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Critiques de Kate McAlistair (156)
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Le palais des mille vents, tome 2 : Les nui..

l n’y a pas meilleure période que l’hiver pour se plonger dans la dernière saga de Kate McAlistair : Le Palais des mille vents. Le second tome, Les nuits de Saint-Pétersbourg est sorti au mois d’octobre aux éditions de l’Archipel. Heureusement, l’attente ne fut pas trop longue – j’ai une mémoire courte et j’ai très souvent du mal à me souvenir des tomes précédents- et je me suis plongée sans attendre dans cette seconde partie.



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Résumé de l’éditeur



John et Maura, jeune couple de scientifiques, sont à la recherche, près de Saint-Pétersbourg, d’une relique de grande valeur ayant appartenu à Genis Khan. le père de Maura, un officier irlandais, poursuit le même but.



Celui-ci n’a jamais accepté que sa fille se marie avec un Anglais sans son consentement. Désireux de se débarrasser de son gendre, il le dénonce au tsar comme espion. John est contraint de fuir avec sa femme et leur fils nouveau-né alors que s’annonce une violente tempête de neige.



Le lendemain, à l’aube, la princesse Iéléna Vatchenko découvre sur ses terres un nourrisson épargné par la neige et les loups. Persuadée qu’il est la réincarnation du bébé qu’elle vient de perdre, elle le prend avec elle.



Vassili, son époux, craignant de la voir sombrer dans la folie, accepte d’élever l’orphelin aux côtés de leur enfant comme son propre fils. Par amour, il va préserver le secret de ces jumeaux, quitte à défier son cousin le tsar, sa terrible police secrète et même cet étrange officier irlandais venu réclamer un carnet à dessins convoité tant par la Russie que par l’Empire britannique…



❅❅❅



Ce second tome est une vraie réussite, je ne m’attendais pas à ce que le roman présente de nouveaux personnages si rapidement. Mais je suis tombée sous le charme dès les premières pages en compagnie de la famille Vatchenko. Tout dans l’intrigue nous donne envie de savourer chaque chapitre et de reposer notre livre afin qu’il en reste encore un peu pour le lendemain. Malheureusement, j’ai craqué et j’ai dévoré le roman en trois jours…



Kate McAlistair nous emporte dans le froid de la Russie, et grâce à cette plume envoutante on se laisse guider, on pose nos valises dans la demeure des Vatchenko et on s’y sent bien. Les intrigues nous tiennent en alerte, on veut que tout se passe au mieux pour cette famille qui se remet tout juste de la perte d’un enfant mais on sait que les choses vont prendre un tournant dramatique. Dans un chapitre, un jour ou plusieurs années, l’autrice nous tient en haleine jusqu’à la toute dernière page.



Le temps s’arrête, on évolue aux côtés des différents personnages de l’histoire, Iéléna, Vassili, les jumeaux et surtout Nicolaï, ce jeune domestique à l’avenir prometteur. Drames, intrigues politiques et un peu de romance tout de même, tout est présent dans ce second tome pour passer un très bon moment et surtout pour nous donner envie de lire la suite !



J’ai découvert la plume de Kate McAlistair grâce à cette nouvelle saga que je vous conseille fortement et je vais sans aucun doute me plonger dans les autres écrits de l’autrice.



Un grand merci à Kate McAlistair pour sa petite dédicace et aux éditions de l’Archipel qui nous permettent de voyager même par temps de pluie.



Bonne lecture,
Lien : https://leschasseusesdelivre..
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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

Dernière lecture audio termiaudible et j'ai été totalement embarquée! La plume de l'autrice est très immersives et nous fait voyager entre la Russie et l'Inde sans aucune difficulté. L'histoire de Morgan m'a touchée et j'ai aimé le voir grandir et s'affirmer au fil du roman. Ses relations avec Maura et Chali sont très bien présentées et ma curiosité sur leur issue m'a fait hâter mon écoute pour en savoir davantage. Ce côté romance n'eclipse pas du tout le côté historique qui reste très présent et j'ai apprécié.

De plus j'ai trouvé que l'acteur qui lit ce roman avait une voix qui se mariait très bien avec le récit et c'était vraiment plaisant, j'ai trouvé que ça rajoutait un côté réel à l'histoire comme si on nous contait des faits passés.
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Le palais des mille vents, tome 2 : Les nui..

John et Maura viennent de se faire assassiner dans une embuscade, ordonnée par le père de Maura, qui n'a jamais accepté que sa fille se marie avec un anglais et pour prendre d'un carnet de dessins précieux qu'elle détenait. Le seul rescapé est leur nourrisson de quelques jours, William.

La princesse Iéléna Vatchenko vient de perdre un de ses jumeaux, quelques heures après sa naissance. Cette perte est pour elle, un choc et décide de prendre un cheval pour s'oublier en cavalant jusqu'à la mer. En cours de route, dans la forêt, alertés par ses chiens, elle découvre une scène de crime. Dans les couvertures, elle trouve un nourrisson rescapé, tant de ce massacre, que des loups. Elle décide de le ramener au palais et de l'adopter, en remplacement de son fils décédé. Malgré quelques réticences, son mari Vassili décide à son tour d'adopter cet enfant orphelin mais un secret qui ne devra pas sortir du palais.

Les années passent, mais Iéléna connaîtra nombre de malheurs ... Alors qu'elle pense couler des jours heureux avec son mari et ses jumeaux, des gens mesquins feront en sorte de briser cette belle famille.



Le tome 2 de la trilogie "Le Palais des Mille Vents" est très surprenant. Alors que l'on pense retrouver tous les personnages que nous avons quitté dans le tome 1, Kate McAlistair nous invite à découvrir de nouveaux protagonistes et ainsi une nouvelle histoire. Pourtant, le début et la fin, nous rappelle heureusement le fil conducteur de cette histoire passionnante où l'on retrouve nombre de rebondissements et la passion de l'autrice pour la nature et les animaux. Ce roman nous invite à découvrir la Russie de la haute bourgeoisie du 19ème siècle, mais plus du côté rural que citadin. En le refermant, je n'ai qu'une seule hâte, découvrir la suite. Encore une fois, Kate McAlistair signe un roman addictif, pleins de surprises et de découvertes. A lire, bien évidement.
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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

Je ne vais pas tourner autour du pot et j'annonce que ce premier tome fut un immense coup de coeur, j'ose exprimer le plus vif regret de ne pas m'y être plongée plus tôt. Il y a bien longtemps que je n'ai pas lu une si belle histoire où Kate McAlistair s'est appliquée à me faire voyager de Lahore au Pendjab, dans l'Himalaya, m'arrêtant au passage à Orenbourg en Russie.



L'auteure n'a rien laissé au hasard et tout y est magnifiquement décrit. Elle m'a permis d'accompagner Morgan dans sa fuite à travers les montagnes souffrant des mêmes conditions difficiles, la soif, la faim et surtout le froid. De voyager à cheval ou à dos de chameau pendant des semaines au coeur de l'immensité des steppes de l'Asie Centrale. Tout au long de ma lecture, le mot "richesse" s'est imposé pour ne plus me quitter : richesse du contexte historique, richesse des décors, richesse des us et coutumes des tribus nomades.



Comme je suis mélomane, je n'ai pu m'empêcher de réécouter le poème symphonique "Dans les steppes de l'Asie Centrale" composé par Alexandre Borodine et qui colle parfaitement au décor né de la plume de Kate McAlistair. Une invitation au voyage de toute beauté que j'ai énormément appréciée, bravo à l'auteure.
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Le palais des mille vents, tome 2 : Les nui..

Aujourd'hui, je viens vous parler du livre Le palais des mille vents tome 2 Les nuits de Saint-Petersbourg de Kate McAlistair.



J'avais bien aimé le premier tome même si je m'étais parfois perdue par manque de concentration. Pour ce second tome, je suis tout de suite rentrée dans l'histoire que j'ai adoré. Nous retrouvons brièvement certains personnages mais les livres peuvent tout de même se lire indépendamment.



En 1848, John et Maura voyagent près de Saint-Petersbourg à la recherche d'une relique très précieuse.

La princesse Iéléna vient d'accoucher de jumeaux. Lors d'une sortie dans ses bois, elle découvre un bébé emmitouflé à cause de la neige, avec personne pour prendre soin de lui. Elle pense alors qu'il s'agit de la réincarnation de l'un de ses fils décédé peu de temps avant.



J'ai eu un coup de coeur pour le personnage d'Iéléna, cette femme à la fois courageuse et douce qui doit faire face à de nombreux obstacles pour trouver le bonheur.

La relation qu'elle entretient avec ses fils m'a énormément touchée. J'ai même eu à plusieurs reprises les larmes aux bords des yeux. Cet amour inconditionnel d'une mère qui ferait tout pour protéger ses enfants n'a pu que toucher mon coeur de maman ❤️

Nous suivons la vie de cette famille sur une dizaine d'années. J'ai aimé voir grandir les jumeaux Viktor et Alekseï et voir les personnages évoluer.



Je ne vous en direz pas plus de peur de vous spoiler mais ce qui est sûr, c'est que je ne peux que vous conseiller de lire cette pépite 🥰



Un roman aliant voyage, secrets de famille, politique et amour en plein coeur de la Russie ❄️

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Le palais des mille vents, tome 2 : Les nui..

Pouvant être lu indépendamment du tome un, cette lecture a été pour moi un pur bonheur. Dépaysement garanti ! L’écriture très visuelle de l’auteur nous entraîne en Russie où l’on suit les personnages sur une dizaine d’années à partir de 1848. Le contexte historique est richement exploité (on sent que Kate McAlistair s’est bien renseignée), les traditions sont bien expliquées (notamment en termes d’héritage, de quotidien des riches et de leurs moujiks), la nature, la famille, la vie tout simplement ont une place extraordinaire dans ce roman. Le récit mêle habilement espionnage, aventure, amour, drame, secrets de famille, magouilles politiques, conflits de pouvoirs autour d’individus intéressants, dont la princesse Iéléna principalement attachante dans ses forces et ses faiblesses.

Dans une belle demeure, Iéléna et son mari, Vassili, vivent heureux. Elle vient de mettre au monde des jumeaux, deux beaux garçons : Viktor et Alekseï. Mais, peu de temps après la naissance, un des deux chérubins est retrouvé mort dans son berceau. La jeune mère sombre, entre folie et désespoir, plus rien ne la tient debout. Elle part avec son cheval, pour hurler sa douleur jusqu’à ne plus sentir sa voix, pour évacuer sa peine et l’horreur de cette absence qu’elle ne supporte pas. Lors de sa fuite, elle tombe sur une troïka accidentée où le cocher ainsi que le jeune couple qu’il transportait, ont été sauvagement assassinés. Dans les couvertures, un bébé épargné car les malfrats ne l’ont pas vu. Et si c’était un signe du ciel pense aussitôt Iéléna ? Elle ramène le tout petit dans son foyer, met son époux dans la confidence. Ce petit être va prendre la place de celui qui est parti trop tôt. Tous les moujiks, fidèles à ces deus amoureux qui les considèrent non pas comme des esclaves, mais bien des personnes à part entière, tous jurent qu’ils garderont le secret. Leurs maîtres sont des personnes exceptionnelles et ils entendent bien prouver leur fidélité en respectant ce pacte. Parmi eux Pavel et son fils Nicolaï qu’il élève seul depuis le décès de sa femme. Pavel qui donnerait sa vie pour ses maîtres. Son fils sera plus particulièrement destiné à accompagner les jumeaux, à grandir avec eux.

Mais qui est ce bambin qui fait irruption dans leur vie ? Il s’avère qu’il est l’enfant de ceux qui ont été tués. Puisqu’il a échappé au crime et qu’il est, semble-t-il, sans famille autant prendre soin de lui malgré ses origines anglaises comme le montrent des papiers officiels retrouvés dans le véhicule abandonné. Il vaut mieux que rien ne se sache, d’autant plus qu’à l’époque les relations sont plus que tendues entre la Russie et l’Angleterre (elles donneront lieu à la guerre de Crimée).

Est-ce que les jours vont continuer de s’écouler heureux ? Ce serait sans compter sur le frère de Vassili, d’une jalousie maladive et prêt à toutes les fourberies pour obtenir la moitié du domaine.

Cette histoire m’a enthousiasmée, on rentre immédiatement dedans (même sans avoir lu le tome précédent), on prend fait et cause pour la princesse, on veut qu’elle soit heureuse et on est révolté lorsqu’elle est malheureuse, on serre les poings ou on sourit avec elle. De plus, les paysages, les scènes sont magnifiquement décrits, je voudrais bien une série inspirée du palais des mille vents. Le vocabulaire est adapté avec quelques mots en russe, ce qui apporte une touche exotique. J’ai apprécié tout ce qui est présenté autour de l’élevage des barzoïs, là aussi, Kate McAlistair a dû se documenter. L’écriture et le style sont prenants, fluides, plaisants et surtout captivants. Il y a du rythme, c’est passionnant ! Je n’arrivais pas à me détacher du livre !

NB pour l’auteur : j’ai suivi votre conseil (page 161), je suis allée admirer une lezginka !


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

Aujourd'hui, je viens vous parler du livre Le palais des mille vents de Kate McAlistair.



En 1838, Morgan né d'une mère hindoue et d'un père irlandais, fait la rencontre de Chali, une jeune princesse mongole dont il tombe amoureux mais celle-ci est déjà promise à un autre.

Un jour, son père alcoolique se tue et le jeune homme est accusé de meurtre. Il devra alors s'enfuir dans l'Himalaya et quitter ses proches.



Dix années ont passées, Maura, son amie d'enfance, vient lui demander de se joindre à son mari et elle pour une expédition (dont je ne vous dévoilerai pas l'objectif 😅).



L'auteure nous fait voyager en Inde puis en Russie. Le travail documentaire de l'auteure est impressionnant. Les descriptions, les détails, l'ambiance...tout y est pour que nous soyons totalement immergés au XIXème siècle en Asie. Une lecture qui nous permet d'en apprendre plus sur les coutumes à cette époque et dans laquelle nous retrouvons des personnages avec qui nous prenons plaisir à voyager. Nous partageons avec eux les drames mais aussi les moments de bonheur.



Un roman mêlant amour, drames, aventure pour un voyage historique que vous n'oublierez pas. J'ai d'ailleurs en tête une scène "dure" qui m'a particulièrement marquée 🥺



J'étais dans une période où je n'arrivais pas forcément à me concentrer donc je pense que j'aurais pu davantage apprécier ce roman à un autre moment.



Le second tome est déjà paru et sera l'une de mes prochaines lectures ☺️



Avez-vous déjà lu un roman de Kate McAlistair ? Vous tentent-ils ?
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Le palais des mille vents, tome 2 : Les nui..

1848. La Princesse Iéléna Vatchenko fuit sa vaste demeure, à cheval, accompagnée de ses chiens. Elle a besoin de s’éloigner pour pleurer. Quelques jours plus tôt, elle a donné naissance à des jumeaux et l’un d’eux est décédé. Elle ne veut pas assister à la cérémonie d’adieu. Sa chevauchée est stoppée par un spectacle horrible : la neige est ensanglantée et une troïka est renversée. Sur les lieux de l’accident, elle entend les pleurs d’un bébé. « Ce ne pouvait être un hasard. Cet enfant était là pour elle, pour combler ce vide qui, depuis la nuit dernière, l’empêchait de respirer. » (p. 41) Elle est persuadée qu’il est la réincarnation de Alekseï. Elle convainc son époux, Vassili, d’élever le petit, comme leur propre fils, auprès de Viktor. Cette décision scelle leur destin.





Les deux bébés sont élevés comme des frères. Ils grandissent heureux, sans soupçonner la vérité. Le prince et la princesse respectent les personnes qui travaillent pour eux, aussi, celles-ci leur sont dévouées et fidèles : leur secret n’est pas éventé. Pavel, un moujik (paysan) et son fils Nikolaï veillent sur leurs maîtres. Seul le frère cadet de Vassili représente un danger, en raison de sa jalousie au sujet de l’héritage familial. Par appât du gain, il est prêt à tout pour se venger de son aîné. Il se jure de prendre sa place. Hélas, la quiétude du domaine est ébranlée par la guerre en Crimée. « Les Français et les Britanniques menacent de gagner, il faut des troupes fraîches » (p. 168).





Les nuits de Saint-Pétersbourg est le deuxième tome de la saga Le Palais des Mille vents. Cependant, ce sont de nouveaux personnages qui sont au cœur de l’intrigue, bien que la quête du précédent opus soit présente en filigrane.





Je me suis énormément attachée à cette famille qui nous est présentée. Iéléna est une femme sensible et forte. Son instinct maternel lui insuffle un courage qu’elle ne s’imagine pas posséder. Par amour, que ce soit pour ses fils, pour son époux, pour ses employés ou pour ses animaux, elle affronte les épreuves avec ardeur et témérité. Rien ne lui fait peur, même pas la mort, quand il s’agit de protéger les siens. Sa gentillesse, sa générosité et, surtout, la considération pour ceux qui travaillent pour elle lui apportent leur affection et leur attachement. Aussi, ils sont prêts à tous les sacrifices pour le bonheur de leur maîtresse. Vassili possède les mêmes qualités que son épouse. C’est un homme aimable, un mari aimant et un père présent. Il ne recule pas devant son devoir. Sa bonté est reconnue par Pavel, qui n’abandonne jamais son maître. J’ai aimé la fidélité de ce moujik tendre et discret. Il a transmis ses valeurs à son fils. Celui-ci, Nikolaï, m’a émue par son abnégation et par la pureté de ses sentiments.





De nombreuses épreuves constituent l’essence des Nuits de Saint-Pétersbourg. De nombreuses fois, un cri de détresse et d’effroi s’est échappé de ma gorge. J’étais tant emportée par l’histoire que je la vivais avec mes tripes. J’ai été remuée par les drames qui émaillent le récit, d’autant qu’ils se produisent, souvent, lorsque la situation semble apaisée. Je ne les anticipais pas et je les découvrais avec surprise et émotion.





Comme dans les ouvrages précédents de l’auteure, le paysage et le climat sont des personnages à part entière du récit. L’écriture est très cinématographique : chaque scène s’infiltre dans notre pupille, notre imagination est attisée, tous nos sens sont éveillés et les descriptions s’inscrivent dans les évènements. La lecture de ce roman est une aventure merveilleuse. Kate McAlistair a une plume exceptionnelle : chaque phrase génère une sensation ou un sentiment.





J’ai eu un immense coup de cœur pour Les Nuits de Saint-Pétersbourg.




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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

J'avais repéré la nouvelle saga de Kate McAlistair lors de sa sortie l'an dernier et je me suis jetée dessus à réception du poche. Bien heureuse de ne pas avoir relu le résumé récemment car il dévoile quasiment toute l'intrigue !



Bien que le roman soit épais (quasi 600 pages) et qu'il y ait assez peu de dialogues, une fois commencé, il est très difficile de le lâcher ! Kate McAlistair nous plonge dans l'Inde du XIXe siècle avec force de descriptions, et de notes de bas de pages puisqu'elle emploie de nombreux termes inconnus (que ce soient d'anciens instruments de musique ou des spécialités culinaire de l'époque), mais aussi des mots de penjâbi, de kirghize, de russe... ou encore des précisions sur des faits historiques. Nous sommes donc complètement immergés dans un autre temps, un autre monde que les phrases de l'autrice dessinent sous nos yeux.



L'intrigue est extrêmement prenante, mêlant intérêts politiques et héros oppressés. En effet, le monde dans lequel évolue Morgan est constamment soumis à la toute-puissance de l'empereur et de son kotwal (chef de la police), à la recherche de domination britannique ou russe sur l'Inde, où tous espèrent mettre la main sur une bannière mongole qui unirait toutes les tribus d'Asie.



L'Héritage des steppes est extrêmement intéressant, aussi bien au niveau des informations qu'il contient sur les paysages locaux, la faune et la flore, mais aussi les us et coutumes de l'époque, les formations des caravanes, les retombées suite à des dénonciations calomnieuses, conduisant un homme à la ruine sans autre forme de procès. C'est à la fois révoltant et exaltant car, vous vous en doutez, ces hommes déchus ont beaucoup de ressources à leur disposition et n'auront de cesse de rétablir l'honneur de leur nom.



J'ai adoré Morgan, que nous découvrons à l'âge de 15 ans. Fils d'un soldat Britannique et d'une Hindoue, il est honni par son père alcoolique et violent, qui ne le considère pas. Il déchaine également la rancœur du kotwal qui lui voue une haine féroce dont il ignore l'origine, et sera son plus féroce ennemi. Le dit kotwal est un personnage presque caricatural, qui n'exprime que violence et se plait à châtier qui bon lui semble. Il dispose de pleins pouvoirs et personne ne remet en cause ses décisions, toutes injustes soient-elles. C'est un personnage que l'on déteste d'un bout à l'autre mais dont la rage n'a d'égale que son endurance.



Malgré l'animosité qui l'entoure, Morgan est un garçon vaillant et débrouillard, qui a la chance, tout au long de son existence, d'être également accompagné de personnes bienveillantes (les serviteurs, le chef palefrenier qu'il considère comme son père et lui a enseigné tout ce qu'il sait sur les chevaux ou encore le prêtre local) qui lui permettent de se construire et de persévérer. Il est bon, juste et semble avoir un don avec les animaux. Animaux très présents puisque les hommes et femmes se déplacent à cheval ou à dos de chameau et que les rapaces les aident à la chasse.



Puis, nous croisons la route d'Aleksandr, jeune russe de 25 ans, adulé par les siens pour sa témérité, sa force et sa capacité à mener à bon port les caravanes dont il a la charge, bravant mille dangers. Aleksandr n'a rien à voir avec le jeune Morgan, il a cadenassé son passé au plus profond de lui et lorsque celui-ci ressurgit, il le repousse avec dureté.



Kate McAlistair nous fait passer par toute une palette d'émotions, de l'indignation à frustration en passant par des instants de joie, d'émerveillement mais aussi de tristesse. Son récit est à la fois beau grâce les sentiments qu'il véhicule, imperméables au temps, mais aussi tragique. Il y est question de sati : ses femmes qui s'immolent avec le corps de leur mari décédé, souvent parce qu'elles y sont forcées; de mariage de convenance, comme celui de la jeune Chali, 14 ans, descendante du héros mongole à l'origine de la fameuse bannière; d'impunité des tous puissants; de commerce d'esclaves; de fourberie mais aussi d'amour.



J'ai quitté à regret ce Palais des mille vents, me rassurant du fait que d'autres tomes sont à paraitre. Même si, le second opus semble s'intéresser à deux personnages secondaires, j'espère y retrouver Aleksandr.




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Le palais des mille vents, tome 2 : Les nui..

Adorant la Russie pour ses paysages et son folklore, je n’ai pas hésité un seul instant quant il m’a été proposé de découvrir le second volet de la série Le temple des Mille Vents, Les Nuits de Saint-Pétersbourg de Kate McAlistair. N’ayant pas lu le tome précédent mais le résumé laissant entendre une certaine lecture indépendante entre chacun, je ressors ravi de cette délicieuse aventure alliant passion et évasion avec une efficacité redoutable et je tiens à remercier l’auteure pour la délicate attention et sa merveilleuse dédicace qui m’a fortement touché.



Dès le premier chapitre, l’auteure m’a plongé au sein d’un univers des plus dépaysant et passionnant qui soit tout en me plongeant au cœur d’une intrigue alliant secrets de famille intrigants et alliance politique captivante à découvrir. Je ne m’attendais pas à pénétrer aussi aisément dans cette histoire prenant place à la suite de la précédente intrigue et j’ai été plus qu’étonné de prendre très vite mes repères. Il faut dire que la plume de Kate McAlistair est sans appel et se rend à l’essentiel. Ainsi et grâce à son style fort visuel et riche de détails, de merveilleux paysages et d’autres somptueux palais typiques de ces contrées ainsi que certains bois plus sauvages m’ont ouvert leurs portes et n’ont cessé de m’émerveiller. En ce sens et comme je l’espérais, j’ai tout simplement voyagé au cours de cette lecture et au vu des fortes chaleurs encore présentes, je suis plus que satisfait de ce brin de fraîcheur retrouvé et plus qu’idéal pour la saison en cours ou la froide à venir.

Mieux encore, le pan historique dévoilé est aussi alléchant que succulent à se mettre sous la dent. Sans être d’une complexité absolue, le conflit présenté entre la Russie et l’Angleterre permet à l’auteure d’allier amour et politique avec pertinence et le résultat est fort éloquent. Qu’il s’agisse des parties dédiées à la force des sentiments de notre héroïne ou bien celles spécifiques à la politique de l’époque, chacune de celles-ci m’ont tout simplement envoûté. Il faut bien admettre que Kate McAlistair sait clairement où mener le lecteur et le fait avec efficacité tant le résultat se dévore avec une réelle fluidité et une totale addiction.



Mon enthousiasme n’aurait pu avoir lieu sans la présence de la princesse Iéléna, cette femme prête à tout par amour, amour avec un grand A et sous toutes ses formes. Cette jeune aristocrate brille par sa tendresse et sa douceur envers son mari mais aussi surtout envers ses fils jumeaux, dont la perte de l’un la mènera droit dans un engrenage dont celle-ci n’a nullement conscience lorsqu’elle fera le choix d’élever le fils d’un couple de personnes récemment assassinées sur sa propriété. Ainsi et sans surprise cette amour inconditionnel lui donnera la force nécessaire pour garder le secret tu et tenter de vivre une vie pleine d’amour et d’épanouissement. Malheureusement le destin et sans mêlera et bien des embûches se mettront sur la route du bonheur. Les nombreux obstacles qui croiseront le destin d’Iéléna ne cesseront de la sublimer et de mettre en valeur son courage et force. Notre héroïne ne compte pas se faire dicter la loi et sa soif d’émancipation restera l’une des principales difficultés qu’elle rencontrera. Néanmoins, elle pourra compter sur la loyauté et la fidélité de ses alliés tels que Pavel et Nikolaï qui m’ont fortement plu. Malgré leurs inégalités sociales, ces derniers seront traités comme l’égal de leur maitresse et j’ai trouvé ce trait de caractère des plus attachant qui soit. Ainsi, leur relation se dévoile touchante et sincère et quand bien même l’évolution d’une des deux m’a semblée au préambule assez inattendue et impromptue, le choix initié par Kate McAlistair s’est finalement avéré des plus audacieux et passionnant. J’ai donc adoré suivre le destin de cette famille sur plusieurs années et voir grandir et évoluer les différents membres de cette dynastie, notamment les frères Viktor et Alekseï, m’a plus que charmé et captivé. D’autant plus que Vladislav, le beau-frère de cette dernière, bien qu’antipathique et détestable, permet de réaliser de palpitantes et passionnantes péripéties que j’ai adoré suivre. L’auteure, forte d’ambition, ose le tout dans ce chapitre et j’ai déjà hâte de retrouver certains personnages dévoilés dans la suite et fin de cette haletante aventure dédiée à la recherche d’un certain artefact. Une quête précédemment initiée et pour le moment mise en retrait que je suis plus qu’impatient de découvrir lors de ma lecture du précèdent volet, L’Héritage des steppes.



En conclusion, Kate McAlistair allie avec force et brio passion et évasion. Je ne m’attendais pas à être autant saisi par la force des sentiments et dévoilés et encore moins par un tel voyage au cœur d’une Russie en plein tourment politique. Tout comme je ne pensais pas faire la connaissance d’une héroïne débordant d’autant de force que de tendresse et dont l’amour pour ses fils m’a plus que remué. Cette première rencontre avec l’auteure est donc un franc succès et il me tarde déjà de retrouver sa délicieuse et éloquente plume.



Cette lecture a été réalisée à l’occasion de mon partenariat avec les Editions de L’Archipel.
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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

Après la trilogie du Lotus rose qui m’avait régalée il y a deux ans, revoici une nouvelle saga signée Kate McAlistair.



Cette fois, le personnage principal n’est pas une femme mais un homme. Il s’agit de Morgan, 15 ans, fils de l’éminent capitaine Presto, violent et tyrannique. Alors que son père lui ordonne de s’occuper de son cheval, Morgan fait la rencontre de Chali, jeune princesse mongole promise au petit-fils de l’empereur du Pendjab. Mais cela, Morgan ne le sait pas. Il tombe amoureux de cette jeune fille intrépide avec qui il passe du temps clandestinement tous les soirs. Cette insouciance prend fin le jour où son père meut accidentellement alors qu’il battait sa mère. Morgan est désigné comme étant le meurtrier. Le colonel Fleming, ami de son père et chef de la police de l’empereur, lance une véritable chasse à la mort qui va durer plus d’une décennie.



Du Pendjab aux steppes de Chine, ce roman nous fait voyager aux confins de l’Asie. Comme pour la trilogie du Lotus rose, les paysages défilent sous nos yeux. Ce qui m’a un peu perdue par moment. J’ai dû plusieurs fois revenir sur certaines pages pour savoir où le héros se retrouvait et ne pas perdre le fil de ma lecture.



J’ai trouvé que l’histoire mettait un peu de temps à s’installer. Il faut dire que j’avais tellement aimé la saga du Lotus rose que mes exigences étaient élevées! La moitié du roman m’a beaucoup plus plu. Les personnages sont devenus adultes et les relations deviennent plus complexes. Le duo Morgan/Chali m’a beaucoup fait penser à celui que Jezabel formait avec Ian. Comme eux également, le couple fuit ses ennemis et parcourt le monde. Ce qui nous permet de découvrir de nouvelles cultures.



Je conseille?



Il faut bien l’avouer, Kate McAlistair a le don de nous faire voyager. J’ai retrouvé beaucoup de similitudes avec la précédente trilogie: la multitude des paysages, un duo de personnages intrépides et majestueux et une nouvelle quête. De fait, j’ai beaucoup comparé les deux récits. Et les comparaisons sont nombreuses. Ce que j’ai un peu déploré, ayant encore la trilogie du lotus en tête. Peut-être que le 2e tome nous mènera vers d’autres aventures?
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L'héritière du Lotus rose

Quel bonheur que cette saga ! C’est avec la même passion que je me suis plongée dans le 3ème et dernier tome et je vais regretter les personnages maintenant que j’ai tout lu.



Après 2 tomes consacrés à Jezebel et Jan, c’est leur fille Lian que nous allons suivre de l’Argentine jusqu’en Inde. Moi qui avait eu un coup de cœur pour La vallée du lotus rose qui mêlait si parfaitement aventure et histoire d’amour, j’ai adoré retrouver ici le même équilibre entre ces deux éléments. Pourtant, il y a beaucoup de similarités entre l’histoire de Jezebel et celle de sa fille. Cela m’a un peu gênée au début, je trouvais beaucoup d’éléments copiés collés. Mais l’addiction fonctionne toujours tellement bien que je me suis prise au jeu.



Quel bonheur de retrouver d’abord la petite famille comblée dans sa vie en Argentine, nous faisons la connaissance de Lian, tout feu tout flamme. Et d’un jeune homme dont on devine très vite qu’il ne sera pas n’importe qui pour elle. Mais comme Jezebel en son temps, il y a aussi dans l’ombre de Lian un homme malveillant, violent, dangereux. Un homme qui lui vaudra de quitter un temps son pays pour se mettre en sécurité en Inde. On retrouve alors ce pays et ce qui fait son charme, la vie d’une princesse, la beauté de la jungle sauvage et de ses animaux.



Et puis, l’aventure, l’aventure toujours passionnément ! Celle dans laquelle les deux jeunes gens se retrouvent embarqués bien malgré eux, en plein cœur d’une second guerre mondiale qui se ressent aussi, à des milliers de kilomètres de l’Europe. Celle dont on se demande à chaque page s’il leur sera possible d’en réchapper. Kate McAlistair maitrise les rebondissements à merveille, ses personnages sont superbes, notamment Lian héroïne déterminée à construire son bonheur et qui ne se laissera pas marcher sur les pieds. J’ai été surprise plus d’une fois dans cette lecture et j’ai vraiment savouré ce pavé comme les deux précédents. Vraiment, n’hésitez pas à la découvrir, la saga est fabuleuse, unique et captivante !
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La vallée du lotus rose

Par cette canicule, ce roman tient toutes ses promesses :d'oubli du temps qui passe ,de dépaysement ,de plongée dans des destins improbables mais auxquels on s'identifie le temps de la lecture.

Restent de trop nombreuses "coquilles", certes drôles mais laissant penser à une relecture distraite.

page 101: les classes sociales ... forcées de se côtoyer...malgré la volonté de cantonner chacun dans des endroits "circoncis". ( aïe aïe aïe!)

page 271: l'hydravion s'était écrasé dans une forêt qui servait de "repère" à des insurgés. (faut bien s'y retrouver?)

page342: Trois jours qu'elle ne "décolorait " pas.( elle était sans doute rouge de colère!)

page654 de vielles chinoises proposaient une "variété infinitésimale" de nourriture. (faudrait savoir!)

Bon, j'ai peut-être mauvais esprit, mais je suis partagée entre amusement et agacement.





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La vallée du lotus rose

Premier roman de Kate McAlistair que je lis et j’ai passé un très bon moment avec ce tome 1 de la trilogie du Lotus Rose, d’ailleurs j’ai hâte de découvrir la suite et de savoir ce que les tomes suivants réservent à Jezebel Tyler, l’héroïne du roman.



Jezebel, 16 ans, est orpheline, elle est intelligente, a fait des études et est à la tête d’une fortune colossale laissée par ses parents. Elle rêve d’émancipation et de liberté, mais en 1918, la femme n’a pas de statut, sauf celui de se marier et élever des enfants. C’est d’ailleurs l’avenir que lui réserve son parrain et tuteur, Michael Deckard, qu’elle connaît à peine, il est archéologue, vit en Inde et demande à la jeune femme de le rejoindre parce qu’il lui a trouvé un mari, un certain Baron Von Rosenheim, de plus de vingt ans son ainé et qui appartient à la haute société de Calcutta, la jeune femme ignore alors que son parrain a passé un accord financier avec cet homme en échange du mariage.



Elle ne veut pas quitter son Angleterre natale et encore moins se marier avec un homme qu’elle ne connaît pas et qui est bien plus âgé qu’elle, elle va pourtant devoir se plier aux ordres de son parrain, elle embarque à bord d’un paquebot, direction Calcutta. A bord, elle est accompagnée par Olga, une duchesse Russe mandatée par son parrain et chargée de la chaperonner. Olga semble libre comme l’air et fait fi des convenances et de ce que les autres peuvent bien penser d’elle. Si au départ Jezebel n’aime pas cette femme trop exubérante et trop indépendante, elle finit bien vite par se rallier à sa cause et s’en faire une alliée. Sur le paquebot, elle fait la connaissance de Jan Lukas, c’est un coup de foudre qu’elle n’est pas prête d’oublier.



Quand elle arrive à Calcutta, elle est hébergée, avec son parrain, dans la somptueuse demeure du Baron, son futur époux. Le baron est charmant physiquement mais Jezebel découvre bien vite le véritable visage de cet homme qui est dénué d’empathie et de compassion, exécrable, tyrannique et caractériel. Rien ne doit lui résister, il est prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut et force est de constater que les femmes sont pour lui des objets. Cerise sur le gâteau, c’est un grand trafiquant d’opium.



L’autrice nous embarque dans l’histoire mouvementée de Jezebel qui va tout faire pour sauvegarder sa liberté et tenter de vivre comme elle l’entend. La jeune femme a du caractère et compte bien ne pas se laisser faire, mais dans ce monde d’homme elle n’a pas vraiment voix au chapitre et va se retrouver bien seule pour tenir tête aux ordres d’un baron et d’un parrain qui marchent main dans la main.



Le roman est mené tambour-battant, sans temps mort, Jezebel va se retrouver, malgré elle, entraînée dans des histoires qu’elle n’a pas toujours choisies. Les paysages défilent et changent au fur et a mesure que l’héroïne avance dans ses péripéties. Les Lis et les tubéreuses, les orangers, les verveines, le jasmin, le palais du Marajah, la forêt de Singalila, le vent dans les palétuviers, on a parfois l’impression d’être dans un conte des mille et une nuits, puis on se retrouve en pleine jungle dans les aventuriers de l’arche perdue. Les paysages sont grandioses, l’autrice nous les décrit tellement bien qu’on s’y croirait et je découvre cette Inde que je ne connais pas, je voyage, je m’évade.



Les personnages sont intéressants, je déteste tout de suite le baron et l’archéologue, leurs sombres machinations me mettent en colère. J’aime l’esprit libre de la Duchesse Russe. Je ne comprends pas toujours l’attitude de Jezebel, j’avoue que parfois elle m’exaspère, mais je la trouve, malgré tout très courageuse et la suite du roman me le confirme. J’ai une tendresse particulière pour le Prince Charu et Jan Lukas, ils sont tous deux amoureux de Jezebel, reste à savoir lequel aura ses faveurs, puis le baron ne compte pas se laisser distancer, il est prêt à tout pour épouser la jeune femme.



Le poche fait 860 pages qu’on ne voit absolument pas passer, on est pris dans l’aventure qui nous emmène de Calcutta à Darjeeling au Bengale occidental, et se termine à Singapour. Il y a plein de rebondissements, du suspense et on suit notre héroïne avec plaisir, même si parfois on est dérouté pas ses choix. L’autrice ne se contente pas de nous raconter une histoire d’amour, elle mêle aussi des faits historiques au récit, ce qui le rend encore plus intéressant et on sent bien qu’elle maîtrise parfaitement son sujet. Si vous pensez donc que c’est une histoire gentillette à l’eau de rose et bien pas du tout, il y a certes de la romance mais il y a bien plus encore.



Ce roman fait le job, et j’ai passé un merveilleux moment avec Jezabel et l’Inde. C’est une lecture bien appropriée pour l’été. J’ai hâte de lire la suite parce que la fin du premier tome laisse énormément de possibilités et je me doute bien que l’autrice nous réserve encore des tonnes de surprises.





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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

Imaginez... Lahore, Inde (*), le XIXe siècle...

Morgan, métisse mi-européen, mi-indien au sortir de l'enfance vit sous la férule de son père tyrannique, et de sa mère autochtone, soumise à ses sautes d'humeur. Il ne trouve d'espace de liberté que dans la nature, auprès des chevaux dont il s'occupe. Un jour, alors qu'il s'adonne à sa tâche quotidienne, il découvre une fille de son âge très différente de lui. Une fille indépendante, capable de chasser à l'aide de son aigle, comme ses ancêtres kirghizes lui ont appris.



Qui est-elle ? Que fait-elle si loin de chez elle ? Et Morgan, pourra-t-il rester insensible au charme envoûtant de la demoiselle aux yeux en amande ?



À la manière dont je pose la question, je suppose que vous avez la réponse, une réponse qui forgera la destinée de Morgan. Du Pendjab indien écrasé de soleil aux steppes glaciales de la Russie, en passant par l'Ouzbékistan et les confins occidentaux de la Chine, ce roman vous invite à suivre l'intrépide garçon devenu homme. Un homme dont le coeur est lié à jamais à la chasseresse de son enfance.



Porté par une langue riche, puisant dans une documentation abondante, ce premier tome du "Palais des mille vents" nous immerge avec brio dans cette Asie centrale de la première moitié du XIXe siècle, où passions, haines, vengeances et actes chevaleresques tiennent le haut du pavé, allant toujours crescendo, jusqu'aux différents climax qui ne dépareilleraient pas dans un grand film d'aventures.



Bref, vous l'aurez compris, il s'agit d'un très beau travail tant littéraire que de construction scénaristique, qui m'a immédiatement fait penser à la célèbre série des "Angélique" écrite par Anne Golon (même si cette dernière est plutôt entrée dans les imaginaires au travers de son adaptation cinématographique avec Michèle Mercier et Robert Hossein). Souhaitons le même destin à cette saga, en devenir, qui n'a absolument pas à rougir à côté de celle que je viens de citer.



Un travail remarquable à tous points de vue, que je ne saurais que vous recommander.



(*) Actuellement, Lahore se trouve au Pakistan, mais à l'époque à laquelle l'action de ce roman se déroule, cette ville faisait partie de l'Inde.
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La cité du lotus rose

Je poursuis assez rapidement avec le second tome de cette saga tellement j’avais adoré le premier. Difficile en effet de laisser Jezebel à Singapour, on veut savoir comment elle va rebondir dans la vie avec sa fille.



Je me suis replongée dans le récit avec délectation, heureuse d’un nouveau présent pour Jezebel, enfin en couple avec l’homme qu’elle aime. On repart tout de suite dans un voyage qui mènera le couple de Singapour vers New York. Mais les démons du passé sont toujours aux trousses de Jezebel et c’est donc sans surprise qu’on va les voir resurgir. J’ai vite pressenti qu’il ne serait pas possible à Jezebel de savourer une vie douce et simple.



Mais c’est tout ce qu’on recherche justement dans ce roman, la force de l’aventure qui malmène nos personnages, les promenant à travers le monde, les mettant face à de nombreux personnages dangereux, ne sachant pas sur qui ils peuvent compter, à qui ils peuvent accorder leur confiance. Les rebondissements sont nombreux et j’ai beaucoup aimé comme la fameuse énigme de Sher-Cîta et de la cité perdue commence à devenir plus concrète. Cette énigme c’est une sublime mise en avant des légendes indiennes et je sais déjà que le 3ème tome de la trilogie sera forcément prometteur pour toutes les révélations qu’il va amener.



Alors croyez-moi, si les pavés et les sagas ne vous font pas peur, il serait franchement dommage de ne pas vous plonger à votre tour dans cette saga si addictive. Vous en aimerez tout : les paysages, les personnages, l’histoire d’amour, l’aventure folle et trépidante, la beauté de l’histoire de l’Inde. A lire, sans hésiter !
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La vallée du lotus rose

J’étais contente d’avoir cette saga en 3 tomes en entier dans ma PAL, ça promettait un joli moment de lecture comme avec toutes les saga Archipel. Oui mais… non, franchement c’est pas juste un joli moment de lecture c’est tellement, tellement plus fort que ça ! C’est inoubliable, c’est un récit enivrant, riche, surprenant, prenant. Bref c’est un coup de cœur.



On pourrait se dire ouh là 680 pages, il va y avoir des longueurs mais non, franchement, l’auteure prend le temps sur chaque scène juste comme il faut. Elle prend le temps de présenter ses personnages et notamment la jeune Jezebel, petite anglaise qui part rejoindre son parrain en Inde. Quelle vie ! J’ai adoré à quel point l’auteure nous montre comme l’amour peut être multiple, ne soyez pas choqués de l’idée, c’est brillamment illustré avec Jezebel. Le cadre est sublime, l’Inde, les maharadja, la vie bourgeoise des britanniques expatriés là bas.



Je ne m’attendais pas à tant de rebondissements dans la vie de Jezebel, arrivée sur place et promise en mariage par son parrain à un horrible énergumène, elle va tout faire pour essayer de lui échapper. Et surtout, elle va faire des rencontres, si belles, si romanesques. Si vous aimez les histoires d’amour exceptionnelles ce roman vous plaira.



Mais on est bien loin de la romance, c’est presque un roman d’aventure également tant Jezebel va vivre de rebondissements. J’étais suspendue aux pages me disant, ça y est, il est là son bonheur mais non bing à chaque pas en avant, un malheur arrive lui faisant faire 2 pas en arrière. D’où le rythme trépidant de ce récit qui ne laisse aucun répit au lecteur. Au final, romance et rebondissements sont si bien équilibrés que je ne saurai comparer ce roman à aucun autre tant il est inoubliable. Vous l’aurez compris, c’est un vrai coup de cœur et quand on me dit que la suite de la saga est encore plus forte j’ai presque du mal à y croire tant le niveau est élevé !
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La vallée du lotus rose

J'ai immédiatement plongé dans l'histoire et aimé les personnages. C'est pas évident de s'attacher parfois à l'écriture d'un auteur. Heureusement que je suis tombée sur le TOME 1 sans le savoir, sinon j'aurais pas lu cette trilogie dans le bon ordre... J'ai hâte de lire la suite...

Etant hyper sensible j'ai vécu cette histoire pleinement et pleuré à certains moments. Ah, si les personnages n'étaient pas aussi intrépides, ils se seraient épargnés bien des soucis, c'est une leçon de vie pour beaucoup. Mais avec des si... l'histoire n'aurait pas été aussi longue :)

Il y a eu des passages très durs, je ne citerai pas lesquels pour laisser le suspens aux lecteurs...

Le personnage principal, Jezebel, est une personne têtue, qui n'a pas toujours été dans le bon chemin de la raison mais qui a toujours voulu garder sa dignité malgré ce qui lui arrivait. Je me suis reconnue dans son personnage entêté, qui tenait tête à un amour naissant. Ah les hommes...

Ce Baron Von Roseinheim horrible a été également un cauchemar à lire, vu les passages difficiles, mais j'étais autant appeurée que Jezebel en lisant la suite des événements...

En résumé, j'ai aimé lire ce livre mais je ne mets pas 5 étoiles par rapport aux très très longs passages descriptifs et narratifs de la nature, des villes, des décors, des personnages. Ce fut lassant pour moi (certains aimeront probablement c'est une affaire de goût).

Je conseille de lire ce roman qui est passionnant car il se passe toujours quelque chose qui nous met en palpitations. J'ai hâte de lire les deux tomes suivants.

Merci à l'auteur pour ce merveilleux moment que j'ai passé
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La cité du lotus rose

Quel plaisir de retrouver Kate McAlistair et surtout Jezebel et Jan dans ce second tome. J’avais adoré le premier, La vallée du lotus rose, lu l’an dernier, la fin donnait très envie de plonger dans le second volet, me laissant plein de questions sur l’avenir des personnages.



Si vous n’avez pas lu le premier tome, ne lisez pas le prochain paragraphe, au risque de vous spoiler un peu l’histoire, ce qui serait vraiment dommage. Je vais essayer d’en dire le moins possible. Ce n’est pas évident de chroniquer un second tome sans en révéler de trop du premier.

[J’ai donc retrouvé Jezebel et Jan au même moment où je les ai laissés à la fin du premier tome. Jan a retrouvé Jezebel, il a fait la connaissance de la fille que Jezebel a eu avec Charu, et ils vont se marier. Mais le danger continue de roder autour d’eux, le baron Von Rosenheim a envoyé des sbires à lui pour épier le jeune couple. Pour protéger sa femme et sa fille, Jan décide alors de quitter l’Inde et de se rendre à New-York. Le voyage ne sera pas de tout repos, et Jan devra user de subterfuges pour tromper l’ennemi. Arrivés en Amérique, Jezebel découvre ce pays et est fascinée. Mais sont-ils tout de même en sécurité, car Jezebel va se faire d’autres ennemis. Et que vont-ils décider quand l’Inde se rappellera à leur bon souvenir…]



J’ai suivi à nouveau avec beaucoup d’intérêt les péripéties des personnages. Dans le premier tome, Jezebel m’avait parfois exaspérée par son côté un peu capricieux, j’ai retrouvé ce même trait de caractère qui m’a fait parfois lever les yeux au ciel. Elle se comporte parfois comme une enfant gâtée. Mais c’est aussi ce qui fait le charme de cette jeune femme, et cela ne m’a pas empêchée de l’apprécier et de ressentir de l’empathie pour elle, car il faut bien reconnaître que la vie n’est pas tendre avec elle et qu’elle lui mettra bien souvent des bâtons dans les roues. Jan est toujours aussi charmant, aussi volontaire et décidé. Il sait rassurer Jezebel, même si parfois il est un peu exaspérant.

Autour de ce couple, tournent d’autres personnages, tout aussi intéressants qu’eux. On en connait certains du premier tome, et de nouveaux apparaissent. Ceux-ci sont parfois déstabilisants et apportent une nouvelle dimension à l’histoire.

Je les ai trouvés tous très bien travaillés, dans leur caractère, leur ressenti, leurs forces et leurs faiblesses. Ils ont de la densité, ils sont palpables et prennent de la place. Et j’aime beaucoup quand j’arrive à les imaginer réellement, ce qui ne peut être possible que si ils sont bien dépeints.



Et bien sûr, j’ai à nouveau pu faire un magnifique voyage avec de belles destinations, Calcutta, New-York, des traversées en bateaux, en dos d’éléphant,…j’ai été complètement dépaysée le temps d’une lecture. C’était déjà la grande force du premier tome, et ça l’est à nouveau, pour mon plus grand plaisir. Kate McAlistair décrit très bien les décors, les odeurs, les parfums, on s’y croirait, c’est très réaliste, et ce, sans alourdir le texte. La lecture reste fluide et facile. J’aime quand les personnages, les décors, les descriptions sont pleins de densité et sont bien approfondis. Cela rend la lecture encore plus marquante et surtout enrichissante. Je m’intéresse depuis ma jeunesse à l’Inde qui est un pays qui m’intrigue, par sa multitude de divinités, par son paysage, par ses rites, par ses couleurs chaudes. Et j’adore me retrouver dans ce pays et dans ses rites le temps d’une lecture, en apprendre encore plus sur lui, sur ses habitants. D’ailleurs, dans ce second tome, nous sommes dans deux pays différents, et c’est les parties concernant l’Inde que j’ai préférées.



J’aime toujours autant le style de l’autrice, d’une belle douceur et sensibilité. Le choix narratif à la troisième personne est judicieux, car il permet au lecteur de garder une certaine distance avec les personnages et les émotions qui les traversent. Et elles sont nombreuses, et je les ai bien toutes ressenties. J’ai suivi Jezebel et Jan comme je suivrais des amis, je les ai quittés à un moment encore bien compliqué, qui me donne très envie de vite me plonger dans le troisième et dernier tome. Kate McAlistair sait mener le suspense tout le long du livre qui est tout de même un beau bébé de plus de 700 pages au format poche. Il n’y a pas de temps mort, il y a des moments un peu plus calmes, ce qui est normal, mais on sent toujours quelque chose de sous-jacent. L’autrice sait créer des rebondissements, des questionnements qui tiennent en haleine, on a peur, on tremble, bref, c’est une lecture bien vivante.

J’ai grandement apprécié aussi qu’elle fasse des petites touches de rappel du premier tome, cela permet de se le remettre en mémoire. C’est fait avec beaucoup de délicatesse et n’alourdit pas le texte. C’est toujours compliqué de se rappeler les faits de chaque tome dans une saga, mais la, je n’étais pas du tout perdu, pas besoin de relire le premier. Il faut dire aussi que les faits sont tellement marquants que c’est difficile de les oublier.



Je me suis à nouveau régalée. Mon intérêt pour cette saga n’a pas faibli avec ce second tome, à la hauteur du premier. C’est toujours ce que je crains avec les séries, qu’un tome soit moins intéressant et fasse redescendre l’envie. Mais ce n’est pas le cas ici. Je crois que je vais très vite prévoir la lecture de la suite, même si je serai sans doute triste de quitter tout ce petit monde à la fin.

Et je suis toujours aussi admirative devant la précision des faits et devant le travail que cela a dû représenter en amont pour l’autrice. Sa famille a vécu en Asie, mais cela n’empêche que, pour être aussi précise dans son histoire, elle a dû faire de nombreuses recherches. Et cela se voit dans les remerciements de l’autrice, où elle énumère les personnes qui l’ont aidée à rendre les faits aussi précis. Je voulais le souligner, car tout ce qui est relaté ici ne peut être inventé, c’est cette réalité qui rend le texte encore plus beau. Même si les noms ne sont pas exacts, si les personnages sont fictifs, la réalité du reste les rend tout à fait vrais et crédibles.



Je ne peux que vous conseiller la lecture de cette saga. Si vous avez lu le premier, vous serez tout autant conquis par cette suite. C’est un moment de dépaysement, où j’ai oublié mes soucis, et j’aime beaucoup quand mes lectures sont immersives et me font tout oublier. Donc, n’hésitez pas à découvrir cette histoire et cette autrice, si vous aimez les histoires intenses, si vous aimez les romans de Sarah Lark, Anna Jacobs ou encore Lucinda Riley, vous apprécierez aussi ceux de Kate McAlistair.

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La cité du lotus rose

Je ne vais pas résumer ce tome pour éviter de spoiler ceux qui n'auraient pas lu le 1er tome 😉 (vous pouvez voir ma chronique plus bas sur mon feed !)

Ceux d'entre-vous qui me suivent de manière régulière savent que je ne suis pas fan de romance (😇) mais quand elle est bien intégrée dans une histoire plus profonde et que l'on ne tombe pas dans la niaiserie ça passe. J'avais plutôt bien aimé le 1er tome, celui ci un peu justement parce quil y a de looooooongues pages de niaiseries et d'amour surjoué et surtout parce que Jezebel, l'héroïne est juste INSUPPORTABLE !!! Je n'ai jms autant détesté le personnage principal d'une saga... elle pleure toutes les 3 lignes et en 2sec elle devient folle de rage, totalement instable et bipolaire. Elle doute absolument constamment de tout...et après 2 tomes de 700pages ca devient lassant !!!

Mais ce livre a un gros point fort... l'Inde ! Et la facon qu'a l'autrice de décrire les paysages de ce pays au combien exotique !

Je lirais le dernier tome dans qqs mois mais pas pour son héroïne cest certain 😅

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