Citations de Kae Tempest (188)
SILVER : Je suis une ancienne droguée.
CHESS: Qui ne l'est pas?
Savoir se mettre en question, c'est la marque d'un auteur qui est un cran au-dessus.
Tu es né pour être grand;
tu dois le croire.
Le savoir.
Le puiser
dans les larmes des poètes .
Les gens se remettent à tuer au nom de leur dieu. L’argent nous anéantit. Leur solitude est si totale qu’elle sous-tend chaque amitié.
Notre morale s'apprend toujours par l'expérience
acquise dans ces villes dans toute leur rage et leur ennui, oui -
nos couleurs sont passées et grises
mais nos batailles se jouent malgré tout,
et nous sommes toujours mythiques:
appelez-nous par nos noms.
Nous sommes parfaits dans nos imperfections,
Nous devons garder espoir;
nous devons rester patients -
car lorsqu'ils déterreront le jour présents
ils nous trouveront nous : les nouveaux anciens.
Dehors, personne n'a jamais chanté pour moi.
Les gens se remettent à tuer au nom de leur dieu. L’argent nous anéantit. Leur solitude est si totale qu’elle sous-tend chaque amitié.
"Il sourit et le soleil éclabousse le paysage désolé de son visage, lui donnant la perfection d'une star de cinéma."
Le truc, c'est qu'on se souvient pas des détails, juste des sensations. Je sais que je l'ai connu, mais j'arrive pas à me souvenir comment c'était.
L'apathie, ou la déconnexion, correspond à une absence d'émotion authentique.
J’ai appris, tout au long de ma vie, à accorder une valeur démesurée aux biens matériels, au statut social, à l’adhésion du public. J’ai dû me défaire de cela pour m’habituer à chérir ce qui est immatériel, ce qui n’apporte pas une satisfaction immédiate. Les échanges anecdotiques. L’intimité sincère.
Chacun cherche cette étincelle qui donnera du sens à sa vie. Cette miette de perfection fuyante qui fera peut-être battre leur coeur plus fort.
Devenir une femme, ça demande beaucoup d'efforts, autant d'efforts qu'une ballerine. Tu dois travailler dur. Ce n'est pas de tout repos. Si tu y parviens, cela semblera tout naturel. Mais ce qui nous distingue des danseuses, ma puce, c'est que faire les choses comme il faut ne nous vaudra jamais aucun applaudissement.
Racine est une chorégraphe contemporaine qu’elle adule. Ce n’est jamais à elle qu’on confie les grosses productions. [..]Elle n’est ni célèbre ni tenue en très haute estime par ses pairs. Son travail est souvent plagié par des chorégraphes de sexe masculin au nom plus prestigieux qui s’approprient ses idées.
Chacun cherche cette étincelle qui donnera du sens à sa vie. Cette miette de perfection fuyante qui fera peut-être battre leur cœur plus fort. (p138)
L'hiver posa ses mains solennelles sur la ville et éteignit d'une caresse les couleurs du ciel
Et qu'est-ce que vivre si on n'accepte pas de mourir ?
Les non-dits seront devenus tellement lourds qu'à la fin, même nos engueulades se feront en silence.
Leur collège était un collège normal, avec des histoires de cul, de la drogue et les cas sociaux habituels, des crises d'hystérie et des enguelades épiques. La moitié des gamins n'avaient jamais vu la mer mais tous savaient à quoi ressemblaient un joint.
Ça vous rentre dans la peau. On n'en prend pas conscience tout de suite, seulement quand on regarde ce qu'on a toujours connu, ce qu'on laisse derrière soi, par les vitres de la voiture.