Kristin Hannah

C'est un roman prenant et intense dans lequel on découvre deux sœurs qui vont vivre la guerre en restant à l'arrière. Chacune va réagir à sa façon, mais elles vont toutes deux faire preuve de courage, d'intelligence et d'un amour indéfectible envers ceux qu'elles chérissent.

Ce roman met en avant le rôle important des femmes pendant la Seconde Guerre Mondiale, et de ce point de vue l'histoire monte crescendo... J'ai eu le cœur serré et le souffle court pendant ma lecture. Le dénouement est superbe, une fin à la hauteur de ce roman qui rend hommage à ces héros de guerre restés dans l'ombre.

Un roman à découvrir impérativement !
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Voilà une des plus belles parutions de ce printemps 2016!!!



L'auteur, Kristin Hannah, nous propose un roman dressant le portrait de deux soeurs aux personnalités diamétralement opposées. Vianne, la mère de famille posée et Isabelle, l'ouragan impulsif ne se comprennent pas...Elles ont dû grandir sans l'amour de leur père, détruit par le décès prématuré de son épouse et les ravages psychologiques de la Première Guerre Mondiale sur les Poilus...



En 1939, Vianne et Isabelle sont malgré elles englouties par le ras-de-marée de la défaite de l'Armée française face aux troupes allemandes et doivent comme beaucoup de femmes, assumer le quotidien toutes seules.

Vianne, un moment séduite par l'aura de Pétain, décide de protéger sa fille en attendant le retour de son mari. Isabelle, elle, n'a qu'une idée en tête, résister aux Allemands et retrouver Gaëtan, une jeune résistant communiste rencontré sur les routes de l'Exode...



J'ai adoré Le Chant Du Rossignol car il mène le lecteur sur des chemins auxquels il ne s'attend pas du tout jusqu'au dernier chapitre qui clôt ce bouquin en nous laissant émus et sans voix...



Parce que la vie est semée d'embûches, parce qu'il faut toujours se méfier des apparences, parce que les non-dits peuvent bouleverser une vie... Voici quelques messages distillés par ce roman magnifique!

Difficile de parler d'un livre lorsqu'on l'a adoré, c'est précisément ce qui m'arrive en écrivant cette chronique. En fermant ce livre, j'étais sidérée avec une impression de m'être prise une grosse baffe, alors qu'au fond je "connais" comme tout le monde l'horreur qui s'est produite au cours de la seconde guerre mondiale... la vérité c'est qu'on peut lire un nombre incalculable de livre sur cette période dramatique, chaque livre nous choquera encore et toujours. Mais Il y'a des livres qui vous immergent au coeur de la barbarie et qui vous font frissonner d'horreur plus les pages se tournent, c'est le cas avec ce livre, l'auteure décrit parfaitement ces années d'horreur, ce que les gens ont pu vivre, la privation, le manque, l'obligation, la violence, mais surtout la résistance : la clé de la victoire.



Côté personnages, Vianne et Isabelle ont deux caractères opposés, elles s'entendent comme chien et chat, ne se comprennent pas forcément et pourtant elles ont en commun la résistance. Vianne a un caractère plus souple, elle est fragile et est prête à tout pour protéger sa fille. Isabelle est une révoltée, elle dit les choses comme elle les pense même si cela lui porte souvent préjudice, son esprit justicier finit toujours par l'emporter. C'est intéressant de voir qu'au final ce qui les divisait, va les réunir, elles vont mener un seul et même combat, et sauver bon nombre de vies au péril de la leur.



Au final, je rejoints les avis d'autres personnes qui ont chroniquées ce livre, pour dire que c'est bel et bien un hommage à la résistance, l'humanité contre l'inhumanité et la cruauté. C'est difficile de se replonger dans cette période historique mais c'est un devoir de mémoire que de s'en rappeler pour ne pas oublier et surtout pour que jamais l'horreur ne se reproduise alors un grand bravo à Kristin Hannah pour ce beau roman, très complet et parfaitement juste !
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Le chant du rossignol fait partie des grands romans historiques. L'auteur Kristin Hannah nous embarque et nous plonge pendant plus de 500 pages au sein de la Seconde Guerre Mondiale. On suit deux héroïnes, deux sœurs : Vianne et Isabelle qui sont toutes les deux très différentes. Vianne est beaucoup plus posée, mère de famille et ne croit pas que la guerre sera si terrible que cela. Au contraire, Isabelle qui est plus jeune est aussi beaucoup plus fougueuse et têtue. Au-delà de ça, chacune à leur façon elles vont combattre l'ennemi et mettre en péril leur vie pour tenter d'en sauver d'autres. Il s'agit bien de véritables héroïnes.



L'auteur met en lumière le combat des résistants durant la Seconde Guerre Mondiale. Des hommes bien sûr mais aussi des femmes.



"Les femmes continuent d'avancer. Pour nous, ça a été une guerre de l'ombre. Il n'y a pas eu de médailles ou de mentions dans les livres d'histoire. Nous avons fait ce que nous devions pendant la guerre, et quand elle s'est terminée, nous avons recollé les morceaux et recommencé nos vies."



La guerre fait rage et elle emporte avec elle le peu d'humanité qui habite encore certaines personnes, et, elle en révèle aussi une bonne part chez certains.



L'auteur m'a fait ressentir toutes sortes d'émotions et ce billet ne saurait montrer tout l'amour que j'ai pour ce livre. C'est une merveille, une beauté, une pépite. Un livre qu'il faut absolument lire. Arrivée aux trois quarts du roman je ne voulais absolument pas le terminer. Bien qu'il soit déjà composé de 500 pages j'aurais aimé en avoir encore d'autres. Puis vient le temps du dénouement et là, les frissons, car j'ai tremblé pour ces deux sœurs pendant ma lecture. Les dernières lignes du livre m'ont bouleversées. Je ne pourrais pas oublier ce roman et il me laissera un souvenir magnifique pendant longtemps. C'est un coup de cœur total et certainement l'un des plus importants de l'année 2016 même si elle n'est pas terminée et que j'attends encore de belles surprises comme celle-ci.
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Sur de lointains rivages est un joli roman, qui m'a beaucoup touché.

Nous avons un couple : Elizabeth et Jack, ensemble depuis 24 ans. Ils s'aiment moins, le couple s’essouffle même si aux yeux de tous ils forment un couple modèle.

J'ai apprécié les personnages principaux, car Elizabeth comme Jack sont très intéressants. Je me suis attaché à eux, et je les ai trouvé touchant.

Etant moi même mariée depuis 16 ans, je me suis retrouvé dans certaines interrogations d'Elizabeth, certaines réflexions m'ont parlées.

L'histoire est simple mais bien ficelée, de la première à la dernière page.

J'ai adorée ce roman, que je conseille avec plaisir :)

Un roman très émouvant, on se laisse très facilement prendre par l'intrigue, les personnages sont attachants. A lire sans hésiter ! Pour un public féminin plutot.

Un peu désemparée, au début, par la façon dont commence le livre: deux parties dans le premier chapitre qui ne semblent avoir aucun lien entre elles. Mais bientôt , je suis prise à la fois par l'enquête policière et l'aide psychiatrique pour aider cette enfant sauvage à sortir de son isolement. C'est un récit sentimental dont on attend le dénouement jusqu'à l'ultime chapitre.

Ah bah dame !! Ça pour une lecture, c'est une lecture.

Pas un coup de coeur mais pas loin.

Un "petit" pavé d'environ 550 pages. L'immersion dans l'Alaska des années 70.

On suit une famille qui migre vers cette région, pour se reconnecter et fuir le "monde moderne".

C'était génial ! Je ne veux pas trop en dévoiler mais vraiment c'est bouleversant.

J'ai pleuré, 2-3 fois (bon ok 5-6). J'ai été hyper touchée par ce livre. C'est juste, sans être gnangnan. Le long format permets de bien détaillé chaque personnage, chaque lieu et c'est ce que j'ai le plus apprécié. On entre en profondeur dans la psychologie des personnages et on peut anticiper leurs réactions c'était vraiment cool. Et c'est certainement ce qui m'a le plus plu !

Je recommande vivement !

Quelle histoire ! Elle se passe au Texas en 1934 ! Elsa vit dans une belle maison, ses parents ont de l'argent, elle rêve de s'émanciper, de porter des robes comme à la ville, d'aller danser seulement ce n'est pas ce que lui réserve la vie. Ses parents ne l'aiment pas et lui montre bien, lui disent qu'elle restera vieille fille et qu'elle doit se comporter comme telle. Un jour, elle rencontre le garçon qui deviendra son mari, ses parents ont quitté leur Italie pour vivre le rêve américain, ils ont une ferme. C'est là qu'Elsa devra vivre et s'acclimater à ce nouveau style de vie.



J'ai beaucoup aimé cette lecture, je me suis attachée à Elsa, de elle on connait sa force mais aussi ses pensées. Nous sommes dans les années 30 en Amérique, à l'époque de la grande dépression, à cause du dérèglement climatique ou à la mauvaise gestion des sols, allez savoir, plus rien ne pousse au Texas, les fermiers sont au bord de la faillite ... Elsa, sa fille et son fils vont devoir prendre la route vers la Californie, l'eldorado à première vue. Tout ne se passera pas comme prévu. Les difficultés vont s'accumuler, sa famille et les exilés vont subir beaucoup d'injustices et Elsa va rester forte pour ses enfants.



La lecture est agréable, tout est très bien décrits avec ce qu'il faut pour se trouver là bas avec les personnages, ressentir la colère, la tristesse, l'injustice. Une très chouette lecture, un roman bouleversant, j'ai un peu de mal à laisser partir les personnages et surtout Elsa Martinelli !

J'ai aimé l'Alaska et ses immensités glaciales, aussi merveilleuse qu'hostile. Ses habitants accueillants et solidaires.

J'ai aimé Cora et son courage, son amour inconditionnel.

J'ai aimé Leni et sa faculté d'adaptation.

Je n'ai pas aimé Ernt mais finalement c'est lui aussi une victime. Les dégâts psychologiques causés par la guerre du Vietnam, ça vous change un homme.



J'ai adoré ce roman qui véhicule tant d'émotions, qui aborde tant de thèmes durs ( alcoolisme, violence conjugale, SPT ...). Une lecture qui m'a happée et qui restera gravée.

On n'est pas loin du coup de cœur.



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La baie de Kachemak en Alaska est le cadre sauvage et grandiose du roman. On aimerait prendre le ferry ou le bac pour la traverser (en été!). Le voyage virtuel grâce à Internet m’a conforté dans l’envie de la visiter. En touriste!

Sauf qu’en 1974, Leni et ses parents découvre autre chose qu’un paradis pour touristes, un territoire âpre et encore sauvage, hors du temps et des frontières.

J’aime beaucoup les descriptions qui sont faites du territoire en été, en hiver et des dures de conditions de vie imposées par la nature et le temps.

Il y a deux catégories de gens qui viennent s’installer en Alaska: ceux qui cherchent quelque chose et ceux qui fuient quelque chose.

Pour ceux qui restent après le premier hiver, l’Alaska leur révèlent leur vraie nature.

C’est ainsi que le père de Leni s’avère violent, brutal. La situation de la mère de Leni, Cora, femme battue, est particulièrement bien rendue dans toute sa complexité.

C’est aussi et principalement un roman d’amour, amour entre Leni et sa mère Cora, amour entre Leni et Matthew.

C’est très prenant, un peu eau de rose parfois, cependant on ne quitte pas facilement le parcours sentimental tourmenté de Leni.

Une belle histoire d'amitié qui suit son cours au fil des années. J'ai lu le livre après avoir vu la série... et sans appel la série est mieux ! Les personnages dans le livre sont moins profonds que dans la série et certains personnages sont mieux exploités.

On parle souvent de l’American Dream, moins de son contraire qui existe pourtant lui aussi… Sous la plume de Kristin Hannah, on fait une plongée brutale dans la misère d’une famille.



Années 30, le Texas est frappé par une vague de sécheresse sans pareil et de violentes tempêtes de sable. La famille d’Elsa perd peu à peu ses revenus, plus rien ne pousse à la ferme et la famille subsiste grâce à ce qu’ils avaient de côté. Cette famille très travailleuse qui avait jusque là toujours réussi à atteindre ses objectifs doit tout repenser. Leur ville s’appauvrit de plus en plus, l’école ferme et de nombreuses familles quittent la région en espérant trouver du travail ailleurs.



Pour les Martinelli, la question de partir va aussi se poser, d’année en année, malgré le courage de vouloir attendre que la situation s’apaise, que les récoltes repartent. Lorsqu’Elsa finit par partir pour la Californie, seule avec ses 2 enfants, c’est déjà une famille amaigrie, faible et disposant de peu de biens qui va tenter de rebondir. Et malheureusement, en Californie, leur place de migrants les forcera à rester dans la misère, hébergés sous tentes dans des camps de migrants.



J’ai été très touchée par Elsa, sa volonté sans pareil de rebondir, elle continuera toujours à croire en des jours meilleurs. Et c’est également une mère qui fera tout pour ses enfants, les forçant à poursuivre l’école plutôt qu’à gagner de l’argent pour eux tous. Elle en est convaincue : l’instruction sera leur avenir.



Ce roman est triste, dur, il illustre vraiment le drame de toute une génération d’américains. C’est dur de voir ces familles qui avaient une vie stable plonger peu à peu dans la misère. D’autant que peu à peu se dessine également une crise politique sans précédent qui va voir s’affronter les patrons riches qui diminuent chaque jour un peu plus les salaires à ces ouvriers qui se démènent pour gagner tout juste de quoi manger. Une fois de plus, Kristin Hannah livre donc un roman très fort que j’ai vraiment adoré.
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Chère Elsa, te souviens-tu de moi ? J’ai un gros doute… Ton enfance n’était malheureusement pas heureuse. J’ai du mal à concevoir qu’un parent puisse être aussi insensible envers son propre enfant. La vie a fait que, ton chemin a du prendre un autre itinéraire qui a fait de toi une fermière mariée à un Italien, tu deviens donc, une Martinelli. Tes mains qui ne touchaient que des livres sont maintenant abimées par le dur travail de la ferme. Tu as 2 beaux enfants et, ton cœur est amoureux de ton mari qui lui… Semble rêver d’un ailleurs. La sécheresse a fait place et, les récoltes sont mauvaises, quand revient la pluie ? De page en page, j’ai vu comme cette terrible sécheresse bouffait vos vies, vos humeurs et les assiettes sont de moins en moins pleines. Et toutes ces pages, ces chapitres, excuse-moi, mais, ils m’ont semblé interminables. Puis, un jour, tu prends enfin (ENFIN) conscience que tu ne peux plus rester au Texas, il en va de tes enfants. En route, avec peu d’argent pour la Californie. Je vais te dire un truc que mon frère m’a toujours dit. L’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Je crois que ce dicton aurait pu t’aider, parce que cette magnifique terre promise, dont on vous a vendu tant de mérite va vous réserver des surprises. Et encore une fois, cela m’a semblé terriblement long. J’ai tout de même appris beaucoup de choses, je ne savais pas le sort qui vous étés réservés, comment l’humain peut-il être aussi abominable ? Comment est-il possible de manquer autant de compassion ? Je trouve cela révoltant. Et en parlant de révolte, la lutte ouvrière est une partie du roman que j’ai le plus aimé, et c’est également celle qui m’a le plus frustré, car, je n’ai même pas LA réponse finale… C’est difficile pour moi de t’écrire cette lettre Elsa, j’avais terriblement envie de te découvrir, de t’aimer mais j’ai le sentiment d’une déception qui ne me quitte pas. J’en suis sincèrement désolée, mais, les longueurs et le manque de réponse à la fin n’ont pas aidé. Bien à toi et ta famille. DouceurPlume.
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Depuis ma lecture de « Le chant du rossignol » de Kristin Hannah, je lis toujours de suite les nouveaux romans de l’autrice.

Chacun me captive immédiatement.



L’héroïne, Elsa, a conquis mon cœur.

Elle m’a marqué durablement au même titre que le pan de l’histoire que Kristin Hannah choisit d’aborder dans ce roman.

À savoir le krach de Wall Street, les tempêtes des sables des plaines et les conséquences pour les habitants.



C’est une fresque incroyable qui t’est donnée à lire.

Chacune des parties m’a fait vibrer.



Le dust bowl, le krach boursier et, pour les agriculteurs des Grandes Plaines, des vents brûlants qui détruisent tout sur leur passage, une sécheresse qui laisse les champs de blé ravagés par la chaleur qu’ils ne peuvent être récoltés. Une sécheresse dévastatrice.



C’est dans ce contexte que tu rencontres Elsa.



Elsa, telle un roseau, plie, mais ne se rompt jamais face aux tempêtes de sa vie.

Elsa, maltraitée par sa famille, trouve le soutien et l’amour dans sa belle-famille.



Le roman explore les tragédies et les épreuves auxquelles Elsa fait face, transformant cette femme naïve en une fermière travailleuse et une mère admirable.



L’histoire est poétique, choquante, déchirante et passionnante, montrant la volonté indomptable d’une famille pour survivre malgré les épreuves.

Si au début du roman tu trouveras certainement Elsa très naïve, trop romanesque, tu changeras d’avis au fil des pages qui se tournent.

Un personnage qui va évoluer très fortement.

D’un côté elle est obligée pour faire face aux épreuves, mais l’autrice te montre aussi par son personnage, les ressources cachées que tu as en toi.



Elsa renaît de ses cendres en se transformant en fermière travailleuse et en mère admirable. Aimante.

Tout ce que ses parents ne lui ont pas donné (l’amour, les gestes maternels, le soutien, les encouragements), Elsa va le donner à ses enfants.

Elle peut et veut tout faire pour l’amour de ses enfants.

Elle est dure, courageuse, généreuse.



Une vraie combattante.

Il est impossible de ne pas la respecter et de ne pas l’aimer.

Elle est l’une des meilleures héroïnes créées par l’autrice.

Une femme que tu ne pourras que respecter.

Aimer si fort.

Un exemple à suivre.

L’amour pour ceux qu’elle aime est inébranlable.

Son seul objectif : nourrir sa famille

Elle garde toujours espoir même dans les moments les plus difficiles

Elle se répète d’être courageuse et de tenir la tête haute.



Une histoire qui est l’histoire d’une époque, d’un territoire et de la volonté indomptable d’un peuple.

Des gens qui n’ont que d’autre volonté que celle de survivre et l’espoir d’un avenir meilleur.

Je m’incline devant leur force et leur courage.

Des années de sécheresse, associées aux ravages économiques de la Grande Dépression, ont mis la région des grandes plaines à genoux

Un livre sur la pire catastrophe environnementale de l’histoire américaine, l’effondrement de l’économie, les effets du chômage massif.



C’est redoutablement efficace, extrêmement déchirant parce que c’est honnête et réaliste.



C’est une magnifique histoire sur une famille essayant de survivre.

Ils sont volontaires acharnés malgré toutes les épreuves qu’ils surmontent.



J’ai été scandalisée quand j’ai lu ce roman, et je l’ai encore plus été quand je suis allée effectuer des recherches supplémentaires et que j’ai vu que ce que vit Elsa n’est pas si incroyable.

On n’est plus dans la fiction.

Des milliers de femmes, d’enfants ont vécu cette vie.



Un livre à découvrir !!
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Si vous aimez les romans historiques, avec un côté humain et psychologique et social important dans les récits, Kristin Hannah a écrit quelques livres qui pourraient vous intéresser ! En commençant pas "Le chant du Rossignol", "Winter garden" et à présent, "Les vents de sable" que j'ai lu l'année passée en néerlandais, enfin traduit en français !

Dans Les vents de sable, le dernier roman de fiction historique de Kristin Hannah, nous voyageons dans les années déchirantes de la Grande Dépression - l'une des périodes les plus difficiles de l'histoire de l'Amérique.

Nous sommes en 1934, et le Texas et les Grandes Plaines ont été frappés par le "Dust Bowl". Les agriculteurs sont confrontés à la ruine économique en raison d'années de sécheresse sans fin. Les cultures refusent de pousser alors que le sol se ratatine et se fissure. Et de violentes et terrifiantes tempêtes de poussière frappent les plaines, ensevelissant la terre sous la poussière.

Elsa Martinelli doit prendre une décision torturante. Doit-elle, ainsi que sa famille, rester au Texas pour se battre pour la maison et la terre qu'ils aiment ? Où doivent-ils se diriger vers l'ouest, en Californie, dans l'espoir de repartir à zéro ?

Confrontée au choix le plus difficile de sa vie, Elsa doit trouver en elle le courage et la volonté de survivre.

Kristin Hannah est sans aucun doute une auteure douée. Et c'est une écrivaine qui s'est révélée au cours des cinq ou six dernières années, surtout depuis qu'elle a trouvé sa voie en écrivant des romans historiques. Elle avait déjà écrit "Le chant du rossignol" qui fut un grand succès !

Il y a plusieurs choses pour lesquelles Hannah est vraiment douée :

Elle crée des personnages féminins sympathiques, courageux et résistants ; elle décrit à merveille les sentiments de ses protagonistes, leurs émotions et il est parfois difficile pour le lecteur de ne pas verser quelques larmes ! Surtout dans "Winter garden" et ce dernier roman que j'ai beaucoup aimé !

Les vents de sable ne fait pas exception à la règle, bien au contraire ! C'est un roman captivant, poignant et franchement déchirant. L'écriture de Hannah est plus élégante que jamais, et ses descriptions des Grandes Plaines et des tempêtes de poussière sont absolument spectaculaires. Et puis il y a Elsa, ce personnage très attachant et tellement courageux, lui devient le coeur et l'âme du roman.



La vie d'Elsa pendant le "Dust Bow"l n'est faite que d'épreuves et de conflits. Elle affronte épreuve après épreuve, tribulation après tribulation, et elle persévère, encore et encore, repoussant toute peur et toute douleur. Car elle n'a pas d'autre choix que de survivre - elle a deux enfants, Loreda et Ant - et leur vie dépend d'elle. Elsa fait preuve d'un courage remarquable tout au long du récit et il est presque impossible de ne pas se soucier de son bien-être.



Mais "Les quatre vents" ne se résume pas à l'histoire et à la survie. C'est aussi un hommage magnifique et réaliste à la maternité dans tous ses aspects. À travers Elsa, Kristin Hannah capture de façon saisissante non seulement l'amour inconditionnel des mères et leur instinct quasiment animal, féroce et protecteur envers leurs enfants, mais aussi la joie insurmontable, la fierté, l'inquiétude et la douleur que la maternité englobe.



Et l'histoire est déchirante. On ne peut avoir que de l'empathie pour Elsa qui subit tellement plus de choses qu'une personne ne devrait jamais avoir à supporter, et il est extrêmement difficile d'en être le témoin.



Comme dans ma critique de "Le paradis blanc", c'est presque trop. Il y a tant d'obstacles, tant de choses qui paraissent par moments irréalistes. C'est comme si Hannah prenait tous les faits et événements qu'elle a découverts au cours de ses recherches et les jetait sur un seul personnage. Et même si je ne doute pas que ce qu'Elsa vit dans "Les quatre vents" est réellement arrivé à ceux qui ont vécu pendant le "Dust Bowl", il est parfois incroyable que tout cela puisse arriver à une seule personne.



Mais mon incrédulité ne m'a pas empêché d'apprécier l'histoire ! Je commence à mieux connaitre cette auteure que j'évitais comme la peste parce qu'elle était, à tort, classée dans les livres romantiques ! J'ai eu ce sentiment d'histoire "tirée par les cheveux" en lisant "Le paradis blanc", "Winter garden" et ce dernier roman. Et pourtant, il y a bien assez de bonnes raisons pour vous le recommander malgré certaines parties un rien trop "mélodramatiques" à mon goût.

C'est un excellent roman et j'espère que si vous le lisez, qu'il vous plaira autant que moi, je me réjouis pour les lecteur.trices francophones qui aiment cette auteure et vont enfin pouvoir découvrir son dernier roman !

Je terminerai par ceci, il y a beaucoup de similitudes avec le grand classique de John Steinbeck, "Les raisins de la colère" (1939), mais la qualité n'est certainement pas la même. Certains chroniqueurs ont même dit "pourquoi lire ce livre quand on a lu le magnifique livre de Steinbeck ?", je répondrais à cela par "pourquoi lire des thrillers dans lesquels des gens se font tuer, enlever avec un flic désabusé qui s'occupe de l'enquête, c'est aussi souvent le même sujet, certains sont excellents, d'autres bons, d'autres moins ? Pourquoi lire ? Tout simplement l'amour de la littérature et de la lecture ! Et même si l'auteure de ce livre qui aborde le même sujet que John Steinbeck n'a pas la plume de ce dernier, ce livre reste malgré tout une lecture très agréable, intéressante et remplie de très beaux passages !

Ernt, rentré du Vietnam est poursuivi par de nombreux cauchemars, sa fille Leni ne le reconnaît pas, il devient alcoolique et bat sa femme.

Un jour, il reçoit une lettre du père d'un de ses amis mort dans ses bras au combat lui léguant une masure en Alaska. La famille Allbright voit là une opportunité de repartir à zéro espérant être de nouveau heureux et reconstruire le père.

Ils vont partir vivre en Alaska, sans s'être préparés, où ils vont être confrontés à une immensité blanche, à de longs hivers seuls faisant réapparaître les démons du père, à un manque d'argent.

Leni, adolescente de 13 ans va s'appuyer sur ses quelques amis notamment Matthew avec qui elle va se lier rapidement d'amitié évoluant en flirt.

Ce n'est pas un livre d'action mais l'auteure fait partager au lecteur la vie dans le Grand nord avec tout ce que cela suppose d'inconvénients mais c'est merveilleux.

Un roman passionnant qui se déroule durant la seconde guerre mondiale. Une histoire de femmes, de courage et de solidarité. Une histoire qui décrit toute les horreurs de cette période qui ont été vécues par les femmes, mais aussi leur résilience pour continuer, survivre, nourrir leurs enfants et résister.

Parfois, on commence un livre que les copines ont adoré et on déchante rapidement. Ce livre était-il pour nous ? Ici, clairement, le rythme du début m’a fait douter, hésitant même à poursuivre ma lecture. L’installation de cette famille en Alaska, les dures conditions de vie, les paysages sauvages, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Pourtant, j’aurais eu tort de ne pas poursuivre ma lecture, vu l’intensité dramatique que la suite du roman amène.



Ce paradis blanc est finalement tout sauf un paradis pour nos héroïnes. Leni, tout comme sa mère Cora, vont subir l’enfer de la violence d’Ernt, le père. Si celui-ci ne tapera que sur sa femme (sic!), Leni sera forcément impactée car témoin. Elle fera tout pour convaincre sa mère de fuir. L’étau se resserre autour de nos héroïnes, on sent le drame arriver et compte tenu de l’isolement dans lequel elles vivent et de l’enfer que la manipulation représente dans les cas de violences conjugales, j’avais peu d’espoir pour la suite.



Pour Cora du moins car il me semblait évident que Léni devait prendre son indépendance, partir vivre sa vie et conquérir son propre bonheur. Et tout était bien parti pour la jeune fille, prête à s’opposer à son père et n’hésitant pas à profiter de chaque instant heureux. Et puis, le retournement de situation, la fois de trop et le drame qui explose. Comment ne pas être touché alors par le vécu de nos héroïnes ? Les émotions sont très fortes dans ce roman, on s’identifie et on a envie de soutenir Leni et sa mère. A partir de là, j’ai adoré cette lecture, prenante comme je les aime tant. Et je ne spoilerai pas trop si je vous dis que malgré les nombreuses et dures embûches sur leur route, le final sera beau. Et à la hauteur enfin de ce titre de paradis blanc.
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Le paradis blanc, c'est l'Alaska.

C'est là que Leni débarque avec ses parents dans les années 70.

Son père, ancien vétéran du Vietnam les aime énormément mais il a des accès de cauchemars et de violence quand il a bu.

Malgré un climat familial souvent tendu, leur vie en Alaska les émerveille.

Pourtant, la vie y est plutôt dure.

C'est un roman parfois dur, mais passionnant.

Une construction et une intrigue parfaitement menés.

Des personnages très beaux, bien cernés.

Outre la description de paysages magnifiques d'Alaska, lc'est aussi celle d'un mode de vie particulier dont entraide et amitié sont le moteur.

J'ai passé un formidable moment, bien loin de chez moi.