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Citations de Katherine Rundell (73)


J’ai besoin d’histoires. D’histoires comme la tienne. Tu pourrais secouer les gens, les pousser à agir. Les histoires peuvent déclencher des révolutions.
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Tout commença – toute l’histoire – par un coup frappé à la porte bleu glacier.
En réalité, « frapper » n’était pas le mot juste pour qualifier un tel bruit. On aurait plutôt dit qu’une personne essayait de creuser un trou dans le bois avec ses poings.
Tout type de coup frappé à la porte était inhabituel. Personne ne frappait jamais ; il n’y avait qu’elle, sa mère et les loups. Les loups ne frappaient pas. S’ils désiraient entrer, ils passaient par la fenêtre, qu’elle soit ouverte ou non.
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Les gens qui n’ont pas mangé depuis plusieurs jours ont une expression bien particulière : une tension dans le regard, la mâchoire serrée. Féo, la connaissait bien, elle l’avait vu chez des voyageurs qui étaient passés devant sa maison. Ce n’est pas le genre d’expression qu’on oublie facilement.
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Il existait à la connaissance de Féo, cinq types de froid. Il y avait le froid de vent, qu’elle sentait à peine. Il faisait du bruit et des manières, rendait vos joues aussi rouges qu’après une paire de gifles, mais ne pouvait pas vous tuer même s’il essayait. Il y avait ensuite le froid de neige, qui pinçait les bras et gerçait les lèvres, mais offrait de merveilleuses possibilités : la poudreuse était souple et permettait de faire des loups de neige. Puis venait le froid de glace, capable de vous arracher la peau des paumes, mais il suffisait d’être vigilant pour éviter cela. Le froid de glace était tranchant et malin. Souvent accompagné d’un ciel bleu, il était formidable pour patiner. Féo avait du respect pour lui. Il y avait également le froid dur : quand le froid de glace devenait de plus en plus intense et s’éternisait au point de vous faire douter que l’été ait un jour existé. Le froid dur était cruel. (….)
Enfin il y avait le froid aveugle. (….) Le froid aveugle descendait de quarante degrés au-dessous de zéro. C’était le genre de froid qui ne prêtait pas à la contemplation en plein air, sauf si vous aviez envie que l’on retrouve votre corps sans vie à la même place en mai ou en juin.
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Marina avait toujours dit que les Russes, de tous les peuples du monde, étaient les mieux armés pour affronter la mort. On soigne les blessés, on enterre ses corps. On pleure, on chante, on cuisine. On ne fait pas ces choses pour soi, mais pour ceux qui restent.
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Ses chaussures semblaient faites en peau d’alligator, avec des lianes très fines en guise de lacets. Une veste faite de fourrures noires pendait sur ses épaules. Les boutons, c’étaient des dents de caïman. Il portait des manchettes de cuir à chaque poignet et une chevalière à l’auriculaire.
De loin, il avait l’allure de quelqu’un se rendant à une fête dans une maison de campagne. De près, on aurait dit un Premier ministre vêtu de choses volées à des animaux.
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Des fourmis ! répéta Connie. On va s’orienter grâce à des fourmis ?
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On va devoir trouver un moyen de rejoindre Manaus tout seuls.
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Pas besoin d'être dans la jungle pour être un explorateur. Chaque humain de cette planète est un explorateur. Explorer, ce n'est rien de plus qu'être attentif avec un grand A. Soyez attentifs. Voilà ce que le monde exige de vous. Si vous accordez une attention forcenée au monde, vous serez aussi protégés qu'il est possible de l'être.
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... la pêche.... je pensais que c'était un truc de vieux qui s'asseyent au bord d'une rivière et qui disent aux gens de ne pas faire de bruit. Un peu comme des bibliothécaires des rivières.
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J'ai aimé comme un désaxé. J'ai découvert l'amour comme un môme qui joue à la guerre. J'ai appris à dire le prénom de cette femme en morse en clignant des yeux.
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…il n’est pas sage d’interrompre des loups en plein repas, même si ce sont vos amis les plus proches.
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…j’ai découvert que les gens sont prêts à tout dire, du moment qu’on est assez gentil avec eux, et du moment qu’il n’y a pas de spectateur. Et la plupart du temps, on repère facilement les bavards.
-Comment ? demanda Féo, qui trouvait cette information fort utile.
-Ça se passe dans le regard, et dans la position des lèvres. Il faut chercher ceux qui lèvent les sourcils un peu plus haut que la normale, (………..)
-Et il faut aussi repérer ceux qui parlent vite. Ceux – là lâchent souvent des informations sans s’en rendre compte.
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Travailler dur, cela fait toujours mal quelque part,…
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De ce fait, ils ne reconnurent pas les deux créatures habillées d'or qui défilèrent devant eux une demie-heure plus tard, tenues en chaîne par un jeune soldat.
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P.142 "Aveuglé par le blizzard, Féo courut dans les pas de l’inconnu, suivi par les loups. De temps à autre, le museau de feu gris venait toucher l’arrière de ses genoux. »
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Tu ne peux pas mourir. Je t'aime. Je t'aime trop pour que tu meures.
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Aussi loin que remontaient ses souvenirs, elle avait toujours côtoyé et aimé les loups.
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- Alors maintenant, je choisis d'être courageuse. Il faut lui dire : "Vous ne nous prendrez plus rien.". Une personne seule ne le peut pas -c'est impossible-, mais tous ensemble, tous les enfants ensemble, nous pouvons nous ressaisir. Nous pouvons chasser la peur. Et je ne sais pas si nous allons gagner, mais nous avons le droit d'essayer. Les adultes nous demandent d'être sages et de faire attention, mais nous avons le droit de nous battre pour le monde dans lequel nous avons envie de vivre, et personne n'a le droit de nous dire d'être prudents et raisonnables. Alors, aujourd'hui, battons-nous !
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C'était peut-être ça, l'amour. Non pas quelque chose qui vous procure le sentiment d'être unique. Mais plutôt quelque chose qui vous donne du courage. Comme une ration d'urgence dans le désert ou une boîte d'allumettes au fond d'une forêt obscure. [.......]
Peut-être n'était-il même pas nécessaire que la personne soit avec vous. Il suffisait qu'elle soit en vie, quelque part.

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