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Critiques de Karen Viggers (508)
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La mémoire des embruns

Le titre m'a attirée, et je n'ai pas regretté. Outre le merveilleux voyage en Tasmanie, c'est la personnalité de cette femme, Mary, qui, sentant venir la fin de sa vie, retourne dans embruns approcher et comprendre son histoire. Sur une île battue par le vent, où elle va vivre seule, malgré l'inquiétude de ses trois enfants, elle se souvient de sa vie amoureuse. Elle va aussi y rencontrer un ami...De merveilleuses descriptions de paysages, et de la faune habitant ce pays fascinant!
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La mémoire des embruns

568p c'était trop pour ce livre même si j'ai apprécié le ton que donne l'auteure au livre.

Il m'avait attiré en lisant lez critiques de mes amis lecteurs notamment à propos du lieu.

J'aime les atmosphères ventées de bord de mer et les conditions rudes que l'héroïne a connu en tant que femme de gardien de phare en Tasmanie.

Néanmoins même si le voyage est beau au travers de la découverte de l'antarctique et des manchots, j'étais lasse des descriptions trop longues sur la nature.

Je lis un roman pas un documentaire.



Après, je reconnais que l'histoire est touchante car le sujet de la vieillesse et de la prise en charge de l'aîné est complexe et bien décrite.

Par contre, et une autre lectrice l'a signalé, le secret n'était pas forcément utile car on le devine rapidement.
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La maison des hautes falaises

Deuxième roman lu de cet auteur australienne après la Mémoire des embruns .



Lex , journaliste de Sydney trouve refuge après un drame familial dans la maison des hautes falaises , une demeure au bord de l'océan dans un coin paumé d'Australie .

L'accueil par les gens du village est plutôt distant mais Lex ne cherche pas à se faire une place , la distance lui convient et ces relations avec Callisto, une jeune femme artiste peintre, malgré une attirance réciproque sont houleuses .



Je dois avouer que cette trame romanesque même bien écrite ne m'a pas emballée, mais à y réfléchir plus profondément : qu'est ce qui fait l'essence d'un roman ? des histoires d'amour, des drames et des secrets et qu'est ce qui fait qu'on aime ou pas : c'est le piment, l'exotisme ou ce qu'il y a autour ...



Ici, c'est la nature et surtout les baleines, elles longent les côtes australiennes lors de leur migration et ont été chassées par les pécheurs australiens dont les descendants portent comme une blessure intime les souvenirs de leurs aïeuls mais comme le découvre Lex en regardant des photos; "c'étaient les traits d'hommes normaux. Des hommes qui luttaient pour survivre à une époque difficile".



Alors il faut savoir conserver ce qu'on trouve de meilleur dans un roman et effacer la bluette ...
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La mémoire des embruns

J'ai beaucoup apprécié ce livre qui m'a transporté littéralement sur l'île de Bruny, en Australie, et en Antarctique dans les pas des personnages. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Mary, en fin de vie et qui souhaite revenir sur l'île où elle a habité avec son mari qui était gardien de phare. En parallèle nous suivons les destins croisés de ses enfants et notamment Tom, un écorché vif qui a subi une grande déception amoureuse et va se reconstruire peu à peu. Un beau roman familial avec des flash-back bien gérés et un bel hymne à la vie et à l'amour.
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La maison des hautes falaises

Le couple de Lex Henderson n'a pas survécu à la perte de leur bébé, décédé de la mort subite du nourrisson. Journaliste radio, il a abandonné son travail et quitté Sydney pour venir se réfugier à Wallaces Point, dans un endroit sauvage face à la mer d'où il observe le ballet fascinant des baleines en migration. Citadin, Lex va se heurter au monde rural et tenter d'en percer les us et coutumes. Callista, une artiste-peintre un peu à part, va attirer son attention mais la jeune femme porte aussi en elle un passé tourmenté. Leur relation va t-elle être pour eux une bouée de sauvetage ou va -t-elle les entraîner dans les fonds de l'océan australien ?



Je dois déjà vous dire avant de commencer que le "roman sentimental", ce n'est pas du tout ma tasse de thé mais ma curiosité de lectrice a été titillée par un article sur l'auteure Karen Viggers, article fait par une des bibliothécaires de ma médiathèque locale, sur leur site internet. Les regrets ne seront pas au rendez-vous tant le dépaysement fut beau. J'ai été littéralement transportée dans ce petit coin d'Australie battu par les flots, bercée par l'écriture de l'auteure qui sait se faire alternativement douceur ou violence, pour nous faire partager les beautés et les dangers de ces paysages qu'elle connait bien. Son talent s'exerce également dans la description de ses personnages, que ce soit dans l'art plus général de croquer ces villageois, leur curiosité et leur crainte face à l'étranger, leurs querelles intestines et leurs rites à respecter pour entrer dans la communauté, ou dans le détail plus intime des sentiments éprouvés par Lex et Callista. Karen Viggers nous dépeint deux êtres tiraillés entre le désir d'avancer dans leur vie et le sentiment de culpabilité qui les relie à leur douloureux passé respectif. Et face à eux, la Nature dans toute sa splendeur, aussi majestueuse qu'elle peut être destructrice. Pourra-t-elle être le remède de leur guérison ?

Avec ce titre, l'auteure se pose en ardente protectrice de la faune en nous faisant l'historique de la chasse à la baleine. Pleinement tolérée lorsqu'elle consistait à une époque en une pratique artisanale nécessaire à la survie de la famille, elle doit être bannie pratiquée de façon industrielle pour d'obscures raisons mercantiles. Elle insiste également sur le fait que face à cette Nature, l'homme doit rester humble en admettant qu'il ne peut pas tout maitriser. En fin de roman, la tentative de sauvetage de cette baleine échouée en est la cruelle illustration.



Ce livre fut vraiment une belle surprise. Je lui accorde un 18/20. S'il n'obtient pas la note maximale, c'est simplement dû à l'aspect trop sentimental pour moi (évidemment). Je déplore certaines longueurs dans les multiples hésitations de Callista notamment. J'ai cependant hâte de découvrir les autres titres de cette auteure.
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La maison des hautes falaises

Karen Viggers et ses terres australes.

Quand je vois son nom, je sais que je vais voyager même si je ne mets jamais les pieds en Australie.

En effet, même si ce n'est pas la seule auteure de ce lointain pays qui nous fasse rêver et que je lis régulièrement, celle-ci est vraiment dans un thème précis : le premier en Tasmanie et la vie dans les phares, ici ce sont les baleines qui sont à l'honneur et j'avoue que parfois, les embruns sont là et le chant des baleines bien troublant.

Ceci dit, ne vous fiez pas à la 4ème de couverture car si je n'avais pas connu l'auteure, je n'aurais pas acquis ce livre.

On sait déjà que Lex et Callista vont tomber amoureux malgré leurs complexités respectives.

Et puis quand on commence la lecture, ils sont rapidement en scène alors que va t-il se passer pendant les 400 autres pages..

Comme je le disais, le voyage et l'étude des cétacés sont de la partie ainsi que bien sûr la vie des personnages entourant nos deux handicapés de la vie ce qui nous amène vers la fin sans parachutage.

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La mémoire des embruns



Trouvé dans une boîte à livres, ce roman m’a attiré par son exotisme : la Tasmanie et l’Antarctique, par ces temps de canicule ça peut être sympa ! Sans compter la critique enthousiaste en 4 e de couverture : «  Absolument sublime. Un des cinq livres de l’année » , rien que ça ! ( Gérard Collard, LCI)



Bon alors, que dire de ce roman de presque 570 pages …

Le sujet d’abord : Mary, 77 ans, sait qu’il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre et veut les passer sur l’île de Bruny, une île de Tasmanie balayée par les vents où elle a vécu et élevé ses trois enfants auprès de son mari gardien du phare. Un dernier séjour en forme de pèlerinage que nous suivons tout au long du roman , parallèlement à l’histoire de son dernier fils, Tom, toujours pas remis de son long séjour, il y a dix ans, sur une base antarctique qui lui a coûté son couple.



L’intérêt du livre réside évidemment dans la description de magnifiques paysages et de la faune sauvage de Tasmanie : les aigrettes à face blanche et les goélands géants, les puffins fuligineux, le meliphage à calotte fauve…Karen Viggers est vétérinaire, spécialiste de la faune sauvage, elle sait de quoi elle parle ! Même chose pour l’Antarctique, où l’on découvre ( avec un peu d’effarement quand même quant aux relations humaines !) la vie au quotidien d’une base , le travail des «  hivernants » ( deux étés et un hiver sur la base) ou « estivants », la nature sublime et la faune exotique que Karen Viggers connaît, la aussi, parfaitement.



Un cadre dépaysant donc, une nature très présente et qui décoiffe …mais sur 570 pages , c’est quand même un peu longuet et répétitif , d’autant que l’écriture est assez plate et l’histoire en elle-même ne présente pas grand intérêt.

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La mémoire des embruns

Franchement, je me suis passablement ennuyée dans cette histoire de famille. Les personnages qui la peuplent sont falots, l'écriture plate et la construction boiteuse.

Un récit à deux voix, celle de la matriarche Mary, malade et ancrée dans le passé et celle de son fils Tom, qui vit plutôt au jour le jour. Le début s'avérait pourtant prometteur avec l'arrivée d'un mystérieux étranger porteur d'une lettre embarrassante, mais le choix d'une narration duelle n'a pas fonctionné ici. Et que dire de l'absence de style littéraire! Entre les sempiternelles descriptions des nuages, de la mer et des oiseaux, rien n'est venu donner du tonus à l'intrigue, dont j'ai deviné les ressorts bien avant la fin. Grosse déception, mise à part la découverte d'un coin du globe méconnu, l'île de Tasmanie.

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Le murmure du vent

C'est le 3ème roman de Karen Viggers que je lis et celui-ci traînait dans ma PAL depuis un petit moment (2017 !).

Ce roman ressemble beaucoup au précédent, l'auteure dresse deux beaux portraits de femmes abîmées par la vie et rend hommage à la nature sauvage de l'Australie en abordant cette fois-ci le problème de la gestion des populations des kangourous et de la question de l'abattage (évidemment, ce livre a été écrit bien avant les terribles incendies de ces dernières semaines qui ont décimé des dizaines de milliers d'animaux).

Une lecture sans surprise mais agréable.
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Le bruissement des feuilles

Livre à plusieurs facettes. Qui met bien en lumière les ressorts de notre humanité, avec ses laideurs, et parfois de la beauté. Un beau manifeste qui traite de la disparition des espèces animales et végétales, de la maltraitance, des violences conjugales, de la misère sociale, de la lecture, du sport, et peut-être que d'autres lecteurs y trouveront d'autres thèmes, tant ce livre fourmille de sujets, tout en sachant titiller l'attention du lecteur, pour le garder jusqu'à la fin. Si je disais un seul mot pour définir ce texte : ADMIRABLE. Et bien sûr, je vais lire d'autres livres de cet auteur. Pour moi une des plus belle découverte de cette année.



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La mémoire des embruns

Complètement dépaysée.

On suit avec passion la fin de vie d'une vieille dame gardienne de phare sur une île,originale et courageuse.

On vit sa vie d'avant, on suit les difficultés à revivre de Tom, le fils qui a fait une campagne dans l'antarctique et on se demande ce que contient une mystérieuse lettre qu'elle cache.
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Le murmure du vent

" Et à présent il est penché sur l'animal qu'il a renversé parce qu'il conduisait trop vite .

_ Elle va s'en tirer ? demande-t-il plein d'espoir .

Abby est sidérée . Il s'attend vraiment à ce que le kangourou se relève et s'en aille en bondissant gaiement dans la nuit ?

Elle se refuse à lui cacher la triste vérité .

_ Non .

Il tourne vers elle un visage consterné .

_ Non ?

_ Elle a les jambes cassées .

_ Une fracture , ça se répare .

_ Pas une fracture de jambe arrière de kangourou .

Peut-être , à la rigueur , celle d'un joey . Mais pas chez un adulte .

_ On n'a qu'à appeler un véto .

Elle fait signe que non .

_ Personne ne viendra . Pa à cette heure. Ils vous diront de l'abattre .

_ Qu'allez-vous faire , alors ?

Ainsi , il lui refile la responsabilité ! Maintenant , c'est son problème à elle . "



La relation entre Abby , une biologiste qui étudie le comportement des kangourous , et Cameron , journaliste , commence très mal après cet horrible accident .



Directement , l'attitude de celui-ci m'a révoltée : j'aime les gens qui s'acquittent de leurs devoirs !



Je n'ai pas réussi à comprendre comment Abby , avec un passé troublé par le suicide de sa mère , donc très sensible , puisse s'éprendre d'un irresponsable bien qu'il soit tendre et très sensuel .

Mais seul , c'est seul .

Et puis ,Daphne , cette vieille dame aux souvenirs douloureux va l'influencer : elles vont partager leurs secrets .



La force de ce livre , je l'a trouvée dans les descriptions très imagées des Monts Brindabella et du Bush où

l'auteure me guidait , tel un cameraman à travers le sol aride du Sud-Est de l'Australie .

On sent combien tous les thèmes abordés lui tiennent à coeur : l'arrivée des Blancs sur les terres aborigènes , l'amitié intergénérationnelle , et surtout l'abattage des kangourous , tellement nombreux et nuisibles alors pour la biodiversité .



Toute jeune , je désirais pouvoir séjourner dans cette immensité , mystérieuse et peuplée d'animaux étranges .

Je suppose que cette passion , restée quelque part dans un tiroir de mon inconscient , m'a stimulée à connaître plus encore le pays .

Malheureusement , j'ai ressenti peu d'empathie pour les personnages : combien de fois , j'ai posé ce livre et posé encore !

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La mémoire des embruns



A t’on le droit de choisir sa fin de vie ?

Contre l’avis de sa fille qui ne l’aime pas beaucoup et voudrait la mettre en maison médicalisée pour sa sécurité mais surtout pour ne plus avoir à y penser, une dame âgée de 77 ans et malade choisit de quitter sa maison pour retourner vivre sur l’île de Bruny (Tasmanie) où elle a vécu heureuse avec son mari aujourd’hui décédé qui y était gardien de phare.

La visite d’un homme surgi de son passé a un peu précipité les choses, sur cette île venteuse et austère, elle veut repenser à sa vie et au secret qu’elle contient.

Le secret n’est pas très difficile à deviner mais l’intérêt du livre n’est pas là. Il est plutôt dans la répercussion de nos choix de vie sur notre entourage, qu’il s’agisse de vivre sur une petite île sans beaucoup d’enfants et donc sans école, de choisir un métier de passion ou une fin de vie.

Mary a eu trois enfants, tous différents mais un des trois parle à la première personne lorsqu’il est question de lui tandis que le reste du livre est vu du point de vue de l’auteur.



Je ne qualifierais pas ce livre de chef d’oeuvre mais je trouve qu’avec la réflexion sur le couple et celle sur la mort des parents il permet de se poser quelques questions.



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Le bruissement des feuilles

Un très beau roman que j'ai dévoré. Encore une fois, Karen Viggers sait nous enchanter avec sa magie des mots. Elle sait nous transporter dans la belle région de Tasmanie où les forêts semblent magnifiques.

On sent une auteure proche de la nature, des animaux, on la sent sensible à l'environnement. Loin d'être lourd, elle sait à travers ses personnages faire passer son message : la nature est belle, apaisante, il faut la protéger.

J'ai beaucoup aimé les personnages de l'histoire. Ils ont tous quelque chose de touchant.

Il y a d'abord Léon qui s'éloigne de sa famille et décide de s'installer dans une nouvelle ville. Son intégration est difficile malgré tous les efforts qu'il fait. La relation qu'il entretient avec son grand-père est très belle. Avec ses parents, on touche le thème des violences conjugales qui est aussi très bien abordé. Enfin, il y a son amitié avec Max, le petit voisin qui est complexé et harcelé. Encore une fois, le sujet est bien traité.

Enfin, il y a le personnage de Miki, une jeune fille sensible, généreuse qui subit la tyrannie de son frère. Sous prétexte qu'elle est sous sa tutelle, il l'enferme dès qu'il s'absente.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Il y a deux scènes fortes, je dirais même haletantes, dans ce roman qui relancent encore davantage la lecture.

Je conseille très fortement ce roman.
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Le bruissement des feuilles

Si on ne me l'avait pas recommandé, je n'aurais pas choisi ce roman, et en fait j'ai passé un agréable moment de lecture. Pas bouleversant, j'ai trouvé les personnages un peu monobloc, mais suffisamment plaisant pour en garder un bon souvenir.

Et puis, moi qui ne connais rien aux paysages de l'Océanie en général et de cette région en particulier, j'ai trouvé les balades dans les montagnes et la forêt très dépaysantes, la meilleure partie du roman!

De quoi ça parle? Et bien, de plein de choses, de maltraitance, d'écologie, de l'ambiance des petites villes, de chiens, de sport....

Tout commence par l'arrivée dans la petite ville de Léon, garde forestier, dans une ville de bûcherons. Et il a bien du mal à s'y intégrer, bien que ce soit l'occasion de renouer le contact avec son grand-père à la maison de retraite du coin, de construire une nouvelle vie et même de prendre un chien! Il y rencontrera nos deux autres personnages principaux, un petit garçon maltraité par un plus grand, et par son père, et jeune femme exploitée par son frère et plus ou moins coupée du monde. Rien de très drôle à tout cela, mais il y a la forêt, les aigles, les vieux arbres.....

Ce n'est pas bouleversant, mais ça se laisse lire quand on a envie de quelque chose d'un peu facile
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Le murmure du vent

Déçue peut être parce que c'est le troisième....Assez de l'Australie ou plutôt assez des colons quels qu'ils soient et où qu'ils soient.

Certains colonisent des pays, des régions, des villages, des routes mais que leur arrivent-ils ? Comment en arrive t-on là ? La peur peut être .

Abby aura peur tout le temps : peur d'affronter son passé et son présent et c'est une vieille dame rencontrée par hasard qui devra faire la paix avec une aborigène du même âge en s'excusant pour ses aînés des dégâts occasionnés par eux. Et c'est grâce à ces témoignages qu'Abby arrivera à accepter son quotidien de biologiste et de femme qui peut aimer et recevoir de l'amour en retour.

La destruction de troupeaux de kangourous est bien difficile à lire....
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La maison des hautes falaises

Ah ! Un livre de Karen Viggers!

C'est une évasion assurée vers l'Australie, et des descriptions à couper le souffle.

C'est l'assurance d'un voyage à la découverte de l'âme humaine, de ses souffrances et de sa quête d'amour.

C'est , ici, la rencontre entre deux êtres blessés, envahis de souvenirs et de désespoir.

Un beau livre, une écriture qui me touche.
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Le bruissement des feuilles

C'est l'histoire de Miki, une jeune fille tellement recluse et dominée par son frère Kurt, que l'on ne peut qu'avoir envie de la prendre par la main et de l'emmener loin de son piteux fast food, loin de l'odeur des frites et des sordides conversations de fin de matches, lorsque les hommes n'en finissent pas de boire.

C'est l'histoire de Leon, le forestier, arrivé dans une petite ville de bûcherons, le doux Leon aux cheveux roux, en butte aux moqueries et à la cruauté des autres.

C'est l'histoire de Max, le petit gars au coeur simple, dix ans et déjà sur ses épaules la souffrance de sa mère, les secrets infligés par les grands.

Dans cette petite ville tout s'apprend et se sait, et Mika avec Leon nous fait entrer au coeur de la forêt d'eucalyptus menacée par l'homme. Karen Viggers offre au lecteur des descriptions à couper le souffle, un ode à la nature.
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La mémoire des embruns

Mary veut retourner sur l’ile Bruny pour y finir sa vie. Elle paie Léon, le garde forestier pour qu’il lui rende visite tous les jours.

Je retrouve Léon, qui vit toujours chez ses parents, afin de protéger sa mère contre les violences du père. Thème déjà présent dans le livre lu précédemment.

L’histoire est assez lente à démarrer. On retrouve les paysages et les lieux déjà visités dans le livre « le bruissement des feuilles » que j’avais particulièrement apprécié.

La décision de Mary de retourner sur l’ile Bruny, est pour elle comme un pèlerinage. Rien ni personne, ne peut s’opposer à sa décision. Les souvenirs, tout ce qui a fait le sel de sa vie, remontent à la surface, amour, enfant, mariage, et surtout un lourd secret qu’elle ne veut pas emporter dans la tombe. Le traitement du thème sur la fin de vie est émouvant. Et en définitive voilà un livre qui se lit bien.

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Le bruissement des feuilles

Nom d'une feuille de vigne mal positionnée ! Je sais pas vous, mais moi, ce petit printemps qui peine à s'installer, ça me donne des envies de balades en forêt. Alors quand on m'a proposé de partir en Tasmanie à travers les pages du nouveau roman de l'australienne Karen Viggers, Le Bruissement des feuilles, je n'ai pas pu résister.



Grâce à cette autrice, qui est par ailleurs vétérinaire, j'ai découvert que le diable de Tasmanie était en réalité un animal beaucoup plus mignon que cet affreux jojo de Taz, et même une espèce protégée que s'efforce de défendre le personnage de Miki, 17 ans, enfermée par son frère Kurt dans leur restaurant, quelques années après le décès de leurs parents dans un incendie. Son échappatoire ? Une sortie hebdomadaire dans la forêt, toujours sous la garde de Kurt cependant, qui semble bien lui cacher des choses. Dans cette même région, Léon, jeune garde-forestier, tente de démarrer une nouvelle vie, à contrecourant des hommes de sa famille et de la communauté dans laquelle il s'installe, bûcherons de père en fils.



Après une mise en place un peu longuette, me voilà donc transportée dans des vies à plus de 17 000 kilomètres de la mienne. 17 000 kilomètres, et pourtant, de nombreux sujets qui ne me sont pas inconnus, à commencer par la surexploitation des forêts et la phallocratie. Vous l'aurez compris, Le Bruissement des feuilles susurre l'histoire éternelle de l'inextinguible soif de pouvoir de l'h(H?)omme. Et puis, à côté de cette thématique universelle, des découvertes locales : l'habitude de glisser une tranche d'ananas dans les burgers, la vegemite – qui est à l'Australie ce que la marmite est à la Grande-Bretagne –, et surtout le footy, variante australienne du football.



Le point fort de ce roman ? Sa toile de fond, tissée d'une faune et d'une flore extraordinaires. Eucalyptus, wallabies, acacias, perruches, fougères et bien sûr diables de Tasmanie : dépaysement garanti ! Malheureusement, cela n'a pas suffi à me faire tomber sous le charme de la plume de Karen Viggers. Si quelques passages bénéficient d'un rythme maîtrisé, le style assez passe-partout – sans être désagréable – ne pétrit pas suffisamment une matière première qui était pourtant très prometteuse. Le manichéisme des personnages et les leçons morales un peu faciles ne font pas raisonner le message fort que souhaite faire transmettre l'autrice (me semble-t-il) : l'importance capitale du respect de la nature et des femmes. J'ai même été gênée par l'immobilisme ou les temps de réaction très longs des protagonistes face à des violences physiques ou psychologiques avérées.



Une ode à la liberté en demi-teinte, donc. La rencontre avec Karen Viggers ne s'est pas faite... une prochaine fois peut-être ?
Lien : https://www.chezlaurette.org..
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