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Citations de Karen Viggers (307)


Mary se retint de lui dire qu'il était important de ne pas oublier de vivre. Jeune, on pense que l'existence n'a pas de fin. Et, quand la vie vous rattrape au tournant, on regrette de ne pas avoir mieux utilisé son temps. Pourtant, à ne jamais perdre la perception du temps qui passe - en quête d'intensité existentielle-, on risque de passer à côté du sens de la vie. Peut-être n'était-il pas plus mal d'avoir vécu comme Mary l'avait fait, au jour le jour. Elle avait tiré le maximum de ce que le sort avait jeté sur son chemin.
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C'était si facile pour elle de chercher l'évasion dans les activités de la vie quotidienne. Les tâches ménagères étaient son bâton de pèlerin. La routine, sa forteresse. Tout le reste s'était figé sous le quadrillage précis de son emploi du temps. Les années passaient, les saisons se succédaient, les enfants grandissaient. Jack et elle, à force de ne plus communiquer, vivaient une trêve permanente d'où étaient bannis la haine comme l'amour. Le règne de l'indifférence. Pour meubler le vide, elle se livrait à la rêverie et cultivait un jardin secret. Certains diraient que c'est une pente dangereuse pour une femme.
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Les périodes de calme avaient une raison d'être. Elles permettaient de recharger les batteries. Car il fallait beaucoup d'énergie pour affronter les épreuves de l'existence.
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Du haut de son grand âge, elle distinguait la maille qui avait sauté dans le tricot de leur vie commune. Elle avait mis des années à comprendre que, si on ne les prononce pas à point nommé, les mots s'effacent pour toujours. Quand elle avait commencé à discerner ce qui n'allait pas dans sa relation avec Jack, le fil avait déjà été rompu. Le vent l'avait emport et tout ce qui restait, c'était du vide.
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J'ai appris à cueillir ces moments de bonheur au fil d'une existence ordinaire. Il s'agit de favoriser un certain état d'esprit imperméable à l'effervescence ambiante. Rien à voir avec l'euphorie que l'on éprouve au Pôle, mais une forme de paix est néanmoins à notre portée.
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Elle avait entendu dire que les enfants étaient comme des boomerangs, ils se réfugiaient chez leurs parents dès que la vie devenait difficile pour eux. Les parents n'arrêtaient pas de les tirer de toutes sortes de mauvais pas en leur fournissant un aide financière.
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Le calme revient dans mon cœur. Ma mère n'est plus, c'est vrai, mais elle habite toujours cet endroit. Ici, elle avait trouvé le bonheur et la paix. Son histoire s'est écrite en ce lieu où la vie l'a modelée, pliée, tordue, à l'instar de ces énormes rochers - elle y a entrepris un voyage de transformation, comme la terre et le ciel, la mer et les vagues. La nature se répétant continuellement.
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Je pose mon menton sur mes genoux et j'entoure mes jambes de mes bras en serrant très fort. Le fait que tout semble si normal me bouleverse. Les arbres, les feuilles frissonnantes, le ciel, les nuages joufflus. Comment est-ce possible? Comment la vie peut-elle continuer comme avant alors que ma mère n'est plus?
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Au fil des ans, ils étaient devenus l'un pour l'autre guère plus que des fantômes, des ombres qui ne faisaient que se frôler, des êtres dépourvus de substance et de réalité. Jack pensait certainement davantage à elle en son absence. Sa place dans le lit. Plus d'assiette toute prête qui l'attend au chaud. La cuisine vide. Personne pour faire la classe aux enfants. La vache attendant à la barrière qu'on veuille bien lui tirer son lait.
Leurs conversations, voilà bien une chose qui ne lui manquerait pas. Remplies de considérations matérielles, elles ne comportaient aucun sujet qui leur tînt à cœur. C'étaient des échanges dénués de chaleur qui ne livraient rien d'eux-mêmes. Ces dernières années, leurs regards se fermaient lorsqu'ils se parlaient. Chacun avait tiré la porte sur sa vie intérieure. Leurs activités étaient devenues leur raison de vivre. Pour Jack, le phare. Pour Mary, son rôle de mère.
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Si seulement elle avait le pouvoir de déterrer ses secrets, d'entendre les histoires qu'il refusait de raconter sur les aborigènes - toutes ces connaissances enfouies dans ses silences. Mais il est mort depuis longtemps, et le passé ne peut renaître. Pourtant, il se rappelle à nous, non? Les conséquences, les châtiments, les remords, les regrets: tout cela ne meurt jamais. Les tentacules de notre passé se glissent par on ne sait quelles circonvolutions jusqu'au cœur de notre présent, et plus loin encore, dans notre avenir. Et il est impossible de revenir en arrière.
Pages 257-258.
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1. recette typique du burger australien : steak haché, cheddar, bacon et tranche d'ananas
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"Tout un monde de routes attend, un univers de choix et de décisions."
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"suivre son désir sans se soucier du qu'en-dira-t-on"
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Le monde se referma sur lui comme une couverture de silence
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Je ne comprends pas ce qui se passe dans un couple quand l'un des deux se trouve là-bas, en Antarctique. C'est comme si l'autre avait un deuxième amour. La glace l'ensorcelle. Je le percevais dans tes e-mails, dans tes superbes descriptions de ce lieu magique. Tu baignais là-dedans avec tous ces gens que je ne connaissais pas. Des gens qui ne comptaient pas pour moi. Mais tu ne pouvais rien partager avec moi... cet attachement pour un endroit qui m'était étranger...
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(p 286) Comment pouvait-elle éprouver tant de chagrin pour cet homme ? Avait-elle donc oublié ce qu’il lui avait infligé ? Léon lui, n’avait pas oublié les bleus, la lumière disparue de son regard. Aujourd’hui encore, tous les après-midi, il consultait sa montre à seize heures trente parce que, avant, c’était l’heure à laquelle il partait du travail pour être là quand son père rentrait, ivre et agressif, prêt à s’en prendre à sa mère.
Je ne peux m'empêcher de rapporter ce que je viens de lire ailleurs :

"Je ne sais pas ce que mon père m'a fait payer, jusqu'à aujourd'hui. Je ne sais pas...", a débuté Adriana Karembeu, visiblement touchée par ces moments difficiles, avant d'ajouter : "Je me souviens que mon père rentrait à 3h45 parce que je savais que ma vie s'arrêtait à cette heure-ci.
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gay a quitté l'île pour le pensionnat peu après ma naissance Il ne revenait que pour les vacances. Jan et lui étaient comme deux étrangers qui nous envahissaient.......
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« Dans une autre rue, elle regarda la télévision à travers une fenêtre avant de comprendre qu’il était aussi triste d’observer les gens de l’extérieur que de l’intérieur. Tant qu’on n’interagissait pas avec d’autres personnes, on restait seul. Cette prise de conscience l’incita à rentrer chez elle. Elle n’avait pas seulement besoin de liberté, elle voulait aussi de la compagnie. »
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Il était fatigué. Il avait trop couru lors du match, ce matin-là. D’un bout à l’autre du terrain. Sans jamais toucher la balle. Sans jamais marquer. Il en avait ras le bol. Les adultes disaient que l’important n’était pas de gagner, mais Max savait que l’important était surtout de ne pas perdre. Il le voyait à la façon dont son père se détournait après le match. Les perdants ne l’intéressaient pas.
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Les deux hommes ne s’aimaient pas. Le père de Leon n’avait jamais passé un coup de fil au vieillard. Une autre relation père-fils tendue, brisée. Le monde en était tout sali.
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