Julien Frey

Fatty ~ Julien Frey & Nadar ~ Futuropolis

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💬💬💬 ~ Ce que j'en pense ~

Si je vous demande, qui représente le mieux le cinéma muet américain ? Vous allez répondre Chaplin sans aucun doute. Certainement pas Roscoe Arbuckle dit Fatty. Et pour cause. Même s'il était considéré comme le plus grand acteur réalisateur de son temps, il a été accusé d'avoir tué une femme lors d'une soirée un peu trop arrosée. Il aura fallu trois procès pour qu'il soit totalement blanchi. Blanchi aux yeux de la justice mais totalement lâché par Hollywood en dehors de son ami de toujours Buster Keaton.

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Le cinéma américain est toujours surprenant mais pas toujours dans le bon sens du terme. L'association des réalisateurs et des producteurs a édicté des règles puritaines visant à éviter tous dérapages, surtout sexuels. Et pourtant, il y a peu, l'histoire d'Harvey Weinstein est venue faire trembler le monde entier. Même déclaré innocent par la justice, Fatty est toujours resté coupable pour le monde du cinéma. À partir du moment où il a été accusé, il faisait déjà partie des oubliés, des "personnæ non gratæ". Les auteurs ont mis en lumière cet homme à la bonhomie contagieuse et son acolyte le très connu Buster Keaton comme pour le réhabiliter et c'est une très belle chose.

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Ce pan méconnu de l'histoire du cinéma américain nous est conté d'une fort belle manière par Julien Frey et Nadar. J'ai vraiment aimé découvrir cet univers. L'art et surtout la manière de ces grosses industries de se débarrasser des personnes un peu gênantes. Encore une lecture, que dis-je une histoire à découvrir.

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Publicité mensongère !

Le STO n'occupe qu'un quart de la BD, tout le reste suit la vie du protagoniste et de son amour pour celle qui deviendra sa femme. Ah, et sa honte de vieil homme pour être parti au STO. Mais c'est tellement superficiel (alors que ça aurait été super intéressant à creuser) que ça ne compte presque pas.

Pour ce qui est du STO en lui-même, c'est plutôt intéressant. Entre les demandes, les vexations par les gardiens du camp et la propagande diffusée en France, le gouffre est bien là et aurait dû être plus au cœur du scénario.

On ne peut pas dire que c'est une mauvaise BD, même avec son dessin "documentaire romancé historique" de base, juste qu'elle passe malheureusement à côté de son sujet, sujet très peu traité qui plus est.

Novembre 1944, Marie-Louise, que tout le monde appelle plus simplement "Odette" tombe amoureuse d'un GI américain : John Wojcik, d'origine polonaise.

John est mécanicien ferroviaire, et les convois à destination de l'Allemagne se font de plus en plus fréquents tant le IIIe Reich est sur le point de s’effondrer.



Pour beaucoup, une idylle de passage, pour d'autres, le début d'une Histoire d'Amour qui trouvera sa suite soit en France, soit au pays de l'Oncle Sam, avec plus ou moins de réussite.



Nos deux amoureux franchissent le pas et décident de se marier.

Pour Odette, la nationalité américaine est acquise, elle est désormais une "War Bride".

John se voit proposer de rester en France, et de continuer à y travailler comme mécanicien sur les trains, ce n'est pas le travail qui manque dans un pays dévasté par la guerre, où tout est à reconstruire.

Mais face au désordre ambiant, notre couple décide de faire le chemin opposé et de rejoindre la banlieue de Détroit dans le Michigan.

Les années passent et Odette reste quelque part la petite française aux Etats-Unis, et lorsqu'une opportunité se présente à elle pour revenir en France, les années ont passé, et elle est devenue... la petite américaine...



Un récit qui s'étale sur plusieurs époques, générations et qui rend très bien la condition des "War Brides" à l'issue de la 2e guerre mondiale.

Le rêve américain, les désillusions parfois, et les soucis familiaux... presque la vie de tous les jours en somme...



PS : Le fan de Baseball des Tigers de Detroit que je suis a particulièrement aimé certains passages ;-)

(Pour la communauté baseballistique, rdv pages 45,46 et 47... et si j'étais chiant, mais heureusement ce n'est pas le cas, si le lanceur est bien Justin Verlander, il portait le n°35...)



Vraiment un très chouette bouquin !!

C'est la couverture qui m'aura décidée à le prendre. Le dessin simpliste mais très expressif, des couleurs prenantes et le regard empreint d'espérance de cette jeune femme.

Je ne connaissais pas le terme de War Bride. Tout du moins le fait qu'il s'agisse d'un statut à part entière. Je savais déjà que certaines femmes faisaient de longs trajets en mer pour rejoindre leur mari inconnu (Certaines n'avaient jamais vu la mer - Julie Otsuka) ; mais pour rejoindre leur mari soldat ?! Une narration très rythmée entre les moments actuels et les flash back du passé.

Bref, je vous la conseille de tout coeur.



Bonne lecture :)

Une découverte sympa, mais l'histoire reste assez peu développée et finalement je suis restée sur ma faim.



J'ai bien aimé le style du dessin et le côté un peu rétro. J'ai découvert l'existence des "war brides" que je ne connaissais pas...mais, je n'ai ressenti aucune affection pour les personnages.

Une narration faussement simple, des personnages faussement simplets, une vraie description de notre société des injonctions contradictoires...

Car faut-il échouer pour réussir ou réussir pour finir par échouer?

Petite chronique douce amère de la vie d'une petite ville de province.

Paris, Lisa rencontre Mohamed chez qui elle loue une chambre pour se consacrer sereinement à ses études. Elle découvre que c'est un harki, se renseigne...

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Une bd intéressante avec un joli graphisme qui permet d'en apprendre un peu plus sur les harkis car elle évoque les éléments qui ont entraîné la formation des harkas ainsi que l'après guerre.

Entre reportage, récit autobiographique et/ou sociétale, le scénario est un peu flou et brouillon. On ne vois pas ou l'auteur veux en venir et, surtout, quel est le sens de cette histoire ?

Des dessins et des couleurs pourtant intéressantes. Dommage

L'impossible condition des Harkis mise en évidence à travers la relation d'une étudiante française et d'un ancien harki. Leurs échanges, enrichissants peur eux comme pour le lecteur, se fait par petites touches progressives, avec simplicité, retenue et humanité. Le graphisme et les couleurs, qui rappelle l'atmosphère de l'Afrique du Nord, donne de la douceur sur un sujet difficile.

Intéressant mais déprimant!

Un dessinateur de bd et sa fille partent en voyage en Indonésie pour découvrir la faune en danger. Tranche de vie personnelle, l'auteur partage son expérience pour transmettre son message d'alerte générale: espèces en voie d'extinction, dérèglement climatique, traumatisme post-colonial des populations, épidémie de Covid, pollution, déforestation.... la liste ne cesse de s'allonger au fil du récit.

Bien sûr le propos est nécessaire pour en finir avec l'inaction, le message est d'une importance capitale mais à la fin je me suis sentie ultra coupable de lire une BD dont le papier a nécessité la coupe d'arbres .

C'est décidé j'arrête de lire, non je déconne mais par quoi on commence alors?

Un grand merci aux éditions Vent d'Ouest à Babelio pour cet envoi !

J'ai passé un bon moment de lecture avec cette bande-dessinée Monsieur Apothéoz ! L'histoire est plaisante à lire et je l'ai rapidement terminée. À un moment, j'ai été un peu surprise par une scène à laquelle je ne m'attendais pas et qui fait basculer la bd dans quelque chose d'un peu plus absurde. Mais le tout est assez fluide et prête à sourire à plusieurs reprises. j'aime beaucoup la couverture, mais je trouve dommage que les couleurs soient assez sombres dans l'ensemble de l'ouvrage.

Une comédie romantique grinçante qui m'a beaucoup plu!

Théo c'est Pierre Richard, il cumule les maladresses et accuse la génétique de ses erreurs, bonjour la mauvaise foi!

C'est tendre, souvent drôle et d'un humanisme incroyable.

Quand Monsieur Pépin et Monsieur Apothéoz se rencontrent, c'est feu d'artifice.

Une aventure pleine de rebondissements, de la recherche dans la mise en page, diversité de planche, pas d'ennui jusqu'à la fin.

Le dessin est moins ma tasse de thé même si j'ai adoré l'épicerie.

Une collaboration entre Julien Frey et Dawid réussie.

Graphiquement l’album est magnifique. Les animaux sont représentés avec beaucoup d’authenticité.

A la lecture nous sommes complètement dépaysés.

C’est très plaisant à lire.

Le scénario est pour moi un peu trop convenu mais comprend que l’auteur relate son expérience personnelle qui s’est déroulée pendant la pandémie du Covid 19.

Il n’y a néanmoins de l’humour, des éléments cocasses et beaucoup d’informations scientifiques et culturelles. On y apprend beaucoup de choses. C’est très instructif. Un album a ne pas hésiter à proposer aux adolescents.

Si Julien Frey a plutôt l'habitude du public adulte, Dawid est davantage un dessinateur que l'on a découvert sur des BD jeunesse. Et pourtant, le duo fonctionne très bien et nous propose un album sombre, assez dur, mais porté par un dessin doux, qui apporte un ton légèrement décalé et un peu plus léger. Mr Apothéoz, qui est persuadé que son nom de famille porte malheur, va tenter de se libérer de cette malédiction. Il va devoir avancer par lui-même, il tentera de transformer ses échecs en réussite. Le lecteur va de mésaventures en mésaventures, toutes plus tragiques les unes que les autres. Pourtant, les rencontres que feront les personnages les tireront vers le haut. Dans la tempête, ils réussiront progressivement à retrouver goût à la vie. Cette comédie dramatique développe une réflexion autour de nos échecs personnels, de nos aspirations et de nos rêves de jeunesse.

Théo pense que son nom de famille porte malheur. Il est vrai que s'il remonte dans son histoire, son père, son grand-père, et même son arrière-grand-père n'ont pas eu beaucoup de chance dans la vie. Cette croyance le paralyse et l'empêche d'avancer de peur d'échouer.



Comment faire face aux échecs ? Ou comment ne pas passer à côté de notre vie ?



Cette histoire évoque des sentiments du quotidien : l'amour, l'espoir, la déprime, l'avenir, la vieillesse, la mort. Dès les premières pages tournées, impossible de poser ce succulent album saupoudré d'un peu de comédie, de tragédie et de noirceur. Nous sommes transportés dans les rêves et les tristesses de Théo, qui n'ose plus rien entreprendre de peur que le malheur ne s'abatte sur lui. Il est facile de s'attacher à ce garçon sympathique dont la vie morose est pleine de surprises, souvent mauvaises...



Divertissant, amusant et plaisant, c'est un album qui se lit d'une traite, qui donne le sourire et fait plaisir
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L’histoire d’Odette, une jeune française travaillant dans une brasserie de Paris qui rencontre John, un soldat américain durant la seconde guerre mondiale. Ils se marient, Odette devient donc une war bride et obtient son sésame pour embarquer sur le Vulcania et conquérir l’Amérique. Elle dévoile ainsi son histoire à ses petits-enfants.

J'ai bien aimé cette bande dessinée.

Le thème est original, les dessins beaux, le rythme est correct, bref, un chouette moment.



Nous découvrons deux histoires en une, une histoire contemporaine de "jeunes" adultes en France, qui veulent aller aux USA pour voir leur grande tante qui a été une "War Bride".

A côté de cela, nous voyons l'histoire passée de cette grande tante, à la toute fin de la guerre.

Elle rencontre un GI américain qui lui propose le mariage et de rentrer avec elle aux USA.

Bien que l'histoire n'est pas négative, l'héroïne se rend compte relativement assez vite que ce n'est pas un conte de féé et que suivre son GI demande des sacrifices.

Une BD parfaite pour comprendre un peu mieux l'histoire des harkis, ces Algériens qui ont collaboré avec la France durant la guerre d'Algérie. Quand ils ont gagné leur indépendance, les Algériens ont considéré les harkis comme des traîtres à leur nation. Il y a eu alors beaucoup de massacres, surtout que la France, qui avait promis d'accueillir et de protéger tous les harkis, est revenu sur cet accord en 1962. Ben oui, fallait pas faire entrer trop d'algériens en France. Imaginons que des non harkis en profitent pour s'installer en France. Une politique d'immigration que l'on connaît bien.

Aujourd'hui, certains harkis ne peuvent pas retourner en Algérie, d'autres ont pu, ainsi que leur famille, dans des conditions plus ou moins difficiles. Et les harkis qui sont restés au pays ont dû faire profil bas. Une loi de 1999 rappelle que « perdent leurs droits civiques et politiques, conformément à la loi en vigueur, les personnes dont les positions pendant la révolution de libération nationale ont été contraires aux intérêts de la patrie et ayant eu un comportement indigne. »'



Une BD qui touche, donne envie d’en apprendre plus et d’éclairer un pan de l’histoire dont on ne parle pas assez.

Scénariste de séries animées, Julien Frey part à la recherche des films, perdus semble-t-il, du réalisateur français des années 60 : Edouard Luntz. Suite à un procès (gagné) face au géant Daryl Zanuck de la Twentieth Century Fox et suite à des problèmes de succession des droits, ses films ont mystérieusement disparus des écrans.



Julien Frey nous livre en bande-dessinée une enquête passionnante sur l’œuvre d’un cinéaste oublié. L’auteur pique notre curiosité et nous laisse sur notre fin, désappointés de ne pas pouvoir voir les films d’Edouard Luntz ! A découvrir…un jour, on l’espère !


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Un album d'apparence toute simple et très coloré, des animaux qui s'entraident, c'est tout mignon, pas forcément très original mais les petits aiment bien.

Sauf que toutes les illustrations sont faites avec des papiers découpés de différentes couleurs. Et ça, c'est étonnant et ça donne des idées pour créer des petits animaux!