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Critiques de Julien Lambert (54)
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VilleVermine, tome 1 : L'homme aux babioles

Jacques Peuplier est un homme taiseux et très secret. Et pour cause! Ou qu'il aille, les objets lui parlent, lui racontent leur vie et ce qui se passe autour d'eux. Un talent étrange qui va lui être bien utile dans son enquête pour retrouver une jeune femme disparue...Entre action et polar, un premier tome prometteur!
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VilleVermine, tome 1 : L'homme aux babioles

Très belle découverte chez les éditions sarbacane. "L'homme aux babioles" déconcerte, je découvre une BD originale, qui n'a pas son pareil. je laisse aux lecteurs le soin de découvrir cette histoire dans une ville qui ressemble en fait aux grandes métropoles que nous connaissons. J'y ai trouvé du style, de la poésie et de l'imagination.
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VilleVermine, tome 1 : L'homme aux babioles

Le travail de colorisation avec des couleurs brutes de décoffrage, tirant parfois vers le grisâtre, restitue à merveille l’ambiance sombre et glauque de cette BD qui prend à la gorge et captive dès la première planche. Mais rien d’étonnant quand l’action se déroule dans une ville dont on a depuis longtemps oublié le nom et que l’on a surnommée, à juste titre, VilleVermine. Repaire de marginaux avec ses ruelles malfamées et jonchées de détritus, cette ville est le terrain de jeu de malfrats, mais aussi d’un étrange homme volant qui ressemble à une mouche !



Dès le début de l’histoire, l’auteur introduit un certain suspense avec ce personnage inquiétant dont on n’a pas forcément envie de croiser la route. Mais c’est la découverte du protagoniste, Jacques Peuplier, qui attise véritablement la curiosité. Plutôt balèze et avec une tête du mec à qui il vaut mieux ne pas la raconter, cet homme a une particularité pas banale, même à VilleVermine, il peut parler aux objets. Vous me direz après quelques verres, tout le monde peut parler aux objets, mais contrairement à Jacques, vous aurez quand même peu de chance d’entamer de véritables conversations avec ceux-ci…



Cette faculté est une aubaine pour ce solitaire taciturne qui s’est spécialisé dans la recherche d’objets disparus moyennant rémunération. Ce détective d’un genre nouveau va néanmoins se trouver dans une situation quelque peu délicate qui le contraindra à partir à la recherche, non pas d’un objet, ça il maîtrise, mais d’une jeune femme kidnappée. Le début des ennuis ?



Il pourra heureusement compter sur son flair, mais surtout sur ses « amis » dépourvus de chair et de sang, mais pas d’un certain sens de la répartie et d’une langue bien pendue. Je dois d’ailleurs dire qu’une grande partie du charme de cet ouvrage réside, du moins pour moi, dans l’exploitation de la faculté extraordinaire de notre enquêteur improvisé. Assez fidèle à l’image de ces antihéros malmenés et ballottés par la vie, sa relation particulière aux objets lui permet de passer de personnage stéréotypé à homme fascinant dont on prend plaisir à suivre les mésaventures. Et à ce niveau, il est plutôt gâté, l’auteur lui ayant réservé quelques rencontres plus ou moins agréables…



En parallèle de Jacques, nous suivons d’autres protagonistes dont un jeune garçon qui ne fait pas forcément une très bonne première impression, mais qui possède néanmoins un point commun avec notre antihéros : la faculté à se fourrer dans les ennuis. Et puis, il traîne toujours avec son chat Mauvais-Poil et quand on a un chat, on ne peut pas être foncièrement mauvais, non ? On se pose pas mal de questions sur ce jeune homme, mais il faudra attendre un peu avant de comprendre quel est le dénominateur commun entre lui et Jacques…



L’auteur nous propose ici une enquête assez classique dans son déroulement, mais plutôt originale dans ses enjeux et surtout les protagonistes qui y prennent part. On ne s’attache pas vraiment à ces derniers, l’univers assez glauque dans lequel ils évoluent ne les ayant pas rendus particulièrement avenants, mais on se sent néanmoins concerné par ce qui leur arrive. Au fil des pages et des dangers, l’angoisse grandit et la tension se fait de plus en plus palpable. Le suspense savamment dosé nous pousse, quant à lui, à vouloir trouver des réponses à nos questions notamment sur les projets de ce savant fou qui hante VilleVermine. Je préfère vous laisser le plaisir de découvrir ce personnage par vous-même, mais je peux vous dire qu’il fait froid dans le dos bien que ce soit finalement son étrange frère qui m’ait le plus effrayée…



L’univers de cette BD est sombre et plutôt glauque ce qui se retrouve dans son esthétique : les traits sont grossiers, mais les décors détaillés, les couleurs sont froides avec un aspect parfois délavé, les corps semblent parfois disproportionnés créant un certain sentiment de malaise… L’ambiance graphique ne correspond pas vraiment à ce que j’aime en général, mais je reconnais qu’elle colle parfaitement au récit en soulignant toute la noirceur et l’aura de désespoir qui plane sur la ville.



https://i1.wp.com/editions-sarbacane.com/wp-content/uploads/2018/09/VilleVermine-T1_p54-55.jpg



Quant à la fin, elle apporte un petit retournement de situation qui laisse craindre le pire pour notre détective, mais qui surtout nous pousse à nous interroger sur la manière dont l’auteur va poursuivre son intrigue… J’ai, dans tous les cas, trouvé le pari audacieux puisqu’il n’hésite pas à redistribuer les cartes en cours de jeu.



En conclusion, ce premier tome pose avec efficacité les jalons d’une enquête dont le rythme, le suspense et la tension devraient séduire les amateurs de polars. On retrouve ainsi les ficelles qui rendent ce genre si addictif même si l’auteur veille également à apporter sa propre touche que ce soit à travers ses personnages, les enjeux du récit ou son trait de crayon et son travail de colorisation qui collent à la perfection à l’univers froid, glauque et sombre de VilleVermine. Une BD que je vous recommande donc et dont je lirai le deuxième et dernier tome avec plaisir.
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Edwin : Le Voyage aux origines

L'intrigue imaginée par Manon Textoris, après un début relativement classique, glisse peu à peu vers le fantastique et n'est vraiment pas avare de surprises, rythmée, en outre, par quelques amusants clins d'oeil.
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VilleVermine, tome 2 : Le garçon aux bestioles

Après un premier tome réussi, Julien Lambert se devait de clore son diptyque de « VilleVermine » de façon satisfaisante. Après que toutes les histoires se soient cristallisées en un lieu, nous savions déjà que tout se terminerait sans doute dans un affrontement final. C’est parti pour 80 nouvelles pages de cet univers toujours publié chez Sarbacane.



À la fin du premier tome, nous retrouvions Jacques orphelin de son pouvoir. Il n’entend plus les objets. À moins que ce ne soit les objets qui ne lui parlent plus ? L’ambiguïté demeure. Il a été charcuté par le savant fou et veut le retrouver et le forcer de lui redonner son pouvoir. Si on ajoute le gosse qui veut libérer les insectes et la jeune femme qui est toujours convoitée par le savant pour ses projets fous, on comprend vite qu’une alliance va se former pour prendre d’assaut la vieille usine.



Si vous n’avez rien compris au résumé ci-dessus, c’est normal. « VilleVermine » a un côté foutraque et original, un univers particulier qui fait toute sa saveur. C’est un monde désespéré, en décrépitude. Tout suinte, pue, rouille. Des bestioles volètent partout. Une fois encore, j’ai ressenti l’influence de « Sin City » avec ce quartier des enfants qui m’a rappelé celui des femmes chez Frank Miller. Une fois encore, le livre se lit avec plaisir, même si l’aspect enquête va être mis de côté pour celui de l’action.



J’ai été un peu inquiet en début de lecture. En ne pouvant plus parler aux objets, Jacques (et le bouquin) perd un peu de sa particularité. Il devient une sorte de surhomme plus classique, cherchant vengeance. Heureusement, les phases sont d’action sont dantesques, l’auteur ne faisant aucune concession à la démesure. Dynamiques, parfaitement mises en scène et en page, elles sont furieusement bien transcrites. De plus, les enjeux de chacun des personnages restent au centre de cette grosse baston finale.



Bien que l’univers de « VilleVermine », son histoire et ses personnages truculents sont de gros atouts du livre, son dessin se taille aussi une belle part dans la liste des points forts. Le style est personnel, une sorte de semi-réalisme expressif. Le trait est faussement simple tant les pages fourmillent de détails. Les décors sont particulièrement impressionnants et décrivent très bien cette ville souillée et vieillie. Du très beau travail.



« Le garçon aux bestioles » clôt ce diptyque dans le feu et l’acide. Plus orienté action que polar, il est tout aussi prenant que le premier tome et termine cette histoire de façon satisfaisante. Un bel ensemble qui, avec plaisir, aura droit à une suite bien méritée.


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VilleVermine, tome 1 : L'homme aux babioles

Sachant que je lis un magazine de news de bande-dessinée et que je me rends en librairie spécialisée au moins deux fois par mois, comment ai-je pu passer à côté de « VilleVermine », une série dont trois tomes sont sortis ces dernières années ? Je n’en avais jamais entendu parler. Bref, « VilleVermine » commence comme un diptyque. Le premier tome est sorti chez Sarbacane pour un format classique de 84 pages et est porté par le seul Julien Lambert.



VilleVermine est le nom de la cité où se passent les événements que nous allons suivre. Une ville corrompue où rien ne semble être à sauver. L’ambiance générale m’a rappelé le « Sin City » de Frank Miller. Un côté désespéré, mafieux, avec des personnages surhumains. Nous y suivons Jacques, un homme capable d’entendre et de parler aux objets. Cela lui a permis de devenir spécialiste de la recherche d’objets perdus… ou volé.



« VilleVermine » présente un monde particulier. À la fois science-fiction sur certains aspects, fantastique sur d’autres (le pouvoir du personnage n’est pas expliqué…), le lecteur devra déconnecter la recherche d’explications et se laisser porter par le monde créé par Julien Lambert pour en profiter pleinement. En cela, on peut faire le lien avec la série « Cité 14 ». On y découvre des personnages percutants et hauts en couleur. Celui de Jacques est particulièrement réussi. Dépressif, violent, capable de parler aux objets mais incapable de faire correctement avec des humains.

La série se positionne sur un aspect polar, Jacques étant destiné à enquêter vu son métier. Ce premier tome tient parfaitement ses promesses. Il y a une vraie curiosité à découvrir l’intrigue se révéler peu à peu. À la fin du tome, le lecteur aura eu suffisamment de réponses pour ne pas être frustré et un suspense puissant en dernière page pour avoir envie de lire la suite. L’utilisation du diptyque est ici particulièrement pertinente.



J’ai récupéré « VilleVermine » au départ car le dessin m’a tapé dans l’œil. Il est très réussi, avec une patte particulière qui donne du sel à l’ensemble. La cité de VilleVermine apparaît sous son crayon, avec son ambiance unique, remplie de mouches, de rouille, de saleté. Le tout parfaitement porté par les couleurs. On ressent vraiment ce décor de ville en train de s’effondrer sur elle-même. Le design des personnages est également particulièrement soigné. Ajoutez à ça des scènes de combat dynamiques et vous avez une belle copie rendue !



« VilleVermine » est une sorte de « Sin City » mixé avec l’univers de Jean-Pierre Jeunet. Une œuvre personnelle et réussie en tous points. Ce premier tome pose des bases très solides et ne donnent qu’une envie : lire vite la suite.


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VilleVermine, tome 2 : Le garçon aux bestioles

Un second tome sur le même ton que le premier.... ou peut-être encore plus décalé !? L'adulte ronchon s'associe au gamin déluré pour sauver le monde.... dit comme ça, c'est pas très vendeur, mais je trouve qu'il y a une ambiance toute particulière, entre humour, tendresse, et violence.

J'ai bien aimé.

Il ne me reste donc plus qu'à découvrir le secret sur le point d'être révéler en dernière planche
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VilleVermine, tome 3 : Le tombeau du géant

Jacques Peuplier est toujours détective privé qui recherche principalement des objets perdus. Cette fois ci il doit retrouver un marteau qui a tué un géant il y a 50 ans, c'est la fille du meurtrier devenu héros qui lui demande de retrouver cette arme afin de l'utiliser dans la prochaine parade du géant. Avec son don, il peut parler aux objets, il repère vite l'arme qu'il rend à sa propriétaire avec regret car après avoir discuté avec lui il trouve que le merlin est intéressant et du bagout. Mais lors de ses pérégrinations dans les bas fonds, il rencontre un jeune géant qui serait le petit fils du géant tué. Ils sympathisent et Sam le recontacte quelques jours après pour qu'il retrouve la ceinture de son grand père et accessoirement qu'il récolte toute information concernant la mort de celui ci. Peuplier découvre rapidement que tous ceux qui étaient présents lors de la mise à mort sont morts noyés et que leur discours (le géant avait enlevé et violé une jeune fille) est strictement le même. Que s'est il passé et où se trouve le cadavre? Pourquoi Sam le jeune géant reste terré dans les égouts? Qui sont les mystérieux fluviers qui le protègent ou ...le séquestrent?

Avec un dessin très particulier abrupt et caricatural, et un décor lugubre, qui décrit bien la déliquescence de Villevermine et son état de délabrement avancé, les personnages ont des personnalités lisibles, touchantes ou repoussantes. One shot à la différence des deux premiers tomes. C'est un très beau récit d'anticipation qui méle fantastique, merveilleux et rejet de la différence. Une belle histoire.
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VilleVermine, tome 2 : Le garçon aux bestioles

Jacques Peuplier continue a chercher ce que Joshua a enlevé (tome précédent) et qui lui empêche d'entendre les objets.

Dans son périple, Rudy, le garçon des rues et son chat, va l'aider car il veut, lui, sauver les bestioles capturés par Joshua.



Dans la veine du tome précédent, un bon polar original et fantasmagorique.
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Edwin : Le Voyage aux origines

Même si les scientifiques risquent d’être plus taché par l’histoire d’Edwin, cette bande-dessinée s’adresse à tout le monde pour offrir l’histoire d’une quête et d’un voyage vers des terres inconnues qui pourraient offrir bien plus que la découverture des origines de l’humanité…!!
Lien : https://blogleslecturesducha..
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Edwin : Le Voyage aux origines

Ce récit d’apprentissage aux forts accents oniriques, jouissant d’une belle surprise finale, est parfaitement construit et rythmé. Le dessin de Julien Lambert, s’il doit encore s’affirmer pour mieux creuser son propre sillon, est agréable, dynamique et cohérent.
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VilleVermine, tome 3 : Le tombeau du géant

Le diptyque de « VilleVermine » était si enthousiasmant qu’il aurait été dommage qu’il reste sans suite. Heureusement, Julien Lambert s’est attelé à la tâche et nous livre un one-shot intitulé « Le tombeau du géant » qui nous permettra de retrouver notre héros Jacques et sa ville décrépie qu’est VilleVermine. Le tout pèse 86 pages et est publié chez Sarbacane.



Il y a cinquante ans, un géant terrorisa la ville. Pourchassé, il fut abattu. Depuis, chaque année, la fête du géant commémore sa mort. La responsable de cet événement cherche à retrouver le Fendeur, l’âme qui fracassa le crâne du géant. Qui de mieux que Jacques pour accomplir cette tâche, lui qui sait parler aux objets ?



Si le premier diptyque mettait à l’honneur les bestioles et autres insectes, celui-ci se passe dans les égouts. Là encore, Julien Lambert décide de montrer une ville en déshérence, sale. Car c’est toute une société qu’il découvre dans les bas-fonds ainsi que, de façon surprenante, un géant…



Dans ce tome 3, Julien Lambert exploite davantage le pouvoir de son héros. Auparavant, les objets l’aidaient, lui parlaient… Cette foi, le Fendeur a une influence directe sur lui. Sa personnalité est développée. Il n’est pas un simple objet, il est pétri d’orgueil et de soif de sang. Cette caractéristique rend la lecture d’autant plus intéressante.



« VilleVermine » reprend le cocktail des tomes précédents : polar et action. Si les scènes de baston sont bien présentes, elles ne mettent en aucun cas de côté l’aspect enquête. Cette dernière se révèle passionnante et surprenante, avec de vraies révélations originales. Une grande réussite ! Si la première histoire nous montrait une histoire plus « classique » de savant fou, ici, c’est du jamais lu.



Le dessin est toujours au diapason de l’histoire. À la fois original, reconnaissable, simple et riche, le trait de Julien Lambert fait des ravages. Il n’y a aucune économie : les décors sont toujours détaillés, sans jamais gêner la lecture. On pourra signaler que contrairement à la tendance actuelle, l’auteur charge ses pages de cases, petites, ce qui nous permet d’avoir une histoire dense et riche en 86 pages là où la plupart des dessinateurs actuels auraient fait deux tomes de 150 pages. Merci à lui d’avoir pensé à nos bibliothèques surchargées.



Cette nouvelle histoire de « VilleVermine » est une grande réussite. On y retrouve les ingrédients de diptyque sublimés par une histoire originale et la personnalité du Fendeur. Alors, vite : une suite !


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VilleVermine, tome 3 : Le tombeau du géant

J'avais beaucoup apprécié le diptyque des deux premiers tomes.

On retrouve ici notre (anti)héros Jacques Peuplier. Rien que le nom déjà .. Non ? :)

Je n'ai pas envie de raconter l'histoire, de spoiler, loin de là. Car cela se découvre, ce dévore, et on plonge dans cette ambiance. On se régale. Et au final, c'est une bien belle histoire, menée de main de maitre.

Oui il y a un peu de violence. Pas toujours là où on pense d'ailleurs.

Oui ce n'est jamais très joyeux.

Oui cet univers pourrait être encore et encore développé avec moults autres histoires de Jacques.

Et c'est bien là ce que j'attends de cette série !

Je recommande vivement.
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VilleVermine, tome 3 : Le tombeau du géant

Je suis un peu étonnée du contenu de ce 3ème tome. J'attendais autre chose : le secret du don du personnage principal. Il m'avait sembler que c'était l'orientation qui était donné sur la dernière planche du tome 2....

Mais ici c'est une histoire totalement indépendante, et qui contrairement à la première ne m'a pas vraiment convaincue.

Et la série est finie, je vais donc devoir me satisfaire de ce que j'aurai pu y lire
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VilleVermine, tome 2 : Le garçon aux bestioles

Pour moi, ces deux tomes ce sont les révélations de l'année 2019. Je souhaiterai même que Villevermine ait une suite.

Une ville, des gens, des objets qui pensent et parlent (à ceux qui savent les entendre), des voleurs, des mouches plus ou moins magiques, un savant fou et des enfants perdus constituent la matière première de cette belle histoire.

Le dessin est juste, attachant, un peu fou, original.
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VilleVermine, tome 2 : Le garçon aux bestioles

Très chouette BD à la fois poétique, très stylée (le dessin est à la limite de la caricature parfois), frénétique (beaucoup d'action) et loufoque.

Les personnages sont très attachants, avec évidemment ce personnage de Jacques Lambert détective misanthrope qui converse avec les objets et qui perd brutalement son don. il va cherchee à le récupérer à tout prix et au final la rencontre avec un jeune gavroche (l'enfant aux bestioles) va le forcer à sortir de son asocialité.

C'est un univers particulier, dans une cité en ruine ou quasiment (d'où la vermine) où les enfants s'organisent en bande pour survivre, où des savants fous expérimentent leur création.

Vraiment sympa.
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VilleVermine, tome 1 : L'homme aux babioles

VilleVermine est une ville inquiétante et sale où règnent trafiquants, savant halluciné et hommes mouches. Même les gamins des rues sont une sacré bande d'enquiquineurs. Au milieu de tout ce beau monde, un homme fait ses petites affaires. Enfin, il essaye. Jaques Peuplier, solide gaillard taillé à coup de serpe, est à la recherche d'une femme pour le compte d'une famille ô combien douteuse. Il ne craint pas la bagarre et c'est heureux car il n'est pas aidé. Bizarrement et immédiatement ce malabar taciturne nous émeut. Il fait son boulot coûte que coûte tout en vouant un amour inconditionnel aux objets avec lesquels il converse... Un excellent scénario servi par des illustrations aussi cabossée que les personnages! On attend impatiemment la suite!
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VilleVermine, tome 2 : Le garçon aux bestioles



Cette série était dans "mes BD à lire un jour". Et quand je suis tombé dessus, j'ai regardé rapidement et je n'ai pas été emballé. Le fameux premier coup d'œil. Eh oui, il faut bien avoir des critères parfois pour faire des sélections.

Mais voilà, comme je l'avais noté, je ne me souviens même plus pour quelle raison, je me suis dit qu'il fallait certainement que je m'ouvre un peu plus et que je lui laisse une chance.

Allez …

Et au final je suis bien content de l'avoir fait.

On a ici un diptyque très intéressant. Une histoire certes bien spéciale, mais très originale. On s'habitue à ce graphisme, qui n'est certes pas mon préféré, mais avec cette histoire, ça colle assez bien. Ça met une certaine ambiance.

Difficile de parler de ces deux BD, quasi 180 pages d'aventures, de folie(s).

Une sorte de polar dans un monde assez apocalyptique, une ville sans avenir, une ville remplie de vermine, d'où le titre. Et on s'attache à tout ce monde, cet univers, ces personnages.

Bravo pour ce tour de force.

Me reste un tome 3 à lire maintenant .. :)

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VilleVermine, tome 1 : L'homme aux babioles

Une BD qui nous sort de l'ordinaire, tant par son dessin que par son histoire. Un détective spécialiste dans la recherche d'objets qui parle justement aux objets, un gamin des rues qui aime les mouches, une chanteuse fille d'une gangster, et un scientifique fou.
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VilleVermine, tome 3 : Le tombeau du géant

Jacques Peuplier est de retour dans Le Tombeau du Géant ! Et c’est peu dire que cela fait plaisir de retrouver cet enquêteur d’un genre un peu particulier, dans sa cité très particulière : VilleVermine. La spécialité de notre homme ? Suffit de lire sa petite annonce : « Jacques Peuplier retrouve tous vos objets perdus, perdus, volés, oubliés. Méthode unique, résultats garantis ». La méthode unique, idée géniale et centrale de la série, c’est la capacité du héros à parler avec les objets : au coeur du précédent un diptyque – dont le tome1 a remporté le Fauve Polar SNCF 2019 – ce don est toujours bien l’élément moteur de l’intrigue. Il s’agit cette fois pour Peuplier de retrouver un merlin utilisé pour mettre fin aux jours du du dernier géant de la ville, cinquante auparavant, puis ensuite, le ceinturon - boucle de bronze et cuir de rhinocéros – encore à la taille du cadavre du géant… Cette dernière requête émanant directement du petit-fils de Jo le Géant. Un petit-fils qui vit dans les galeries souterraines de VilleVermine, au sein des Fleuvistes, tout une population qui vénère un ancien dieu poisson, et garde férocement le secret… Il en faut plus pour effrayer Peuplier qui va faire éclater bien d’autres vérités enfouies en acceptant cette nouvelle mission…





Quel album !!! J’avais franchement apprécié les deux premiers volumes par leur originalité, par le monde créée par Julien Lambert, par le ton de ses dialogues, par son sens de l’intrigue, son appropriation/hommage à une certaine culture populaire… et bien on retrouve tout cela encore dans ce troisième tome. Il est cette fois question d’autres créatures mythiques, de rites étranges et de croyances populaires, et tout cela fonctionne à merveille. Mais avec une autre dimension, humaine et sensible, en la personne de Sam le Géant, qui souffre d’un mal étrange dont va le délivrer Jacques Peuplier. Un mal… ou autre chose ? Magnifique scénario ! Et cette couverture qui annonce tout, sans qu’on puisse rien deviner. Du grand art !!! Ne ratez vraiment pas cet album paru en début d’année. Il n’est jamais trop tard pour le lire, c’est assurément une des BD de 2022. Pour Bédépolar en tous cas.
Lien : https://bedepolar.blogspot.c..
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