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Critiques de Kate Morton (789)
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Les ombres d'Adelaide Hills

Un thriller historique captivant.



J’ai été happée dès le prologue dans une histoire palpitante.



Je suis entrée dans ce pavé de 700 pages à corps perdu, sans attente particulière.



Et ce fut une obsession.



Entre présent et passé, on suit une enquête irréaliste, un meurtre inexplicable déroulé en 1959. Cette histoire a double temporalité m’a totalement transporté.



J’ai été plusieurs fois en apnée, faisant quelques pauses pour bien assimiler tous les détails, les informations, les personnages.



Le lien qui unit Nora et Jess est indescriptible. Elles sont comme mère et fille. Nora est une femme tellement forte, mais surtout mystérieuse.

J’ai également beaucoup aimé Polly, cette femme présentée comme "fragile".



C’est un domaine, un meurtre, des secrets de famille bien enfouis et une histoire tellement intrigante. Le dénouement m’a sincèrement choquée. Je ne m’attendais pas à cette fin !



J’ai trouvé cet ouvrage bien finalisé, une écriture fluide, mais surtout l’impression qu’il n’a pas été bâclé.

Les détails sont tellement présents, la nature, les sentiments. On sent que Kate Morton a pris le temps de faire ressentir des émotions aux lecteurs.



Pour être absolument franche avec vous, j’ai tout de même eu quelques moments ennuyants. Certains passages ont été pour moi, moins intéressant et répétitifs.



Ce fut une lecture franchement sympathique. Si vous aimez les enquêtes et de l’historique mélangé, alors je ne peux que vous le recommander.
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La scène des souvenirs

Une bonne lecture où l'intrigue est parfaitement orchestrée entre passé et présent. L'autrice nous plonge dans la tête de ses personnages. On doute presque de savoir si leur vision est fiable, le tout sur une révélation finale waouh !

Très surprise d'avoir été prise à ce point au jeu.
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Les brumes de Riverton

Encore un roman passionnant de Kate Morton. Comme à chacune de mes lectures de ses œuvres, j'ai été happée par l'histoire qui nous plonge dans l'Histoire, les personnages, les décors, l'ambiance mystérieuse. On ne peut lâcher ce roman jusqu'à la toute dernière page.
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La scène des souvenirs

J’ai terminé ce roman complètement perplexe. Je découvre la plume de l’autrice en me prenant une gifle monumentale, à la hauteur de son talent. Malgré une première moitié assez mitigée, j’ai été absolument conquise par la seconde. Vous savez le moment où on se dit « ah ouaaais !! » « mais nooooon ?! ». Malgré que j’ai trouvé quelques longueurs pendant une bonne centaine de pages, ce livre a quand même tout ce que j’aime (guerre, secrets familiaux, double temporalité…) et ce n’était pas loin d’être un coup de cœur.

J’ai beaucoup apprécié les personnages de Vivien et de Jimmy, ce sont d’ailleurs mes préférés. En revanche, impossible d’accrocher avec Dorothy, que j’ai trouvé capricieuse et égocentrique. L’intrigue est réussite, le suspense plutôt bien maintenu malgré la petite déception des premières pages. Je vais désormais m’empresser de lire les autres romans de l’autrice.















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Les ombres d'Adelaide Hills

Bonne lecture.



J’ai beaucoup aimé cette immersion au sein de l’affaire Turner et de ses multiples secrets de famille.



Le gros plus du roman réside dans l’ambiance : les descriptions plongent le lecteur dans un cadre idyllique et sauvage, où la nature est reine. Lorsqu’un drame survient, qu’une famille est retrouvée morte au bord d’un ruisseau, c’est tout un village qui va révéler de multiples secrets. L’autrice est une véritable conteuse : l’immersion est complète, au sein de cette nature australienne étouffante. Mon seul hic : certaines longueurs dans les descriptions, qui ont un peu entaché ma lecture. Le dynamisme du récit n’a pas été au rendez-vous sur la première moitié du roman.



Les personnages principaux sont attachants : j’ai beaucoup apprécié la manière dont l’autrice a su décrire leurs relations. Ici, nous sommes sur le côté filial : les relations mère-fille. Jess, Polly et Nora ont de fortes personnalités, un caractère indomptable mais de vraies fêlures et de lourds non-dits ont façonné leurs sentiments.



En bref, un roman immersif où les secrets de famille se mêlent à une intrigue policière complexe, le tout dans un environnement suffocant de tensions et de moiteur tropicale. Très intéressant.
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Les ombres d'Adelaide Hills

L’Australie sauvage lieu d’un crime sordide : une mère et ses enfants retrouvés morts lors d’un pique-nique. De 1959 à 2018, Kate Morton va révéler des secrets de famille dans un roman mélancolique et dépaysant.



C’est d’abord un voyage sur les terres sauvages de l’Australie méridionale. Dans la vallée de l’Onkaparinga, on ressent la poussière des collines, l’électricité des orages violents, l’odeur de la pluie sur les terres et dans le bush desséché parsemés de gommiers et de banksias, habités par une multitude d’oiseaux colorés : kookaburras, roitelets bleus et barbes-rouges. Le dépaysement est total et au fil du roman on pénètre un peu plus dans ces contrées aussi belles que dangereuses.



Dans ce décor si vivant, le lecteur n’a aucun mal à imaginer une journée de pique-nique en famille au bord de l’eau à l’ombre d’un grand saule. Dans la chaleur de l’été, une mère avec ses trois enfants sont endormis parmi les paniers de victuailles. Endormis ? Pas vraiment. La scène que découvre Percy, le patron de l’épicerie voisine, en cette veille de Noël 1959 est la mort tragique de la famille Turner, figée dans une sieste éternelle. Meurtres ? Suicide ?



Kate Morton, autrice australienne reconnue, adepte des tragédies du XIXe siècle, aime les ponts dans le temps. Elle jongle entre passé et présent dans un flou habile, un fil si tenu qu’on se demande si l’histoire de 1959 a bien un lien avec la journaliste de 2018 qui revient en Australie au chevet de sa grand-mère, une certaine Nora Turner-Bridges. Par une habile mise en abyme, Kate Morton va livrer le récit de cette journée macabre au travers d’un livre écrit à l’époque par un journaliste sur cette affaire sordide. Un « true-crime » qui s’insère dans le roman. L’histoire prend son temps dressant un tableau complet de ce coin d’Australie et de la petite ville de Tambilla où tout le monde se connaît. Chaque habitant, dont le témoignage et l’histoire sont scrupuleusement recueillis, peut avoir un lien avec la tragédie. Des vies qui se mêlent, des relations difficiles, des enfants qui se cherchent et, au centre de ce canevas, Isabel Turner : la femme expatriée, la Londonienne qui a appris à vivre bien - trop - loin de sa patrie dans une maison immense qui répond au nom d’Empyrée. Un manoir maudit qui devient un personnage à lui seul, une propriété démesurée qui n’a pas sa place dans ce lieu sauvage du sud de l’île-continent avec ses pièces immenses et luxueuses de marbre et de bronze, avec ses jardins luxuriants et irrigués qui défient la sécheresse du bush voisin.



Le lecteur va être tenu en haleine jusqu’à la fin par ce pavé de plus de 600 pages, tantôt surpris, tantôt perdu. Le roman ne rentre pas dans une case et oscille entre le thriller psychologique, l’épopée australe et la saga familiale où les femmes tirent les ficelles du présent et du passé.



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Les ombres d'Adelaide Hills

Après le Romantique et la famille Seagrave, Je poursuis ma lecture des pavés de l’été avec le dernier roman de Kate Morton ( 700 pages que je n’ai pas vu passer). Une histoire à la double temporalité (1959 et 2018), où la nature omniprésente et les paysages australiens volent quasiment la vedette aux personnages.

Jess, journaliste à Londres, retourne à Sidney quand sa grand-mère tombe malade. Alors qu’elle explore la maison de son enfance, elle découvre un secret de son histoire familiale qui va bouleverser son existence…

Une histoire de femmes, d’amour, de filiation. Un roman d’atmosphère addictif comme Kate Morton sait (bien) faire, composé de 2 récits qui s’emboîtent, avec une fin comme je les aime : pour le moins inattendue 😉
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Les ombres d'Adelaide Hills

Premier roman que je lis de cette autrice, Kate Morton, découvert encore grâce à une chronique flatteuse. Et j’ai bien fait de suivre mon instinct qui me disait que ça allait me plaire ! Je me suis régalée avec ce petit pavé (650 pages tout de même !) et à la fin qui est absolument géniale, je n’avais plus trop envie de quitter l’Australie et tous les personnages de cette saga auxquels je me suis fort attaché. Le tout début se déroule pour partie à Londres où Jess, australienne, s’est installé il y a une vingtaine d’années et en Australie à la veille du Noël 1959. La grand-mère de Jess, Nora, femme de caractère qui l’a élevée à partir de ses dix ans est hospitalisée suite à une chute. Vu l’âge de Nora (presque quatre-vingt-dix ans) et son état de santé, le médecin australien lui conseille fortement de rentrer au pays auprès de sa grand-mère. Jess déjà fragilisée par une rupture amoureuse et la perte toute récente de son emploi de journaliste, débute alors un retour vers son pays natal, sa famille –compliquée-, ses souvenirs heureux et malheureux, la maison de son enfance, Darling House, et des secrets de famille qu’elle ne soupçonnait absolument pas. A la suite de propos de sa grand-mère qu’elle trouve incohérents, Jess tente de comprendre ce qui a poussé cette dernière à monter au grenier par un escalier dangereux qui a provoqué sa chute. En menant son enquête, Jess découvre qu’une partie de sa famille, Isabel la belle-sœur de sa grand-mère et ses trois enfants ainés sont décédés mystérieusement lors d’un pique-nique au bord d’un lac la veille de Noël 1959. La petite dernière, Théa, un bébé de quelques mois à peine, a quant à elle disparu. Ce drame incompréhensible s’est déroulé en Australie-Méridionale, près de leur grande et magnifique maison, Empyrée. Le livre alterne entre l’histoire de la famille Turner en 1959 ainsi que de personnages qui gravitent autour à Tambilla et le récit de Jess en 2018 et de sa mère Polly. Le récit repose beaucoup sur la psychologie des personnages qui est finement décrite et ciselée. Après avoir bien installé les personnages et l’histoire, peu à peu l’autrice intensifie l’intrigue autour du drame vécu par la famille Turner et les avancées de l’enquête en 1959 et les recherches de Jess en 2018. Le voile sur les secrets de famille se lève peu à peu et le récit s’amplifie dans un suspense très très bien mené. La fin est une véritable apothéose. Cette saga familiale est incroyablement haletante tout en étant délicatement écrite, tout en finesse. C’est du grand art, je trouve. Bref, vous l’aurez compris, gros coup de cœur pour cette histoire australienne. La description faite de ce pays lointain au fil des pages est d’ailleurs un atout indéniable pour ce roman. Cette lecture me donne envie de découvrir un peu plus l’univers de cette autrice.
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L'Enfant du lac

Secrets de famille, suspense, enquêteS, Angleterre, alternance passé et présent, des pistes qui se mêlent, des personnages qui se dévoilent.... ce livre est un beau mélange et dévoile un sacré talent de la part de la romancière.



Au cours de ma lecture j'ai élaboré de nombreuses stratégies, j'ai souvent pensé avoir résolu cette énigme. Les indices se croisent et parfois déroutent le lecteur. Il faut s'accrocher mais quel plaisir de dénouer l'intrigue !
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Le Jardin des Secrets

Ce livre était dans ma PAL depuis au moins 3 ans. Après avoir enchaîné plusieurs lectures poussives, je l'ai choisi parce qu'il me fallait un livre addictif, un page turner. Et je dois dire que j'ai bien choisi. Ce livre a tenu toutes ses promesses. Tout d'abord une ambiance à la Brontë, avec ce manoir anglais face à la mer, avec un labyrinthe et un cottage (say no more... I am sold, lol). Ensuite ce mystère entouré de terribles secrets de famille dont la fin était inéluctable tout en gardant quand même quelques surprises. Au début je me suis dit que c'était long, tout de même pratiquement 700 pages, que ces sauts multiples et désordonnés dans le temps, et ces nombreux personnages risquaient de me perdre. Mais en fin de compte pas du tout. Je ne me suis jamais perdue, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Chaque histoire était captivante et permettait de faire avancer l'intrigue principale. Les personnages étaient tous intéressants, même ceux qui étaient détestables, parce qu'on va au fond de leur psychologie et qu'on comprend leurs motivations (même si on n'approuve pas toujours). Je me suis vraiment délectée de cette lecture, j'ai aimé la plume, et j'ai hâte de découvrir un autre roman de l'autrice - certainement l'enfant du lac.
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Les ombres d'Adelaide Hills

Le dernier Kate Morton « Les ombres d’Adelaide Hills » est un gros pavé de 700 pages que j’ai dévoré ce WE.

Une narration qui alterne entre 1959 et 2018 avec bien sûr comme articulation un lourd secret de famille que Jess va tout doucement découvrir.

Cette dernière quitte Londres pour rentrer à Sydney au chevet de Nora, sa grand-mère bien aimée qui l’a élevée.

Quel est le lien entre Nora Turner et les membres de la famille Turner découverts morts dans le jardin de leur maison à Adélaide Hills en 1956.

J’ai été touchée par la jeune fille qui veut comprendre son histoire, par sa maman Polly, à qui finalement on a retiré le rôle de mère et surtout par Nora, la grand-mère, le lien mais aussi la clé de tout ce roman. Comme Jess et Polly, on va la découvrir et surtout découvrir ses secrets au fur et à mesure de notre lecture.

Un livre à lire (un peu lourd pour le sac de plage toutefois)

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Les ombres d'Adelaide Hills

Bonjour à tous 😊



Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour partager mon ressenti sur "Les Ombres d'Adelaide Hills" de Kate Morton chez @editionscharleston 😊



Pour ne rien vous cacher, ce roman, qui était mon premier de cette auteure et de cette ME, est pour moi un énorme coup de coeur ❤️



Tout d'abord l'histoire. On est happé dans le roman dès les premières pages avec la mort soudaine de toute une famille, et l'intérêt pour l'intrigue ne fait que se renforcer tout au long de ce pavé de 700 pages👍



Comment en est-on arrivé à cette tragédie? Que s'est-il vraiment passé en 1959? Telles sont les questions auxquelles l'héroïne tentera d'apporter des réponses...



De l'Angleterre à l'Australie, de 1959 à nos jours, l'auteure nous fait voyager dans de somptueux paysages mais également au plus profond des sentiments humains ❤️



Par petites touches, de personnage en personnage, de non-dits en semi-vérités, Kate Morton nous entraîne vers le dénouement et c'est ce qui rend la lecture de son roman tellement addictive 💪💪💪



Le lecteur veut savoir et la fin est à la hauteur de ses espérances ❤️



Et que dire de la plume de l'auteure si ce n'est qu'elle est très agréable à lire et contribue énormément à l'atmosphère captivante du livre.



Comme vous le voyez, pour moi "Les Ombres d'Adelaide Hills" coche toutes les cases et je ne peux que vous conseiller de le découvrir ❤️



Merci beaucoup et à bientôt 😊


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La prisonnière du temps

Une lecture agréable, un mystère et de nombreux personnages dans l'Angleterre victorienne et actuelle.

Un peu inégal cependant.

Selon moi, le personnage d'Élodie et de sa mère la violoniste n'apportent pas grand chose à l'histoire. Quant au fiancé et au mariage, on se demande pourquoi avoir rajouté cette histoire, cela gâche un peu le texte... Dommage
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La scène des souvenirs

J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman, dont l’intrigue a su me convaincre, et dont les personnages étaient bien approfondis. Il a marqué ma découverte de Kate Morton, dont je sais maintenant qu’elle est une autrice dont les romans me plairont !



Dès les premières lignes du roman, j’étais dedans. Kate Morton ouvre son roman sur une scène terriblement forte en émotions et en mystère, ce qui m’a immédiatement accroché. Elle a également un grand don pour révéler les ambiances dans lesquelles évoluent leurs personnages; j’ai ressenti la chaleur écrasante de l’été dans un chapitre, et me suis retrouvée dans la poussière et le bruit du Londres pendant le blitz dans celui d’après. Dans son récit, elle réussit à instaurer une densité au niveau de l’ambiance, une profondeur des personnages, et une histoire passionnante dont le mystère ne se résout qu’à la toute fin : je suis conquise !
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Les ombres d'Adelaide Hills

J'avais pressenti que j'allais l'aimer et je n'ai pas été déçue.

Une découverte macabre, un secret gardé et une histoire qui se révèle à nous grâce à une double temporalité...Mais comment résister?

D'ailleurs ne résistez pas!

Imaginez une petite ville en Autralie Méridionale en 1959. Un peu à l'écart de celle-ci se trouve un magnifique domaine, celui des Turner dans lequel vivent Isabel, Thomas et leurs enfants. Nous sommes le 24 décembre, Percy Summers un habitant d'Adelaïde Hills rentre à cheval chez lui, passer Noël en famille. Comme cela lui arrive souvent, il coupe à travers les terres des Turner mais ne s'attend nullement à ce qu'il va découvrir. Mme Turner et ses enfants sont en effet partis pique niquer au bord de la rivière le matin même, ils sont là, allongés sous un arbre en train de dormir ...d'un sommeil éternel.

Retour au présent, Jess est journaliste à Londres sa situation est devenue assez précaire et elle cherche un moyen de s'en sortir quand elle reçoit un appel de Sydney : sa grand-mère vient d'être hospitalisée. Elle décide donc de faire ses valises et de retourner dans la maison de son enfance afin d'être auprès de celle qui l'a élevée.

Vous vous en doutez ces 2 histoires ne sont pas étrangères l'une à l'autre et c'est ce que va découvrir Jess en fouillant son passé familial.

J'ai franchement beaucoup aimé , l'histoire est bien ficelée, c'est un vrai page turner car la double temporalité insuffle du rythme à l'histoire. J'ai tout de même rencontré quelques longueurs, notamment dans les passages "Comme s'il dormaient", un livre écrit par un journaliste américain passionné par cette histoire et qui va aider Jess à lever le voile sur une bonne partie de ce drame familial. Sinon au delà de ça j'ai tout aimé, je me suis fait des 10aines de scénarios dans ma tête mais bien évidemment j'étais loin du compte ;)



C'est une très belle découverte, l'auteure m'a emmenée en Australie avec elle, ses descriptions sont vraiment très vivantes, on a vraiment l'impression d'y être. J'ai très envie désormais de lire ses précédents romans.

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Les ombres d'Adelaide Hills

C'est un livre qui ne m'a pas touchée autant qu'il aurait pu. Cela est dû à plusieurs points, je n'ai pas réussi à avoir d'empathie pour les personnages. Leur manque de sens critique m'a gênée. Ensuite, j'ai trouvé cette lecture très longue, notamment avec durant le roman, à l'intérieur, le livre qui a été tiré du meurtre. C'est long, l'auteure a pris un style très descriptif pour le différencier du reste du roman et c'est assez ennuyeux. Les lieux décrits ont l'air magique que ce soit l'Empyrée ou la maison de Nora. Seules, les 200 dernières pages (sur les 700) m'ont fait sortir de mon ennui même si on a deviné assez tôt une petite partie de l'histoire. C'est ma première lecture de cette auteure et je n'en ressors pas vraiment convaincue.
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Les ombres d'Adelaide Hills

Australie-Méridionale, décembre 1959. Lors d’une journée étouffante de chaleur, Percy Summers, qui tient avec son épouse l’épicerie du village de Tambilla, fait une macabre découverte. Abritée sous un saule, près du lac qui longe leur domaine, la famille Turner se tient presque au grand complet. Isabel Turner et ses enfants (Matilda, John et Evie) semblent paisiblement endormis. Pour toujours. Que s’est-il réellement passé ? D’autant que la petite dernière, Théa, qui était alors dans son berceau semble avoir disparu… Des années plus tard, Nora, qui a vécu le drame, se refuse encore à l’évoquer face à sa fille (Polly) et à sa petite-fille (Jess). Mais est-elle toujours autant accablée par le chagrin ou cache-t-elle plutôt les sombres secrets de toute une famille ?



Après avoir beaucoup aimé Les brumes de Riverton ainsi que L’enfant du lac, il me tardait de retrouver la plume de Kate Morton. J’avais été un brin moins emballée par La prisonnière du temps (qui restait malgré tout une bonne lecture). L’autrice a ce don de nous faire voyager dans le temps, tout en réunissant différentes temporalités. Manoirs immenses, drames familiaux ou encore secrets inavouables se retrouvent toujours dans ses romans. Et il faut croire que la recette fonctionne toujours autant ! J’ai à nouveau passé un bon moment en compagnie de cette intrigue, bien qu’elle ne fasse pas partie de mes favorites. Quelques longueurs et répétitions font que je suis passée à côté d’un possible coup de cœur.



Nous nous envolons ici pour l’Australie. Les descriptions des paysages, la beauté d’une nature omniprésente mais également ses dangers liés à une atmosphère parfois suffocante sont dépaysants à souhait. L’intrigue policière est quant à elle captivante. Des corps retrouvés sans vie. Un berceau vide. Un mari souvent absent. Une épouse délaissée et quelque peu déprimée. L’enquête démarrée dans les années 50 piétine, pour finalement aboutir à des conclusions hâtives. L’arrivée de Jess sur les terres de son enfance risque bien de remuer le passé.



La narration alterne entre l’année 1959 et l’époque actuelle (2018). Les écrits d’un journaliste, Daniel Miller, servent de fil rouge et l’on s’attache à suivre Jess dans sa quête de vérité. Notre héroïne sent bien que Nora, sa grand-mère, lui cache des choses alors même qu’elles ont pu construire une relation solide. Des souvenirs d’enfance, des questionnements restés sans réponse remontent peu à peu à la surface : ce que Jess s’apprête à découvrir dépasse tout ce qu’elle aurait pu imaginer et risque de rebattre les cartes.



Peu à peu, les pièces du puzzle s’assemblent. Auparavant, Kate Morton nous mène de fausse piste en fausse piste et j’ai tout simplement adoré me sentir menée en bateau. J’ai surtout été touchée par le personnage d’Isabel dont nous ressentons l’extrême solitude, tout comme j’ai beaucoup aimé découvrir le lien unissant la famille Turner évoluant dans les fifties et les personnages dessinés dans notre époque actuelle. Le final est captivant ; les pages auront tourné à une vitesse folle.



J’ai par contre été moins sensible au lien unissant Jess et Polly, et j’ai largement préféré les chapitres consacrés au quotidien des habitants de Tambilla à la fin des années 50. Malgré une intrigue qui aurait mérité d’être allégée en termes de nombre de pages, Les ombres d’Adelaide Hills fut plutôt une bonne lecture. J’ai aimé mener l’enquête aux côtés de Jess, tout comme j’ai adoré voyager en Australie, terre de sécheresse, au milieu des cacatoès et légendes aborigènes.
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Les ombres d'Adelaide Hills

Une macabre découverte en 1959 trouble le quotidien de la petite ville de Tumbeela en Australie du Sud. Une enquête est ouverte, piétine, l'énigme n'est pas vraiment résolue.

En 2018, Jessica retourne en Australie au chevet de sa grand mère, Noria, qui l'a élevée. Elle a été victime d'une chute dont les circonstances sont suspectes.

Le ton est donné et ce roman de 700 pages nous captive des heures entières pour découvrir le lien entres ces deux histoires.

Meme si on devine rapidement quelques secrets , il n'en reste pas moins que la fin est subtile grâce à la construction solide du roman. de plus au cours de la lecture, nous nous attachons à certains personnages qui ne sont pas forcément ceux qu'on croit!

#BookclubKube

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Les ombres d'Adelaide Hills

Un roman magnifique sur l’amour maternelle avec une intrigue qui se dévoile en toute fin de roman. Une belle écriture, des descriptions de demeures, de jardins , de personnages qui rendent réelles les images que l’on y associe.



Je me suis prise de compassion, d’empathie pour Isabel, Nora, Polly et Jess . Ces femmes au cœur d’un secret commun m’ont à la fois émue et irritée parfois.



D’un drame familial, Kate Morton fait remonter le fil de la vie de plusieurs femmes avec l’aide d’un écrivain qui cherche la vérité.



J’ai adoré ce roman et ai quitté Polly et Jess avec regret.
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La scène des souvenirs

J'aime beaucoup la plume délicate et sensible de Kate Morton, qui a prouvé à maintes reprises son talent de l'intrigue et sa passion pour l'histoire.



Dans La scène des souvenirs, je n'ai une nouvelle fois pas été déçue. À touches légères et pourtant très émouvantes, elle brosse le portrait de plusieurs femmes, à deux époques, entre 2011 et la Seconde Guerre mondiale.



La période de la guerre est particulièrement bien décrite, avec des desciptions et des détails de la vie quotidienne qui donnent l'impression d'y être. On perçoit ce mélange d'urgence de vivre et une certaine forme de fatalisme que les gens ressentaient. Les réactions des personnages sont alors pleinement comprises et justifiées. Époque oblige, des destins se font et se défont, parfois dans la violence et les cris.



Grâce aux allers-retours entre passé et présent, l'autrice lève peu à peu le voile sur les secrets d'une famille qui, sans s'en rendre compte, s'est construite autour des non-dits et des dissimulations.



Même si j'avais deviné depuis longtemps la révélation finale, j'ai pris grand plaisir à la lecture de ce roman sensible et pourtant haletant comme un thriller.



Kate Morton sait toujours habilement nous porter vers des questionnements essentiels : qui sont vraiment nos parents ? Quelle existence menaient-ils avant notre apparition ? Elle décrit également avec une très jolie nostalgie le temps de l'enfance et les liens qui se tissent dans une fratrie.



Cette fois encore, elle tape juste !
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