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Critiques de Julien Jouanneau (30)
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Le voyage de Ludwig

Voici un roman captivant et émouvant à souhait. Amis des animaux, passionnés d’histoire, amoureux de la poésie, ce roman est pour vous.



Ludwig est un chien attachant, intelligent et lié profondément à sa maîtresse Hannah. Heureux à ses côtés, même si le ventre crie famine, qu’il ne reste que des miettes de pain à becqueter, Ludwig est en symbiose avec Hannah. Il sait que l’étoile juive signifie « amour », il sait que « espoir » veut dire fuir. Dans les rues, les fleurs sont remplacées par des flaques de sang, ça empeste le malheur, la mort, la violence des hommes. Ces hommes que Ludwig nomme les Crieurs dans un monde où les odeurs sont les Fantômes.



Lorsque Hannah est arrêtée, Ludwig est abandonné, comme des milliers de chiens à l’époque qui devaient être confiés au concierge. Pour Ludwig, pas de concierge. Avec courage et amour, il prendra la route pour rejoindre Hannah. Il fera des rencontres, parfois heureuses et souvent beaucoup moins.



L’auteur manie avec beaucoup de sensibilité une trame historique vérifiée et une trame plus fictive, le tout sur un ton extrêmement poétique. Des passages sont très durs, notamment quand Ludwig se retrouve piégé dans « l’école des chiens savants ». Même les chiens n’étaient pas épargnés dans la haine du juif. Écœurant...



Malgré le contexte difficile de la deuxième guerre mondiale, il y a une profonde humanité dans le voyage de Ludwig. Ses souvenirs auprès d’Hannah sont comme un cocon douillet, les odeurs autour de lui dessinent tout un monde pour ce chien singulier qui n’aura jamais perdu espoir ni amour. Tout bébé, recroquevillé dans un coin, timide, alors que ses frères jappaient de joie, c’est lui que Hannah a choisi et rien que lui... Elle ne l’aura jamais abandonné. Il ne l’abandonnera jamais...



C’est grâce à notre ami Juju que j’ai découvert ce roman et je le remercie vivement.

Une très belle découverte tout en sensibilité que ce roman. Un amour de chien tout simplement.

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Le voyage de Ludwig

« J'ai toujours aimé les hommes, parce que je n'en suis pas un. »



Avec cette première phrase, ce livre m'a tout de suite emporté. Jusqu'au bout d'une très belle lecture.



Ludwig est un chien. Et c'est son histoire qu'il nous raconte entre ces pages.

Il raconte son amour sans faille pour sa maîtresse Hannah, qui porte à sa veste cette drôle d'étoile jaune. Lorsqu'elle est amenée de force, Ludwig va entreprendre le plus fou des périples pour la retrouver. Un périple au milieu de ces hommes, qui peuvent être à la fois le pire des barbares et le plus doux des agneaux, dans une France occupée terrible et magnifique.



Julien Jouanneau offre une histoire bouleversante et pleine de poésie. J'ai littéralement été bouleversé par le regard que pose sur notre humanité cette drôle de « bête ».



Il dépeint avec une belle force cet amour inconditionnel qui anime Ludwig. Son regard à la fois naïf et à la fois terriblement sage sur ces hommes m'a souvent ému. Vraiment.



Car il y a de la noblesse en Ludwig. Et tellement de foi en l'homme. Tellement d'amour.



Ce livre, c'est de la poésie à chaque page tant l'auteur semble retranscrire avec une délicatesse folle ce que peut ressentir le meilleur ami de l'homme. Ludwig devient alors un héros de roman inoubliable et marquant.

Car il y a de la noblesse en Ludwig. Et tellement de foi en l'homme. Tellement d'amour.



Ce livre traite d'un sujet douloureux de notre histoire, c'est un livre qu'il faut lire.



Quel beau texte. Quelle belle plume. Quelle originale histoire d'amour. Celle d'un chien pour sa maîtresse …



Je suis conquis. Tellement.



Même si je ne suis qu'un homme.


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Le voyage de Ludwig

Faire le choix atypique d'un compagnon à quatre pattes en guise de narrateur, c'est déjà un pari osé. Mais le faire, de surcroît, évoluer dans une des plus sombres périodes de notre histoire, rend l'exercice d'autant plus complexe !



le Voyage de Ludwig  c'est donc le périple difficile d'un chien dans une France occupée et meurtrie.

Ludwig a assisté, impuissant, à l'arrestation de sa maîtresse Hannah. Arrachée sous ses yeux par les « Crieurs », ces humains dépourvus de toute humanité.

Commence, dès lors, une véritable quête pour retrouver bien plus qu'une maîtresse : sa déesse, sa jeune princesse et son étoile jaune.

C'est guidé par son incroyable odorat, cette mémoire olfactive infaillible, qu'il part rejoindre cette voie de chemin de fer ...

Des rails pour seuls repères, des kilomètres et des kilomètres de rails à parcourir, la faim au ventre.



Ludwig m'a émue. J'ai retrouvé en lui l'essence même de ces sentiments humains : Loyauté et Fidélité.

Dans le regard de l'animal j'ai perçu cette intelligence du coeur et bien plus encore. le regard porté sur les « Humains » est d'une justesse remarquable. Aucune place n'est donné à l'hypocrisie ni au jugement.

Le tout est sublimé par une belle plume, très poétique. Une écriture qui retranscrit avec un réalisme inouï les ressentis de Ludwig, autant dans son corps que dans son esprit.

Quelle belle prouesse!



À toi Ludwig, l'humaine que je suis te remercie !

À vous, Julien Jouanneau, si les chiens lisaient, Ludwig  serait certainement leur « Petit Prince » !
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La dictature du bien

Un vent d'utopie, d'idéalisme débridé, de quête presque désespérée de bonheur nous emporte dans ce livre qui pourrait s'intituler : "Rien à perdre ", le titre avait excité ma curiosité : c'est à l'hôpital que les destins d'Antoine et de Madji se croisent .

Le premier traumatisé par la mort de sa compagne, est en pleine dépression. Il vient de se faire renverser par une voiture.

Le deuxième, le fils d'un roi du pétrole souffre d'une "insensibilité congénitale"à la douleur.

Il ne ressent rien lors d'une blessure, fracture ou autre...

Ils n'ont plus rien à attendre ni à espérer pour eux- mêmes ...ils s'interrogent à propos de la meilleure façon d'utiliser le temps dont ils disposent.

Le romancier nous questionne alors : que ferions -nous si nous étions soudainement voués à ne plus rien espérer pour nous- mêmes..Vaste question...jouer une solidarité joyeuse, collective et éclairée?

Antoine et Maji décident de faire le "Bien"avec ungrand B.

S'ensuit une quête peu banale qui consiste à rendre l'existence plus belle aux victimes et .....aux perdants de la vie.

Chaque nuit, ils "empruntent " une ambulance" et partent à l'assaut de la vilenie, de la misère , de l'injustice .......

Une entreprise qui va leur valoir une soudaine célébrité , enclencher un mouvement de masse, exaucer le dernier voeu d'un mourant, retrouver un amour perdu, donner une leçon au type valide qui chipe une place de parking réservée aux handicapés .....

Cette fable souffle un vent d'utopie et d'irréalisme , prône l'altruisme, la tolérance, la gentillesse, l'ouverture aux autres .

Une histoire idéaliste , si c'était si simple, n'est-ce pas ?

Vouloir imposer le bien, n'est- ce pas une forme de diktat?

La société y- est -elle prête ?

Trop de bienveillance tue la bienveillance , vouloir imposer le bien à tout prix, est-ce raisonnable ?

Des pérégrinations qui ne m'ont guère convaincue, suis- je sans doute trop réaliste ?

Peut- être n'ai-je rien compris du tout à cet ouvrage dégoulinant de bons sentiments ......

Je ne connais pas l'auteur.
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Le voyage de Ludwig

Une bonne surprise, un peu long au début, j'allais abandonner , mais non l'auteur a su de façon originale faire traverser a ce chien beaucoup d'épisodes de cette affreuse guerre. Sa fidélité et son amour pour sa maîtresse le poussent a toujours avancer, il pense Comme un chien, c'est assez rare tout un livre sur cette base, c'est bien fait, une belle analyse sur une époque où l'être humain n'était plus vraiment humain.
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Le voyage de Ludwig

Ludwig a été choisi par Hannah, alors qu’elle était une petite fille. Il était en retrait au milieu de ses frères et sœurs, pourtant, Hannah a décidé que c’était lui. Le livre commence dix ans plus tard, sous l’Occupation. La France est envahie par les nazis que Ludwig nomme les Crieurs.





Hannah enseigne des mots à son fidèle compagnon. Elle lui apprend l’espoir. Elle lui demande de fuir si elle est emmenée, parce qu’elle est juive. Malheureusement, ce jour arrive. Et Ludwig ne fuit pas, l’espoir le pousse et il part à la recherche de sa maîtresse. Il a compris qu’elle avait été emmenée dans un train.





Ludwig relate la guerre vue par ses yeux de chien. Son odorat lui donne beaucoup d’informations sur les horreurs commises par les Allemands. Dans certaines scènes, il lui manque des éléments pour appréhender ce qu’il se passe et il décrit ce qu’il voit, dans d’autres, il perçoit ce que les humains ne peuvent pas savoir. Ce mélange de candeur et de sagesse donne une puissance incroyable au récit. Les émotions sont à fleur de peau, les ressentis sont vrais.





Le narrateur est Ludwig et on y croit. Je n’ai pas douté une fois qu’un animal pouvait décrire ce qu’il vivait et ressentait, car l’écriture et les mots m’ont emportée au côté de ce chien que j’aime comme si je le connaissais. Il ne comprend pas tout, mais ce qu’il saisit le bouleverse. Il y a un domaine où il est roi : c’est la fidélité. Cette valeur couplée à l’amour, ainsi qu’à ses souvenirs heureux, lui donne tous les courages et la force de se surpasser.





La suite sur mon blog
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Le voyage de Ludwig

Mon coup de cœur 2020. J ai découvert Ludwig pendant le premier confinement... Je l'ai dévoré en un soir.

Une histoire poignante, un animal attachant qui nous fait partager ses pensées... D ailleurs il est rare que le narrateur soit un chien !

J 'ai versé, beaucoup, énormément de larmes et en suis sortie totalement chamboulée. Triste final l' issue de ce voyage.

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La dictature du bien

Antoine et Madji se rencontrent dans une clinique privée. Le premier, en pleine dépression, vient de perdre sa compagne et de se faire renverser par une voiture. Le second est le fils d’un roi du pétrole. Il souffre d’une « insensibilité congénitale à la douleur ». Incapable de ressentir le moindre traumatisme corporel (fracture, brûlure ou autre…), il est cloîtré depuis son enfance dans l’établissement où des médecins peuvent le surveiller jour et nuit et intervenir au moindre souci.



Entre « l’anesthésié des sentiments » et « l’anesthésié physique », le courant passe d’emblée. Et puisque l’un comme l’autre n’ont plus rien à espérer pour eux-mêmes, ils décident de « faire le Bien » et de rendre l’existence plus belle aux victimes et aux perdants de la vie. Une entreprise qui, au fil de leurs pérégrinations, va leur valoir une célébrité aussi soudaine qu’inattendue et enclencher un mouvement de masse aux allures de vague irrésistible…



J’avais découvert (et apprécié) Julien Jouanneau avec « L’effet postillon et autres plaisirs quotidiens ». Je le retrouve ici avec un roman « feel good » prônant la solidarité collective, l’altruisme, la tolérance, la gentillesse et l’ouverture aux autres. Pas la peine d’être devin pour se douter que ce genre d’ouvrage n’est pas, mais alors pas du tout, ma tasse de thé. J’ai donc été à deux doigts d’abandonner en route. Trop de bienveillance me donne la nausée. Sans compter que l’histoire, certes originale, me semblait bien trop pétrie d’optimisme pour garder une quelconque crédibilité.



Oui mais. Jouanneau est malin. Avant de nous noyer complètement sous la guimauve, il ouvre une brèche et y engouffre un poil d’acidité. Le titre aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Vouloir imposer le bien à tout prix, selon son seul et unique point de vue, n’est-ce pas une forme de dictature ? La société est-elle prête à entendre et accepter une telle « doctrine » d’ailleurs ? Et puis le bonheur des uns fait le malheur des autres, c’est bien connu. Donc les choses tournent mal, et ça me plait. A cet égard, je trouve les deux dernières pages parfaites, dans un style lapidaire et direct, conclusion logique et désabusée qui ne pouvait qu’emporter mon adhésion.



Du moins, si je n’avais pas lu l’épilogue. Comme je le déplorais déjà à propos de Magic Time récemment, il a fallu rajouter une happy end dégoulinante de bons sentiments. Ça devient une sale manie, à croire que le lecteur ne peut pas rester sur une fin pessimiste (et lucide). J’espère que vous ne m’en voudrez pas, monsieur Jouanneau, d’avoir proprement découpé au cutter cet épilogue, mais il me fallait effectuer ce « sacrifice » pour que votre roman se termine d'une façon qui me convienne. Un caprice de lecteur allergique au "feel good", que voulez-vous, on ne se refait pas...




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L'effet postillon et autres poisons quotidi..

Il vous est déjà arrivé, à l’apéro, de vous retrouver avec un noyau d’olive en bouche et aucune solution « élégante » pour vous en débarrasser ? Et bien pour Julien Jouanneau, « proposer des olives non dénoyautées témoigne d’un manque d’attention délibéré, voire haineux de la part des hôtes ». Il tient d’ailleurs le même discours à propos des tomates cerises (impossible à embrocher avec une fourchette et giclant partout dès que l’on croque dedans).



Mais son courroux ne se limite pas aux aliments. Dans cet ouvrage, il liste les (petits) tracas et autres poisons qui gangrènent son quotidien. Et tout y passe : la pendaison de crémaillère (« un gang bang d’emmerdements »), la bronzette à la plage, les notices de médicament, le convive assis en face de vous au restaurant qui postillonne dans votre assiette, les voyages en train, la piscine, les toilettes publiques, les jours de pluie où il faut éviter les baleines de parapluies pour ne pas finir éborgné, les cheveux gras, les gargouillis gastriques, le morceau de nourriture qui vous reste entre les dents après un repas et vous accompagne jusqu’au soir dans tous vos rendez-vous importants, les supermarchés, les livres de bibliothèque cradingues et bourrés de bactéries, les mouches, les chocolats visuellement engageant qui cachent en leur sein un alcool au goût immonde, la mauvaise haleine, etc.



Vous l’aurez compris, Julien Jouanneau est un râleur. Un vrai de vrai. Et en bon râleur, il force le trait à la moindre occasion, considérant que la source de ses emmerdements vient forcément d’autrui. Si on se dit que certains des « enfers ordinaires » présentés sont observés avec justesse, on ne peut s’empêcher de déceler (souvent) beaucoup de mauvaise foi dans les arguments avancés. Personnellement, étant un adepte convaincu de la mauvaise foi, je trouve l’exercice brillamment mené. Mais je comprendrais parfaitement que ce recueil de ronchonnements permanents et finalement assez anecdotiques agace au plus haut point. Une chose sûre, ce n’est pas un livre à lire d’une traite, mieux vaut y picorer avec parcimonie pour éviter l’indigestion.



Une jolie plume, un grincheux misanthrope dans lequel je me suis parfois retrouvé, bref, voila un recueil que j’ai dégusté avec un évident plaisir.




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Le voyage de Ludwig

La guerre : elle a transformé certains hommes en animal et certains chiens sont devenus des hommes.



La faim : des hommes ont commencé à manger les chiens. Alors, certains chiens ont dévoré des hommes. Chacun se nourrissant de la cupidité de l'autre.



Les quatre pates de Ludwig suivant aveuglément les rails de la mort lui feront prendre tour à tour l'apparence d'un compagnon fidèle, d'un met délicat, d'une bête sauvage, ou d'un animal à dresser. Ce Chien, ce pelé, revêt, dans notre imaginaire collectif, tant de qualificatifs qu'il est bien difficile de réduire la bête à l'un d'entre eux seulement.



Pour moi, il a pris la forme de cet émouvant livre-voyageur, empreint de mélancolie, taillé tout d'un trait dans une prose infiniment poétique, aux accents amers et parfois doucereusement sensibles.



Et dans ce nouvel équilibre précaire, je me demande qui sera suffisamment clairvoyant pour distinguer l'Homme de l'Animal ? Dans ce miroir aux reflets incertains, où est le maître, où est l'esclave, et, surtout, qui est le chien de l'autre ?

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La dictature du bien

Il y a dans cette fable un vent d'utopie et d'idéalisme, mais qui charrie les nuages de la lucidité
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Le voyage de Ludwig

Que dire de ce roman… Que c’est une merveille. Que j’ai lu entièrement plongée dans le récit de l’auteur. Que l’auteur a une plume qui ne peut qu’emporter son lecteur. Que Ludwig est bien plus qu’un chien. Que la seconde guerre mondiale a été des plus atroces envers tous. Que ce livre me semble d’une telle réalité. Que c’est LE roman à lire! Oui j’ai plus qu’aimé « Le voyage de Ludwig ».



Julien Jouanneau nous livre un roman sensible, émouvant, poignant et tout cela grâce au personnage principal, Ludwig, le chien. C’est Ludwig qui raconte sa propre histoire, sa vérité sur ce qui s’est passé. Ludwig est le meilleur ami d’Hannah et celle-ci en fait un chien d’exception, même si pour moi tous les chiens sont exceptionnels! Comment ne pas tomber en amour pour Ludwig? Ludwig nous raconte tout à sa hauteur de truffe. Il se rappelle quand il est né, sa première rencontre avec Hannah, son arrivée chez elle et tout ce qu’ils ont vécu ensemble avant le drame. Puis Ludwig nous emmène avec lui à travers les chemins de fer, les forêts, les rencontres plus ou moins amicales afin de tenter de retrouver son amie, Hannah car Ludwig ne peut l’abandonner, c’est toute la fidélité du chien qui s’affirme. Ludwig va dépasser ses peurs, va affronter tous les dangers, va prendre tous les risques par amour. Ludwig va se surpasser, va avancer coûte que coûte pour atteindre son objectif. Il va faire des rencontres qui vont le transformer, l’endurcir. L’auteur nous parle de dépassement de soi dans cette histoire, de sa capacité à dépasser ses propres limites quand on sait l’être aimé en danger, quand sa propre vie est en danger. Ludwig est un exemple, un héros. Il n’abandonne jamais et il est d’une telle empathie à faire pâlir n’importe qui!







Dans « Le voyage de Ludwig », Julien Jouanneau évoque la deuxième guerre mondiale, nous raconte des évènements dramatiques, nous livre le vécu des déportés. C’est bouleversant et surtout, on ne peut que se dire que cela a réellement excité et c’est effrayant. Pour coller au mieux, l’auteur s’est appuyé sur des faits réels qu’il a plus ou moins modifiés pour nous livrer cette belle histoire. D’ailleurs, je vous invite à lire les notes de l’auteur qui complètent parfaitement la lecture de son roman. Pendant toute ma lecture, j’ai ressenti un vrai travail de recherche et une belle attention de la part de Julien pour tout son récit.



J’ai tremblé avec Ludwig, j’ai pleuré avec Ludwig, j’ai eu peur avec Ludwig, j’ai espéré avec Ludwig, j’ai été effrayé avec Ludwig, j’ai souri avec Ludwig, j’ai ressenti son amour inconditionnel pour Hannah, j’ai aimé Ludwig sincèrement!!
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Le voyage de Ludwig

Poignant

Ludwig est le fidèle ami de Hannah, une jeune femme pétillante qui vit à Paris. La ville se remplit de Crieurs et d'odeurs de douleur et de mort. Les trottoirs sont tachés d'éclats de sang étalés comme des fleurs, partout dans la ville. La nourriture manque dans la capitale mais Hannah fait toujours passer son ami poilu en premier lors des repas. Il l'admire, il l'aime plus que tout depuis qu'elle a déclaré, encore enfant "C'est lui que je veux!" en le désignant lui parmi les autres chiots de la portée. Un jour, juillet 1942 arrive et Hannah se retrouve emmenée par des Crieurs. Elle a bien dit à Ludwig de fuir mais il l'aime tellement, impossible pour lui de se résigner à ne plus la revoir. Il est décidé à la retrouver, à n'importe quel prix.



Mes amis, j'ai pleuré intérieurement, tellement pleuré en lisant ce roman... L'auteur explique à la fin qu'il a pris quelques libertés pour romancer cette histoire tout en se basant sur des faits historiques ou des documents authentiques. J'aime beaucoup l'approche de cette partie de l'histoire du point de vue d'un chien car c'est original mais ça permet de voir ce qu'on nous a déjà raconté avec un regard différent. J'ai parfois été profondément choquée par certaines scènes terriblement réalistes mais je pense un peu tabou. On connaît le récit de l'horreur des camps mais à l'école, personne ne parle vraiment de tout ce que l'auteur a mis en lumière dans le roman (les triangles roses, les petits villages reculés...). J'ai vraiment apprécié cette lecture, elle a été décorée en quelques heures pour finalement m'en apprendre énormément. Ludwig est attachant et les descriptions des odeurs comme si elles étaient des images nous plonge dans la possible vision qu'aurait les chiens. C'est touchant, poignant, révoltant... Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est merveilleux car c'est d'un drame que l'on parle mais je conseille ce roman à ceux qui se passionnent pour l'histoire et une approche différente.
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Le voyage de Ludwig

Très bon roman, fort en émotions.
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Le voyage de Ludwig

Quand Julien Jouanneau m'a proposé de m'envoyer son roman, la curiosité l'a emporté sur mes habitudes de lecture, un peu loin de ma zone de confort.

Et j'ai bien fait de me laisser tenter !

Voila un court roman qui adopte un point de vue tout à fait original pour parler de la déportation des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ; celui d'un chien qui se lance dans une course éperdue, et pleine de rebondissements, derrière le train qui emmène sa jeune maîtresse vers les camps de la mort.

Un roman plein de tendresse, une plume vive et un animal-personnage qui suscite l'empathie par sa loyauté hors normes. C'est lui le narrateur qui nous raconte son incroyable voyage, revient sur ses années heureuses de jeune chiot (et ses bêtises) et qui nous livre, à hauteur de truffe et d'oreilles poilues, le récit de son parcours initiatique.

Merci à Julien Jouanneau pour sa confiance !
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Le voyage de Ludwig

Je l'ai abandonné. Ce bouquin aurait pu être fantastique, émouvant, poignant, fort... Mais j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose. Pourtant il est bien écrit mais Ludwig ressemble trop au chien parfait qui n'existe pas, au chien super héros, au chien surdoué/savant. (J'ai lu les notes de l'auteurs mais certains passage m'ont fait lever un sourcil)

pourtant l'histoire aurait pu être bien. Je suis déçue de ne pas réussir à le finir, de ne pas être tombé sur un livre sur lequel tu pleures à chaque page tournées.

J'ai trouvé aussi que ça ce plaignait trop (alors oui, normal, vu l'époque) mais ça l'était tellement que ça m'a coupé tout envie d'empathie.

Voilà. Ne vous arrêtez pas à ma critique les gens qui veulent le lire et pour les autres gens qui se sentent inhumain d'avoir pas aimé... Vous n'êtes pas seuls et vous n'êtes pas des monstres sans cœur!
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Le voyage de Ludwig

Julien Jouanneau vient de publier aux Editions Flammarion un nouveau roman : Le voyage de Ludwig. C'est un roman très original car c'est le récit par un chien, Ludwig, de sa vie avec sa maîtresse Hannah pendant l'occupation Allemande et, surtout, de la déportation de sa maîtresse et la recherche à laquelle se livre Ludwig pour tenter de la retrouver.

On pourrait penser de prime abord qu'il s'agit là d'un procédé et que, derrière ce chien, l'écrivain a fait de l’anthropomorphisme mais il réussit , à mon sens, à bien camoufler ce procédé car il utilise les sens de ce chien dont on sait qu'ils sont différents et tellement plus développés pour certains que chez l'homme, l'odorat bien sûr, une vision différente, une sorte de sixième sens.

















Hannah va être déportée et elle va prendre un de ces trains de la mort dans un wagon a bestiaux. Ludwig qui va réussir à s’échapper de l'appartement court à la gare, assiste impuissant a tout ce remue-ménage odieux et le voilà qui va courir après des trains, à la poursuite de l'odeur et de l'image d'Hannah! Il vivra des aventures cocasses ou éprouvantes, rencontrera des hommes cruels et mauvais mais aussi, quelques fois des hommes bons.

Est-ce crédible? Chacun a lu les récits de ces animaux , chiens ou chats, ayant parcouru des milliers de kilomètres loin de chez eux et qui retrouvent leur maison et leurs maîtres! Le roman se termine mal. Comment aurait-il pu en être autrement? Mais il est un hymne à la fidélité des chiens et l'auteur évoque d'ailleurs dans une note à la fin du livre quelques exemples de cette fidélité dont celui d'Hatchi ce chien dont la statue est devant la Gare de Tokyo et qui a attendu son maître pendant 14 ans!
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Le voyage de Ludwig

Voici un roman choc et poignant à la fois. Ludwig a une maitresse, Hannah. Pendant la guerre, les temps sont durs, mais ensemble ils peuvent tout affronter ensemble. Mais Hannah est emmenée dans les camps de la mort, on la jette dans un train et elle a à peine le temps de dire au revoir à son plus fidèle compagnon.



Mais Ludwig,lui, ne peut pas la laisser partir. Alors, il suit les rails jusqu'à pouvoir retrouver sa maitresse. Il va traverser de nombreuses péripéties, rencontrer des gens bien et la lie de l'humanité. On sait que les hommes ont souffert pendant cette période trouble mais les animaux et les chiens n'ont pas été épargnés par la cruauté des nazis.



Ce roman est fort et porteur d'espoir et d'amour. Ludwig est un chien courageux, espiègle mais surtout confiants dans l'amour des hommes qui n'est pas mort.

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Le voyage de Ludwig

Un roman d'aventures formidable(s) qui ne vous laissera aucun temps mort. Une fois commencé, impossible à lâcher! Emotion, suspense, action et de très belles envolées poétiques, tout ce que réclame la littérature. Un livre exceptionnel.
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Le voyage de Ludwig

C’était un pari un peu fou que de donner à lire cette sombre période à travers les yeux d’un animal. On se reconnaît souvent dans les pensées de Ludwig, nous qui ne pouvons comprendre non plus ce déferlement de haine injustifiée, de violence incommensurable, ce fanatisme qui sacralisait Hitler en dépit du bon sens. L’amour qui lie la maîtresse et son animal est vraiment touchant, ils se protègent l’un l’autre même si cela les conduit à leur perte, peu importe tant qu’ils sont ensemble.



Bien que cette histoire ne s’appuie pas sur des faits historiques précis, l’ambiance de l’Europe occupée m’a semblé fidèle à ce que j’en connaissais. Des hommes qui tentent de ne pas se frotter aux nazis, d’autres qui ont embrassé leurs croyances (car oui, on peut presque parler de divinité), certains qui essaient de s’en sortir, d’autres qui utilisent des stratégies peu scrupuleuses pour faire du bénéfice, des innocents massacrés, des chiens dressés et abrutis pour le culte du Führer, des cadavres jetés aux animaux, des animaux tués pour être mangés… Je crois que tout cela est réaliste, malheureusement, à défaut d’être réel et encore une fois, je me suis sentie triste et révoltée à la lecture de certaines scènes, d’une violence physique ou psychologique absolument inhumaine.



Toutefois, malgré ces nombreux points positifs, je n’ai pas adhéré à ce récit. J’ai lu les « Notes de l’auteur » qui précisent que les qualités et capacités prêtées à Ludwig ont été déjà avérées chez un chien ou un autre, mais là non, c’est trop. Ludwig sait reconnaître les mots, passe encore, mais qu’il sache lire « Attention » sur un panneau, je n’y arrive pas. Qu’il soit capable de tisser des liens avec ses semblables et d’échanger avec eux sur leur passé grâce aux odeurs, oui évidemment, mais qu’il arrive à revivre une scène vieille de plusieurs mois et à laquelle il n’a pas assisté, en reniflant sa compagne qui dort, non, je n’y crois plus.



En bref, c’est une histoire qui ne m’a pas déplu et qui aurait pu être une vraie réussite si certains passages ne m’avaient pas fait décrocher et lever les yeux au ciel. Ceci dit, on ne peut pas tout aimer, et heureusement ! Rien ne vous empêche de vous faire votre propre avis, c’est un texte qui se lit sans aucun problème, très riche et bien écrit.
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