Kerry Drewery

Une couverture métallisée, un œil qui vous regarde… Non, ce n’est pas la nouvelle saison de Secret Story, quoique, remplacez la maison par une prison et vous obtiendrez Cell.7, un nouveau genre de téléréalité…



Dans une Angleterre futuriste, le système judiciaire a évolué : la peine de mort a été rétablie et chaque citoyen peut voter pour ou contre l’exécution des prisonniers. Martha Honeydew a seize ans et elle est la première adolescente à entrer dans le couloir de la mort. Son crime : avoir assassiné Jackson Paige, une star de la téléréalité appréciée de tout le monde. Désormais, ce sont 2 millions de citoyens qui vont juger la jeune femme…



Martha Honeydew va passer sept jours, passant de cellules en cellules (une différente chaque jour), scrutée par les caméras et les millions de gens vivant dans cette Angleterre de science-fiction où les riches vivent séparés des pauvres et où règne une justice dite démocratique. « Mort = Justice », c’est le nom de l’émission de télé la plus populaire du pays où, chaque jour, est proposé un récapitulatif de ce qui se passe dans le couloir de la mort, où l’on voit évoluer les condamnés de cellule en cellule jusqu’à la Cell.7, celle de la chaise électrique. Mais c’est aussi dans cette émission que sont dévoilés les votes du public qui détermineront le sort des condamnés : il suffit de voter par téléphone ou sur Internet, moyennant quelques £, of course, ce qui, vous pensez bien, n’est pas à la portée de toutes les bourses…



Justice et corruption, univers de la téléréalité qui cache de bien sombres secrets, culpabilité et innocence, autant de thématiques développées dans ce roman bien ficelé qui multiplie les points de vue : celui de Martha, dans le couloir de la mort, qui clame haut et fort son crime ; Eve, son assistante juridique, dont le métier est en voie de disparition, qui pense qu’il y a bien plus derrière ce crime que ce que Martha dit ; et d’autres qui se révèlent au fur et à mesure de l’histoire. Il y a également l’émission « Mort = Justice » retransmise chaque jour dans le livre, et qui est peut-être son seul écueil puisqu’il n’est pas si simple de rendre à l’écrit ce qu’on nous décrit à l’écran (en tous cas, ces parties-là m’ont semblé moins faciles à lire et souvent répétitives : description du générique, des transitions, etc.). Malgré un univers finalement assez classique (les pauvres d’un côté victimes d’injustices et les riches de l’autre qui ont tout pouvoir) Kerry Drewery dresse le portrait d’une société terrifiante et nous interroge, plus que sur la peine de mort, sur le sens même de la justice. Un roman qui n’est pas sans rappeler un épisode de l’excellente série Black Mirror (mais je ne vous dit pas en quoi ou vous en perdriez la surprise) et qui, avec rythme et de bons ressorts, parvient à nous happer jusque la dernière page. Il semblerait que Cell.7 soit le premier tome d’une trilogie mais je trouve que, même si certains éléments peuvent appeler à une suite, il se suffit aussi à lui-même. Une lecture vraiment intéressante. :)
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Cell 7 met le lecteur sous tension dès le début au rythme d’un compte à rebours insoutenable et funeste. À l’aide d’un univers fascinant basé sur un système judiciaire remodelé et manipulé, l’auteure permet de réfléchir tout en découvrant l’intrigue et pourquoi notre héroïne s’accuse de ce crime. Télé-réalité et justice peuvent-elles aller de pair ? Cell 7, 7 jours pour le découvrir. Haletant !



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La couverture m'a attiré l'oeil, d'ailleurs c'est le cas de le dire lol (vu qu'il y a un oeil sur la couverture). Le résumé est vraiment tentant et au final, je ressors de ce livre en espérant que le tome deux sorte bientôt car ce n'est pas une fin de livre pour moi. Je veux trop savoir ce qui va arriver aux personnages !



Le système judiciaire a changé ! Il y a avait trop de crime avec l'ancien alors ils ont décidé d'innover. Une émission de télé a été créé pour présenter les coupables et les preuves du crime. Le peuple vote en envoyant un message ou en allant sur le site internet - qui est évidemment payant - en disant si l'accusé est coupable ou non coupable.

Martha, seize ans, s'est accusé du meurtre de Jackson Paige, un homme réputé pour sa gentillesse envers les démunies... Évidemment, pour le peuple Martha est coupable. Premier jour, elle est enfermée dans la Cellule n°1 au bout du septième jour, c'est-à-dire quand elle est dans la Cellule n°7, si le peuple vote qu'elle est coupable, elle sera électrocutée sur la chaise électrique.



L'univers se met en place petit à petit, je vous ai fais un long résumé pour que vous compreniez bien.

On a le point de vue de plusieurs personnages. Du coup, le rythme de lecture est soutenu. Plus on avance dans les jours, plus on apprend des détails très important sur les personnages.

L'intrigue est vraiment prenante !! Dès le début du roman, je n'ai plus lâcher le livre. Le style de l'auteure est simple et fluide, c'est un livre qui se lit rapidement.



Après ce dénouement, on ne veut qu'une chose : la suite ! J'espère qu'on n'attendra pas longtemps car je suis restée sur ma fin. Je veux trop savoir ce qui va se passer, le système judiciaire va être renversé ou non... Encore pleins de questions !



En conclusion, un premier tome prenant. L'intrigue est prenante, il faut dire que le système judiciaire n'est jamais correct car il y a toujours des coupables qui sont en fait non coupable. Mais là, ce système n'est finalement pas si bien que ça... Je me languis d'en apprendre davantage.
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Kerry Drewery nous propose un nouvel univers dystopique. Un univers terrifiant, sombre et impitoyable. Sous son aspect démocratique, cette société n’est en fait que corruption, trahison et pouvoir. Quand on a l’argent, on a tout. Ce concept est attirant et ce concept marche ! J’ai totalement été conquise par la plume, par la mise en page du récit et par l’histoire tout simplement.



Martha Honneydew est une adolescente de 16 ans. Orpheline, sans instruction, elle vogue dans les Tours (quartier pauvre) pour gagner de l’argent et se payer son loyer. Un soir, la police arrive, une arme dans les mains, elle avoue avoir tué Jackson Paige, un homme d’affaire influent, qui aide les milieux les plus défavorisés. La voilà, placé en cell 1 et le compte à rebours commence et le flot de questions également. Pourquoi a-t-elle tué cet homme ? Quel motif avait-elle ? Est-elle vraiment coupable ?

J’ai beaucoup aimé le personnage de Martha. Son caractère courageux se mêle avec sa force. Elle est touchante, elle ne se laisse pas faire et reste appuyer sur ses convictions et ses choix. Elle est prête à tout, aller au bout de son plan quitte à y laisser sa vie pour en sauver des milliers. J’ai adoré sa détermination et sa rébellion contre un système injuste. Malgré son caractère affirmé, Martha est loin d’être insensible bien au contraire. Plus d’une fois, elle m’a émue. Elle a des doutes et des peurs, qui l’a rendent encore plus humaine et rajoute de la profondeur à son personnage.



Si Martha reste le personnage phare de ce tome, les autres personnages sont tout autant piquants et importants. J’ai adoré Eve Stanton, Isaac, Gus, Cicero, Mme B et Max. Certains ont un rôle considérable, d’autres moins mais ils font tous partit à part entière de l’histoire. L’auteur nous montre à tous un pan de leur histoire passé. A côté des personnages qu’on adore, on a les personnages qu’on déteste, qui nous hérissent les poils rien qu’à la lecture de leurs prénoms. Ceux qu’on déteste, on les déteste en entier, pas à moitié. Kerry Drewery nous montre la face cachée de l’argent et du pouvoir. Elle révèle les défauts de sa société dont nous pouvons remarquer certains échos avec la nôtre. Ce qui est le plus marquant dans le récit, c’est la violence, le désir de « massacre » qu’ont les personnages notamment les spectateurs/jurés. Ils veulent du sang, de la tuerie et ne cherchent pas à savoir réellement si les accusés sont coupables. Ils sont dictés par une véritable soif du meurtre. Meurtre en toute légalité.



Les derniers chapitres étaient insoutenables. J’avais envie d’avoir mes réponses et de découvrir les secrets que cachent Martha. Certains événements étaient prévisibles mais ça ne m’a pas empêché de stresser, d’avoir les mains qui tremblent et le cœur qui bat vite. J’ai aimé les dernières révélations et les derniers rebondissements du récit. J’étais prise d’une grande fièvre livresque et le seul moyen de la guérir était de dévorer ce roman, surtout cette fin. Je suis contente d’avoir pu découvrir cet univers original. J’ai hâte de lire la suite qui promet d’être plein d’action et de rebondissement.
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Surplus de tragédie



« CELL.7 » un livre de science-fiction de Kerry Brewery pas spécialement connu et ça ne m’étonne pas vu le niveau de son vocabulaire, des phrases trop simples et des mots qui ne sont pas recherchés. L’histoire s déroule dans un futur proche dans un pays Anglo-saxon où le système juridique appartient aux citoyens via une émission diffusée tous les soirs, de plus les criminels sont enfermés dans des cellules se rapprochant de l’avis du public après la septième cellule, pour ou contre la peine de mort. On suit Martha, une adolescente de 16 ans qui vient d’assassiner Jackson Page, un ancien participant d’une émission de télé réalité. Tout ça mixé dans un environnement sombre où quasiment tout le monde a perdu quelqu’un de sa famille. Le scénario part d’une bonne idée mais sans but. Le livre ne s’attaque pas forcément au système mais à « Pourquoi a-t-elle fait ça ? ».L’histoire est aussi simple que celle de « Camping 3 ». En conclusion, le livre ne m’a pas plu malgré son potentiel que l’auteur n’a pas su exprimer.



Esteban

Martha, 16 ans, est enfermée dans la cellule 1 du couloir de la mort, pour le meurtre de Jackson Paige, vedette du star-system et millionnaire. Elle sera jugée grâce au système Chacun sa voix au cours de l'émission télévisée Mort=Justice par les téléspectateurs qui voteront pour sa mort ou sa relaxe. Chaque jour elle avancera d'une cellule et la sentence tombera lorsqu'elle arrivera à la cellule 7. Le roman fait alterner tantôt des passages consacrés à Martha enfermée dans sa cellule, tantôt à Eve, sa conseillère juridique qui cherche à l'aider et tantôt quelques minutes de l'émission Mort=Justice avec ses deux présentateurs vedettes totalement dénués de la moindre compassion pour l'adolescente meurtrière.



Je suis ressortie de ma lecture assez partagée et j'ai trouvé du bon et du moins bon dans ce roman pour adolescents.

J'ai apprécié la lecture de ce roman de dystopie qui plonge le lecteur dans un monde terrifiant mais très réaliste et plausible. L'impression d'enfermement à l'intérieur d'un système duquel personne ne peut s'échapper et où règnent les plus riches est bien rendue. J'ai aussi apprécié la tension, très palpable, et l'envie de connaître le verdict, grâce aux chapitres courts rythmés par le décompte des cell.1, cell.2...

Les thèmes de la manipulation des médias, du voyeurisme et de la télé-réalité qui peut conduire aux pires extrêmes, sont bien développés et invitent réellement à s'interroger sur nos dérives.

Cependant, j'ai trouvé l'écriture très froide, très impersonnelle, avec beaucoup de dialogues et peu d'introspection et de narration, une écriture très télévisuelle donc, ce qui était peut-être le but recherché, mais qui du coup m'a empêché de vraiment éprouver de l'empathie pour les personnages. De la même manière, j'ai trouvé que les ficelles de l'intrigue étaient très prévisibles, sans véritable suspense puisqu'on comprend très rapidement de quoi il retourne.

Il s'agit donc pour moi d'un bon roman de dystopie pour adolescent, qui a le mérite d'aborder des sujets actuels qui doivent nous interroger mais il y manque la petite étincelle de vie et d'humanité qui aurait pu le rendre vraiment attachant.

Premier tome d’une trilogie, ce roman est bien construit et agréable à lire. A la fois, on vit les événements de cette semaine de « jugement » avec les rendez-vous de Martha avec sa conseillère, Eve Stanton, avec les émissions quotidiennes faisant intervenir différents « experts ». Et d’une autre part, de fréquents flash-back nous permettent de comprendre Martha, de découvrir son passé (d’une manière bien plus juste que ce qu’en disent les présentateurs de Mort Egale Justice qui détournent sans cesse la réalité pour la faire aller dans le sens qui leur convient) et les événements qui l’ont conduite dans le couloir de la mort. On comprend vite qu’elle cache quelque chose et qu’elle s’accuse du meurtre pour une raison bien précise. Le lecteur devinera probablement certains de ses secrets (prévisibles) avant leur révélation.



J’ai trouvé cette dystopie assez glaçante. Il semble surréaliste qu’un tel système judiciaire soit mis en place – plus de juges, plus de recherches de preuves, plus de circonstances potentiellement atténuantes, etc. – et pourtant, il reprend parfaitement le principe des émissions de télé réalité. L’intrusion dans la vie privée, le voyeurisme, les votes par SMS, téléphone ou internet, les bagarres et les tensions volontairement provoquées pour ajouter du piment, les scoops que l’on retrouve le lendemain dans la presse… Alors, finalement, dans cette volonté d’aller toujours plus loin, de choquer toujours plus, d’impliquer encore davantage le spectateur pour générer encore plus d’audience, cela semblerait presque plausible.



Peut-il y avoir de la justice quand la corruption est partout ? Car, pour une société qui se veut égalitaire, les injustices sont légions et le système « Chacun Sa Voix » est totalement biaisé. D’un côté, les richards de la Ville, de l’autre, ceux des Tours qui luttent pour survivre. D’un côté, des personnages tellement riches qu’elles peuvent voter des milliers de fois en faisant tourner en boucle leurs téléphones, de l’autre, des gens qui doivent se serrer la ceinture et rassembler péniblement quelques pièces pour se faire entendre une seule fois.



L’intrigue a beau être parfois un peu prévisible, Cell. 7 présente néanmoins un univers futuriste intéressant qui pose des questions sur le sens de la justice et critique cette télé réalité intrusive et manipulatrice. Un roman efficace dont je lirai la suite avec plaisir.
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Je n'ai jamais lu un livre de 300 pages aussi vite ! J'ai accroché du début à la fin et j'ai hâte de lire le tome 2 !

Un roman basé sur la télé-réalité et mêlant notre société à cette intrigue ? Il ne m'en faut pas plus pour être tentée ! Et ce fut une excellente découverte, qui fait grandement réfléchir !



Retrouvée sur les lieux du crime avec l'arme encore à la main, Martha Honeydew avoue avoir tué Jackson Paige, une figure symbolique de la société.

Pourtant, Eve, sa conseillère, la pense innocente, malgré l'entêtement de la jeune fille. Pourquoi aurait-elle menti ? Pourquoi prendre le risque de mourir pour un crime qu'elle n'aurait pas commis ?

D'un autre côté, l'émission Mort = Justice bat son plein ; c'est la première fois qu'une ado se retrouve dans le couloir de la mort, avec une mort assurée à la fin...



Ce roman se lit très vite grâce à la mise en page. En effet, nous suivons plusieurs personnages en parallèle, pas assez pour nous perdre et suffisamment pour que l'on voit tous les points de vues possible. De plus, les chapitres sont assez courts, donnant un bon rythme à la lecture.

Nous suivons donc Martha, placée en Cellule 1 du couloir de la mort en premier lieu, jusqu'à la Cellule 7. Avec elle, nous apprenons plus ou moins ce qu'il se passe, elle ne dit pas tout dès le début, mais on sait très rapidement qu'elle n'a rien à faire là. Reste à découvrir pour qui et pourquoi elle se sacrifie... Nous suivons également le point de vue d'Eve, sa conseillère, qui la soutien dès le départ, de plus en plus étroitement. Il y a aussi des chapitres concernant l'émission Mort = Justice, nous voyons donc ce qu'il se passe du côté de la télé-réalité, du public, qui assiste à la mise à mort de Martha...

C'est assez effrayant vu le contexte mais c'est tellement proche de notre réalité... Ce qui m'a souvent choquée dans cette histoire, c'est la réaction du public ou même des animateurs de l'émission. L'auteure pointe du doigt à quel point on peut être abruti face à ce genre d'émissions... Ici, c'est choquant parce qu'il s'agit d'une mise à mort et que le public regarde ça comme si c'était l'une de nos banales émissions. Sans se préoccuper vraiment du fait que quelqu'un meurt à la fin... Car, oui, dans la société où vit Martha, il n'y a plus de tribunal, le juge étant le public. Le public vote si oui ou non l'accusé est coupable, d'après des faits mais pas forcément d'après des preuves. Ce qui peut aller très loin...



En ce qui concerne l'intrigue en elle-même, elle est vraiment bien trouvé. Je ne me doutais pas de tout, avant d'arriver la fin. J'avais compris certaines choses mais les révélations vont loin et Martha devient une héroïne bien malgré elle grâce à son geste... Je me suis assez reconnue dans son personnage, dans le fait qu'il faut souvent être à terre, à l'extrême, pour se faire entendre...

Je me suis retrouvée en elle, mais je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages malgré tout. C'est le seul bémol pour moi dans ce roman et encore, je n'en tire aucun regret parce que j'ai complètement adhéré à l'histoire. Le message est fort, on le comprend progressivement sans peine et c'est très bien exploité. Ici, c'est largement suffisant pour que l'on apprécie le roman.

Si je ne me suis pas particulièrement attachée à eux, il y en a tout de même un qui m'a horripilée du début à la fin, et surtout à la fin même. Il s'agit de la présentatrice de Mort = Justice, qui reflète beaucoup de personnes dans notre société actuelle, et qui fait peur de par ses réactions...



Le fait de ne pas m'être attachée à ce personnage, fait que ce n'est pas un coup de cœur. Malgré tout, je le recommande sans hésitation pour son intrigue captivante du début à la fin, sa plume fluide, le message fort qu'il véhicule et la tension qui ne fait que monter jusqu'aux révélations. Une très bonne découverte !
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Véritable page-turner, ce livre ne vous laissera aucun répit. On est plongés au coeur de l'action et on ne peut plus reposer le bouquin. Seul petit bémol : on manque de réponses. L'univers est un peu survolé puisqu'on est toujours dans l'action. Cependant il donne énormément envie de lire la suite et reste un très bon livre addictif.
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La couverture argentée, le graphisme et la typographie laissaient présager un roman dystopique.

En effet, le récit se déroule dans une société d'anticipation dans laquelle les tribunaux et les juges ont été remplacés par des émissions de télé-réalité dans lesquelles le public vote pour rendre la justice. Mais, sous sa revendication de démocratie, ce système est on ne peut plus partial puisqu'il faut payer pour voter… Car cette société comporte évidemment des privilégiés, riches et bien nés, et de pauvres travailleurs habitant les Tours périphériques.

L'héroïne, Martha, 16 ans, vit seule dans un appartement depuis l'assassinat de sa mère.

Le roman débute par son arrestation alors qu'elle revendique le meurtre de Jackson Paige, icône médiatique.

Le lecteur va suivre ensuite l'adolescente dans son parcours carcéral des 7 cellules de détention, une par jour, avant le vote et l'éventuelle condamnation à mort décidée par le public.

L'histoire alterne le commentaire par des présentateurs télé (absolument pas objectifs !) de cette "affaire" et les souvenirs de Martha sur ces derniers mois qui ont changé sa vie. Sa rencontre avec Isaac, sa décision d'agir pour tenter de changer le systèmes…

J'ai trouvé intéressant de faire se croiser les rôles des différents personnages avec les motivations personnelles qui dictent leurs choix. Tout ce qui peut appuyer la réflexion selon laquelle la question de justice est complexe car l'humain est complexe et la culpabilité en tenant compte des circonstances est beaucoup plus relative que ça...

La jeune Martha est retrouvée pistolet à la main devant le corps d'une vedette de télé réalité. Elle s'accuse du crime et se retrouve enfermée dans le couloir de la mort. Pendant 7 jours a lieu son procès médiatique. Le public, seul juge, décidera : coupable ou non ?



Un livre ahurissant sur la société, la justice, le pouvoir et ses dérives. Mené tambour battant, bon thriller et suspens un sf qui fait réfléchir sur les manipulations en tous genres.


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Une télé-réalité dans le couloir de la mort. Ce simple thème a suffit à attirer mon attention. Et l'auteur à brillamment réussi à nous retranscrire les émotions que l'on peut ressentir dans ce sombre endroit. Avec une bonne dose de dystopie, j'ai adoré ce livre et me procurerait très prochainement le tome 2.

Et si la téléréalité allait encore plus loin ? Et si vous teniez la vie d'une personne entre vos mains ? Et si vous votiez pour sa survie ou sa mort ? Et si la peine de mort devenait le choix de tous ? Et si c'était vrai ?



Cell.7 est un roman Young Adult que j'attendais avec impatience car sa thématique est essentielle à mes yeux. Elle permet de voir jusqu'où l'homme peut aller afin de se divertir. Dans un monde où tout devient trop rapide, trop numérique, on en veut toujours plus il faut acheter, consommer, regarder des émissions médiocres où des gens ridicules et sans intérêt deviennent célèbres pour des raisons inconnues. Maintenant vous pensez que cela ne peut pas être pire ? Mais que se passera t-il lorsque cela ne suffira plus ? Lorsqu'on en voudra plus ?



Après The Hunger Games où nous étions les spectateurs d'un massacre d'adolescents pour le plaisir des grands et pour la peur du peuple, voici Cell.7 la téléréalité où VOUS choisissez qui va vivre ou mourir. Alors a priori cela ne s'adresse qu'aux criminels et dès lors nous sommes soulagés mais Kerry Drewery nous démontre très vite la faille du système en choisissant comme victime Martha, seize ans. Elle aura 7 jours pour VOUS convaincre de ne pas la tuer. A vous de juger!



L'idée est tout simplement brillante et j'ai dévoré ce livre parce que je voulais absolument connaître la fin. Le fait de mélanger une intrigue addictive à une histoire sur les travers de notre société est vraiment un bon choix. D'une part le lecteur ne peut qu'être fasciné par ce livre mais en plus lorsqu'il le termine, il se met à réfléchir sur son époque, sur ses mœurs et sur ce qu'il faudrait peut-être changé...



En définitive, un roman des plus passionnants et qu'il faut mettre en perspective avec notre ère...
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Impossible de passer à côté de ce livre avec cette couverture sublime et brillante ! De plus, le concept initial du livre m’a vraiment attiré. En effet, ce livre découle d’un changement dans le système judiciaire qui a aboli les tribunaux, les juges et les jurés pour ne garder qu’un programme de télé-réalité où le public décide si l’accusé est coupable ou non, ce qui implique sa mort s’il est reconnu coupable.



J’ai trouvé dans ce livre de nombreux points positifs. Tout d’abord, les personnages sont vraiment bien recherchés et sont vraiment tous important à l’histoire. En effet, même l’imbuvable présentatrice télé a un rôle important à jouer. De plus, le fait qu’il y ait de nombreux dialogue entrecoupés avec l’attitude des personnages permet de se plonger directement dans l’histoire et permet de comprendre que certaines phrases sont à double sens dans ce monde où seules les apparances comptent. J’ai également trouvé que le concept de changer de cellule tous les jours permet d’augmenter le suspense et ainsi rendre le récit bien plus angoissant de cellule en cellule. Ces dernières sont également intéressantes car différentes de jour en jour. Concernant l’histoire en elle-même, j’ai aimé que l’on se retrouve quasiment dans la peau du public étant donné que Martha ne donne pas d’indice concernant sa culpabilité et campe sur ces positions. Cependant, je l’ai trouvée un peu trop acharnée et parfois j’aurais aimé qu’elle se confie un peu plus et qu’elle nous aide à comprendre sa situation avant les dernières pages.



Le problème de ce récit à pour moi été les dialogues. Certes cela rend le récit extrêmement vivant, mais parfois je ne savais plus qui parlais étant donné que les dialogues étaient longs et parfois avec plus de 2 participants ce qui a été légèrement confusant. J’aurais également aimé avoir le point de vue du public et pas seulement de la famille de Martha et des journalistes sur le plateau télé.



Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce roman c’est bien évidemment la critique de la télé réalité. En effet, il ne faut pas croire tout ce que l’on voit et que beaucoup de choses sont créées de toutes pièce afin d’orienter le public dans une direction ou une autre.



Concernant la fin, je m’attendais à certaines révélations mais je dois dire que j’ai été surprise par la tournure des évènements. Néanmoins, vu la fin j’ai un peu peur que le tome 2 soi répétitif ce qui serait dommageable pour l’histoire.



En bref, j’ai apprécié ma lecture mais il m’a manqué le petit plus qui aurait fait penché l’histoire dans les très bonnes lectures. J’ai aimé les différents personnages ainsi que le concept de justice mis en place. Je lirais probablement le tome 2 pour connaitre la suite de cette histoire tout de même captivante.
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Nous sommes à Londres, dans un futur plus ou moins proche. Afin de rendre les crimes rarissimes et réduire les coûts qu'engendrait le système judiciaire celui-ci a été totalement modifié. Plus de juges, plus d'avocat, plus de procès.

C'est le peuple qui décide de la culpabilité ou de l'innocence des accusés. Et cela en 1 semaine. 7 jours, 7 cellules différentes pour arriver à celle où aura lieu l’exécution si vous êtes déclaré coupable.



Comment la population fait son choix ? Tout simplement en suivant une émission de télé-réalité qui l'oriente, selon le bon vouloir de la présentatrice, à voter pour ou contre la peine capitale. Mais faire part de son choix coûte cher, très cher et seuls les plus fortunés peuvent faire pencher la balance de la justice.



Martha a 16 ans. Martha vient de s'accuser du meurtre de l'un des hommes les plus respectés du pays. Martha sait qu'elle va mourir et pourtant elle est innocente. Quelles raisons ont bien pu la pousser à endosser ce meurtre et à se sacrifier ?



A l'heure où la justice est décriée dans notre société, où les tribunaux et les prisons sont surchargés, c'est une vision radicalement opposée que nous propose l'auteur, Kerry Drewery.



Dans une atmosphère pesante, c'est encore une fois l'oppression des classes sociales supérieures sur les petites gens qui est pointée du doigts et cela est d'un tel réalisme que cela fait froid dans le dos.



Nous allons suivre l'enfer que vit Martha tout au long de la semaine qui s'égrène et qui la mène vers la mort. Au fil des jours c'est une véritable introspection qu'elle mène sur elle-même et qui nous permet de comprendre la raison de son sacrifice.



Les chapitres alternent entre les changement de cellules et les émissions de télé-réalité où tout est fait par une présentatrice machiavélique pour que la sentence soit son équivoque pour la jeune fille.



L’écriture de l'auteur est précise, sans fioriture, et alors qu'il n'y a pas ou peu d'action, nous sommes entraînés dans une spirale infernale dont on ne peut trouver l'issue qu'en refermant son ouvrage.



Ajoutez à cela des personnages attachants ou horrifiants (pas de juste milieu dans cette histoire) et vous obtenez un récit terriblement efficace mettant en exergue les dérives de la société à travers la télé-réalité dont on nous rabat les oreilles à longueur de journée.

Cell 7 offre une vision de ce que pourrait être notre monde dans quelques années et nous pousse à nous interroger sur certaines dérives actuelles.

Un très bon roman grâce auquel j'ai passé un excellent moment de lecture alternant entre horreur,dégoût et espoir.
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J'ai de bonnes et de moins bonnes choses à dire de ce roman. D'abord, je dois dire que l'univers dystopique et l'aspect de désespoir latent qu'on ressent à la lecture est plutôt bien maîtrisé. Tous les personnages nous renvoient cette même impression d'être prisonniers de la société, pris au piège sans savoir comment changer les choses. Et les personnages que nous suivons, à la fois conscients de la réalité et désireux de voir la situation s'améliorer, sont des exceptions, dans un monde où tous se sont accommodés d'un fonctionnement déshumanisant, corrompu, injuste et immoral.



J'ai surtout regretté qu'on aille jamais vraiment en profondeur de cet univers, on reste très en surface, mais c'est peut-être voulu parce qu'au final on se retrouve comme un spectateur devant notre télé, avec rien d'autre qu'un écran pour rendre compte d'une situation bien plus complexe.

Le style est très simple, il est constitué essentiellement de dialogues, sûrement pour renforcer encore cette impression de suivre une émission de télé plutôt que de lire un livre. Je ne suis pas une grande fan de ce genre d'écriture peu axée sur la narration et les introspectives, je trouve que cela donne un aspect un peu creux et superficiel à l'histoire.



Malgré tout, le sujet du roman fait pas mal réfléchir. Je trouvais parfois les situations exagérées. La manière dont le peuple est censé se laisser manipuler semble grossière, les ficelles par lesquelles les médias embobinent tout le monde paraissent bien peu subtiles et on se dit que les gens auraient dû réagir depuis longtemps. Mais d'un autre côté, est-ce si peu crédible que cela? Même si les mensonges et la manipulation sont bien visibles, les gens auraient-ils pour premier réflexes de se soulever pour combattre cela, ou de baisser les yeux et se soumettre, persuadés qu'ils ne peuvent rien y faire ? C'est un exemple des questions qui me sont venues en tête quand j'ai lu ce roman, et c'est la preuve qu'il a tout de même bien fonctionné pour moi, malgré un style de narration qui m'a un peu rebutée au premier abord.

Le sujet de la manipulation des médias et de ce que les gens sont prêts à accepter du moment qu'on fait passer ça pour normal à la télévision est, je trouve, plutôt d'actualité.



Pour ce qui est des personnages, je ne peux pas dire que je m'y suis vraiment attachée, pour moi ils étaient plutôt le prétexte à l'idée qui est passée dans ce roman, et c'est assez dommage. L'histoire de Martha est trop prévisible pour être réellement tragique, aucune révélation à son sujet n'est surprenante. Leurs tentatives héroïques à elle et Isaac trop hasardeuses pour être vraiment crédibles.

Le personnage du présentateur, Joshua, m'a pas mal intriguée. Il apparait au départ comme un simple intervenant de plus, un outil du contrôle de la population par les médias. Et puis on a l'impression qu'il veut aider Martha et a de la compassion pour elle. Au final, j'ai plutôt eu la sensation (peut-être à tort) que tout ce qu'il cherchait, au fond, c'est à créer une autre forme de spectacle pour ses spectateurs. Non plus en faisant de la violence et la mort un divertissement, mais en fictionnalisant le malheur des autres et en faisant des victimes de son émission des héros tragiques.



Ce roman dystopique pour adolescents / jeunes adultes, n'est donc pas dépourvu de qualités, loin de là. J'aurais aimé qu'il aille plus loin, mais il pose déjà pas mal de questions intéressantes. Dommage que les personnages ne soient pas plus "vivants", ce qui aurait rendu la lecture moins neutre et aurait fait jouer plus d'émotions.

dans ce roman, une jeune fille est suspectée d'avoir tué un célèbre journaliste, bienfaiteur renommé des quartiers défavorisés. Elle est donc enfermée dans le couloir de la mort "nouvelle génération" : son quotidien est filmé et retransmis à la TV, et chaque soir, ce sont les téléspectateurs qui votent pour la déclarer coupable ou non, et , au bout de 7 jours, pour la faire exécuter ou non ! Pendant ce temps, ses rares amis essaient de réunir des preuves et de prouver son innocence, mais seul l'audimat compte, les preuves n'ont guère d'importance... vont- ils réussir à la sauver ?

une satire sociale bien menée et un suspense "comme au cinéma".

C'est une lecture sympathique avec une bonne idée de dystopie très réaliste quand à son contenu virtuel. Beaucoup de personnages important, mais peu se distinguent malgré une Martha accessible et une conseillère en or. Un style d'écriture parfois un peu brouillon et une fin fortement prévisible mais j'ai passé un bon moment.
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Cell 7 m'a beaucoup intrigué par son concept, la téléréalité prenant une ampleur incroyable de nos jours, Kerry Drewery inclut ce principe avec une grande instance : La justice.



En effet, dans cette histoire, dès qu'un crime est commis, le présumé coupable est mis en cellule durant 7 jours, chaque jour dans une nouvelle cellule (Jour 1 = Cellule (ou Cell) 1, etc). Pour rendre le verdict, pas de Juge, juste le public otant par texto ou par appel. La sentence est donc au main des goûts de chacun.

Tout va changer avec le meurtre d'une grande star et la coupable n'est autre que Martha, âgée de 16 ans à peine. Pour la première fois, une mineure est accusée d'un crime horrible. Comment réagira le public ? Mais surtout ... Est-elle réellement coupable ?



Il faut dire que Kerry Drewery ne déçoit pas avec ce premier roman. J'ai tout simplement été captivée dès les premières pages.

Trois points de vue nous sont présentés durant la lecture : Celui de Martha, notre petite héroïne emprisonnée, ayant donc le temps de tout nous expliquer "calmement" la situation. Celui de son avocat, Eve, dont j'ai mis un petit moment à voir son importance. le dernier n'est autre que l'émission télé, Mort ou Justice, qui suit les prisonniers, donc Martha, durant ces 7 jours dans les 7 cellules. Ce dernier point de vue est le plus détaillé, donnant la parole à une présentatrice au coeur de glace, un journaliste partagé, mais surtout autant de données pour que le lecteur imagine parfaitement le déroulement des émissions.



J'ai trouvé que ce roman engageait des sujets importants, entre l'importance de la téléréalité faisant oublié le côté humain, la justice face à certains crimes dont les apparences sont parfois trompeuses ... Et du début à la fin, je me suis régalée de ces mots, implorant (intérieurement) une suite et assez rapidement.

En tout cas, Kerry Drewery a su s'imposer dans mon classement et démarre fort. Je la suiverai dans ces autres romans afin de me fixer sur son travail, mais je conseille fortement de plonger, à votre tour.
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