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Citations de Kevin Powers (147)


La guerre essaya de nous tuer durant le printemps. L'herbe verdissait les plaines de Ninawa, le temps s'adoucissait, et nous patrouillons à travers les collines qui s'étendaient autour des villes. Nous parcourions les herbes hautes avec une confiance fabriquées de toutes pièces, nous frayant, tels de pionniers, un chemin dans la végétation balayée par le vent. Pendant notre sommeil, la guerre frottait ses milliers de côtes par terre en prière. lorsque nous poursuivions notre route malgré l'épuisement, elle gardait ses yeux blancs ouverts dans l'obscurité. Nous mangions et la guerre jeûnait, se nourrissant de ces propres privation. Elle faisait l'amour, donnait naissance et se propageait par le feu...
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Lorsque les obus tombèrent, les feuilles, les fruits, les oiseaux s’effilochèrent comme des bouts de corde. Ils gisaient sur le sol en un tas épars ; un enchevêtrement de plumes déchiquetées, de feuilles lacérées et de fruits éventrés. Les rayons du soleil glissaient rentre les cimes, scintillant ici et là sur le sang d’oiseau et les citrons.
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Vraiment pas ma tasse de thé ! Les romans de guerre ne sont absolument pas faits pour moi.
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Nous n’avions même plus conscience de notre propre violence : les passages à tabac, les coups de pieds décochés aux chiens, les fouilles, la parfaite brutalité de notre présence. Chacun de nos actes correspondait à une page de notre manuel que l’on appliquait sans réfléchir. Je m’en moquais.
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J’avais l’impression que si je rencontrais qui que ce fût, il devinerait ma déchéance et me jugerait instantanément. Rien ne vous exclut plus que d‘avoir une histoire singulière. Du moins, c’est ce que je croyais. A présent, je sais : toutes les douleurs sont identiques. Seules changent les circonstances.
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Je regardai par la fenêtre, à travers la cime des arbres à feuilles persistantes alignés entre les bâtiments. Je savais qu’au moins quelques-unes des étoiles que j’avais vues avaient déjà disparu, s’étaient déjà évanouies dans le néant. J’eus le sentiment de contempler un mensonge. Mais je m’en fichais. Le monde fait de nous tous des menteurs.
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Le pardon est tout à fait différent. On ne peut pas le comptabiliser, contrairement à ce groupe de garçons assis sur les sièges, les épaules affaissées, à bord d’un avion charter et qu’on ne pleurera pas. Si Dieu avait jeté un œil sur nous durant ce vol retour vers la maison, nous aurions ressemblé à de vieux draps prêts à recouvrir les meubles de milliers de maisons vides.
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J’aurais pu prendre une poignée de terre dans la rue, de la cire de bougie sur l’autel, de la cendre dans l’encensoir ; j’aurais pu serrer tout cela dans mon poing dans l’espoir d’en extraire quelque chose d’essentiel, qui aurait donné du sens à cet endroit, ou à ce moment. Je n’en fis rien. Je n’avais plus aucune certitude. Je n’aurais fait que me salir les mains, rien de plus.
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La guerre essaya de nous tuer durant le printemps.
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La guerre s'introduisit dans mes rêves cet été-là, et me révéla son seul et unique but : continuer, tout simplement continuer. Et je savais qu'elle irait jusqu'au bout.
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Nous nous disions que si nous demeurions ordinaires, nous n'allions pas mourir.
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La guerre semblait se concentrer sur nous, comme si elle n'avait lieu qu'ici.
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Murph et moi et les mêmes fantômes nuit après nuit.
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Nous étions faussement puissants.
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Tout le monde est content de te revoir, toi, l'assassin, le complice, celui qui, au minimum, porte une putain de part de responsabilité.
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Je pensais à la guerre de mon grand-père. Au fait qu'ils avaient des destinations et des buts à l'époque.
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The rain stopped. The weather mellowed. Our next forty-eight-hour rotation on patrol was uneventful. We were unaware of our even own savagery now : the beatings and the kicked dogs, the searches and the sheer brutality of our presence. Each action was a page in an exercise book performed by rote. I didn't care.
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Question 1 : Avez-vous participé aux combats?
Je cochai oui.
Question 2 : Vous avez tué ou vu quelqu' un se faire tuer. Evaluez votre état émotionnel en cochant l'une des deux cases ci-dessous :
A. Ravi
B. Mal à l' aise (p203)
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It reminded me of talking, how what is said is never quite what was thought, and what is heard is never quite what was said.
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Everything happened. Everything fell.
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