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Citations de Kim Harrison (93)


La surface polie lui renvoya l'image de deux yeux marrons, typiques des habitants des plaines, au-dessus d'un nez anguleux et un peu de travers à force d'avoir été cassé trop souvent. Il avait les joues rosies par le feu du rasoir, mais le reste de sa peau avait bronzé lors de ses longues marches sous le soleil. Strell examina un côté de son menton, puis l'autre. Il avait une fossette, et s'il n'y a prenait pas garde, son rasage s'en ressentait. Satisfait, il passa la main dans ses cheveux noirs légèrement ondulés pour arranger autant que possible sa coiffure.
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My spelling equipment hung over the center island counter, copper pots and ceramic spelling spoons making it look less like the industrial kitchen at the back of a church that it had started out as. Ivy’s thick country-kitchen table where she did most of her research was depressingly empty. She’d been gone this whole week, out in Flagstaff helping Glenn and Daryl get settled in their new digs.
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Pierce glared up at Vivian. I could feel him tensing, feel his chi beside mine glowing with ley-line power. If he put the strip on, he would be magically helpless. If he didn't, Vivian would shoot me. "Put it on," I said softly, and Pierce's eyes pinched at the corners.
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— Je suis une sorte d’ardoise, hein ? Ce que vous voyez ne vous plaît pas ? Un coup d’éponge, et on ressort la craie.
Si la situation était de plus en plus aisée à articuler, elle marquait Peri au fer rouge chaque fois que la vérité se révélait un peu plus.
— C’est faux. Tu es seule maîtresse de ton destin, Peri.
— N’importe quoi, lâcha-t-elle à voix basse, avant d’éteindre rageusement son hologramme de façon à ne plus se voir sur l’estrade en compagnie de Jack et Silas. J’agis en fonction de mes souvenirs, or ils ne sont qu’un mélange de mensonges et de demi-vérités. Et maintenant tu me dis que ces trois années que j’ai perdues n’étaient elles-mêmes que du vent ? dit-elle, la voix montant progressivement d’un ton. J’avais une entière confiance en mon ancre, au point d’agir selon ses directives jusqu’à ce que la mémoire me revienne, et Jack m’a trahie. Je n’accepterai que tu me dises que je suis seule maîtresse de mon destin que lorsque tu auras toi-même vécu sans savoir ce qui autour de toi était vrai ou non.
Le cœur lourd, elle ne se sentit plus le goût de poursuivre sur le sujet. Sur l’estrade, l’hologramme de Silas prit un air triste, rajusta sa cravate et tira sur les pans de son manteau comme pour se préparer à recommencer la scène.
— Je cherche asile, Silas. Peux-tu me l’offrir ou non ?
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J’ai raccroché il y a trois ans, et rien n’a changé. Qu’est-ce que vous allez faire ? Me descendre ?
— Oh si ! La situation a bel et bien changé, le contredit Fran en ordonnant d’un geste aux hommes en armes de reculer. On nous a informés ce matin même qu’elle pourrait être prête à nous rejoindre…
Un sentiment ambivalent d’exultation et de trahisons mêlées l’envahit aussitôt à la nouvelle.
— Elle pourrait être prête ? demanda-t-il doucement. Soyez sérieux, vous vous voilez la face ! tonna-t-il soudain en agitant les bras, se calmant sitôt que les gardes l’eurent menacé de leur canon. Ce plan est voué à l’échec depuis le début ! Ça ne marchera pas ; que ce soit dans un an ou dans dix, vous vous planterez ! Chaque fois qu’elle apprend quelque chose, Opti lui lave le cerveau et elle s’essouffle un peu plus ! C’était une sale idée, Fran. Une sale idée… Tout ce que tu fais, c’est empirer les choses, et je n’ai aucune envie d’apporter ma pierre à cet édifice.
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-Qu'est ce qu'on était venus chercher ?

Jack sembla aussitôt plus détendu.

- Tu te souviens de ce virus qu'Opti avait utilisé il y a trois ans pour imposer à l'Asie les plafonds de pollution fixés par les Nations Unies ? Eh bien, cette saloperie avait de la famille... Navré, Peri. Au moins, tu n'as pas oublié l'été dernier...

Il esquissa un sourire qui acheva de gommer tout inquiétude chez Peri. Tandis qu'ils sortaient de l'ascenseur, elle mêla mes doigts aux siens. Non, elle n'avait pas oublié l'été dernier et, quand bien même, cela ne l'aurait pas empêchée de tomber de nouveau folle amoureuse de lui ...
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– La vérité est bien plus cruelle que tut ce que j’aurais pu inventer. C’est une liste, beauté, que votre collègue a trouvée, une liste d’agents d’Opti corrompus, rectifia-t-il en mâchouillant. Et votre nom s’y trouve.
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L'inquiétude de Jack était légitime: s'il voulait la voir revenir, il allait devoir trouver ces fichiers, sachant que, s'il échouait, le virus meurtrier frapperait un continent asiatique déjà décimé.

C'était la seule raison pour laquelle ils se trouvaient ici: trouver et détruire les fichiers informatiques, avant qu'une seconde vague de mort dévaste ces populations qui avaient un jour représenté près des deux tiers de l'espace humaine.
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Silas grimaça, offensé. Il n'était pas agent, lui, mais concepteur, inventeur... un innovateur dont le terrain de jeu se situait au croisement du confort rassurant de l'électronique et de l'imagination sans limites de l'esprit humain. Et voilà qu'ils attendaient de lui que, comme l'un de ses rats, il se perde dans un labyrinthe?
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Quiconque agit déjà fait l'expérience du déjà-vu pouvait être formé à se souvenir de réalités transfigurées; la capacité des ancres de mêler leur esprit à celui d'un ou d'une drafter pour y remodeler la réalité, en revanche, était une aptitude rare. Plus rare encore était celle des drafters, ces agents qui oubliaient à la fois la réalité altérée et celle qu'il venait d'écrire.
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« Kisten leva la tête en entendant le bruit du métal arraché. Mon sang se glaça. Il était mort à l'intérieur, même s'il respirait et que son cœur battait, Kisten était mort, tué par une colère et une trahison que je ne comprendrais jamais... »
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« - Enlève tes bottes, ordonna Kist.
Je penchai la tête, incrédule.
- Je te demande pardon ?
- Elles sont sales. (Il était encore rouge et regardait mes pieds.) Enlève-les.
Je considérai l'étendue de moquette blanche. il veut que je tue Piscary, et il s'inquiète de mes bottes sur la moquette? Avec une grimace, je les retirai et les laissais en vrac devant l'ascenseur. Je n'en revenais pas. J'allais mourir pieds nus. »
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« - Non, madame Morgan.
- Appelez-moi Alice. Je vous aime bien. Épousez Rachel et ayez un tas d'enfants.
- Maman ! M’exclamai-je tandis que Nick souriait, amusé.
- Mais pas tout de suite, ajouta-t-elle. Profitez ensemble un moment de votre liberté. Il ne faut pas avoir d'enfants avant d'être prêt. Vous vous protégez pendant le sexe, oui ?
- Maman ! Hurlai-je. Tais-toi.
Que Dieu m'aide à arriver au bout de cette nuit.
Elle se retourna, une main sur la hanche, l'autre agitant la cuiller dégoulinante.
- Rachel, si tu ne voulais pas que j'aborde le sujet, tu n'avais qu'à enchanter ton suçon. »
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« Les yeux fermés, je laissai ma tête retomber contre mon dossier du siège. Un souffle chaud me chatouilla le cou. Je me redressai brutalement, et tournai sur moi-même. Ma main était déjà lancée. Je tapai dans la paume d'un homme séduisant. Il rit au bruit du choc, levant ses deux mains en signe de paix. Mais ce fut l'amusement plein d'une douceur spéculative qui m'arrêta.
- Avez-vous essayé la page quarante-neuf? demanda-t-il en se penchant en avant et en posant ses bras croisés sur le dossier de mon siège.
Je le fixai, le regard vide. Son sourire se fit séducteur. Il était presque trop beau. Ses traits enjôleurs révélaient un enthousiasme enfantin. Ses yeux revinrent au livre dans ma main.
- Quarante-neuf, répéta-t-il sur le ton de la confidence. Vous ne serez plus jamais la même.
Irritée, je feuilletai rapidement le livre pour trouver la bonne page; Oh...mon...Dieu. Le bouquin d'Ivy était illustré. »
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Lentement, la colère la quitta et elle finit par sourire. Une idée lui vint et elle gratta le sol du bout du pied jusqu'à dégager une poignée de terre et de cailloux sous l'épais tapis d'herbes. Elle sourit et en tendit la moitié à Strell.
- Quoi ? demanda-t-il en levant les yeux vers elle avant de s'essuyer les mains pour accepter cet étrange cadeau.
Elle sourit encore.
- Une roche vers l'est te préserve des bêtes, répondit-elle en adoptant une gravité feinte et en jetant une motte de terre dans la bonne direction.
C'était un rituel de la côte qu'il avait utilisé une nuit pour protéger leur campement, tout en insistant bien sur le fait qu'il n'y croyait pas.
Strell retourna à Alissa un sourir amusé. Ses yeux brillèrent sous la lumière du globe. Sans détacher son regard du sien, il choisit un caillou dans la coupe de ses mains et le jeta à sa droite.
- La pierre au nord, toujours le spectre dort, dit-il de sa voix basse et musicale, adoucie par le voile des souvenirs.
Elle s'approcha encore d'un pas et lança une autre pierre.
- Au sud, de petits cailloux, pour sceller la gueule du raku.
La terre glissa des doigts de Strell. Il prit Alissa par les épaules et l'attira vers lui, sans qu'elle résiste. L'odeur piquante de la vase emplit ses narines. Les battements de son coeur lui envoyaient des frissons jusqu'au bout des pieds.
- A l'ouest, du sable lancé, pour mieux te protéger, chuchota-t-il.
Elle sentait la chaleur de ses mains sur elle, et une vague d'émotions lui fit battre le coeur plus fort à l'idée de ce qui allait peut-être se passer. Le reste de terre lui tomba des mains.
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Bon sang, Barnabas, si c’est l’âme qui nous permet d’aimer, alors tu en as une !
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Tammy. Elle s’appellait Tammy. Elle était convaincue d’être la responsable de la mort de son frère et ce sentiment continuait à résonner en moi. Son désespoir était si grand qu’il écrasait tout le reste refusait à son âme l’amour dans elle avait besoin pour survivre. Elle allait fuir – en esprit sinon physiquement - les gens qui lui chercheraient à lui réapprendre à vivre, et son âme… s’étiolerait et périraient bien avant son corps. Les séraphins appelaient ça « le destin », mais moi je ne croyais pas au destin.
Kairos, le précédent Gardien des ténèbres, aurait envoyé Nakita tuer Tammy sans chercher à comprendre ; il aurait fauché son âme pour la sauver au détriment de sa vie. De son côté, Ron, l’actuel Gardien de lumière, aurait envoyé un de ses anges pour empêcher le fauchage ; il aurait sauvé la vie de Tammy détriment de son âme, en pariant sur le fait qu’elle trouverait un moyen de réapprendre à vivre. Mais moi je n’étais pas comme l’ancien Gardien du Temps et je comptais bien profiter de cette occasion pour prouver aux séraphins qu’on pouvait contourner le destin en sauvant et sa vie, et son âme. Il suffisait de montrer une autre voie à Tammy.
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Vous aviez raison, il était une béquille. Il m’aime, mais il préférerait que je reste comme j’étais. Il veut que je sois bien, suffisamment pour fonctionner, mais pas assez pour me défendre moi-même. C’est lui qui devrait vous consulter, pas moi.
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Je suis désolée de dire que malgré plusieurs années de thérapie, il continue de croire qu’il y a un monde parallèle dans lequel il peut aller pour trouver à un répit à sa douleur. Il dit que les faës vivent là-bas, ce que je trouverais étrange si ce n’étaient ses antécédents en mythologie qu’il a utilisés pour créer ses mondes informatiques. Des histoires d’elfes volant les imprudents, ce n’est pas rare.
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Plus nous sommes innovants, plus nous les attirons. Plus ils nous veulent et plus ils nous détestent. Parce que nous pouvons faire ce qu’ils ne peuvent pas. Ils meurent d’envie d’obtenir le résultat, mais méprisent le processus.
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