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Critiques de Katsura Hoshino (172)
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D. Gray-Man, tome 28 : Bras-rouge et Mana

Avec deux ans entre le tome 27 et 28, vous pouvez le comprendre, je n'étais pas très sereine concernant ma lecture. Deux ans, c'est très long surtout pour un manga avec un univers aussi complexe et un arc en cours qui n'est pas toujours facile à suivre. Mais je me suis lancée.



Vous dire que je me souviens de tout ce qui est arrivé avant serait un énorme mensonge… mais je ne m'en suis pas trop mal sortie quant à la compréhension de ce tome. Un soulagement car j'aime beaucoup D. Gray Man et j'aimerai réellement que l'histoire prenne fin d'une part et aussi qu'elle ait une conclusion digne de ce nom. Avec une mangaka souffrante et des parutions aussi espacées… ce n'est pas rassurant… mais je vais croiser les doigts.



En soi, le tome ne demande pas vraiment une grosse compréhension de ce qu'il s'est déroulé avant. On arrive à assembler les quelques pièces dont on a besoin. le plus important étant la relation entre Allen et Mana et surtout l'impact que les deux êtres ont l'un sur l'autre. Comprendre leur passé, nous aide à mieux appréhender le présent. C'est la raison même de ce très long flashback. Si voir tous les éléments qui ont conduit au réveil du Comte Millénaire, à l'agrandissement de son influence étaient bien entendu très intéressants, c'est surtout la relation entre Allen et Mana qui m'a le plus touchée. Une rencontre assez brève en fin de compte mais qui a totalement chamboulé leur vie.



Et les passages entre ces deux-là sont vraiment adorables dans la première partie. Il y a une bonne dose d'humour et de mignonnerie qui nous prépare au pire en un sens. Mais même si les événements qui suivent sont tragiques je ne peux pas m'empêcher de penser qu'ils ont au moins eu cela. Cette rencontre. L'histoire de Mana est tellement triste que les petits moments de bonheur qu'il a pu trouver sont un soulagement. Et puis, il y a aussi la « création » de notre héros. On voit la genèse d'Allen Walker. Et le fait que tout prenne sens maintenant est assez jouissif. C'est comme tirer des ficelles emmêlées pour enfin voir les noeuds disparaître.



Je ne sais pas si le flashback se poursuivra. Pour moi, il a pris fin ici, et j'espère que ça sera le cas. Comme nous avons maintenant toutes les pièces du puzzle entre les mains, j'aimerai retourner au présent et voir la conclusion de tout cela. D Gray Man entrera dans la catégorie des mangas que je devrais relire d'une traite pour vraiment l'apprécier à sa juste valeur. Mais là, maintenant, ce que je souhaite, c'est une conclusion. Et une bonne conclusion.

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D. Gray-Man, tome 4 : Les maréchaux en danger



Dans ce tome 4, intitulé "Les Maréchaux en danger", le Comte Millénaire lance une campagne d’assassinat parmi les exorcistes de la Congrégation pour récupérer Le Cœur Précieux, l’Innocence qui donne son pouvoir aux autres Innocences… Durant la convalescence d’Allen nous faisons connaissance de Bookman le bibliothécaire, mais rapidement notre héros repart en mission aux côtés de Lavi pour retrouver le Maréchal Cross et lui servir de gardes du corps (ce qui permet à Allen de prendre conscience que son œil magique qui lui permet de débusquer les Akuma le place à part de ses confères condamnés eux à la paranoïa)… Sauf que ce dernier est du genre nomade, et que les deux compères sont partis pour un long périple dont la première étape est la Transylvanie où les habitants d’un village perdu les supplient de les libérer du vampire qui les tyrannise…



Les + : c’est un récit complet bien rythmé qui aurait pu tenir en 1 seul tome

- le duo Allen / Lavi qui fonctionne très bien et qui rappelle les belles heures du manga "Naruto"

- le revival "Castlevania" avec un château plus gothique tu meurs et son seigneur vampire ^^



Les - :

- les gimmicks humoristiques repompés sur Hiromu Arakawa sont un peu voyant parfois…

- le fan service quasiment pompier qui est développé autour d’Eliade

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D. Gray-Man, tome 2 : Le vieil homme et l'a..

Dans ce tome 2 intitulé "Le Vieil homme et l'aria d'une triste nuit", Allen et Kanda sont envoyés récupérer une innocence dans la ville fantôme de Matera en Italie, mais les démons sont déjà sur place et les traqueurs ont toutes les peines du monde peine à protéger Gzor le dernier habitant de la cité et la marionnette Lala possédée par un fantôme.



Les + : c'est un récit complet bien rythmé qui tient en 1 seul tome

- beaucoup de choses opposent l'insensible Kanda spécialiste en combat et Allen le sensible qui réfléchit avant d'agir

- on évoque le travail difficile des traqueurs qui préparent le terrain aux exorcistes, véritable commandos qui sont les seuls à pouvoir combattre efficacement les démons

- la relation entre Gzor rejeté à cause de sa difformité et Lala rejeté à cause de son inhumanité est touchante, et j'ai trouvé qu'on retrouvait un peu des liens qui unissaient Geppetto et Pinocchio



Les - : c'est confus sur le fond comme sur la forme

- comme les akuma sont des créatures random qui ne ressemblent à rien du tout, on leur faire du level up pour les rendre plus intéressants (défaut récurrent d'une pelletée de série japonaise… comme si on ne pas passer directement aux créatures level X pour passer aux choses intéressantes sans se coltiner un paquet de combats moyennasses)

Le problème c'est qu'on se retrouve avec Ryuk le shinigami de Light Yagami déguisé en clown, et qu'on ne sait s'il s'agit d'un doppelgänger, d'un caméléon ou d'un illusionniste…

- j'avais cru comprendre avec le tome 1 qu'on cherchait des individus réceptacles de pouvoirs magiques en raison de leurs vertus morales, et là on recherche des artefacts puis les individus capables de les utiliser… Il y a 109 donc je sens que ce manga va durer longtemps ! (et donc ici, cela aurait plus intéressant que le détenteur de l'innocence soit Gzor paria ami d'un fantôme plutôt qu'une marionnette possédée par un fantôme)



Entre action, fantastique, ésotérisme et grands sentiments, je pourrais bien me prendre au jeu mais le résultat ressemble à un crossover entre "Fullmetal Alchemist" et "Letter Bee" qui sont de meilleure qualité…
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D. Gray-Man, tome 1 : Prologue

Malgré l’alternance des rythmes (du posé au trépidant) et des tons (de l’humour à l’horreur), Katsura Hoshino réussit un bon tome 1 qui pose toutes les bases de l’univers et de ses concepts.

Le 1er chapitre expose et explique bien les ingrédients de la série avec une histoire d’église abandonnée et hantée plus gothique tu meurs… Les chapitres 2, 3, 4 les reprennent et les développent avant que le héros promu ne soit adoubé et ne rejoigne le QG où tout lui sera expliqué ainsi qu’au lecteur par la même occasion dans les chapitres 5, 6 et 7…

En bref dans un univers victorien (je dis univers, mais j’espère qu’on va aller plus loin que le sempiternel Londres 18XX…), nous assistons à une lutte entre les forces du Bien, représentée par les Exorcistes du Vatican, et les forces du Mal, représentées par les Akuma du Comte Millénaire… Il y a 7000 ans le Mal fut vaincu par le Bien, mais la terre fut dévastée par le Déluge et les civilisations anciennes bien qu’ayant triomphé fut réduites à néant… Ils envoyèrent un message d’avertissement aux générations futures, et ce n’était pas un luxe car en cete fin de XIXe siècle, le Mal Millénaire revient à la vie pour nous amener et dans les ténèbres nous lier… Prophétie, guerre sainte, apocalypse : c’est une course contre la montre entre les Akuma du Comte Millénaire et les Exorcistes du Vatican pour récupérer les cubes de verres divin renfermant l’Innocence et les apôtres capables d’utiliser leurs pouvoirs… (au nombre de 109, soit 108 + 1 donc sans doute une incarnation des 108 péchés du bouddhisme + notre héros nommé Allen Walker ^^)



On se dit rapidement que cela peut vite devenir vachement intéressant mais…

1) Dès le tome 1, on voit défiler la galerie des personnages gimmicks : les clones de Naruto, Sakura et Sasuke, le savant fou maniéré, la lolita en bas et mini-jupe, le sabreur beau-gosse et badass, le gamin Géo Trouvetout… la foire aux clichés quoi ! C’est flippant de voir le fanservice intervenir aussi tôt dans une série… Soupir

2) Le principe du pacte faustien est inutilement et débilement compliqué !

Alors si j’ai compris, le Comte Millénaire hante les âmes en peine en leur promettant de faire revenir l’être aimé, mais enferme leur fantôme dans des automates d’antimatière / de matière noire qu’il contrôle entièrement, et les oblige à tuer le contractant qu’il les a fait revenir et de revêtir leur chair pour se transformer en être technorganique faisant office à la fois d’arme biologique et de streum vidéoludique... L’intérêt d’un pacte faustien est d’obtenir un avantage matériel au prix d’une perte spirituelle, c’est à la fois trop compliqué et très faussé donc cela ne sert à rien…

3) Je passe sur l’Alerte Repompage "Corum" avec le héros avec une main et un œil greffés d’origine divine car Michael Moorcock a été tellement lu au Japon qu’il en marqué l’imaginaire, mais on a aussi de grosses Alertes Repompages de "Fullmetal Alchemist" pour l’ésotérisme et de "Neon Genesis Evangelion" pour les mystères lostiens inspirés d’une interprétation cabaliste de la Bible, et pire encore tous les concepts fantastiques et horrifiques usités par la série ressemblent très fortement à ceux développés dans la franchise "Garo"… Alors oui le manga est de 2004 et la franchise de 2005, mais je sais de sources bien informées que les deux projets trainaient depuis quelques années dans les cartons… Dans ces conditions, difficile de savoir qui a plagié qui !

4) Pourquoi autant piocher dans les classiques horrifiques, pour ensuite tout édulcorer sur le fond et sur la forme ? Ben ou tu zappes les trucs gores pour faire un vrai shonen, ou tu les gardes pour faire un vrai seinen ! Là c’est un peu « je mets de l’horreur et de la noirceur pour aguicher le public, mais pas trop quand même sinon je pourrais le faire fuir »…

5) On touche vraiment aux limitations de la création culturelle japonaise… Une série vachement bien, c’est une série dans lequel les personnages influent sur l’univers et dans laquelle l’univers influe sur les personnages ! Mais avec des backgrounds génériques plus ou moins hors-sol, les build up aussi travaillés soient-ils marchent à vide donc les résultats donnent très souvent l’impression d’énièmes applications d’un cahier des charges (ici celui du tokusatsu fantastico-horrifique, d’où tout le fatras à la "Biohazard" qui n’a rien à faire dans un univers gothique)





Je râle mais ici c’est quand même sympa et les dessins bien qu’impersonnels dans le style déployé sont sans nul doute soignés, donc je compte bien continuer la série et passer quelques bons moments de détente en compagnie des musiques de Kaoru Wada ! ^^
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D. Gray-Man, tome 19 : Le sang de la guerre..

Suite et fin des aventures de Timothy, notre jeune et nouvel exorciste. Un épisode que j’ai beaucoup apprécié de part son développement et aussi son retour à la normal si je puis dire. Néanmoins, ce n’est que le calme avant la tempête. Je pense qu’aucun lecteur n’est dupe à ce moment même de l’histoire, c’est même plutôt évident, notamment avec la fin du combat contre l’akuma de niveau 4. Allen s’enfonce un petit plus vers le côté obscur de sa vraie nature. Le 14ème prend de plus en plus d’ascendance sur lui. C’est effrayant, surtout pour certains moments dans ce tome, mais aussi parce qu’Allen essaye de combattre cette transformation et qu’on a l’impression que c’est une tentative complètement vaine. Notre héros en a conscience, je pense à un certain niveau, mais il garde tout de même espoir. C’est difficile à voir car Allen est tellement adorable à tous les points de vue. C’est un garçon foncièrement gentil, qui pense continuellement aux autres…



La suite du tome m’a laissé une impression de précipitation que j’ai moyennement apprécié. J’ai bien aimé lire ce tome, ne vous y trompez pas, mais tout à coup, nous voyons débarquer cette unité d’élites, des exorcistes de 3ème génération (je ne savais même pas qu’il y avait un 2nd génération) et TOUS les enfants de Noé. Bon mis à part Wrath, démoli par Yu et le 14ème cela va de soit. Et là, on arrive à un point où c’est WTF ? Clairement ! Nous en sommes au tome dix-neuf, je sais et les choses se mettent de plus en plus rapidement en place depuis un moment, mais c’est un peu comme assister au combat final d’une série sans qu’on soit à la fin. Je ne sais pas si je suis très claire…



Et pour le coup, vu la puissance des enfants de Noé et du comte, je me demande pourquoi ont-ils attendus si longtemps pour tous les massacrer ? La congrégation de l’obscure, j’entends. Ils démolissent les 3ème générations en un claquement de doigt, et tous ensemble, à n’en pas douter, ils feraient un carnage. Alors, je me dis qu’en fin de compte, il doit y avoir une raison caché. Quelque chose que le comte attend. J’espère que c’est le cas, cela donnera une autre dimension à l’histoire, plus crédible.



Parlons d’ailleurs un peu de ces 3ème générations. En un sens, ils ne sont pas plus forts. Ce sont de très bons tueurs d’Akuma, efficaces à souhait, mais on en reste là. Ils sont pervertis, le fruit d’expérience allant au-delà de toute éthique, des pions sur un échiquier qu’on sacrifie sans le moindre remord. Leur existence même, bien que très triste, est très intéressante. Il y a une réflexion derrière qui pousse à réfléchir. Pouvons-nous tout nous permettre en temps de guerre ? Un peu comme la bombe atomique, manipuler la science à des fins de destruction de masse, même si la cause est louable, est-ce vraiment juste ? Je ne cherche pas à lancer le débat, mais je trouve toujours très positif quand un auteur insère dans son œuvre des événements qui poussent à la réflexion.



Autre partie très intéressante : Yu Kanda. Notre mystérieux exorciste qui depuis le tout début de la saga cache quelque chose de sombre. Et je ne m’attendais pas à cela, du tout. C’est bien mené et beaucoup de choses prennent maintenant leur sens. J’ai hâte de voir ce qu’il va se passer par la suite. J’espère notamment un flashback complet sur le passé du jeune homme. Nous aurons au moins la chance de mieux connaître l’un des personnages.

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D. Gray-Man, tome 12 : Poker

Avec ce tome 12, intitulé Poker, je jette l’éponge !

OK pour le final du combat entre Krory et Jasdavid, le vampire exorciste passant en mode 7e Sens pour découvrir ses véritables pouvoirs basés sur la manipulation du sang : c’était bien fichu. Par contre, pour le reste du tome le reste de la team Allen retrouve Tyki Mikk et Road Kamelot en haut de la tour centrale de l’ancienne Arche de Noé et j’ai eu beau retourner ce qui nous est montré dans tous les sens, impossible de comprendre les motivations des méchants ou leurs actions et réactions souvent contradictoires… Toujours est-il que nous sommes dans un shonen mainstream à rallonge et qu’il faut qu’il y ait de la baston, donc Allen dont les pouvoirs évoluent se fight avec Tyki Mikk dont les pouvoirs évoluent, tandis que Lavi dont les pouvoirs évoluent se fight avec Road Kamelot dont les pouvoirs évoluent… Et je vous passe les explications fumeuses apportées aux dites évolutions…

Allen Walker en mode messie veut sauver tout le monde y compris ses ennemis, mais comme ses ennemis on ne sait pas qui ils sont, d’où ils viennent et ce qu’ils veulent tout le pathos épique développé ne marche absolument pas avec moi… C’est limite n’importe quoi, donc vivement la fin de l’arc !

Sinon les dessins restent stylés, mais le découpage rend l’ensemble confus et illisible. Or pour une œuvre appartenant à l’art séquentiel, le découpage c’est ce qu’il y a de plus important ! En bref, la série devient trop bleachienne pour moi hein…
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D. Gray-Man, tome 27 : 'Bras-rouge' et Pier..

Je n’arrive vraiment pas à me faire au nouveau style de Katsura Hoshino… Encore une fois, je ne reconnais pas les personnages et clairement pour moi le dessin est aussi important que l’histoire. C’est vraiment dommage parce que dans ce genre de saga, on voit le trait du mangaka évoluer en mieux mais ici, je trouve qu’on a perdu quelque chose. Et je n’arrive pas à m’en détacher…



On stagne également. C’était une impression que j’avais déjà ressenti dans les derniers tomes, mais depuis sa convalescence, c’est comme si Katsura Hoshino avait perdu le fil de son histoire et qu’elle tournait en rond. Le tome vingt-sept donne encore plus cette impression. Avec un début qui se résume à une « prise » de bec entre Kanda et Allen d’à peine quelques pages, on plonge dans le passé de notre héros par la suite pour ne pas revenir au présent. Je ne dis pas que connaître le passé d’Allen ne sert à rien, mais nous sommes à un point stratégique de l’histoire, où enfin toutes les cartes sont entre nos mains, et on n’avance pas d’un iota.



Pour moi, clairement, ce tome ne nous apprend rien. On savait que Mana, alias le comte millénaire, avait été un père de substitution pour Allen, aka Néah. Qu’un lien très fort les unissait et que cela avait d’ailleurs été une raison supplémentaire de surveiller Allen. Alors pourquoi s’étendre autant, en nous montrant en plus une scène des tomes précédents. Katsura Hoshino insiste à plusieurs reprises sur les maltraitances qu’Allen a subi. La machination pour nuire à Mana est aussi trop longue et au final n’apporte pas vraiment grand-chose. Je suis assez sévère, je m’en rends compte, mais attendre autant entre deux tomes pour au final ne rien avoir à se mettre sous la dent, c’est rageant.



Alors oui, voir Allen enfant et comprendre ce qu’il a subi est un tournant important. Mais, pour moi ce n’est pas cette rencontre qui est la clé. On ne comprend pas comment le gentil garçon que l’on connait à pu devenir ainsi avec un tel passé. Il fallait passer rapidement sur la rencontre Mana / Allen (déjà évoquée plein de fois) et nous montrer leur relation. Ce qui a fait basculer Mana, et comment Allen a pu passer au-dessus de sa colère et de sa haine.



Je ne suis pas totalement déçue. Bien que j’ai du mal avec le graphisme et que l’histoire n’avance en rien, ma lecture a été sympathique. Mais clairement on en est au tome vingt-sept. On connait notre ennemi. On connait le danger qui pèse sur Allen. Des personnages qu’on aimait beaucoup sont morts. La situation est assez dramatique… Les tomes flash-backs… Non. Franchement, je pense que si vous lisez D.Gray Man sauter ce tome vingt-sept ne changera rien. Et c’est tellement dommage !



Il ne me reste plus qu’à croiser les doigts. A espérer que la suite paraîtra bientôt et qu’on aura droit à un tome addictif qui entre dans le vif de l’action quitte à nous chambouler. C’est cela que j’attends arrivée à ce niveau-là.

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D. Gray-Man, tome 8 : Message

J’espace mes lectures de D Gray Man depuis que j’ai commencé la série, j’ai pourtant tous les tomes sortis, mais j’avoue qu’avec celui-ci, j’ai bien envie de m’y plonger plus sérieusement. Je ne dis pas que jusque là, je n’étais pas charmée par l’histoire, mais nous arrivons à un point où l’histoire prend vraiment son envol et devient de plus en plus passionnante.



Le tome huit reprend avec le combat dans lequel certains de nos héros étaient pris. La balance ne penche pas de leur côté et durant pratiquement toute la lecture de ce tome, il est impossible de ne pas sentir l’angoisse nous prendre. Difficile de ce dire si la mangaka est du genre à éliminer ses personnages, c’est sa première « œuvre », nous naviguons donc dans le flou total. Cependant malgré cette crainte permanente, le tome en lui-même est très prenant. Que ce soit le combat de Lenalee qui est tout de même l’événement phare, ou bien celui de Lavi et Kro, Katsura Hoshino nous tient en haleine. Les combats sont bien menés, il y a une dose dramatique juste ce qu’il faut, des flashbacks appuyant certains événements de façon pertinente, et des révélations qui donnent envie de poursuivre.



C’est là le secret pour moi. Savoir maintenir la curiosité du lecteur, et je dois avouer que les dernières pages sont très sympathiques à ce niveau-là. Elles ouvrent ainsi de nouvelles perspectives et étoffent aussi l’univers de la mangaka.



Le tome se termine sur une note de tristesse, ce qui est assez difficile, mais en même temps, le message reste plein d’espoir. Des sentiments assez étranges en ressortent mais là encore, il y a de la cohérence. L’univers de D Gray Man n’a rien d’utopique ou de joyeux.



Mon seul regret sera l’absence de Allen, notre jeune héros. Il est toujours en convalescence, et oui certes, nous l’apercevons un peu, mais j’ai hâte qu’il retrouve ses amis et surtout qu’il se rétablisse.
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D. Gray-Man, tome 11 : Rouge Estrade

J’ai l’impression de me retrouver dans Les chevaliers du zodiaque en ce moment avec D Gray Man. Comme si un à un, les personnages décidaient de se « sacrifier » pour laisser les autres passer une porte ! Je ne sais pas si c’est un clin d’œil ou pas de la part de la mangaka, mais impossible de se sortir de la tête la ressemblance.



Après, j’avoue que ce n’est pas trop perturbant non plus, étant donné qu’il est très facile de rester ancré dans le combat qui se déroule dans ce tome onze. Qui d’ailleurs est fort intéressant, bien plus que dans le tome précédent car en fin de compte, ce n’est pas seulement les héros qui sont mis en avant mais le méchant aussi. L’adversaire de Kanda était vraiment bof, bof. Pas développé, pas de prestance, aucun intérêt. Il représentait la colère et c’est peut-être pour ça qu’il a été en quelque sorte caricaturé, pour montrer que la colère est brute et aveugle, mais bon, il ne restera pas dans les mémoires.



Par contre, avec les jumeaux, c’est une autre histoire. Il y a déjà pas mal d’interactions entre les Jasdavid et nos héros. Ils se montrent dès le départ très psychotiques. Comparés à Tyki, par exemple, qui avait une apparence plutôt inoffensive, ils ont un look très décalé, gothique et leur maquillage n’appelle pas vraiment à la sympathie. Mais au moins, leur personnalité est développée. Leur technique de combat est aussi très intéressante, sans compter qu’ils nous offrent même une métamorphose qui n’annonce rien de bon, certes, mais au moins on ne se lasse pas durant les combats.



D’ailleurs, même si Krory est mis en avant, j’ai vraiment apprécié le fait de voir Allen nous en montrer un peu plus concernant ses nouvelles techniques. Quant à Lavi… Je suis de plus en plus intrigué. C’était comme si depuis le début, la mangaka nous avait caché qui il était et surtout de quoi il était capable. J’espère sincèrement que cela sera développé très prochainement parce que du peu qu’on a pu en voir, je suis très curieuse.



Comme vous l’avez compris, nous sommes toujours en phase de « combats » même si ce tome est beaucoup plus intéressant que le précédent. J’espère juste ne pas voir une troisième fois, un certain schéma se répéter. A voir, car sinon, je vais vite me lasser.
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D. Gray-Man, tome 8 : Message

Dans ce tome 8, intitulé "Message", on passera sur l’illustration de couverture cryptopédophile… Soupirs

La part belle est faite à l’affrontement plein de très bon pathos entre Lenalee et Eshi, l’héroïne adolescente changeant de look contre son gré au cours du combat, mais Lavi et Krory livrent eux aussi leur dernier combat face aux sbires d’Eshi alors même que le reste de l’équipage sans doute déjà mort continuent d’apporter sa contribution à la victoire des forces du bien… (Pleurs… force est de constater que l’auteur ne ménage pas ses personnages et que la noirceur et la désespérance planent constamment au-dessus d’eux)

Alors qu’un akuma reprogrammé par Marian Cross vient offrir son aide à nos héros pour rejoindre le Japon, les nombreux défunts souhaitent bonne chance aux peu nombreux survivants…



Les - ?

- alerte fanservice concernant Lenalee (improbables jambes fuselées, mini-mini short et cases grand écart)

- il n’y a sans doute aucun hasard au fait que les shonens mainstream à rallonge des années 2000, principalement issus du même magazine de prépublication, pillent allègrement les shonens des années 1980… Visiblement le Weekly Shonen Jump essaye désespérément de retrouver les chiffes de vente de son âge d’or quitte à tomber dans le copier-coller des familles… (non parce que Lenalee et Eshi qui ont les mêmes tirades tragiques que Shiryû et Shura de "Saint Seiya" c’était un peu voyant quand même : « tu veux m’emporter avec toi dans la mort ? Le frottement de l’air aura tôt fait de consumer tout ton corps ! » ^^)
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D. Gray-Man, tome 21 : Little Goodbye

Non, vraiment, je n'y arrive pas. Ce changement abrupte de design, surtout sur Allen... C'est à peine si je le reconnais dans les scènes où il est présent. Et franchement cela me gâche une partie de mon plaisir. Le tome 25 devrait sortir en début d'année prochaine, et j'espère que la mangaka retrouvera son style d'avant ou bien que ce ne sera plus un de ses assistants qui fera les planches comme je le crois. Bref, je sais que je vais encore râler pour les prochains tomes mais je vais essayer de me concentrer sur l'histoire.



Graphiquement, et je ne parle pas du design des personnages cette fois-ci, j'ai eu un petit soucis. Disons que nous assistons à de nombreuses scènes de combats et que beaucoup des planches étaient très détaillées. Cela peut être bien quand on découvre un lieu ou dans des moments, dirais-je, calmes mais quand l'action est prédominante et que tout le monde vole dans tous les sens, c'est assez pénible. Je trouve qu'on perd en mouvements, que les décors prennent le pas sur l'action et qu'au final on a du mal à capter tous les détails. Quand on ajoute le fait qu'on ne reconnaît plus les personnages, la lecture en devient pénible.



Difficile donc d'apprécier ce tome comme je l'aurais dû. Il est pourtant, au niveau du scénario, plutôt chouette. On continue sur l'histoire de Yû et Alma, et nous en apprenons encore pas mal. J'avoue sans peine que la révélation sur Alma m'a surprise. Dans le bon sens du terme, car franchement, je ne m'y attendais pas du tout. Les combats sont un peu fouillis, mais en se focalisant sur les personnages et ce qu'ils leur arrivent, le niveau reste toujours très plaisant. A côté de cela, Allen fait son petit bout de chemin si je puis dire. Il est sur une corde raide, balançant entre rester le Allen que l'on connaît et se laisser dévorer par le 14ème. J'espère qu'il trouvera un équilibre entre les deux. Je n'ai pas du tout envie de voir disparaître mon petit exorciste !



La fin du tome m'a laissé par contre un peu perplexe. Je pensais que des personnages étaient en train de rendre leurs derniers souffles, mais finalement non. Allen fait quelque chose dont je ne le croyais pas capable (ou alors, j'ai zappé quelque chose... peut-être dû à ses nouveaux pouvoirs), le comte Millénaire est toujours aussi barré, je ne comprends toujours pas ce qu'il veut (le type est bipolaire, c'est certain). Mais à côté de cela, ce qu'il se passe entre Yû et Allen et cela tout au long du tome m'a beaucoup touché. Ces deux-là ont toujours eu une relation assez tendue, c'est un euphémisme, mais je n'ai jamais douté qu'ils tenaient l'un à l'autre. Et pouvoir le voir, réellement, m'a fait du bien. De quoi contrebalancer tout le reste du tome vingt-et-un. J'ai un peu peur de poursuivre par contre... Je verrais bien.

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D. Gray-Man, tome 20 : La voix de Judas

Un tome très intéressant, même si le début est un peu brouillon, lors que la mangaka rentre dans le vif du sujet, à savoir le passé de Yû et Alma, impossible de lâcher le tome. J'aurais par contre une critique négative à faire. Et c'est quelque chose qui me chiffonne pas mal. Le design a changé. Pas une évolution de style, non, mais les personnages ont des détails : forme du visage, yeux, silhouettes qui sont différentes. Le plus flagrant concerne Allen et franchement, en plus de perdre pas mal de son charisme, c'est des fois à peine si on le reconnaît. Je sais que la mangaka était (et est toujours malade) si bien que je me demande si ce n'est pas un de ses assistants qui a pris la relève. Et franchement... je n'adhère pas. C'est en plus le genre de détail qui va me souler et sur lequel je vais faire une fixette.



Bref, revenons à l'histoire même. Nous nous retrouvons face à LA grande révélation concernant Allen, envoyé en deux coups de cuillère, puis après plus rien. Ce n'est pas vraiment comme ça que je voyais la chose se passer, mais pourquoi pas. Tout le monde se doutait plus ou moins de quelque chose, mais je m'attendais à une sorte de confrontation entre Allen et ses amis, à Allen cherchant à les convaincre qu'il est de leur côté. Les Noé étant présents, les choses ne se déroulent pas du tout comme ça, et notre héros se retrouve plongé dans les souvenirs d'Alma et Yû. Exit la révélation du 14ème, bienvenue dans l'horreur de la guerre et des expérimentations scientifiques sans aucune éthique. Ce n'est pas un choc, on a vu avec Lenalee ce dont la Congrégation était capable, mais quand même, voir réellement ce qu'il se passe est assez révoltant. Pour gagner la guerre, tout est permis. C'est écœurant et pourtant je me suis attachée à l'équipe qui menait ces expériences. On les voit peu mais la grande majorité se souciait vraiment des deux garçons. Des sentiments étranges.



Le plus intéressant, outre les révélations concernant ce projet, est bien entendu le passé de Yû. On comprend mieux comment le garçon a pu évoluer et ce qui fait de lui l'exorciste qu'il est aujourd'hui. Je l'ai toujours apprécié, même malgré son sale caractère. Yû est le genre de personnage attachant qui se cache derrière une sorte d'agressivité et de colère excessive. Il s'attache aux gens mais ne le souhaite pas en quelque sorte. On le cerne beaucoup mieux à présent et j'ai envie d'en savoir encore plus. Le traumatisme que l'on a vécu dans le tome vingt révélé une tonne de choses mais comment Yû a géré tout cela par la suite ? C'est pour moi, une question tout aussi importante.



Un tome qui nous donne des réponses, certaines de façon un peu trop expéditive mais vue la configuration de l'histoire cela reste compréhensible, et qui reste toujours autant palpitant. Je pense que Yû sera encore au centre du prochain tome, ce qui est une bonne chose, même si j'ai hâte qu'on retourne à notre petit Allen.
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D. Gray-Man, tome 7 : Le destructeur du temps

Dans ce tome 7, intitulé "Le Destructeur du temps", Bookman, Lavi, Lenalee et leurs amis chinois rejoints par la nouvelle exorciste Miranda Lotto (voir tome 3) continuent leur voyage vers le Japon tandis qu’Allen Walker privé de son innocence est en convalescence dans la branche asiatique de la Congrégation dirigée par Bak Chan et l’esprit tutélaire Fô.

Cela aurait pu être un tome de transition, sauf qu’Eshi akuma de niveau 3+ (ancien peintre japonais monomaniaque passé du Côté Obscur de la Force) et ses sbires akumas de niveau 2, se lancent à l’assaut du navire des exorcistes…

Lenalee affronte le leader ennemi, Lavi affronte les sbires ennemis, et les vaillants marins protègent Miranda Lotto au péril d’une vie qu’ils ont sans doute déjà perdu (activation de l’innocence : jouvence du chronodisque ! mais quelle merveilleuse trouvaille, tant graphique que scénaristique ^^).

L’action et l’émotion sont bien gérés avec Allen qui désespère de retrouver ses pouvoirs pour venir en aide à ses amis, ses amis qui ne pensent plus à le réussite de leur mission mais à leur survie, et les marins qui vont jusqu’à l’ultime sacrifice pour épauler et protéger les super-héros exorcistes…



Les - ?

- alerte fanservice concernant Lenalee (improbables jambes fuselées, mini-mini short et cases grand écart)

- la série doit à la fois subir les errances du background établi dans le tome 1 et le cahier des charges du shonen bourrin où les méchants doivent être de plus en plus forts pour montrer que les gentils sont de plus en plus forts… Cela peut vite devenir incohérent et bordélique avec une gestion des niveaux de puissance WTF…
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D. Gray-Man, tome 13 : Un chant dans les ténè..

Encore une fois un très bon tome. J’aime de plus en plus la saga et je me demande pourquoi je mets autant de temps à lire les tomes. Peut-être pour éviter de me retrouver à devoir attendre une durée plus qu’indéterminée pour la suite…



Nous nous retrouvons à la suite du combat qui oppose Lavi à Road. Un passage très intéressant même si au final nous n’en apprenons pas assez à mon goût sur le jeune bookmen. La mangaka nous en dévoile un peu sans pour autant trop entrer dans les détails. Un brin frustrant et j’espère franchement qu’elle finira par nous donner le fin mot de l’histoire. Lavi se retrouve être un personnage plus complexe qu’il n’y parait (pas une grande surprise car la plupart des personnages principaux le deviennent dans la saga). Il a évolué d’une certaine façon mais pas comme ses autres camarades. C’est bien plus profond que cela. Il n’en reste pas moins que la puissance qu’il dégage est phénoménale. Du point de vue graphique, on en prend plein les yeux et c’est vraiment agréable.



Deux combats se terminent avec un sacré panache et aussi une touche d’humour que j’adore retrouver. Et alors que l’on croyait nos héros sortis d’affaire, un autre pépin se produit. Enfin pépin n’est peut-être pas le bon mot. Tiky que l’on croyait sauvé, finit par prendre une autre forme et devient un ennemi doté d’une puissance incroyable et est totalement consumé par elle. Il n’a plus rien du personnage que j’aimais bien. J’espère qu’il redeviendra lui-même car sinon, il me manquera. D’un point de vue scénaristique, je trouve cependant que ce combat n’apporte pas tellement de choses. Disons qu’une bonne partie des scènes auxquelles nous assistons sont au final « un bouche trou » pour l’arrivé d’un personnage qu’on attendait plus. La classe incarnée, certes, mais antipathique à souhait. Bon, après ce n’est pas une grande surprise car Allen nous avait bien dépeint cet exorciste. Mais j’avoue que j’aime bien ce côté-là de sa personnalité. Un personnage qui a une trop grande classe finit par être trop parfait, et lui ajouter ce genre de défaut est juste l’idéal.



L’arc semble toucher à sa fin, et je l’espère fortement car j’aimerais bien que l’histoire avance un petit peu maintenant. Cela fait plusieurs tomes que nous sommes dans la tour et il serait temps de passer à autre chose.
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D. Gray-Man, tome 10 : La mémoire du clan Noé

J’enchaîne les tomes et je suis toujours autant passionnée par la série, ce qui est une excellente chose, me direz-vous. Il faut dire que depuis le tome huit, nous sommes entrés dans une phase où nos héros font face à de grands dangers. Cela se traduit inévitablement par des combats plutôt spectaculaires mais aussi un avancement assez conséquent concernant la trame principale de la saga, à savoir : détruire le comte Millénaire et les Néos.



Bien entendu, vu que D Gray Man compte une vingtaine de tomes jusqu’à aujourd’hui, je ne me fais pas trop d’illusions concernant cet « arc », mais il n’en reste pas moins que l’intérêt est toujours là. Le retour d’Allen auprès de ses amis est déjà en soi un événement qui me fait très plaisir. Le revoir aussi agir « normalement » et ne plus se morfondre est sans aucun doute un petit rayon de soleil. Je ne parle même pas de ses retrouvailles avec Kanda qui sont juste magiques. Les petites doses d’humour m’avaient manqué dernièrement. Et cela fait du bien de rire un peu en lisant le shonen.



Pourtant, je dirais que ce tome ne nous fait pas tellement avancé. C’est aussi un peu le problème des tomes à combats, mais je suis une habituée des shonen de ce genre et quand on en prend plein la vue question graphique, on laisse facilement cela de côté, tant que ça ne s’éternise pas. Le tome dix nous donne aussi la possibilité de mettre Kanda en avant. Cela faisait un petit moment que nous ne l’avions pas vu et il a pas mal évolué depuis. Pas niveau caractère, mais en même temps s’il devait changer à ce niveau-là, ce serait franchement dommage. Question « combat », par contre, il y a une nette évolution. Il est aussi face à un combat à un contre un, il n’est donc pas « gêné » par un autre exorciste, si bien que l’on peut admirer ses techniques de combat mais aussi sa mentalité face à celui-ci. Je trouve toujours intéressant de développer cette « mentalité » dans le sens où savoir pourquoi quelqu’un combat mais aussi la façon dont il l’appréhende nous en apprenne beaucoup. Et avec Kanda, pas de déception. Le personnage a de la classe même s’il reste un peu étrange.



On voit aussi beaucoup plus le comte Millénaire ces derniers temps. J’ai beau savoir qu’il est dangereux, sa forme physique, les petits cœurs dans ses discours, son attitude le rende « mignon » la plupart du temps. Je suis certaine que ce contraste est voulu par la mangaka et je trouve ça perturbant, bien entendu, mais aussi très bien pensé. Il y a tellement d’ambigüité dans le personnage qu’il est encore plus intéressant de le voir évoluer. Je n’irais pas jusqu’à dire que je l’apprécie, mais j’avoue que pour un méchant, il est plus que pas mal. Cela change des stéréotypes que l’on peut voir habituellement.



La fin est assez difficile émotionnellement parlant… Mais avec les shonens, on ne sait jamais trop à quoi s’attendre, je garde donc espoir, et ayant le tome onze sous la main, je vais m’empresser de le lire.
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D. Gray-Man, tome 9 : Notre espoir

J’avais un peu laissé la série de côté même si j’ai tous les tomes sous la main, mais j’avoue que depuis ma lecture du tome huit, j’ai vraiment retrouvé le goût pour D Gray Man. Le tome neuf continue sur sa lancée « je vous envoie du lourd ». Je n’ai rien contre surtout que visuellement Katsura Hoshino se débrouille plus que bien. Je l’ai souvent dit dans mes critiques de manga, mais pour moi les dessins sont aussi importants que l’histoire en elle-même. Et là, on retrouve le soin du détail que j’adore, un style classe avec des personnages travaillés et des costumes qui en jettent. Mais ce n’est pas le plus important dans ce tome-là.



Si la première partie du tome avec l’arrivée de Lavi et Lenalee au Japon peut être intéressante, elle m’a semblé un peu prématurée quant aux combats qui se déroulent. Déjà, nos deux exorcistes sont gravement blessés. Alors oui, ils sont courageux et ne pensent qu’à leur mission, mais on arrive aussi à un point où cette « témérité » sans aucune réflexion pousse l’héroïsme vers une certaine stupidité. Vaincre des Néo et le Comte Millénaire dans cet état… Moui, on y croit pas trop. Le pire c’est qu’on sait tous qu’il y a deux maréchaux sur l’île, mais non, ils foncent têtes baissées.



Bref passons, ce chapitre nous aura au moins permis de rencontrer trois nouveaux Néo, même si j’avoue que rencontrer encore plus de méchants de catégorie « super boss » ne m’enchante pas vraiment. Mais, et c’est surtout ce que j’ai aimé dans ce tome, c’est que ce chapitre nous conduit aussi à Allen ! Il m’avait manqué, vraiment manqué. J’aime beaucoup Lavi comme personnage masculin, mais Allen a quelque chose de plus, c’est indéniable, et on le voit une nouvelle fois ici avec toute la partie du tome qui lui est consacré. Il y a un approfondissement de la personnalité de notre héros, et par la même occasion une évolution de ce qu’il est. Un événement très commun dans les shonens, mais j’avoue qu’ici comme je le disais au tout début de ma critique, cette évolution est traité avec beaucoup de classe graphiquement parlant et le côté psychologique n’est pas en reste. A n’en pas douter, Allen va sûrement faire des dégâts dans le camp adversaire, un héros de shonen est fait pour ça de toute façon, mais je doute qu’on soit au point d’une grande victoire. Si il peut au moins sauver ses amis, cela ne sera déjà pas mal.



Un tome donc qui fait pas mal avancer les choses et qui promet surtout des événements assez palpitants pour la suite.
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D. Gray-Man, tome 25 : Il a oublié l'amour

Confusion quand tu nous tiens. J’avoue que je finis ce tome en étant encore un peu plus perdue que je ne l’étais au départ, et pourtant, on a des explications. Une énorme même mais avec le contexte et les intrigues à côté, plus les différentes magouilles… Mon dieu que c’est compliqué de suivre. Je n’ose pas imaginer si le tome vingt-six sort dans plusieurs mois (non, je garde espoir et ne compte pas en années). Nous avons un petit aperçu du dit tome vingt-six alors j’ose imaginer que c’est une bonne chose. On a d’ailleurs aussi la confirmation que la mangaka ne dessine plus seule depuis un moment ce qui explique en grande partie les changements graphiques que je n’apprécie pas… C’est bien dommage.



Revenons à l’histoire. Concentration au maximum : Mana/Néah/Comte Millénaire/Allen. Quatre personnes qui sont toutes liées. Nous le savions depuis un moment mais alors là, sérieusement ! C’est bien trouvé, c’est vrai et avec du recul, on arrive à suivre, mais alors psychologiquement parlant, on comprend aisément que le Comte est complètement psychotique. Là où j’adhère un peu moins c’est dans les explications qui manquent d’une certaine structure. La confusion demeure et la mangaka nous perd un peu à certains moments. Nous n’avançons d’ailleurs pas des masses dans ce tome. Il faut digérer la révélation, certes, mais j’ai trouvé les dernières pages beaucoup plus intéressantes que le reste.



Côté personnage pas mal de choses à dire. Road est toujours pour moi un mystère. Je n’arrive pas trop à savoir si elle est du côté de Néah ou d’Allen. En un sens un peu tordu, je pense qu’elle veut sauver Allen pour sauver Néah même si c’est au dépend de ce dernier. Je me trompe peut-être mais il n’empêche que c’est un personnage, même en étant dans le camp de l’ennemi, que j’apprécie toujours autant.



Néah… Je n’arrive pas à l’apprécier. Il est charismatique, n’a pas eu une vie facile et il est peut-être le solution à la destruction du Comte Millénaire, mais se servir d’Allen, c’est l’élément totalement impossible à mettre de côté. Je n’arrive pas à le détester non plus… Link est toujours agréable à suivre car il a ses doutes et veut vraiment bien faire. Sa perspicacité est rafraichissante, tout comme son côté un peu décalé.



Mon petit Allen pour finir. On ne le « voit » pas beaucoup. J’ai du mal à croire que la mangaka va le faire disparaître pour toujours. C’est assez impensable d’autant plus qu’il est le héros. Ce ne serait pas non plus une première, les auteurs sont connus pour être des sadiques… si, si… mais là, je me dis que non. D’autant plus que notre petit héros est combatif, qu’il a tellement de choses à quoi s’accrocher. Reste à savoir comment elle va s’y prendre. Les dernières pages sont intéressantes mais aussi un peu confuses.

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D. Gray-Man, tome 17 : Identité

Suite de The Walking Dead ! Une histoire qui continue à détendre l’atmosphère avec sa dose d’humour, de totale dérision mais qui nous apporte aussi de petites informations concernant la Congrégation de l’ombre et surtout sur Komui. C’est un personnage qui nous apparait depuis le départ comme un comique, quelqu’un qui est dans l’excès, qu’on ne prend pas au sérieux. Pourtant, petit à petit, ce masque tombe et on se rend compte qu’un poids pèse sur ses épaule, un poids qui l’accable depuis bien longtemps. Il se soucie de tous ses hommes mais aussi des victimes de la congrégation. Je l’apprécie de plus en plus et j’espère fortement qu’il survivra (ma grosse appréhension avec ce manga étant la mort de plusieurs personnages que j’aime beaucoup).



L’histoire des zombies prend heureusement fin dans ce tome dix-sept. C’était amusant mais j’avoue que cela revenait un peu à un chapitre bonus. L’installation du nouveau quartier général a donc enfin lieu. Entre flash-back et reprise de leur routine, es exorcistes essayent d’aller de l’avant. La révélation concernant Allen, si c’en est vraiment une, n’est pas tellement choquante. Elle met en avant de nombreuses choses et rend l’histoire plus complexe et intéressante aussi mais elle place aussi des doutes qu’il sera difficile d’oublier. Allen réagit plutôt bien, sans aucune surprise. Ses mais sont aussi fidèles à eux-mêmes. Toujours présents pour lui. Des amitiés comme je les aime. Sincère et durable. Reste à voir si elle pourront tenir face à l’avenir qui se profile. Je l’espère de tout cœur.



Un personnage que je commençais à vraiment apprécier subit un coup du sort malheureusement. On ne sait d’ailleurs pas réellement s’il est mort ou pas. Le doute plane mais sa disparition tout comme les circonstances de cette tentative de meurtre sont assez choquantes et rendent l’atmosphère encore plus paranoïaque. Nos héros ne semblent être à l’abri nulle part…



Les mystères s’épaississent donc, l’avenir est de plus en plus obscur et incertain et rien ne laisse présager une amélioration quelconque… C’est assez déprimant.
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D. Gray-Man, tome 4 : Les maréchaux en danger

Il faut que je me mette sérieusement à D Gray Man parce qu'attendre aussi longtemps entre deux tomes n'aide pas beaucoup à garder le fil de l'histoire... Il n'en reste pas moins que j'adore toujours autant l'histoire même si j'ai mis un petit moment à me rappeler le tome trois. L'arrivée croissante de nouveaux personnages n'est aussi pas très évidente. J'avoue me perdre un petit peu et je n'ai pas encore assimilé les noms de tout ce petit monde. Mais ça viendra, je l'espère (au moins pour les personnages récurrents).



Je trouve l'histoire toujours aussi intéressante. On reprend le fil directement après le tome trois. Lenalee et Allen sont toujours blessés et une nouvelle menace plane sur les exorcistes (enfin les maréchaux pour être plus précises). Du coup, on a pas tellement le temps de s'ennuyer car les Akuma attaquent de tous les côtés. Allen ne pouvant utiliser son œil se retrouve plus faible face à ses ennemis. C'est un très bon point, car d'une part cela lui permet de prendre conscience de la "chance" qu'il a d'avoir ce pouvoir. Mais aussi de se rendre compte que ses confrères, eux, doivent considérer tous les humains comme des Akuma potentiels. Pas évident pour notre jeune héros... Mais j'aime beaucoup la façon dont l'auteur le bouscule un peu dans chaque tome. Notre héros est mis à l'épreuve et cela nous permet de le voir évoluer progressivement. Surtout qu'en fin de compte, on ne connait toujours pas qui est vraiment Allen. Il y a beaucoup de questions qui l'entourent. La fin de ce tome est d'ailleurs assez spectaculaire. La façon dont la mangaka a mis cela en scène est vraiment très réussi. Mais j'ai un peu peur que ce ne soit qu'un petit amuse bouche pour nous faire patienter plus longtemps.



Un autre point très positif est la présence de Lavi. J'ai tout de suite adoré ce personnage. Son côté drôle et je m'en foutiste contraste avec Allen ce qui rend le duo très appréciable. Une très bonne dynamique qu'on avait pas eu jusqu'à présent (notamment avec Lenalee et Kanda).



Je n'ai cependant pas trop accroché à l'histoire du "vampire" qui m'a semblé être une façon de faire reculer l'intrigue principale. Elle permet l'événement de la fin, certes, mais je ne lui trouve pas grande utilité. J'espère que le tome suivant sera plus palpitant à ce niveau-là.
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D. Gray-Man, tome 3 : Rewind City

Dans ce tome 3 intitulé "Un Jour sans fin", Allen et Lenalee enquêtent dans la ville allemande de Rewind City qui est le lieu d’étranges phénomènes… Ils ne savent pas que Road Kamelot du Clan Noé et ses sicaires akuma sont déjà sur place pour récupérer une nouvelle innocence !



Les + : c’est un récit complet bien rythmé qui tient en 1 seul tome

- le remake du film d’Harold Ramis est assez cool bien que finalement pas assez exploité

- Miranda Lotto s’enfonce dans le désespoir avant de regagner l’estime de soi et de comprendre que elle aussi elle a un rôle à jouer dans la grande marche du monde… J’espère qu’on reverra ce personnage dans la série !



Les - : c’est encore un peu confus sur le fond comme sur la forme

- on introduit le Clan Noé sans aucunement l’expliquer…

- les méchants remuent ciel et terre pour retrouver une innocence mais passé un cap leur chef Road Kamelot décide de faire retraite sans donner aucune explication…

- le chapitre introductif met en scène le mecha inventé par le scientifique francophile Komui Lee, qui devient berserk après avoir bu du café… Mais au final tout cela n’existe que pour mettre en valeur Lenalee Lee et ses bottes noires donc tout cela est assez dispensable…
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