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Citations de Kaouther Adimi (414)


Que vas-tu faire des livres ?
– Le propriétaire veut que je les jette.
– Les jeter ? Tu ne vas pas les jeter. Jeter des livres ? Tu te rends compte de ce que tu dis ?
– Qu’est-ce que je peux faire d’autre ?
– Donne-les, garde-les, peu importe mais ne mets pas des livres à la poubelle. 
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Un livre, ça se touche, ça se sent Il ne faut pas hésiter à corner des pages, à l’abandonner, à y revenir, à le cacher sous l’oreiller…
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... nous nous rendons compte de nos richesses qu'une fois que nous les perdons !
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Kaouther Adimi
Hommage de Jules Roy :
"Charlot fut un peu notre créateur à tous, tout au moins notre médecin accoucheur. (...) Nous fûmes son rêve. C'est là que le sort le trompa injustement, comme se lève une tempête sur une mer calme. A la bourrasque, il tint tête tant qu'il put. Je ne l'entendis jamais protester contre l'injustice ni maudire l'infortune qui l'accablait. Par moments, il m'arrive de me demander si nous avons été assez dignes de lui."
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Leïla murmura :
- C’est la démocratie. On ne peut rien faire.
- Non, maman, ce n’est pas la démocratie. Les islamistes ont très clairement annoncé la couleur : ils veulent prendre le pouvoir par les urnes puis modifier la constitution pour supprimer les urnes.
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Foule de blouses bleues, roses, blanches, jaunes, à carreaux, à rayures, de couleur unie avec un petit détail, courtes, longues. les écoliers rejoignent leur maison, sautent à pieds joints dans les flaques, éclatent de rire, se poursuivent. Ils font comme tous les enfants du monde : profiter du plaisir d'être libérés de l'école le temps de la pause-déjeuner, courir derrière les chiens errants, se poursuivre, le cartable sur le dos.
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- Ce que vous permet l’art, c’est d’avoir le sentiment d’être à la fois éternel et mortel, c’est quelque chose d’effrayant et de douloureux mais aussi un sentiment extraordinaire. Admirer une œuvre, c’est repousser la mort, c’est permettre à la vie de gagner.
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Ils s’installèrent dans la caserne Denfert, rue Satory. Huit cents Nord-Africains et Sénégalais logeaient déjà dans ce bâtiment en piteux état où les vitres des fenêtres étaient brisées, les murs crasseux, les douches condamnées et où il n’y avait qu’un seul robinet d’eau courante pour la toilette de l’ensemble des hommes.
(page 46)
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Les gens pensent que quand on a fait la guerre et qu’on a survécu, c’est terminé. Moi, j’ai fait deux fois la guerre, deux fois je suis rentré chez moi mais je suis plein de poussière et je n’arrive pas à m’en débarrasser. Elle est entrée ²dans ma tête et dans mon cœur. C’est le vent mauvais qui l’apporte, cette fichue poussière qui jamais ne me lâche.
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C’est donc ça être écrivain ? Couper, monter, imaginer des souvenirs ? Prendre les albums photos et fouiller dedans ? Créer une histoire à partir de petits bouts ? Changer les dates, mélanger les événements ? Créer à partir de rien ?
(page 187)
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Sa mère était capable de sentir un mauvais coup à des kilomètres à la ronde. Il se demandait parfois si elle ne lui avait pas mis une puce dans le corps, capable de le géolocaliser, d'analyser la moindre de ses émotions et de lire dans ses pensées. Cette manière qu'elle avait de toujours tout savoir et de connaître chaque détail de sa vie était insupportable.
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Si un seul adulte dans ce pays imaginait trois secondes qu'un petit pouvait échafauder des plans, se battre contre un ordre établi ou quoi que ce soit dans le genre sans être manipulé ou poussé par un grand, voire un gouvernement étranger, les enfants seraient sur écoute, ils seraient suivis, ils seraient arrêtés. On créerait des camps spécialement pour eux.
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Vous serez seul, car il faut être seul pour se perdre et tout voir. Il y a des villes, et celle-ci en fait partie, où toute compagnie est un poids. On s’y ballade comme on divague, les mains dans les poches, le cœur serré. P 10
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Un jour viendra où les pierres elles-mêmes crieront pour la plus grande injustice qui est faite aux hommes de ce pays...

Jean Senac,
Lettre d'un jeune poète algérien à tous ses frères
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« Á travers la grande vitrine des Vraies Richesses, il voit les nuages qui défilent dans les flaques. Cette ville est sinistre sous la pluie. Seuls quelques moineaux brisent la quiétude du matin. Il n’est jamais simple d’être heureux à Alger, même débarrasser une librairie et filer se transforme en épopée ! »
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Les histoires avec les femmes sont la plaie de l'amitié mais sans elles, ah sans elles... rien n'est possible!
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Nous tairons les cauchemars et ferons mine d’ignorer que lorsque le pays tout entier a basculé dans l’horreur, nos yeux, comme ceux de nos parents et de nos grands-parents avant nous, ont changé, car c’est bien ce que vous font les guerres, elles vous altèrent et vous abîment définitivement. Elles s’enchaînent à vos pieds et vous les traînez toute votre vie. Elles vous épouvantent et vous condamnent à vivre en marge des autres. Elles vous forcent à cohabiter, à cheminer avec des démons.
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Un soldat tunisien qui marchait en traînant la jambe depuis qu’il avait pris une balle dans la cuisse en Italie alluma une cigarette et inhala la fumée. Il sourit d’un petit sourire froid et murmura en arabe :
- Ce n’est pas parce qu’on a combattu pour la France et qu’on porte un uniforme français qu’on n’est pas des étrangers, hein ? Ah, les gens sont mauvais partout, c’est moi qui vous le dis !
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… Tu aimes lire ?
– Non… Tu sais, les livres et moi…
– Les livres et toi, quoi ?
– On ne s’aime pas beaucoup.
– Les livres aiment tout le monde, petit crétin
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Vous serez face à une inscription sur une vitrine : Un homme qui lit en vaut deux. Face à l’Histoire, la grande, celle qui a bouleversé le monde, mais aussi la petite, celle d’un homme, Edmond Charlot, qui en 1936, âgé de vingt et un ans, ouvrit la librairie de prêt Les Vraies Richesses. P 11
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