Citations de Katherine Rundell (73)
Il faut veiller sur ce qu'on aime, sinon on ne mérite pas d'aimer quoique ce soit.
Mais impossible, chuchota une petite voix dans sa tête, ne veut pas dire que ce n'est pas la peine d'essayer.
Tout autour de chez elle, la terre frémissait et scintillait de vie. Elle avait entendu des promeneurs qui passaient par là déplorer la monotonie du paysage blanc, mais ces gens-là étaient illettrés, ils n'avaient pas appris à lire le monde correctement. La neige était une véritable pipelette qui parlait des tempêtes et des oiseaux. Elle avait chaque matin une nouvelle histoire à raconter.
Alexei veut que je déclenche une révolution. Et j'essaierai, j'essaierai jusqu'à en mourir s'il le faut. Mais je ne serai pas la cause de tout ça. C'est Mikhail Rakov qui a commencé. Rakov est venu au milieu de la nuit et a brûlé notre maison. Il a enlevé ma mère parce qu'elle lui faisait peur. Il avait peur parce que ELLE n'avait pas peur.
(…) l’avenir a besoin d’être protégé, c’est une chose fragile.
C’est inhumain de détruire des livres avant qu’on ait pu connaître la fin.
-Tu n’as pas à faire ce que la peur te dicte, tu dois seulement lui prêter une oreille attentive, lapouchka. Ne méprise pas la peur. Le monde est plus compliqué que cela.
Parfois, la peur est aussi dangereuse que la haine. Les animaux le savent.
-Maman dit que pointer une arme sur quelqu’un est la preuve d'un manque total d’imagination.
-Pour une fois, je ne veux pas faire ce qu'on me dit! Je veux me battre. Je vais me battre.
Fred prit son courage à deux mains. Il détacha la mygale du bâtonnet. Elle était chaude et croustillante, mais avait gardé son allure d’araignée. Il se boucha le nez et croqua une patte.
Il fut stupéfait. Elle avait un goût de poisson, un goût de sel, comme la mer. Il croqua une plus grosse bouchée.
– C’est pas mal, commenta-t-il.
Connie le considéra d’un air incrédule.
– Tu es en train de manger une araignée. Tu en as conscience ?
Il était une fois, dans un lointain passé, une fille sombre et fougueuse. Elle vivait avec sa mère dans un château en ruines, noir de suie à l'extérieur, mais étincèlent à l'intérieur.....
.....Et dans la salle de bal du château, vivaient trois loups. l'un était blanc, un autre noir et le troisième beaucoup plus petit que les deux premiers, présentait des tâches des deux couleurs. mais son pelage, à l'endroit du cœur, était gris.
"j'ai bien peur d'avoir plus de facilité à comprendre les livres que les humains. Il est si simple de s'entendre avec les livres."
Tout en courant, Fred se demandait s'il était mort.
" Mais il y aurait sûrement moins de bruit si j'étais mort", songea -t-il.
L'incendie grondait derrière lui, et les battements tonitruants de son cœur faisaient vibrer ses mains et ses pieds.
Elle sortit un os de sa poche et décrivit un cercle autour du loup sur ses skis.
Chacun naît avec une part de bizarrerie en soi. La question, c'est de savoir si on décide ou pas de la garder.
Elle détestait les courriers officiels. Ils la rendaient nerveuse. A croire que les gens avaient un classeur à la place du cœur.
Les livres sont des clés qui ouvrent toutes les serrures du monde.
Une mère, c'était un lieu où déposer son cœur. Une aire de repos où reprendre son souffle.
Il parlait anglais aux personnes, francais aux chats et latin aux oiseaux.