AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Larry Correia (127)


- Il vous a même convaincu qu’il était votre père. C’est la trahison suprême, de manipuler la confiance sacrée entre un fils et son père. Qu’avez-vous ressenti ?
Toru plissa les yeux.
- C’est quoi votre spécialité, docteur ?
- Je suis psychologue. Je m’occupe de comprendre…
- Je connais ce terme. Il désigne selon moi une forme de fourberie permettant d’offrir à des Européens complaisants un prétexte pour tolérer leurs défauts. Je suis un guerrier, moi, né pour défendre le plus grand ordre de guerriers de la plus grande nation de l’histoire. Si vous me posez encore une question sur les sentiments que m’inspire mon père, je vous tue. C’est bien clair ?
Commenter  J’apprécie          60
Sivaram pensait que ses actes – tuer pour voler de la magie – satisfaisaient l’intelligence qu’est le pouvoir. Nous parlons d’un être qui se nourrit de nous, nous utilise, nous transforme, nous concède des dons et nous les reprend sans logique ni morale. Le pouvoir semble défendre la théorie de l’évolution – les plus forts survivent et les plus faibles périssent. Les magiques, c’était l’étape suivante, déclenchée par cette entité. L’ensorcelé, un actif qui se chargeait personnellement de diriger l’évolution. Apparemment, le pouvoir était d’accord. Sivaram disait qu’il ne croyait pas aux dieux. (Jacques renifla.) Ah, à ce qu’il me semble, il en a trouvé un qui croyait en lui. Et ce n’est ni un dieu de miséricorde ni un dieu vengeur, mais un dieu ambivalent qui ne s’intéresse qu’à lui-même.
Commenter  J’apprécie          60
[Geoffrey Pike, Souvenirs d’un scientifique dans un camp de prisonnier allemand, 1918]
La faim, la véritable faim, non la faim de celui qui s’est passé de goûter ou d’œufs au petit déjeuner, peut, quand homme et totalement désœuvré, faire d’une vie un désire las, douloureux, perpétuel. Sil désir n’est pas satisfait, ou s’il ne disparaît pas de lui-même (comme cela se produit souvent), il peut y avoir des conséquences désastreuses pour l’esprit. Certains se sont mis à réfléchir sérieusement au concept de propriété, et quelques uns ont été déséquilibrés au point de devenir socialistes.
Commenter  J’apprécie          60
La vengeance est un très bon motif. Bien plus noble que d'autres
Commenter  J’apprécie          60
[Jack Sullivan à Toru Tokugawa]
- Bien. Tu vas les préparer. On n’est pas dans l’Imperium, ici. Ce sont des hommes libres, et ils se battront mieux s’ils savent que la victoire est possible. Convaincs-les qu’ils ont une chance.
- Tu veux que je mente ?
- Non. J’ai l’intention de vaincre.
- L’optimisme, c’est typiquement américain. L’optimisme, c’est un mensonge.
- Et le pessimisme, ça sape le moral.
- Il ne s’agit pas de pessimisme. Le pessimisme, c’est une autre forme de l’infériorité occidentale. Je te parle de fatalisme. Les guerriers doivent accepter leur sort. Ils doivent accepter ce qui est nécessaire à l’accomplissement de leur tâche, et toutes les conséquences qui en découlent. C’est la seule façon d’assurer la victoire… Cela dit, je respecterai tes ordres.
- T’es un sacré numéro.
Commenter  J’apprécie          60
- Vous recommencez à fouiller mon esprit, Hatori ?
- Bien sûr que non. Tenter d’écouter vos pensées serait insultant.
- Certes.
Okubo acquiesça, guère inquiet qu’un liseur lui vole ses secrets. Il avait plusieurs fois montré que pareille tentative entraînait des conséquences terribles. Un espion qing avait d’ailleurs essayé quelques jours plus tôt. Okubo, sentant l’intrusion, avait riposté si brutalement que des vaisseaux avaient cédé dans le cerveau du type, lui faisant couler le sang par les oreilles.
Insultant et parfois mortel.
Commenter  J’apprécie          60
Les cieux sont plus vastes que tu ne peux l’imaginer. Il existe une multitude de planètes comme la nôtre, et des copies de ses planètes dans des univers parallèles, et des mondes innombrables entre les univers. Nous sommes perdus dans la multitude. Les actes qui entraînent des conséquences importantes ont un écho dans ces autres univers comme des vagues à la surface d’un étang.
Commenter  J’apprécie          51
Même en pleine nuit, des ouvriers travaillaient d’arrache-pied. Ils étaient des centaines. Des pancartes, encore, proclamaient qu’ils avaient échappé au chômage grâce à la Work Project Administration.
- La WPA ? demanda Dan alors qu’ils roulaient entre des dizaines de maisons en construction.
- Du vent, répondit Francis. Une agence fondée à coups de milliards de dollars, qui prend l’argent de nos impôts pour salarier de pauvres types chargés de creuser des trous avant de les reboucher.
- Francis, je ne te savais pas militant, s’exclama Jane.
- J’ai le droit de me plaindre. Quand je me fais voler mon portefeuille, personne ne me demande de remercier le voyou.
Commenter  J’apprécie          50
Le docteur Wells enfonça le tuyau dans la plaie des côtes et déplaça des bouts de viandes violacées.
- Je suis convaincu que c’était un homme autrefois.
Lance renifla.
- Vous vous foutez de nous.
- Je vous assure. J’ai vu beaucoup, beaucoup d’organes humains dans ma vie, et ceux-ci, bien que très déformés, sont nettement humains.
Lance n’était pas convaincu.
- Je ne veux bien que vous ayez lu des tas de manuels d’anatomie doc…
Wells écarta deux côtes.
- Des manuels ? Euh… oui. Oui bien sûr, c’est ce que je voulais dire. Dans des manuels.
Commenter  J’apprécie          51
Heinrich saisit son Luger P.08 dans son étui d’épaule. Il avait beau être l’ami de John Browning, il mettait un point d’honneur à porter une arme venue de sa patrie.
Commenter  J’apprécie          50
Francis naguère, avait abordé le vaisseau amiral de l’Imperium pour se bastonner avec un détachement de gardes de fer et le plus grand sorcier du monde. Franklin Delano Roosevelt sous-estimait largement sa capacité à se contrefoutre de tout et du reste.
Commenter  J’apprécie          50
[Le Président Franklin Delano Roosevelt à Francis Stuyvesant ]
- Nous devons suivre la marche du progrès.
- Ce que vous appelez progrès, je le nomme esclavage.
- Un terme violent mais trompeur. (Roosevelt secoua la tête en soupirant.) Nous avons un désaccord philosophique. Que vous le vouliez ou non, nous arriverons à un compromis. Moins votre camp se montrera raisonnable, moins ce compromis vous plaira.
- J’ai eu la même conversation avec Bradford Carr alors que j’étais enchaîné à la muraille de ses oubliettes… Il estimait que les individus appartiennent au gouvernement. Moi, je dis que c’est l’inverse. Entre ces deux positions, pas de compromis possible.
Commenter  J’apprécie          51
Vous croyez me connaître ? Moi aussi, j’en sais long sur votre compte. Je sais que, par ennui, vous avez arnaqué des patients trop crédules et qu’on vous a radié de l’ordre. Vous vous retrouvez à gagner un million de dollars dans la contrebande d’alcool depuis le Mexique. Ensuite, la police vous arrête. Selon les médecins de Rockville, vous êtes un sociopathe. Je sais que seul votre nombril vous intéresse. Je sais que vous tuez dès que cela vous arrange. Vous considérez la vie comme un jeu, et les gens comme des pièces sur l’échiquier. D’ordinaire, rien de tout cela n’enthousiasmerait un employeur potentiel.
Mais vous un génie capable de prédire les actes d’autrui. On m’assure que, tant que le défi vous stimule, vous êtes inégalable dans l’art de deviner les plans d’un adversaire. Sur ce point, on ne tarit pas d’éloges sur vous.
Commenter  J’apprécie          51
[Lord John Dalberg-Acton, The Rambler, 1885]
Je ne peux souscrire à votre parti pris de juger Magicien, Pape et Roi à l’inverse des autres hommes, avec la présomption favorable qu’ils ne peuvent mal agir. S’il faut une présomption, elle va dans l’autre sens, comme les détenteurs de pouvoirs, et s’accroît quand le pouvoir s’accroît. Le pouvoir tend à corrompre, et le pouvoir absolu corrompt absolument. Les grands hommes sont presque toujours des hommes mauvais, même quand ils exercent de l’influence et non l’autorité ; a fortiori si l’on en compte l’hypothèse ou la certitude que le pouvoir corrompt. L’histoire le montre : les plus grands noms sont associés aux plus grands crimes.
Commenter  J’apprécie          50
Les flammes de la pureté brûlent sur l’Océan ténébreux…
Commenter  J’apprécie          50
- Bonsoir, monsieur Sullivan. Avez-vous enfin trouvé votre baleine blanche ? demanda Jacques.
- Je l’ai lu ce bouquin. Je ne veux pas vous gâcher la surprise, mais la baleine, au bout du compte, elle existe pour de bon.
Commenter  J’apprécie          40
- Vous avez transformé ce dirigeable en vaisseau de guerre. Un véhicule conçu pour la mortitude !
- La mortitude ? (Sullivan pencha la tête.) Ce mot existe ?
- Bien sûr ! La mortitude. C’est-à-dire les armes et les appareils qui s’opposent à la vivitude, ce qui est profitable au vaisseau Terre ! Et ne tentez pas de tout embrouiller monsieur Sullivan.
- Pour rien au monde, je ne voudrais… embrouillez quoi que ce soit. […] Ne vous rongez pas les sangs. Toutes les grandes expéditions scientifiques comprenaient des hommes armés. Lewis et Clark. Magellan. Bordel, même Charles Darwin avait un Colt Walker à bord du Beagle.
- Ah bon ?
Sullivan n’en savait rien. Il venait de l’inventer.
Commenter  J’apprécie          41
[Francis Stuyvesant au Président Franklin Delano Roosevelt]
- Je maintiens mes déclarations.
- Il serait sage de faire preuve de modération. Vous ne vous attirez guère d’amis.
- S’ils n’aiment pas la vérité, je n’aspire pas à leur amitié.
- Tout de même, dans cette ville, on ne peut pas se passer d’amis.
- Quelle tragédie. Avec qui jouerai-je au bridge ?
Commenter  J’apprécie          40
Rockville était aussi laid et désolé que dans ses souvenirs que dans ses souvenirs.
L’aile des prisonniers spéciaux ne communiquait pas avec le reste de la prison. De la route, on ne voyait qu’un énorme cube de béton dépourvu de fenêtres. L’affreuse forteresse était entourée d’un terrain dénudé qui paraissait trop grand, mais c’était l’espace nécessaire pour qu’un estompeur se trouve à court d’énergie magique – ou d’oxygène – avant d’arriver en lieu sûr. La cour était cernée par un mur de brique conçu pour les brutes : assez haut pour qu’elles ne puissent le franchir, assez épais pour les empêcher de l’abattre en fonçant droit dessus, surmonté de barbelé Dannert et surveillé à chaque angle par un mirador. Les gardes qu’on y postait étaient tous tireurs d’élite. Et pas du genre à hésiter longtemps. Il n’était jamais entré dans ces tours de guet, mais on lui avait affirmé qu’outre les mitrailleuses il y avait des fusils à éléphant et même des bazookas, au cas où un prisonnier vraiment dangereux déciderait d’aller prendre l’air.
Depuis la construction de l’aile des prisonniers spéciaux, on avait compté plus de vingt tentatives d’évasion. Une seule avait réussi. Tous les autres prisonniers avaient retrouvé leur cellule, ou le crématorium.
Commenter  J’apprécie          40
Sullivan haussa une épaule en crachant une demi-dent. "Blablabla.
- Vous exprimez tant de philosophie en si peu de mots. J'aurais aimé que nous soyons amis, monsieur Sullivan..."
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Larry Correia (287)Voir plus

Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1490 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}