Citations de Jussi Adler-Olsen (1293)
« Écoute, Assad. Tu connais le topo. Vas-y doucement quand même. – OK, chef. Mais au fait c’est qui ce Topo ? – Laisse tomber, Assad, c’est une expression. »
Et Brage-Schmidt ?
Je crois qu’il faut qu’on aille sur place, chef. Il habite à Rungsted.
Pourquoi ?
Parce que sa maison est en train de brûler, alors.
Vous ne savez pas que le dromadaire a deux raisons de lâcher un pet ? » Dieu du ciel, non ! Pas encore une histoire de dromadaires ! « Soit c’est parce qu’il a mangé trop d’herbe, soit c’est pour faire un peu de musique sous le soleil du désert.
c'était toujours ainsi qu'il procédait pour lui assener ses méchancetés et ses ordres. Sournoisement. Par petites touches. Comme on enfile des perles.
Assad n'arriva au travail que vers trois heures. Nettement plus tard qu'on aurait pu s'y attendre de la part d'un homme dont les qualifications étaient aussi modestes et la position aussi exposée. Carl pesa un instant l'utilité d'une remontrance, mais la figure joyeuse et l'enthousiasme d'Assad n'invitaient pas à des reproches.
Le transistor débitait des sons qui ressemblaient à des cris nuptiaux de dauphins accompagnés d'un coeur gospel sortant d'un magnétophone à bandes dont la courroie serait distendue.
Carl secoua la tête. Qu'Isaken aille se faire foutre avec ses conneries. S'amuser avec Rose ! Plutôt aller se faire moine à Bratislava.
Carl n'eut aucun mal à substituer le corps nu de Mona à la mine récalcitrante de Jesper.
Il n'avait jamais eu de choix plus facile à faire de toute sa vie. (p.448)
Elle le fit s'asseoir en face d'elle dans un fauteuil littéralement collé au sien et qui offrait une vue imprenable sur ses paupières lourdes et ses deux seins encore plus lourds encore. Une expérience surréaliste. (p.243)
Dans sa chambre, il savait que son beau-fils exterminait des soldats sur sa Nintendo, bercé par les hurlements de Led Zeppelin, pendant que la zombie qui lui tenait lieu de petite amie, assise sur son lit, criait au monde sa soif de contacts humains en pianotant des SMS sur le clavier de son téléphone. (p.153)
Le choix des modèles de Playmobil dont disposait le magasin de jouets d'Allerod n'était pas mauvais, au contraire, mais leur prix était astronomique. Il se demanda comment ses concitoyens avaient les moyens de mettre des gosses au monde. (p. 326)
Carl fit un effort pour se souvenir que c'était toujours illégal au Danemark d'étrangler ses employés. (p. 172)
Les mots "Département V" figuraient effectivement sur une plaque de cuivre fixée à la porte, mais la porte, dégondée, était appuyée au mur, contre le faisceau des canalisations du chauffage central qui couraient le long d'interminables couloirs du sous-sols.
La vie est un subtil équilibre au bord du précipice des tentations où l'on risque constamment de tomber au moindre faux pas
Il faudra des hommes et des femmes de notre trempe et aussi convaincus que nous le sommes pour décider de l’avenir de notre pays.
Une règle de vie qui avait un prix, mais tant que la tête allait bien, le corps suivait.
Dans la vie, il faut vivre suivant ses convictions.
Il s'était arrêté devant la Danske Bank, où de longues files d'hommes et de femmes bien sapés attendaient leur tour. Les jours de paye, c'était un spectacle courant à Tastrupen à Brondby, et là-bas cela n'aurait rien de surprenant. Mais qu'est ce qui pouvait bien pousser ces bourgeois de la banlieue chic de Copenhague, habitant Charlstenlund, à faire la queue devant une banque ?
C'était à leur personnel de s'occuper de ces tâches prosaïques, non ? Et puis ils avaient la banque en ligne ? Peut-être les jours de paye, ils allaient s'acheter des actions avec leur menue monnaie, comme les clodos de Vesterbro s'achetaient des clopes et des bières ?
Chacun son truc après tout, se dit-il. (p.262)
Carl avait connu un gas comme ça. Né avec le lobe frontal atrophié, il était tout simplement incapable de se mettre en colère. Si le cerveau humain était doté d'une région qui était le siège des émotions et du stress, chez Aalboek elle devait suffisamment avoir l'apparence d'un trou noir. p(208)
Tout flatteur vit au dépens de celuiqui l'écoute.