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Critiques de Kjell Ola Dahl (31)
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L'homme dans la vitrine

Oh, que cette enquête était longue !

J’ai trouvé ce roman très plat, ce qui l’a rendu à mes yeux assez inintéressant et vraiment très ennuyeux.

Un homme âgé est retrouvé mort et installé, nu, assis dans la vitrine d'un magasin d'antiquités.

Très vite, il s’avère que de nombreuses personnes auraient eu des raisons de vouloir sa mort.

Les enquêteurs vont devoir s’immiscer dans la vie personnelle et professionnelle de cet homme qui cachait bien des secrets, dont certains remontaient à la seconde guerre.

Les deux policiers ont des vies sentimentales très compliquées et j’ai décroché très vite, faute d'intérêt pour leurs vies.

L’enquête en elle-même traîne en longueur et comme le style est archi plat, je me suis beaucoup ennuyée.

De plus, la fin est assez abrupte et semble tirée par les cheveux.
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L'homme dans la vitrine

Tiens, tiens, un autre policier scandinave. Norvégien cette-fois. Il s'appelle Gunnarstranda.

Oslo en hiver, les soirées, les nuits sont longues et froides. La vie se poursuit mais plus lentement peut-être.

Lors d'un petit matin comme un autre, presque à l'aube, le livreur de journaux aperçoit dans la vitrine d'un magasin d'antiquités, un homme nu assis sur une chaise. Sans vie. Voilà.

Et là, l'auteur -Kjell Ola Dahl- que je découvre, nous fera suivre au rythme des longues heures hivernales norvégiennes cette affaire de meurtre, puisqu'il s'agit bien de l'assassinat de cet antiquaire.

Chacun leur chapitre et chapitre après chapitre, Gunnarstranda et son collègue Frolich rencontreront, discuteront, interregeront témoins, parents, relations d'affaires, amis, du défunt.

L'hiver on est prudent, il ne faut pas glisser sur les trottoirs glacés. C'est aussi ça avec l'enquête. Petit à petit on avance, on est appliqué, on est sérieux, on ne laisse rien au hasard. On cherche. On trouvera.

On ira même très loin dans le passé trouble de la Norvège lors de la deuxième guerre mondiale. Résistants/collaborateurs, rien n'est simple de ce passé tourmenté. 60 ans plus tard, certaines plaies sont toujours ouvertes.

Même si l'intrigue peut nous sembler tordue, compliquée, jamais l'auteur ne nous lâche et il nous mène au dénouement de celle-ci clairement, doucement.

J'ai aimé ce rythme, cette présentation et j'ai tellement aimé la discrétion, la pudeur, la réserve de l'auteur vis-à-vis de "ses" deux policiers.

Une lecture sans éclats , sans éclaboussure ni feux d'artifice mais très agréable.
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L'homme dans la vitrine

Par un glacial matin de janvier, le corps de Reidar Folke Jespersen est découvert nu dans la vitrine de sa boutique d'antiquités d'Oslo, assassiné pendant qu'à l'étage, sa jeune épouse s'inquiétait de son absence sans oser partir à sa recherche. Le vieil homme, ancien résistant, était un mari, un père et un frère autoritaire et entêté qui aimait diriger son monde. Il n'avait pas que des amis et le nombre des suspects augmente au rythme des investigations du commissaire Gunnarstranda et de son adjoint Frank Frølich, chargés de l'enquête.





Bien que très intéressant, L'homme dans la vitrine ne révolutionne pas le polar scandinave. Une enquête laborieuse, lente où chaque piste est suivie consciencieusement, surtout basée sur les interrogatoires des témoins et suspects éventuels. Un crime qui trouve ses racines dans le passé de la victime et l'histoire mouvementée de la Norvège au temps de l'occupation allemande, période obscure par excellence, où les bons et les méchants passaient d'un camp à l'autre au gré des évènements.

Rien de nouveau non plus du côté des policiers. On fait la connaissance du commissaire Gunnarstranda, à la vie moins compliquée que son nom de famille. C'est un veuf placide d'une cinquantaine d'années qui jongle entre une enquête prenante et un flirt naissant avec une dame rencontrée dans une association de jardiniers. S'il ne semble pas avoir de problème avec l'alcool, il a du mal à s'empêcher de fumer quitte à indisposer son entourage. Plus jeune, son adjoint, Frank Frølich est un célibataire invétéré. S'il entretient depuis quelques années une liaison avec Eva-Britt, une amie d'enfance, il semble avoir du mal à s'engager. Il a conservé son propre appartement et évite toute discussion sur l'avenir de leur couple.

Les deux enquêteurs se partagent le travail, suivant les pistes et parcourant la ville pour interroger les suspects. Ils collaborent en bonne intelligence sans être ni amis, ni complices.

Pour qui aime les polars venus du froid, celui-ci sera une lecture plaisante dans la veine habituelle.
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L'homme dans la vitrine

Un polar scandinave. Sans violence. Sans scène gore. Sans zizipanpan. Tout en douceur.

Même certains interrogatoires sont menés sur le ton de la conversation : dans un restaurant par exemple, entre Gunnarstranda et une femme : "tu viendras signer les papiers à l'accueil du poste de police" déclare le commissaire. En fait la scène la plus osée est celle du début du livre avec le cadavre découvert dans une vitrine.

La femme de Reidar Folke Jespersen a un amant quelle voit tous les vendredis. Reidar le découvre et téléphone pendant leur rendez-vous galant. Puis il se rend à une réunion, avec ses frères, qui se passe mal. Son corps sera retrouvé dans la vitrine de son magasin avec une inscription : J195. Quelques suspects parmi les proches, il y en aura d'autres au fur et à mesure de l'enquête.

Vous pourrez même lire, quelques passages les yeux fermés sans perdre le fil de l'histoire. Ça ne veut pas dire que ce policier est mauvais, non non il est même agréable à lire.

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Faux-semblants

Je découvrais cet auteur norvégien de romans policiers. Je n'ai pas été totalement conquise, à cause de la barrière de la langue avec des noms de lieux ou de personnages assez difficiles à mémoriser. Dans ce roman, il y a aussi différentes enquêtes et plusieurs histoires qui s'entremêlent, et le lecteur peut se demander dans quelle direction l'auteur veut le conduire, et si les affaires sont liées... J'ai aussi trouvé la fin très inattendue, pas assez explicite, comme un peu bâclée.

Un peu en retrait par rapport à cette lecture, d'où ma note moyenne.
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Le noyé dans la glace

Une SDF poursuivie par un homme se rue dans un tunnel du métro. Elle finira sa course sous les roues du métro. Pour les policiers qui se rendent sur place, il y a tout lieu de croire à un suicide, ce que démentira rapidement le visionnages de l'enregistrement des caméras.



Le corps d'un homme est découvert dans le bassin portuaire. Si les premières constations font pencher à une chute accidentelle suite à une soirée trop arrosée, l'inspectrice n’adhère pas à cette possibilité. L'autopsie confirmera ses doutes : l'homme n'avait pas d'alcool dans le sang et des traces dans le cou permettent d'affirmer qu'il a été maintenue de force sous l'eau.



Les deux enquêtes vont rapidement laisser apparaître des suspects hauts placés dans la hiérarchie politique. L'homme travaillait pour le gouvernement et devait rendre un dossier sensible pour le fonds d'investissement de pension.



Au début on a un peu de mal à appréhender les noms, tant ceux des personnages que des différents lieux de la ville. On a aussi a se faire au tutoiement qui est de rigueur en Norvège mais au fur et à mesure de la lecture on finit par s'y faire et l'on parvient à suivre les personnages même si leurs apparitions sont quelque peu aléatoire. En effet ils n’apparaissent pas toujours au moment où on s'y attend.



L'enquête s'avère tout ce qu'il y a de plus classique dans son déroulement, et du fait que la construction laisse un peu à désirer on a un peu de mal a s'y faire. Le point intéressant du roman réside dans la découverte des us et coutumes des Norvégiens à l'approche de Noël. On découvre également le fonctionnement du fonds de pension Norvégien et sa gestion particulière.



Si le déroulement de l'enquête n'a pas su retenir une pleine adhésion de la part du lecteur, il en est de même pour les enquêteurs car une fois de plus on n'échappe pas aux sempiternels clichés sur la police.



Si la plume de l'auteur avait été à l'unisson avec les nombreux rebondissements et les phases d'action, l'on aurait peut être pu apprécier cette lecture car la dynamique s'avère plutôt bonne.



Au final un policier classique, mal écrit, qui ne laissera pas un souvenir impérissable dans nos mémoires. Pour découvrir la Norvège ce n'est pas un bon choix.




Lien : http://imaginaire-chronique...
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Le noyé dans la glace



Oslo dans la période avant Noël, c'est sympathique, glaciale mais sympathique avec toutes les gourmandises et autres mets délicieux !



Mais....



Que l'écriture (ou la traduction ?) est maladroite !



Que l'intrigue est tirée par le cheveux et pas vraiment crédible !



Que les personnages, les enquêteurs surtout, sont niais la plupart du temps et donne l'impression d'être venus se perdre dans ce livre !



Un essai de polar pas vraiment transformé, peut mieux faire, bien mieux !



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L'homme dans la vitrine

C'est Scandinave ce qui ne veut rien dire dans ce cas précis, sauf peut-être que les norvégiens sont aussi capables de publier de mauvais livres . Travail bâclé comme me disait mon professeur. 1 étoile pour la photo de couverture , j'aime bien le noir et blanc.
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Faux-semblants

Un roman noir centré sur Oslo.

Une écriture sans fioritures.

Vous ne trouverez pas dans ce livre de grandes réflexions philosophiques, pas de bons mots juste efficacité et un minimum de psychologie pour des personnages à double ou triple facettes.

Une roman détente, sans prise de tête, une bonne intrigue avec ce qu'il faut de suspense, de surprises et de respirations.

Une belle exploration d'Oslo en 2010, ville en pleine explosion auchitecturale, de nouveaux immeubles vont transformer la ville, de nouveaux quartiers se développent et nous sommes invités à parcourir la ville dans tous ses tours et détours.

Excursion norvégienne agréable.

Le suspens final est bien trouvé, l'équipe de policiers devra t elle accueillir de nouveaux membres devant la disqualification de certains !

Au revoir Frølich, dommage je vous aimais bien !
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L'homme dans la vitrine

Un polar assez dense avec une intrigue un peu compliquée. Je n'ai pas tout compris, je pense.

Un homme se fait assassiner dans son magasin et est exposé nu dans sa vitrine avec un code sur le front.

Il était antiquaire, ayant commencé son affaire avec des biens obtenus pendant la seconde guerre mondiale. Ancien résistant, ami d'un passeur, son passé est-il aussi clair que sa légende le fait croire ?

Plein de personnages interviennent, pas tous très aboutis.

Les personnages principaux, en revanche, sont très réussis.

Frolich et Gunnarstranda sont vraiment sympathiques et humains. J'ai une petite préférence pour Gunnarstranda, plus doux et philosophe, un peu moins turlupiné par sa sexualité...

Premier polar de cette série qui n'a pas eu beaucoup de volets par la suite... pas traduits en tout cas...

Je ne sors pas de cette histoire très emballée, mais il y a du bon tout de même.

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L'homme dans la vitrine

Un meurtre intrigant suivi d'un autre qui l'est moins, tel est la trame de ce roman policier qui ne passera pas à l'histoire bien qu'il ne soit pas complètement dépourvu d'atouts. Car j'ai trouvé les deux inspecteurs en charge de l'enquête plutôt intéressants avec leurs problèmes de femmes et leur ténacité.. Et la progression de l'intrigue, et partant de l'enquête, est aussi assez bonne et rythmée. Là où le bémol s'impose c'est que, dès la découverte du premier corps, un indice fort oriente nos soupçons dans une direction qui s’avérera correcte, pas nécessairement quant au meurtrier lui-même, mais tout au moins dans les motifs et le contexte. L'histoire est assez bien construite mais sans grande originalité. Les personnages manquent de complexité et la fin m'a semblé un peu tirée par les cheveux. Bref un polar qui ne tient pas ses promesses à mon humble avis mais qui se laisse quand même lire sans effort.
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Le noyé dans la glace

Un bon roman policier ... où on découvre aussi une recette qui me semble excellente de la soupe de poissons à la sauce norvégienne ... j'ai tout noté, j'ai préparé ma liste de courses et nous avons même droit au secret de la bonne réalisation ... je vais juste attendre un peu que les fêtes soient passées pour la déguster ... promis je vous ferais un compte rendu.

Revenons à notre livre ... où il est avant tout question d'un et même de plusieurs crimes .... le fil de l'enquête nous ballade dans le centre d'Oslo, a la découverte du milieu favorisé et des paumés qui squattent où ils peuvent.

C'est efficace, on se prend de sympathie pour l'équipe d'enquêteurs, et on accompagne Lena même si on a beaucoup de mal à la suivre dans ses ballades à ski, ou dans ses courses poursuites et pour finir on découvre le miracle du bain dans un trou dans la glace ... une expérience unique .... un ressenti unique ... la peau se recouvrant d'une pellicule isolante pour quelques minutes permettant de faire ce qu'on ne se croyait pas capable de faire .... ce n'est pas une bonne chose d'y rester car on peut s'y noyer !
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96°

Moss .... il semblerait d'après la quatrième de couverture que l'on se situe dans la banlieue d'Oslo, après vérification petite ville située dans le fjord à mi chemin entre la capitale et la frontière suédoise ..... on suit le fil de l'histoire, on tourne autour de Moss et je me crois à chaque fois dans une banlieue pourrie de ce grand pays pourri celui où on tue avant de causer, celui que je ne supporte pas !

Alors bien sûr je ne prends guère de plaisir à lire l'histoire de ce Bendik, la trame du livre tiendrait dans une épaisseur de feuille de cigarette, les protagonistes sont à l'image de ces bandes que nous suivons dans n'importe quelle mauvaise série !

Je fatigue, je n'ai pas vraiment envie de savoir ce qui va se passer ... mais j'ai mauvaise conscience à abandonner ce livre paru en 1994 en Norvège alors que j'ai apprécié les autres œuvres de ce Monsieur, les autres titres

"l'homme dans la vitrine", paru en 2001,

"le quatrième homme" de 2005

"faux semblants" de 2010, et pour finir

"le noyé dans la glace" de 2012.

Finalement l'ensemble des livres cités correspondent à une série "Gunnarstranda et Frank Frölich" et 96° est plutôt un roman de jeunesse où l'auteur a du vouloir jouer avec les ficelles de la littérature américaine ! ?

Kjell a peut être du s'amuser dans cette parodie ..... mais pour moi, c'est raté je ne cherche pas une copie de ce qu'ils font de l'autre côté de l'océan ...... oui, je sais, je suis sectaire !
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L'homme dans la vitrine

Encore un policier scandinave, très classique cette fois. L'intrigue est compliquée, voire tarabiscotée, mais est présentée de façon très claire. Les ramifications sont nombreuses mais tout se met finalement en place...avec beaucoup d'imagination.

L'auteur est très bavard, donne parfois un peu trop de détails, mais reste modéré dans les parenthèses concernant la vie privée du commissaire Gunnarstranda et de son adjoint Frolich. Les noms norvégiens n'aident bien sûr pas à une lecture "cool" de ce livre, mais cela reste agréable à lire malgré tout.

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Faux-semblants

Au coeur d'un été torride à Oslo, le cadavre d'une femme atrocement mutilée est découvert dans une benne à ordures. L'inspecteur Frank Frohlich est nommé sur cette enquête et dès l'identification, reconnaît l'inconnue : quelques heures plus tôt, il l'a interpellée pour possession de drogue et relâchée, juste avant d'apprendre qu'elle est la nouvelle fiancée d'un de ses amis d'adolescence. Du coup, pour Frank, l'enquête s'annonce difficile. Impliqué comme il l'est, difficile de rester objectif, et encore plus quand son passé refait surface...



Un polar sans grande envergure qui met en scène une équipe de flics d'Oslo très hétéroclite et dont on pressent qu'elle pourrait devenir récurrente dans d'autres romans (certains personnages semblent cacher des secrets dont on n'attend que le dévoilement!). La chaleur torride donne un peu d'épaisseur à l'intrigue, elle pose une ambiance... (en fait, on apprend à un moment qu'il doit faire 25°C, torride en effet... pour un pays scandinave!!!) Mais je n'ai été emballée ni par les personnages, ni par l'intrigue, ni par le style, assez inconsistant.
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L'homme dans la vitrine

L'Homme dans la Vitrine est un polar un peu à part. L'atmosphère calme et lente, qui correspond à l'image qu'on peut se faire des pays nordiques, se répercute sur l'enquête. Pas de course-poursuite ici, pas de rebondissement spectaculaire, pas de violence ni de bagarre. Contrairement à ce qu'on a l'habitude de voir en ce moment, avec l'influence des experts et consorts, les indices ne sont principalement pas matériels. Pas de police scientifique ni de profilage pointu. Tout est dans la psychologie et les interrogatoires, lesquels ressemblent plus à des bavardages de comptoir qu'à de réelles enquêtes de police.

C'est là tout le côté surprenant de ce livre. Surprenant et dépaysant. Ce qui est d'ailleurs assez agréable, et donne cette sensation de se retrouver ailleurs.

Les personnages, tant les suspects que les enquêteurs, ont leur histoire, qui fait elle aussi partie de l'histoire générale.
Lien : http://lemonde2cely.canalblo..
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L'homme dans la vitrine

Reidar Folke Jespersen est retrouvé mort assassiné, assis dans un fauteuil dans la vitrine de sa boutique d'antiquités, le samedi 14 au matin. L'auteur nous a décrit au préalable la dernière journée de Reidar, un vendredi 13. Durant cette journée, on a rencontré de nombreuses personnes qui ont des raisons de lui en vouloir. Ingrid, l'épouse de Reidar dont Reidar veut divorcer parce qu'elle a un amant, Eyolf Stromsted. Emmanuel et Arvid, ses deux frères, qui veulent vendre la boutique dont ils ont tous les trois des parts, mais Reidar s'y oppose. Hermann Kirkenaer acheteur potentiel de la boutique, déçu par l'intransigeance de Reidar. Richard Ekholt amoureux fou de la maitresse de Reidar, qui s'est promis de 's'occuper de lui'. Jonny Stockmo, employé qu'il a licencié. On se dit que l'assassin doit être l'un de ces sept-là, mais lequel? Bon début d'un polar classique.



Puis il y a l'enquête menée par Gunnarstranda et Frank Frolich de la police d'Oslo. Enquête assez plan-plan, style polar des années 60: vérification des alibis, établissement des horaires, recherche d'indices. Et vers le milieu du roman, on s'embête un peu, ça avance lentement et on n'a rien appris de nouveau. Par contre, c'est facile à suivre, agréable à lire même. Le passé de Reidar pendant la 2ème guerre mondiale resurgit soudain. Est ce qu'on s'est trompé et qu'il faille chercher l'assassin hors de ce petit cercle des sept suspects? Puis, l'interêt revient avec quelques révélations et finalement on découvre ce qui s'est passé dans la nuit du 13 au 14. Bref, ce n'est pas le grand enthousiasme.
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Le quatrième homme

Un thriller disent ils ...

Moi je dirais plutôt un simple polar, même un vrai polar.

Un truc qui prend la tête, où les évènements s'enchaînent, où quand on croit que tout est simple, tout se complique, tout s'embrouille, on s'y perd, qui est qui, qui fait quoi ?

Le tout tranquillement dans la bonne ville d'Oslo avec des gens très riches qui veulent toujours autre chose, juste pour eux, toujours plus.

Et des vrais voleurs, des qui ont des comptes à régler avec la société, qui veulent se venger, qui ne jurent que par le fric, toujours le fric.

Un vrai polar qui monte crescendo, on se dit que c'est une lecture reposante ... pas de prise de tête ... des gentils et des méchants .. des policiers qui ont ou pas des choses à cacher....

Et dans tous les cas des gens bien vivants avec leurs qualités, leurs petits et gros défauts comme tout le monde.

Laissons nous emporter par la plume agréable de cet auteur, capable de nous laisser rêver devant un paysage remarquable, puis de nous précipiter dans une scène de sexe brûlante, puis de nous enfermer dans un lieu calme pour juste écouter deux personnes en train de refaire le monde.

Un bon moment de lecture.
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Le quatrième homme

Le quatrième homme est la troisième enquête de l'inspecteur Frank Frolich. Kjell Ola Dahl est un des meilleurs représentant du polar norvégien. Depuis Gunar Staalsen, le roman noir norvégien a adopté une sécheresse d'une admirable dynamique. Dans cette histoire qui semble d'abord un peu entendue, ce minimalisme descriptif emporte le lecteur.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Le noyé dans la glace

Inepte ! Réservé à ceux qui brûlent d'envie d'aller passer Noël à Oslo, enfouis sous leur doudoune par moins vingt-cinq, à déguster les spécialités festives locales, recettes aimablement communiquées par l'auteur, dont certaines, je dois l'avouer m'ont fait saliver.

Mais même pour ces inconditionnels, le pavé s'avère bien indigeste !

Une intrigue totalement inintéressante et des personnages falots.

Quant au style, n'en parlons pas, il n'y en a pas !

Bref, une vraie perte de temps ! j'aurais mieux fait de boire un glogg (vin chaud épicé, accompagné d'éclats d'amandes et de raisins secs) tout en mettant des côtes d'agneau salées à tremper pour le repas traditionnel de Noël en Norvège !

Heureusement, cette chose se lit très vite.
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