AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Justine Lévy (368)


Le problème, dans ce genre d'histoire, c'est la rééducation. C'est réapprendre à aimer, à rire, à sentir, à sortir, réapprendre tout, comme une grande brûlée, ou une paralysée, ou l'amnésique de ce film de Hitchcock à qui il avait fallu refaire une mémoire.
Commenter  J’apprécie          1080
Mais peut être qu’on est mieux toute seule ?
Oui on peut dormir en travers du lit, manger des
biscottes toute la nuit, écouter la même chanson en
Boucle cent fois de suite , mais alors plus de caresses ,
Plus de câlins , non , on n’est surement pas mieux ,
Étendre le bras dans le grand lit et ne trouver per-
Sonne , même pas quelqu’un qui m’énerve , même pas
Quelqu’un qui me dégoute , personne , non ce n’est
sûrement pas mieux , moi j’ai besoin qu’on s’occupe
De moi , qu’on m’aime ou qu’on me dégoûte , ou
Qu’on m’énerve ou qu’on me fasse rire , mais aussi
Qu’on me laisse tranquille , de quoi j’ai plus besoin ,
Qu’on s’occupe de moi ou qu’on me laisse tran-
Quille ? 

c’était marrant , avant de discuter avec toi. C’était
Marrant quand j’aimais tout de toi , toi en bloc , t’es
Faiblesse, tes défauts je les aimais aussi tes défauts,
Et j’aimais quand on discutait, j’aimais avoir tort
Contre toi, et raison avec toi, et t’embrasser, et te
Couper la parole pour lancer oh là là tu as la peau
Douce, et jouer au bébé, et jouer à l’adulte, et mettre
un doigt dans ta bouche pendant que tu parlais pour
T’énerver un peu, toucher tes dents, te retrousser le
Nez, te malmener, je t’appartenais, tu m’appartenais,
Tu le sais bien qu’on était comme ca. »
Commenter  J’apprécie          980
Chaque histoire est le brouillon de la prochaine.
Commenter  J’apprécie          870
Et puis la tristesse passera, elle aussi, comme le bonheur, comme la vie, comme les souvenirs qu'on oublie pour moins souffrir.
Commenter  J’apprécie          780
(...) c'est une vraie salope, une fouteuse de merde, une qui chie dans les ventilateurs et regarde l'effet que ça fait
Commenter  J’apprécie          770
Est-ce qu'on peut avoir la nostalgie de ce qui n'a pas été ?
Commenter  J’apprécie          700
Mais quand même: comment est-ce qu'on fait , quand on a si mal, pour avoir l'air si content?
Commenter  J’apprécie          690
Aimer ça ne veut pas dire se ressembler. Aimer ça ne veut pas dire être pareils, se conduire comme des jumeaux, croire qu'on est inséparables. Aimer c'est ne pas avoir peur de se quitter ou de cesser de s'aimer. Aimer c'est accepter de tomber, tout seul, et de se relever, tout seul, je ne savais pas ce que c'est qu'aimer, j'ai l'impression de le savoir aujourd'hui un peu plus.
Commenter  J’apprécie          601
Les hommes ont besoin de quelqu’un qui prenne soin d’eux, les hommes ont besoin d’un ange, d’un coin de paradis, les hommes ont besoin d’une mère, un point c’est tout. Voilà ce que la vie m’a appris. Ils ont besoin d’une mère, et d’un animal de compagnie. 
Commenter  J’apprécie          380
Parfois, des gens que je connais à peine me demande de ses nouvelles. Mais comme je suis méchante, je les torture un peu. Maman ? Elle est morte, je réponds en souriant, froidement, sans ciller, mais comme j'aurais dit maman est au ciné. Elle est morte, je leur répète, en les regardant droit dans les yeux, en les forçant à baisser les leurs, à encaisser. Il n'y a pas de Maman. Il n'y a plus que Maman-est-morte. Sa-mère-est-morte, […] c'est un fait, c'est établi, j'ai les papiers, je peux le prouver. C'est comme ça qu'elle existe, maintenant, maman. Maman-est-morte, c'est le nouveau nom de maman. Et c'est ma façon aussi de mettre une barrière entre eux et moi, entre sa mort et leur pitié sirupeuse, sur-jouée, indécente. Et c'est ma façon, encore, de leur refiler, quand même un bout de ma peine. Même s'ils font semblant, ça fait rien. C'est bien qu'ils la pleurent aussi un peu, qu'ils m'allègent de ce chagrin [...]
Commenter  J’apprécie          380
Tu sais bien que je mens tout le temps, c'est comme ça, […] ça me protège, ça me fait du bien, c'est peut-être quand je mens que je suis le plus sincère [...]
Commenter  J’apprécie          370
Bien sûr, je ne l’aime pas. Je me dis que je ne l’aimerais jamais quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, parce que l’amour est atroce, parce que l’amour cesse toujours un jour et que je ne veux plus vivre, jamais, la mort de l’amour.
Commenter  J’apprécie          360
"J'en ai marre de ce froid en moi. Marre de ne plus avoir chaud ni mal. Marre de passer à coté de la vie, du bonheur, du malheur, des gens, des corrida, de la mort. Merde la fausse vie. Merde le noir, le silence, l'anesthésie, les chats, les jeans. Il a raison, Pablo. Faut arreter de pas vivre. Faut arreter de pas pleurer. Faut arreter la rétention de larmes, ça va me donner de la cellulite dans le visage, à force. Faut que t'arretes d'avoir peur d'etre vivante. Chaque fois que tu mets la radio à fond dans la salle de bains, je sais que tu vas pisser. Faut arreter, Belle du Seigneur. Faut arreter l'amour sublime, les amants beaux et nobles et parfaits. Le matin, on est chiffoné, on a mauvaise haleine, c'est comme ça, faut accepter, c'est ça aussi la vie. La vie c'est qu'un jour je quitterai Pablo, ou Pablo me quittera. Je lui préférerai quelqu'un ou il en aura marre de moi, et ce sera triste mais ca ne sera pas tragique. Et puis la tristesse passera, elle aussi, comme le bonheur, comme la vie, comme les souvenirs qu'on oublie pour moins souffrir ou qu'on mélange avec ceux des autres ou avec ses mensonges. […] La vie est un brouillon finalement. Chaque histoire est le brouillon de la prochaine, on rature, on rature, et quand c'est à peu près propre et sans coquilles, c'est fini, on n'a plus qu'a partir, c'est pour ça que la vie est longue. Rien de grave."
Commenter  J’apprécie          350
On n'avait pas vingt ans, on s'aimait mais on ne savait pas ce que ça voulait dire, on ne savait pas que ça voulait dire qu'on allait souffrir, qu'on allait pleurer et se battre et se faire du mal et avoir envie de mourir, on avait vu les autres mais on n'était pas les autres, on était un miracle, on allait gagner là où Adriane et Solal avaient échoué, on vivait dans l'instant, on ne se posait pas de questions, on ne savait pas qu'un jour l'amour deviendrait un souvenir qui tord le cœur.
Commenter  J’apprécie          340
C'est difficile, le monde dans la gueule. C'est difficile, de bien voir, de bien entendre, de tout sentir, sans filtre.
Commenter  J’apprécie          320
-Moi j'ai pas de bon coté, c'est ça que t'as pas saisi. Je veut être seule, rien attendre, rien espérer, dormir fumer des clopes manger hiberner ne pas penser ne pas réfléchir, laver par terre avec des lingettes Cif, lire des vieux ELLE, des romans que je connais par cœur, souligner toujours les mêmes phrases, regarder la télé boire du lait manger du pain trempé dans du thé et danser, danser toute seule car devant les autres je peux pas, ne pas pleurer; ne pas rire, me faire masser, être caressée, sans réciprocité, inerte, ronronner, m'endormir.
-C'est ça. Comme tes chats quoi. Formidable.
Commenter  J’apprécie          310
Saloperie de vie. Un sale chagrin d'amour et hop ! On devient une petite garce au coeur sec qui regarde méchamment les gens gentils et qui n'est même pas foutue de pleurer à l'enterrement de sa grand-mère.
Commenter  J’apprécie          310
Je déteste le coeur de pierre que je suis devenue.
Commenter  J’apprécie          300
Larguée, quittée, jetée, le choc m'a tchernobylisée.
Commenter  J’apprécie          280
Quand on peut rire de soi on est sauvé.
Commenter  J’apprécie          271



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Justine Lévy Voir plus

Quiz Voir plus

Justine Lévy

Avec qui Justine Lévy est-elle apparentée ?

Marc Lévy
Bernard-Henri Lévy
Andrea Levy
Claude Levi-Strauss

10 questions
44 lecteurs ont répondu
Thème : Justine LévyCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..