaissais pas du tout, même par le biais des romans. Ce fut donc une totale découverte.

J'ai eu un peu de mal avec le début donc, j'avais du mal à avoir de la sympathie pour cet anti-héros qu'est Elric mais l'histoire m'a vite satisfaite une fois plongée dedans, et une fois rentrée dans le vif du sujet surtout. Ici, on a affaire à une histoire de trahison et de Dieux qui se nourrissent d'âmes pour la garantit de leurs pouvoirs. Les personnages sont tous bien travaillés, je crois même avoir une préférence pour Cymoril, la femme d'Elric. Il est rare q'un personnage féminin fasse parti de mes favoris mais je dois dire que sa personnalité est intrigante, comme l'est aussi celle de son mari.

J'ai plus perçu ce premier tome comme un prologue, une sorte d'introduction. C'est en effet au moment où l'histoire devient vraiment passionnante que s'arrête ce premier tome, et j'ai bien envie de savoir la suite... Je pense me mettre au roman grâce à ce livre.

Quant aux graphiques, ils sont tous superbes et assez réalistes. Je ne suis habituellement pas très fan de ce genre, mais là je dois dire que j'ai beaucoup aimé. Par ailleurs, même l'auteur du roman, M. Moorcock, qualifie cette adaptation comme la plus réussie.

En tant que novice de cet univers, j'ai beaucoup aimé et je pense que cette BD ravira autant les fans que ceux qui n'y connaissent rien.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

[...]

Cette version nous arrive auréolée d’un premier titre de gloire, avant même son exploitation en librairie : l’agrément du maître en personne ! En effet, et les éditeurs ne manquent pas de le rappeler, Michael Moorcock a déclaré qu’il s’agissait de ce qui s’était fait de mieux dans le genre et a constamment été tenu au courant de l’évolution du projet, apportant force conseils et approbations.

[...]

Et il faut reconnaître que c’est de la belle ouvrage. L’album est élégant, il s’ouvre sur une carte (assez peu lisible, dommage) des Jeunes Royaumes très proche de celle disponible dans le jeu de rôles, et la première édition profite en outre de 16 pages supplémentaires contenant des crayonnés et des commentaires des auteurs. Se pose tout de suite un souci[...] : le nombre d’albums requis pour un seul volume. Celui-ci ne représente que le quart du premier roman (dans l’ordre chronologique, et pas dans l’ordre d’édition), Elric des Dragons. Le collectionneur devra donc s’acquitter d’une belle somme s’il compte compléter la série.

Parlons de l’adaptation en elle-même. Dans mon souvenir, elle me semble assez fidèle au niveau de la retranscription des faits, mais surtout de l’atmosphère : Blondel n’y va pas de main morte lorsqu’il évoque les turpitudes d’une cour décadente, avec des choix qui rappellent certaines illustrations des jeux de rôles ou même une iconographie manga (les femelles esclaves enchaînées). [...] Ainsi, j’avoue avoir été choqué par la manière dont Cymoril soigne son bien-aimé, et dont lui-même (Elric) se repaît du sang de ses victimes : quand bien même il serait différent de ses prédécesseurs sanguinaires et vindicatifs, il n’en est pas moins un pur produit d’une nation dévoyée, où les Nobles passent leur temps dans les orgies et s’abreuvent de potions hallucinogènes (Imrryr est bien surnommée « la Cité qui rêve » !). De même, le choix des couleurs me semble cohérent : du rouge et du noir principalement, et de nombreux effets de brume qui rendent les contours un peu flous. J’approuve aussi l’interprétation de certains éléments (les navires de guerre melnibonéens sont très réussis) même si on a souvent du mal à assimiler la structure des édifices [...]. Je suis un peu plus circonspect sur les personnages (Cymoril est censée être d’une beauté surnaturelle) dont les visages sont mal définis.

Mais dans l’ensemble, c’est plus qu’honnête : splendide, violent, passionnant, alternant entre des monologues et des dialogues virulents. La représentation de la magie fait partie des bons points également, les élémentaires comme les démons étant vraiment convaincants. Et cette vision d’Arioch est géniale ! J’ai franchement hâte d’en arriver au moment où Elric partira en quête des Epées noires, mais ce ne sera pas, au mieux, avant le troisième tome.

A suivre donc.


Lien : http://arpenteur-de-pages.ov..
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Elric - Intégrale (BD)

Magnifique coffret, magnifiques illustrations.

L'univers d'Elric est superbement reproduit, le graphisme détaillé et sombre vous plonge totalement dans l'univers sanglant de Melniboné.

Chaque page est un régal pour les yeux.

Le mouvement, les émotions, les ambiances sont réellement bien rendus.



Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir l'histoire écrite par Moorcock sans avoir le courage de me plonger dans l'épaisseur de son œuvre. Ce roman graphique tombe à point nommé.

Ce n'est que le premier cycle, il faudra être patiente pour découvrir la suite.



Elric, son héritage sanglant, sa place à tenir sont en lutte avec la part d'humanité qui sommeille en lui. Empereur sanglant, il est prêt à abandonner et sacrifier son trône par amour.

Pour sauver celle qu'il aime. Il va prendre tous les risques et s'allier, voir s'aliéner, aux forces les plus sombres.



L'histoire est épique, pleine de magie, de lieux, de peuples et de territoires à découvrir ou asservir.

Pas de temps mort, des rebondissements, des combats, du sang, beaucoup de sang donnent le rythme.



Je sors doublement de la zone de confort avec le thème comme avec la présentation. Peu amatrice de bande dessinée et de fantasy, j'ai pourtant été totalement embarquée dans l'histoire.

Je vais peut-être en lire plus souvent...
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

La chute de Conan



Voir Julien Blondel, scénariste d’Elric et auteur de Jeu de Rôle, et Valentin Sécher, dessinateur de Meta-Baron, s’emparer de Conan, personnage emblématique de l’heroic-fantasy né sous la plume de Robert E. Howard au début des années 30, paraît comme une évidence.



L’écriture ciselée du scénariste conjuguée au dessin puissant du dessinateur, par ailleurs sublimé par un somptueux travail sur la lumière, retranscrivent avec force l’histoire de cet unique roman d’Howard mettant en scène Conan le Cimmérien. Dans ce récit épique et ténébreux riche en traîtrises et faux semblants, on verra notre héros qui fut tour à tour vagabond, pirate, voleur et mercenaire, perdre sa couronne et la retrouver, après d’épiques aventures…



Ce récit fascinant donne la mesure de la richesse l’œuvre de l’écrivain américain, bien éloigné de l’image trop caricaturale véhiculé par le cinéma…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Ecrit en 1933, "L'heure du dragon" est le premier véritable roman de Conan, lui qui est devenu roi et qui a gagné son trône et son royaume par la force, il est aimé et respecté par son peuple.

Julien Blondel nous gratifie d'une écriture assez prolixe souvent bien inspirées et le graphisme de Valentin Sécher est d'une telle maestria que les ingrédients habituels de cet univers rustre et violent nous font oublier toutes ces kyrielles de dialogues par un enchantement visuel hors du commun. L'histoire nous entraînent dans un récit envoûtant ou ce joue prises de pouvoir et souverainetés avec un Conan acharné, et pas que dans son parangon habituel.

Un très bel album, une lecture, passionnante et envoûtante qui vient compléter une très belle série on en redemande...!
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

est ce possible de rendre, en images, la splendeur et la décadence de Melnibonë? oui, j’en ai entre les mains la preuve formelle. 48 pages de scénario inédit, une sorte de prélude aux romans et une dizaine de page de croquis et dessins.

le grandiose est là, avec l’entrée d’Imrryr, avec le trône d’Elric, avec le bain sacrificiel de Cymoril…

Rien de charmant ici, c’est l’antre d’un sorcier. Tournez ces pages à vos risques et périls...
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Elric, tome 3 : Le loup blanc (BD)

Après deux premiers albums de très haut niveau, le troisième volume de l'adaptation en bande dessinée du cycle d'Elric de Michael Moorcock m'a semblé un peu moins réussi.



Les dessins sont toujours beaux, mais j'ai été moins impressionné que face à certaines planches splendides des deux premiers albums. Quant au récit, il m'a moins passionné lui aussi : on s'éloigne de lutte pour le pouvoir entre Elric et son cousin pour le Trône de Rubis, et je n'ai pas été aussi conquis.



Le résultat reste toutefois très honorable, et suffisamment prenant pour me donner envie de lire la suite, avec un quatrième album dont j'ignore malheureusement la date de sortie.
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Elric, tome 3 : Le loup blanc (BD)

Merci à Babélio et aux éditions Glénat de me permettre de continuer l'aventure Elric.



Quel plaisir de retrouver le Melnibonéen et poursuivre cette sanglante épopée!



Car effectivement cette histoire, et ce tome ne fait pas exception, est à l'image de son personnage, sanglante, sombre, cruelle...et on accroche!



Le personnage maladif et faible du premier tome ayant plongé malgré lui dans un océan de cruauté et de noirceur trouve ici un compagnon de route qui va continuer sa métamorphose, Elric s'humanisant et devenant plus attachant encore.



Les illustrations quand à elles sont toujours aussi somptueuses et retranscrivent parfaitement cet univers froid où il ne fait pas bon vivre.



La série oscille entre 4 et 5 auteurs suivant les albums, rien de moins que 2 dessinateurs pour celui-ci, entre lesquels on ne distingue même pas la transition tant ils sont sur la même longueur d'ondes, chapeau!



J'ai hâte de lire la suite!
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Elric, tome 3 : Le loup blanc (BD)

L’Albinos le plus célèbre de la fantasy s’est fait la malle de Melnibonée afin d’échapper à la haine de son cousin l’usurpateur. Incognito, le voici qui, connu comme le Loup Blanc ( !) parcourt les mers et les terres, abreuvant au besoin l’inextinguible soif de sa damnée compagne, Stormbringer.



A l’occasion d’une gorgée d’âmes pour cette dernière, notre anti-héros fait la connaissance de celui qui va devenir un fidèle compagnon, Smiorgan Tête Chauve, avec qui il va se rendre à Dakhos où une énigmatique jeune femme va l’entrainer dans un voyage spatio-temporel dont il se serait bien passé.







A peu près à la même époque où j’ai découvert dévoré les nouvelles du Conan de R. E Howard, j’ai également lu la saga d’Elric de Michael Moorcock. Si bien moins emballé par les mésaventures de l’atypique mélnibonéen que par celles du farouche barbare (question d’âge et de sensibilité je présume), presque 30 ans après je garde pour l’Albinos une sympathie toute particulière.







Les quelques tentatives d’adaptations BD sorties de par le passé (dont une fort belle de P. Craig Russell) ne m’ayant jamais convaincu, je dois dire que la dream team rassemblée par Glénat me fait, depuis le début de leur série, plutôt bon effet, même si c’est, soyons honnête, plus par la partie graphique que par l’histoire en elle même (qui fait ici un brin accessoire d’ailleurs) bien que les modifications proposées soient intéressantes (gageons en effet qu’à l’époque de ma première lecture, une Cymoril impératrice à la poitrine généreuse offerte aux regards m’aurait surement plus accroché que la version des romans).

Une ambiance musicale originale par là: http://bobd.over-blog.com/2017/11/loup-blanc-et-chauve-souris-noire/elric-vs.the-dark-knight-rises.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Elric, tome 2 : Stormbringer (BD)

Ce deuxième tome de l’adaptation de la saga d’Elric met en scène le pacte de l’empereur de Melniboné avec le dieu du Chaos Arioch. De ce pacte voit l’alliance de l’albinos avec Stormbringer, la fille d’Arioch, l’épée démon pourvu d’une intelligence propre et assoiffée de sang.

L’histoire, adaptée d’un chef d’oeuvre de la fantasy, est bien travaillée et propose au lecteur un deuxième opus passionnant qui fait évoluer le récit de cette saga. La psychologie du personnage d’Elric est intéressante et nous permet réellement de découvrir un homme compliqué en proie à d’énormes contradictions.

Le graphisme est bien travaillé, le dessin est superbe, d’autant que plusieurs dessinateurs s’y sont collés et proposent des planches au coup de crayon différentes mais cohérentes et sans que cela perturbe la lecture. Les planches sont magnifiques même si la mise en page reste assez basique.

En somme, c’est un très bel album élevant la saga d’Elric à un niveau graphique jamais égalé.
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